5 resultados para New textual genres
em Université de Lausanne, Switzerland
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The long term goal of this research is to develop a program able to produce an automatic segmentation and categorization of textual sequences into discourse types. In this preliminary contribution, we present the construction of an algorithm which takes a segmented text as input and attempts to produce a categorization of sequences, such as narrative, argumentative, descriptive and so on. Also, this work aims at investigating a possible convergence between the typological approach developed in particular in the field of text and discourse analysis in French by Adam (2008) and Bronckart (1997) and unsupervised statistical learning.
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EXPERIMENTATION GENERIQUE ET DIALOGISME INTERTEXTUEL: PERRAULT, LA FONTAINE, APULEIUS, STRAPAROLA AND BASILE. Les contes en vers et en prose de Perrault relèvent, selon l'hypothèse présentée dans cette étude, d'un dialogisme intertextuel très complexe avec les formes génériques du conte déjà existantes dans les littératures européennes. L'académicien s'adonne à une véritable «expérimentation générique » au cours de laquelle il crée de nouvelles formes génériques, de nouvelles intrigues et de nouvelles figures à partir de la fabella de Psyché enchâssée dans les Métamorphoses d'Apulée, et de sa récriture galante par La Fontaine dans Les Amours de Psiché et de Cupidon en 1669. Ce double dialogue intertextuel est encore sous-tendu par le recours aux favole de Straparola (Le Piacevole notti) et aux cunti (Lo cunto de li cunti) de Basile, célèbres narrateurs italiens, qui avaient déjà reconfiguré de façon originale certains épisodes et personnages de la fabella de Psyché. Ce processus dialogique complexe est ici mis en évidence par l'analyse (inter)textuelle successive des trois premiers contes en prose, La Belle au bois dormant, Le Petit Chaperon rouge et La Barbe bleue. L'analyse comparative montre que Perrault les invente à partir des trois moments successifs de l'épreuve la plus difficile que Vénus inflige à Psyché, celle de la descente aux Enfers. En introduisant des différences significatives par rapport aux textes latins, italiens et français, l'académicien parvient à créer une nouvelle variation générique : le conte pseudo-naïf doté d'un sens crypté qui se découvre « plus ou moins selon le degré de pénétration de ceux qui les lisent ».GENERIC EXPERIMENTATION AND INTERTEXTUAL DIALOGISM: PERRAULT, LA FONTAINE, APULEIUS, STRAPAROLA AND BASILEAccording to Ute Heidmann, Perrault's tales have very complex inter- textual relations with other generic forms which already existed in other European literatures. Heidmann demonstrates here how Perrault experi- ments "generically" with the fairy tale and how he creates new generic forms from other tales by Apuleus, Straparola, Basile, or La Fontaine. This dialogic process is here underlined by the analysis of three particular fairy tales, Sleeping Beauty in the Woods, Little Red Riding Hood and Blue Beard. Heidmann shows how, by introducing key differences with the Latin, Italian and French models, Perrault succeeds in creating a new generic variation of the fairy tale: "the pseudo-naïve fairy tale".
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Abstract:This article illustrates Angela Carter's literary practice through her utilization of "Sleeping Beauty" in the radio play Vampirella and its prose variation The Lady of the House of Love. It argues that she vampirised European culture as she transfused old stories into new bodies to give them new life and bite. Carter's experiments with forms, genres and mediums in her vampire fiction capture the inherent hybridity of the fairy tale as it sheds new light on her main source, Charles Perrault's La Belle au bois dormant, bringing to the fore the horror and terror as well as the textual ambiguities of the French conte that were gradually obscured in favor of the romance element. Carter's vampire stories thus trace the 'dark' underside of the reception of the tale in Gothic fiction and in the subculture of comic books and Hammer films so popular in the 1970s, where the Sleeping Beauty figure is revived as a femme fatale or vamp who takes her fate in her own hands.Résumé:Cet article s'attache à montrer comment l'utilisation de La Belle au bois dormant dans deux histoires de vampire d'Angela Carter, la pièce radiophonique Vampirella et sa réécriture en prose The Lady of the House of Love, illustre la pratique littéraire de l'auteur, qui consiste à vampiriser la culture européenne et à transfuser les vieilles histoires dans de nouvelles formes, genres, et médias afin de leur donner une nouvelle vie. Le traitement du conte de fée permet d'aborder un aspect essentiel de la démarche créative de l'auteur, tout en offrant un éclairage inédit sur le conte de Perrault. En effet, Carter met en évidence les éléments inquiétants et l'atmosphère de menace qui caractérisent la deuxième partie du conte, tout en jouant sur les ambiguités du texte français souvent négligés au profit de la veine romanesque. A cet égard, ses histoires de vampire peuvent se lire comme une réflexion sur la réception 'obscure' du conte de fées dans la culture populaire, qui voit le personnage de la Belle au bois dormant prendre son destin en main et se réinventer en femme fatale ou vamp dans la bande dessinée et les séries B des années 1970.