61 resultados para Nardan, Max Simon, 1849-1923
em Université de Lausanne, Switzerland
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Zusammenfassung: Max Frisch und Friedrich Dürrenmatt, als Dioskuren der Schweizer Literatur zeitlebens aneinandergekettet, haben auf der Suche nach ihrem Selbst immer auch den anderen im Blick. Aus ihrer pointierten, gelegentlich polemischen wechselseitigen Abgrenzung entsteht ein künstlerisch höchst produktiver, impliziter Dialog. Er wird hier erstmals explizit gemacht. Unter den Gesichtspunkten von Polyphonie und Dialogizität wird die Konstruktion und Auflösung des autobiographischen Subjekts untersucht. Diese Fallstudien an einzelnen, repräsentativen Texten der beiden Autoren stellen neue Fragen, die für die gesamte Autobiographiediskussion relevant sind: Bei Dürrenmatts großem ,,Stoffe"-Komplex wird, unter Einbezug der textgenetischen Perspektive, der autobiographische Prozess als das Anprobieren von multiplen Ichs analysiert. Das Problem des Subjekts radikalisiert sich als Problem der Sprache, der "vielen Namen", mit denen sich das Subjekt selbst tauft. Bei Frisch deckt die Studie mit ihrem neuen Ansatz die architektonischen und musikalischen Kompositionsverfahren in "Montauk" und "Holozän" auf, eine Textarchitektur in der Zeit und im Medium der Sprache. Dabei werden bisher unbekannte Entwürfe zu diesen wichtigen Spätwerken Frischs erstmals genutzt und publiziert.
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À travers l'analyse du comité fiscal de la Société des Nations, cet article aborde la question de l'autonomie et de l'influence des organismes économiques multilatéraux instaurés après la Première Guerre mondiale. Il démontre ainsi comment ce comité abandonne progressivement son statut initial de négociations intergouvernementales pour se transformer en une réunion de praticiens fiscaux qui défendent des intérêts propres. Mais l'étude du cas suisse met également en évidence l'impact de plus en plus limité de ces discussions multilatérales sur les politiques nationales et les relations bilatérales. Dès le milieu des années 1920, les débats genevois ne font en effet plus contrepoids à la politique d'attraction fiscale de la Suisse. Expertise and fiscal negotiations at the League of Nations (1923-1939): This article considers the autonomy and the influence of multilateral economic organisations during the inter-war years through the study of the League of Nations' fiscal committee. It shows that this committee gradually discarded intergovernmental negotiations and became a tax practitioners' club that defended its own interest. But a look at the Swiss case also demonstrates that the impact of these multilateral discussions on national policies and bilateral relations quickly decreased. From the middle of the 1920s, the debates in Geneva no longer hampered the fiscal attractiveness of Switzerland as a tax haven.
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INTRODUCTION. Neurally Adjusted Ventilatory Assist (NAVA) is an assisted ventilatorymode in which the ventilator is driven by the electrical activity of the diaphragm (Eadi).NAVAimproves patient-ventilator synchrony [1] but little is known about how to set the NAVA gaini.e., how to choose the ratio between Eadi and delivered pressure. The aim of the present studywas to assess the relationship between Eadi and tidal volume (Vt) at various NAVA gainsettings and to evaluate whether modifying the gain influenced this relationship in non-invasivelyventilated (NIV) patients.METHODS. Prospective interventional study comparing 3 values of NAVA gain during NIV(20 min each). NAVA100 was set by the clinician according to the manufacturer's recommendations.In NAVA50 and NAVA150 the gain was set as -50% and +50% of NAVA100gain respectively. Vt and maximal Eadi value (Eadi max) were recorded. The ratio Vt/Eadi wasthen assessed for each breath. 5-95% range (range 90) of Vt/Eadi was calculated for eachpatient at each NAVA gain setting. Vt/Eadi ratio has the advantage to give an objectiveassessment Vt/Eadi max relationship independently from the nature of this relationship. Asmaller Range90 indicates a better matching of Vt to Eadi max.RESULTS. 12 patients were included, 5 had obstructive pulmonary disease and 2 mixedobstructive and restrictive disease. For NAVA100, the median [IQR] Range 90 was 32[19-87]. For NAVA150 Range 90 was 37 [20-95] and for NAVA50 Range 90 was 33 [16-92].That means that globally NAVA100 allowed a better match between Eadi max and Vt thanNAVA50 and 150. However, by patient, NAVA100 had the lowest Range 90 value for only 4patients (33%), NAVA150 for 2 (17%) and NAVA50 for 6 (50%) patients, indicating thatNAVA100 was not the best NAVA gain for minimizing Range 90 in every patients.Comparing the lowest Range 90 value to the next lowest for each patient, showed that 3 patientshad differences of less than 10% (one each for NAVA50, NAVA100 and NAVA150). Theremainder had differences from 17 to 24%, indicating that most patients (9/12 or 75%) had aclear better match between Eadi and Vt for one specific NAVA gain.CONCLUSIONS. Different NAVA gains yielded markedly different ability to match Vt toEadi max. This approach could be a new way to determine optimalNAVAgain for each patientbut require further investigations.REFERENCE. Piquilloud L, et al. Intensive Care Med 2011;37:263-71.
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La première guerre mondiale a créé des déséquilibres fondamentaux au sein de l'économie mondiale. D'une part, elle a endetté les Etats à un point tel que ces derniers ont été poussés à pratiquer des politiques inflationnistes aux effets sociaux parfois désastreux. D'autre part, elle a détruit le système monétaire international et avec lui le système de régulation des échanges commerciaux. Enfin, elle a provoqué un gonflement de l'appareil productif, ce qui se traduira par des tendances à la surproduction une fois la paix revenue. Bien que la Suisse soit restée neutre durant le conflit, la situation de guerre ne la pas épargnée et les déséquilibres fondamentaux évoqués l'ont aussi touchée de plein fouet à partir de 1919. Fortement intégrée dans l'économie mondiale, que ce soit au niveau des échanges d'hommes, de marchandises et de capitaux, la Suisse a surtout souffert des dérèglements intervenus sur le plan des échanges internationaux. Menant une politique du franc fort, les autorités ont dû faire face aux conséquences négatives de cette stratégie monétaire sur les différentes branches productives de l'économie. Surdimensionnées à l'issue de quatre années de pénurie, marquées par la difficulté d'importer, les branches de l'industrie et de l'agriculture travaillant pour le marché intérieur doivent faire face à une importation massive de produits étrangers. Celle-ci est encore stimulée par la politique de dumping monétaire de certains partenaires commerciaux. Quant à l'industrie d'exportation, elle ne parvient plus à écouler ses produits sur les marchés à monnaie dépréciée. Le chômage grimpe rapidement au cours de l'année 1921, ravivant les tensions sociales exacerbées par les grèves générales de 1918 et 1919. C'est dans ce contexte social explosif que la question de l'assainissement des finances fédérales doit être résolue. Durant le conflit, l'accroissement des dépenses de l'Etat a été couvert, dans une large mesure, par un accroissement de la dette et un recours à la planche à billet. Il s'agit donc de déterminer quels impôts vont fournir les sommes nécessaires au service et à l'amortissement de la dette. Les nouvelles tâches embrassées par la Confédération au cours du conflit provoquent par ailleurs un déficit budgétaire structurel que les autorités veulent combler au plus vite pour ne pas mettre en danger le franc suisse et éviter de tirer les taux de l'argent à la hausse. Pour faire face aux défis commerciaux et financiers générés par la guerre, la Confédération dispose de plusieurs outils lui permettant de mener une politique volontariste. Parmi ceux-ci, la politique douanière occupe une place très importante, puisqu'elle est à la fois la principale source de revenus de la Confédération et un bras de levier efficace pour influencer les flux commerciaux. Certes, de par son importance dans la répartition de la richesse nationale, la politique douanière a toujours été l'objet de conflits politiques homériques. Entre 1880 et 1914, un débat continu a opposé les différents groupes socio-économiques cherchant à défendre des intérêts fiscaux et commerciaux bien compris. Cependant, à l'issue de la Première guerre mondiale, les enjeux du débat prennent un ampleur qualitativement différente, puisqu'il s'agit de répondre à la question que tout le monde se pose: qui va payer la guerre ? Ce mémoire de licence analyse pourquoi et comment la réponse à cette question a engendré des conflits politiques extrêmement violents qui ont contribué à maintenir un climat social tendu au cours de la première moitié des années 1920. Pour diriger la politique douanière suisse en conformité avec leurs intérêts, les grandes associations faîtières de l'économie n'ont pas hésité à prolonger le régime des pleins pouvoirs en vigueur durant la guerre. Le 18 février 1921, des pleins pouvoirs douaniers sont attribués par le Parlement au Conseil fédéral. En vertu de ceux-ci, le gouvernement mène une politique entièrement dévouée aux intérêts des partenaires du bloc bourgeois-paysan alors au pouvoir. Afin de réguler les flux commerciaux, des mesures de restriction de l'importation sont instaurées. En matière de fiscalité, il s'agit avant tout de ne pas recourir trop à l'imposition directe frappant le revenu et le capital, mais d'utiliser l'imposition indirecte, et en particulier la taxation douanière. Pour satisfaire la paysannerie, dont l'appui politique est nécessaire, les positions agricoles du nouveau tarif sont fortement augmentées, ce qui pousse le prix des denrées alimentaires à la hausse. Cette partie du programme douanier, qui est défavorable aux milieux de l'industrie d'exportation, engendre quelques tensions au sein même du bloc bourgeois. Grands perdants de la politique fiscale menée par le Conseil fédéral, les salariés tentent de s'y opposer par tous les moyens à disposition. La politique autoritaire instaurée dans le domaine douanier les empêche toutefois de recourir au référendum. Une large coalition d'associations et de partis de gauche décident alors de s'opposer à la politique du gouvernement par le biais d'une initiative. La politique douanière devient le lieu de rassemblement d'une clientèle politique très diverse susceptible de déboucher sur la constitution d'un cartel politique de centre-gauche. Parallèlement, le PSS lance une autre initiative demandant à ce que la dette de guerre soit payée par un prélèvement unique sur la fortune. Au cours des années 1921 à 1923, la politique fiscale devient un champ d'affrontement politique de première importance. Certes, la gauche socialiste ne se gêne pas d'instrumentaliser ce champ pour attiser la lutte des classes, mais c'est surtout la droite nationaliste qui jette de l'huile sur le feu. Le discours antisocialiste qui caractérise la campagne de votation est de la plus grande violence. Au-delà des enjeux financiers et économiques qui sous-tendent le débat douanier, l'initiative remet en question les fondements mêmes de l'organisation politique suisse. Scellée en 1902, l'alliance douanière est en effet la clef de voûte du bloc bourgeois-paysan des associations faîtières. Une victoire de l'initiative serait la porte ouverte à un cartel de centre-gauche ou, plus grave encore, à une alliance rouge-verte. En stigmatisant les partisans bourgeois de l'initiative, qui sont accusés de faire un pacte avec le diable, l'USCI et l'USP parviennent à isoler le mouvement ouvrier. La défaite de 1923 est ainsi sans appel. Elle marque un jalon important de la «ghettoïsation» que le mouvement ouvrier aura à subir tout au long de l'Entre-deux-guerres. En plébiscitant les pleins pouvoirs douaniers, la votation donne aussi décharge aux autorités politiques pour leur gestion autoritaire de l'économie. Impensable avant la guerre, la soustraction d'arrêtés au référendum se systématisera dans l'Entre-deux-guerres, participant à une remise en question plus large des principes démocratiques. Au centre de la gestion des conséquences économiques et financières de la Première guerre mondiale, la politique douanière permet donc d'expliciter les conséquences sociales et politiques que le conflit a provoquées sur le plus long terme par le biais de l'explosion de la dette de l'Etat.