18 resultados para Montréal, Québec
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
Les tumeurs malignes des cavités naso-sinusiennes (CNS) représentent environ 3% des cancers ORL. La poussière de bois est reconnue comme cancérigène pour l'homme (IARC, classe 1A) et la maladie professionnelle formellement identifiée est le CNS ou le cancer de l'ethmoïde. L'adénocarcinome des CNS est une maladie professionnelle admise chez certains travailleurs spécialisés tels les menuisiers et les ébénistes. Selon les enquêtes WOODEX dans les 25 états membres de UE en 2006, environ 3.6 millions de travailleurs sont exposés par voie respiratoire à la poussière de bois, soit 2% de la population active. En France, 307 000 travailleurs sont exposés, et il y a environ 200 cas de cancers sino-nasaux reconnus comme maladie professionnelle par année. La forte proportion de travailleurs du bois développant un adénocarcinome des CNS a suggéré diverses pistes, tel que le tanin pour les bois durs, le formaldéhyde pour les contre-plaqués et le benzo(a)pyrène produit par le bois surchauffé. Il est reconnu que le tanin ne provoque pas de cancer dans l'exposition à la poussière de thé. Le formaldéhyde est un irritant mais il est aussi classé cancérogène. La piste des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) cancérogènes provoqués par le bois surchauffé est séduisante. Nous avons étudié leur teneur en fonction des opérations pratiquées sur le bois en cabine d'expérimentation. Les matériaux testés sont du sapin brut, du chêne et chêne imprégné de polyuréthane. La poussière de bois contient des HAP au niveau du µg/g ou ppm. Le bois imprégné de vernis PU produit 100 fois plus de HAP que le bois brut lors des opérations de ponçage.
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Au cours des 240 dernières années, 53 mouvements de versant se sont produits le long du promontoire de Québec, causant la mort de 88 personnes principalement lors de chutes de blocs. En octobre 2004, un petit éboulement a atteint la route dans une zone proche de l'éboulement de 1889 qui a tué 35 personnes et blessé 30 autres. Une image 3D a été créée par l'utilisation d'un scanner Lidar terrestre (SLT). Les sept familles de joints identifiées sont en accord avec les mesures effectuées dans de précédentes études. L'imagerie SLT a aussi permit d'estimer les volumes des instabilités passées et d'en analyser le mécanisme : un glissement rocheux qui affecte des blocs débités en parallélépipèdes par d'autres familles de joints. De plus la zone étudiée montre qu'elle est favorable aux chutes de blocs.
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Le présent mémoire traite de l'implication des hôpitaux universitaires en évaluation des technologies de la santé. Le champ d'étude est vaste : - L'évaluation des technologies de la santé est une discipline dont l'étendue fait appel aux sciences exactes (physique, statistiques, ingénierie, méthodologie de la recherche analytique, etc.) ainsi qu'aux sciences sociales (économie, éthique, etc.) - L'hôpital universitaire est une organisation des plus complexes qui soit. Le "produit final" - l'amélioration de la santé du patient - est totalement non standardisé, il n'existe pas de modèle d'hôpital universitaire type et unique (inclusion ou non d'un centre de recherche, d'une faculté de médecine, d'un comité de gestion politique, etc.) et les corps de métiers qui le composent sont des plus variés et représentés en grand nombre Ainsi, l'étendue du champ relève des domaines interdépendants tels que la technologie (elle-même incluse dans le domaine de l'innovation aujourd'hui en développement), le management (ou administration des soins, du système de santé dans lequel s'inscrit l'hôpital universitaire), le financement de l'institution (mais aussi la rémunération des professionnels) et enfin la stratégie de l'hôpital. Le présent travail ne fait qu'effleurer ce large spectre d'investigation. La thématique de l'évaluation des technologies de la santé n'est guère connue en Suisse, ou plutôt elle n'est que peu développée et reconnue comme une science interdisciplinaire destinée à porter un jugement de valeur afin d'aider la prise de décision, sens profond qui la définit dans d'autres pays tel le Canada et plus particulièrement le Québec. Enfin, il convient de souligner que le présent travail n'a pas comme objectif de comparer les systèmes de santé québécois et suisse ou de réaliser toute autre critique de l'un ou de l'autre. Le but du stage ([à l'Université de Montréal], cf. Préambule) était d'observer des structures reconnues au niveau international et nullement de juger de l'ensemble du système de santé. Si l'on peut s'inspirer des réussites ailleurs, il convient de s'en tenir à l'inspiration de celles-ci pour ensuite, éventuellement, les contextualiser dans d'autres lieux. Ainsi, à chaque fois qu'il sera fait mention du Québec par la suite, ce sera dans l'intention de démontrer l'originalité de la démarche et d'élargir le débat dans le contexte qui nous intéresse. [Auteur p. 7]
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Le présent rapport se propose d'identifier la manière dont la prévention des pathologies professionnelles retenues dans le cadre de l'étude (pathologies dues à des substances chimiques ou facteurs physiques: amiante, bruit, ciment, huiles de coupe, isocyanates, poussières de bois, résines époxy) ainsi que des cancers professionnels est abordée dans les pays sélectionnés et de décrire des campagnes ayant fait la preuve de leur efficacité et perçues comme susceptibles d'être reprises en Suisse.
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Lucille Bédard a fait un exposé sur l'orientation scolaire et professionnelle et le conseil en carrière québécois à l'Université de Lausanne. Il s'avère que leurs structures leur permettent un champ d'activités nettement plus vaste que celui que nous connaissons en Suisse. La formation des conseillers et conseillères est en conséquence elle aussi plus étendue, et avec un cursus spécifique.
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BACKGROUND: Collaboration and interprofessional practices are highly valued in health systems, because they are thought to improve outcomes of care for persons with complex health problems, such as low back pain. Physiotherapists, like all health providers, are encouraged to take part in interprofessional practices. However, little is known about these practices, especially for private sector physiotherapists. This study aimed to: 1) explore how physiotherapists working in the private sector with adults with low back pain describe their interprofessional practices, 2) identify factors that influence their interprofessional practices, and 3) identify their perceived effects. METHODS: Participants were 13 physiotherapists, 10 women/3 men, having between 3 and 21 years of professional experience. For this descriptive qualitative study, we used face-to-face semi-structured interviews and conducted content analysis encompassing data coding and thematic regrouping. RESULTS: Physiotherapists described interprofessional practices heterogeneously, including numerous processes such as sharing information and referring. Factors that influenced physiotherapists' interprofessional practices were related to patients, providers, organizations, and wider systems (e.g. professional system). Physiotherapists mostly viewed positive effects of interprofessional practices, including elements such as gaining new knowledge as a provider and being valued in one's own role, as well as improvements in overall treatment and outcome. CONCLUSIONS: This qualitative study offers new insights into the interprofessional practices of physiotherapists working with adults with low back pain, as perceived by the physiotherapists' themselves. Based on the results, the development of strategies aiming to increase interprofessionalism in the management of low back pain would most likely require taking into consideration factors associated with patients, providers, the organizations within which they work, and the wider systems.