30 resultados para Meilhac, Henri (1831-1897) -- Correspondance
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
Gaston Paris: le maître; Joseph Bédier: le disciple. Ces deux grands érudits, dont les car- rières glorieuses consacrent l'accession de la philologie romane, en France, au statut de dis- cipline scientifique, restent sans doute les deux figures les plus célèbres des temps héroïques de la médiévistique française.Tous deux professeurs au Collège de France et membres de l'Académie française, ils ont renouvelé l'image que non seulement les spécialistes, mais aussi le grand public se faisaient de la littérature du Moyen Âge: nous vivons aujourd'hui encore de leurs travaux.Tout les sépare (Bédier n'ayant eu de cesse de contester les idées de Paris), mais tout les unit, car tous deux professent un égal amour de la vérité et de la probité scientifique. Enfin réunie (même si on doit déplorer la perte de beaucoup de let- tres du maître), leur correspondance offre un tableau extraordinairement vivant et ins- tructif du débat incessant qu'ont mené les deux hommes et, surtout, d'une amitié profonde faite de respect mutuel et d'un désir sincère de voir la science l'emporter sur les querelles partisanes. Demandant à Bédier de se mesurer à lui de la même manière queTaras Boulba incitait ses fils à le battre, Gaston Paris répond ainsi d'avance à ceux qui après sa mort ont accusé Bédier d'avoir voulu "tuer" son maître. La présente publication ouvre une collection qui a l'ambition de nous restituer les plus belles correspondances des princi- paux représentants de la philologie romane des XIXe et XXe siècles.
La réforme des institutions politiques centrales de la Russie: les "Rêveries" d'Antoine Henri Jomini
Resumo:
Dans les multiples réécritures à travers lesquelles se manifeste un mythe, l'anthroponyme des héros semble constituer l'élément le plus stable. La présente étude est centrée sur une réécriture théâtrale du mythe antique de Médée, Asie d'Henri-René Lenormand, qui précisément s'autorise à modifier systématiquement les anthroponymes des protagonistes. Cette opération est d'autant plus audacieuse que l'anthroponyme «Médée» constitue, depuis la Médée de Sénèque surtout, un élément richement investi sémantiquement, qui paraît contenir en lui-même l'identité de l'héroïne. Dans la pièce de Lenormand, le changement des noms des protagonistes participe d'une série de transpositions dans le temps et dans l'espace et d'une resémantisation profonde du mythe. Cette resémantisation, qui prolonge une tendance observable depuis la fin du XVIIIe siècle, fait de la confrontation entre les protagonistes une opposition ethnique, raciale et culturelle qui s'inscrit ici dans le contexte contemporain de la colonisation française de l'Indochine.