7 resultados para Marshall, George C. (George Catlett), 1880-1959.
em Université de Lausanne, Switzerland
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Résumé Né à Munich en 1880, Julius Spanier obtient le titre de médecin en 1904. Après deux ans de spécialisation en pédiatrie, il ouvre son propre cabinet de médecin généraliste et spécialiste des maladies de l'enfance à Munich. Dès 1913, il participe à l'essor de la pédiatrie sociale et préventive de sa ville natale en assumant la direction de consultations de nourrissons. Ce travail - en partie interrompu par la Première Guerre mondiale à laquelle a participé le Dr Spanier comme médecin militaire - prend fin en 1933 lors de la prise de pouvoir nazie en raison des origines juives de notre médecin. Ces 30 années correspondent en Allemagne à un essor particulier de la pédiatrie sociale et préventive. Au début du XXème siècle apparaissent les premières consultations de nourrissons ; ainsi que de nombreuses associations de médecine sociale. La Première Guerre mondiale donne un élan décisif à la pédiatrie sociale, qui devient désormais une affaire d'Etat et dont le but est la diminution de la mortalité des nourrissons afin de remplacer les pertes humaines subies sur les champs de bataille. Après la fin de la guerre, les idées eugéniques de promouvoir une race aryenne pure prennent une place croissante dans la pédiatrie sociale. Une autre facette du développement de la pédiatrie sociale en Allemagne est l'institution, vers la fin du XIXème siècle, des premiers médecins scolaires. Le développement de la médecine scolaire est plus discret que celui de la médecine sociale des nourrissons, car suscitant moins d'intérêt de la part de l'Etat. Il s'imprègne aussi cependant des idées eugéniques de l'entre-deux-guerres. A Munich également, la médecine scolaire, fondée en 1907, ne connaît qu'un faible essor, jusqu'en 1933 qui sera le théâtre des réformes nazies. Le Dr Spanier devient en 1919 médecin scolaire en emploi accessoire, s'occupant de deux écoles de quartiers populaires munichois. Lors de la prise de pouvoir par Hitler, il est démis de ses fonctions comme médecin scolaire. Toute une législation dirigée contre les médecins juifs est mise en place, qui conduit en 1938 au retrait du droit d'exercer. Une minorité de médecins, nommés « Krankenbehandler », sont encore autorisés à soigner exclusivement les membres de la communauté juive. A Munich, capitale du mouvement nazi, 14 « Krankenbehandler » sont désignés, dont le Dr Spanier. Leur consultation se trouve dans l'unique hôpital juif de la ville, dont le nombre de lits est largement insuffisant face aux besoins rencontrés au sein de la communauté juive. En plus de son travail comme médecin-chef de l'hôpital juif, le Dr Spanier est médecin dans un camp de travail et un ghetto juifs de Munich. En 1942, lui, sa femme, les infirmières et tous les patients de la clinique sont déportés vers le camp de concentration de Theresienstadt, étape précédant dans la plupart des cas une déportation vers Auschwitz. De 1942 à 1945, le Dr Spanier exerce ses fonctions de médecin auprès des déportés du camp, avec le peu de moyens à disposition et dans un dévouement infatigable. Lui et sa femme échappent miraculeusement à la mort et reviennent à Munich en 1945. Le Dr Spanier assume alors diverses fonctions comme médecin et au sein de diverses organisations de dénazification et reconstruction d'une communauté juive munichoise. Il meurt en 1959.
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BACKGROUND: Abdominal infections are frequent causes of sepsis and septic shock in the intensive care unit (ICU) and are associated with adverse outcomes. We analyzed the characteristics, treatments and outcome of ICU patients with abdominal infections using data extracted from a one-day point prevalence study, the Extended Prevalence of Infection in the ICU (EPIC) II. METHODS: EPIC II included 13,796 adult patients from 1,265 ICUs in 75 countries. Infection was defined using the International Sepsis Forum criteria. Microbiological analyses were performed locally. Participating ICUs provided patient follow-up until hospital discharge or for 60 days. RESULTS: Of the 7,087 infected patients, 1,392 (19.6%) had an abdominal infection on the study day (60% male, mean age 62 ± 16 years, SAPS II score 39 ± 16, SOFA score 7.6 ± 4.6). Microbiological cultures were positive in 931 (67%) patients, most commonly Gram-negative bacteria (48.0%). Antibiotics were administered to 1366 (98.1%) patients. Patients who had been in the ICU for ≤ 2 days prior to the study day had more Escherichia coli, methicillin-sensitive Staphylococcus aureus and anaerobic isolates, and fewer enterococci than patients who had been in the ICU longer. ICU and hospital mortality rates were 29.4% and 36.3%, respectively. ICU mortality was higher in patients with abdominal infections than in those with other infections (29.4% vs. 24.4%, p < 0.001). In multivariable analysis, hematological malignancy, mechanical ventilation, cirrhosis, need for renal replacement therapy and SAPS II score were independently associated with increased mortality. CONCLUSIONS: The characteristics, microbiology and antibiotic treatment of abdominal infections in critically ill patients are diverse. Mortality in patients with isolated abdominal infections was higher than in those who had other infections.
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OBJECTIVE: The natural course of chronic hepatitis C varies widely. To improve the profiling of patients at risk of developing advanced liver disease, we assessed the relative contribution of factors for liver fibrosis progression in hepatitis C. DESIGN: We analysed 1461 patients with chronic hepatitis C with an estimated date of infection and at least one liver biopsy. Risk factors for accelerated fibrosis progression rate (FPR), defined as ≥0.13 Metavir fibrosis units per year, were identified by logistic regression. Examined factors included age at infection, sex, route of infection, HCV genotype, body mass index (BMI), significant alcohol drinking (≥20 g/day for ≥5 years), HIV coinfection and diabetes. In a subgroup of 575 patients, we assessed the impact of single nucleotide polymorphisms previously associated with fibrosis progression in genome-wide association studies. Results were expressed as attributable fraction (AF) of risk for accelerated FPR. RESULTS: Age at infection (AF 28.7%), sex (AF 8.2%), route of infection (AF 16.5%) and HCV genotype (AF 7.9%) contributed to accelerated FPR in the Swiss Hepatitis C Cohort Study, whereas significant alcohol drinking, anti-HIV, diabetes and BMI did not. In genotyped patients, variants at rs9380516 (TULP1), rs738409 (PNPLA3), rs4374383 (MERTK) (AF 19.2%) and rs910049 (major histocompatibility complex region) significantly added to the risk of accelerated FPR. Results were replicated in three additional independent cohorts, and a meta-analysis confirmed the role of age at infection, sex, route of infection, HCV genotype, rs738409, rs4374383 and rs910049 in accelerating FPR. CONCLUSIONS: Most factors accelerating liver fibrosis progression in chronic hepatitis C are unmodifiable.