13 resultados para Linden-Museum Stuttgart
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
Aim, Location Although the alpine mouse Apodemus alpicola has been given species status since 1989, no distribution map has ever been constructed for this endemic alpine rodent in Switzerland. Based on redetermined museum material and using the Ecological-Niche Factor Analysis (ENFA), habitat-suitability maps were computed for A. alpicola, and also for the co-occurring A. flavicollis and A. sylvaticus. Methods In the particular case of habitat suitability models, classical approaches (GLMs, GAMs, discriminant analysis, etc.) generally require presence and absence data. The presence records provided by museums can clearly give useful information about species distribution and ecology and have already been used for knowledge-based mapping. In this paper, we apply the ENFA which requires only presence data, to build a habitat-suitability map of three species of Apodemus on the basis of museum skull collections. Results Interspecific niche comparisons showed that A. alpicola is very specialized concerning habitat selection, meaning that its habitat differs unequivocally from the average conditions in Switzerland, while both A. flavicollis and A. sylvaticus could be considered as 'generalists' in the study area. Main conclusions Although an adequate sampling design is the best way to collect ecological data for predictive modelling, this is a time and money consuming process and there are cases where time is simply not available, as for instance with endangered species conservation. On the other hand, museums, herbariums and other similar institutions are treasuring huge presence data sets. By applying the ENFA to such data it is possible to rapidly construct a habitat suitability model. The ENFA method not only provides two key measurements regarding the niche of a species (i.e. marginality and specialization), but also has ecological meaning, and allows the scientist to compare directly the niches of different species.
Resumo:
Initiée en anthropologie à la fin des années 1970, la notion de pluralisme médical se voit réappropriée par diverses disciplines des sciences humaines, à l'instar des treize contributions de cet ouvrage collectif édité par Robert Jütte. Historiens, sociologues et anthropologues y interviennent à la suite d'un colloque organisé en 2001 en Italie par l'Institut d'histoire de la médecine de la Fondation Robert Bosch et le Centre Italo-Tedesco pour l'Excellence européenne, en collaboration avec le Forum de dialogue Pluralismus in der Medizin. Encore très questionnée et souvent nuancée selon les contextes, la définition du pluralisme médical se situe quelque part entre le fait que différentes formes de soins existent simultanément et s'influencent les unes les autres, et le constat d'une popularité grandissante des médecines alternatives et complémentaires défiant l'hégémonie de la biomédecine - cette situation s'observant plus particulièrement dans les pays occidentaux. C'est dans ce dernier contexte que s'inscrit le volume, dont chacune des contributions examine le phénomène du pluralisme médical soit en Allemagne, en Italie, en France ou en Grande-Bretagne - avec une exception pour l'Inde. La profondeur diachronique adoptée par l'ouvrage, couvrant l'époque pré-moderne à nos jours, offre une exploration élargie des expériences thérapeutiques. Ainsi sont évoqués, d'une part, les tenants de la médecine dite orthodoxe ou conventionnelle, regroupant les praticiens officiels que sont les médecins académiques en première ligne, suivis des chirurgiens, barbiers, apothicaires et sages-femmes; d'autre part sont pris en compte les représentants des médecines complémentaires, alternatives, naturelles ou encore populaires - des homéopathes aux acupuncteurs en passant par les magnétiseurs et les magiciennes guérisseuses. La réflexion sur les concurrences et les complémentarités entre ces acteurs variés, qui fait consensus au sein des contributions, est développée sous divers aspects.