2 resultados para LSIL

em Université de Lausanne, Switzerland


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OBJECTIVES: Management of patients with atypical squamous cells of undetermined significance (ASCUS) remains controversial. We chose to repeat the Pap smear after four months. If ASCUS persisted in this second test, the patient was advised to undergo colposcopy. Our objective is to determine the clinical significance and the prediction of neoplasia among these patients through a colposcopic examination. METHODS: Of 29,827 patients who had a Pap smear, ASCUS were detected in 1387 (5%) and persisted in the repeat smear of 225 (16%). Colposcopy and an additional Pap smear were performed on 186 patients. RESULTS: Out of 186 colposcopic evaluations, 91 (49%) were normal and the patients had a negative Pap smear. Colposcopy was abnormal in 95/186 patients (51%) (Table 1). Histology of the directed biopsies revealed 38 (21%) low-grade squamous intraepithelial lesions (LSIL) and 17 (9%) high-grade squamous intraepithelial lesions (HSIL). Forty patients (21%) with normal biopsies had ASCUS for the third time in the Pap smear. CONCLUSIONS: Colposcopic evaluation after a repeated Pap smear with ASCUS is an appropriate cost-effective management. Finding 30% of LSIL or HSIL justifies this additional investigation.

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Introduction : Les lésions malpighiennes intraépithéliales de bas grade (LSIL) sont un diagnostic rencontré fréquemment lors des frottis de dépistage du cancer du col utérin. Leur prise en charge reste controversée. Au CHUV, avant 2009, un test HPV était effectué chez toutes les femmes avec un diagnostic de L-SIL et seules les patientes avec un test HPV positif pour les hauts risques (HR) étaient adressées en colposcopie. Actuellement, suivant les guidelines européennes de 2006, l'attitude est de faire une colposcopie à toutes les patientes avec un diagnostic initial de L-SIL, sans faire préalablement un test HPV. Cette démarche semble efficiente chez les jeunes patientes, mais pas chez les plus de 30 ans chez qui la prévalence de tests HPV HR positifs est inférieure. Plus de 40% des femmes de plus de 30 ans seraient référées inutilement en colposcopie car elles ne seraient pas infectées par un HPV HR et n'auraient pas de risque d'évolution de leur L-SIL vers une lésion de haut grade. Buts : Comparer les deux différentes prises en charge des femmes de plus de 30 ans présentant un diagnostic de L-SIL, soit celle qui était en vigueur au CHUV avant 2009 et la prise en charge actuelle. Etudier le rôle et l'utilité du test HPV et de la colposcopie dans le suivi de ces femmes. Méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective, monocentrique. Nous avons étudié le dossier de toutes les femmes de plus de 30 ans ayant eu une cytologie avec un diagnostic initial de L-SIL du col de l'utérus au CHUV entre le 01.01.09 et le 31.12.10, soit 61 patientes. Résultats : Parmi les 61 femmes inclues dans notre étude 60 ont eu un test HPV effectué lors du diagnostic de L-SIL, dont seuls 29 (48,33%) étaient positifs pour les hauts risques. Comparé aux femmes avec test HPV négatif pour HR, les femmes positives pour HPV HR ont eu un taux inférieur d'évolution spontanément résolutive de leur lésion et un taux supérieur de conisation ou vaporisation du col. Cinq des femmes inclues dans l'étude ont eu une évolution de leurs lésions vers une pathologie plus avancée, dont 4 vers un CIN2 et 1 vers un CIN3. Ces cinq cas étaient positifs pour HPV HR. Conclusion : Les nouvelles guidelines en vigueur au CHUV concernant la prise en charge des femmes avec diagnostic de L-SIL n'étaient pas encore appliquées en 2010, en effet le test HPV a été effectué chez presque la totalité de ces patientes. Ces nouvelles guidelines ne semblent pas être applicables aux femmes de plus de 30 ans, chez qui la prévalence du HPV HR est inférieure, et qui risquent alors de subir des examens complémentaires invasifs, sans qu'il y ait de réel bénéfice sur le pronostic de leur pathologie.