10 resultados para Kaiser-Permanente Hospice.
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
BACKGROUND: Poorly controlled cardiovascular risk factors are common. Evaluating whether physicians respond appropriately to poor risk factor control in patients may better reflect quality of care than measuring proportions of patients whose conditions are controlled. OBJECTIVES: To evaluate therapy modifications in response to poor control of hypertension, dyslipidemia, or diabetes in a large clinical population. DESIGN: Retrospective cohort study within an 18-month period in 2002 to 2003. SETTING: Kaiser Permanente of Northern California. PATIENTS: 253,238 adult members with poor control of 1 or more of these conditions. MEASUREMENTS: The authors assessed the proportion of patients with poor control who experienced a change in pharmacotherapy within 6 months, and they defined "appropriate care" as a therapy modification or return to control without therapy modification within 6 months. RESULTS: A total of 64% of patients experienced modifications in therapy for poorly controlled systolic blood pressure, 71% for poorly controlled diastolic blood pressure, 56% for poorly controlled low-density lipoprotein cholesterol level, and 66% for poorly controlled hemoglobin A1c level. Most frequent modifications were increases in number of drug classes (from 70% to 84%) and increased dosage (from 15% to 40%). An additional 7% to 11% of those with poorly controlled blood pressure, but only 3% to 4% of those with elevated low-density lipoprotein cholesterol level or hemoglobin A1c level, returned to control without therapy modification. Patients with more than 1 of the 3 conditions, higher baseline values, and target organ damage were more likely to receive "appropriate care." LIMITATIONS: Patient preferences and suboptimal adherence to therapy were not measured and may explain some failures to act. CONCLUSIONS: As an additional measure of the quality of care, measuring therapy modifications in response to poor control in a large population is feasible. Many patients with poorly controlled hypertension, dyslipidemia, or diabetes had their therapy modified and, thus, seemed to receive clinically "appropriate care" with this new quality measure.
Treatment intensification and risk factor control: toward more clinically relevant quality measures.
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BACKGROUND: Intensification of pharmacotherapy in persons with poorly controlled chronic conditions has been proposed as a clinically meaningful process measure of quality. OBJECTIVE: To validate measures of treatment intensification by evaluating their associations with subsequent control in hypertension, hyperlipidemia, and diabetes mellitus across 35 medical facility populations in Kaiser Permanente, Northern California. DESIGN: Hierarchical analyses of associations of improvements in facility-level treatment intensification rates from 2001 to 2003 with patient-level risk factor levels at the end of 2003. PATIENTS: Members (515,072 and 626,130; age >20 years) with hypertension, hyperlipidemia, and/or diabetes mellitus in 2001 and 2003, respectively. MEASUREMENTS: Treatment intensification for each risk factor defined as an increase in number of drug classes prescribed, of dosage for at least 1 drug, or switching to a drug from another class within 3 months of observed poor risk factor control. RESULTS: Facility-level improvements in treatment intensification rates between 2001 and 2003 were strongly associated with greater likelihood of being in control at the end of 2003 (P < or = 0.05 for each risk factor) after adjustment for patient- and facility-level covariates. Compared with facility rankings based solely on control, addition of percentages of poorly controlled patients who received treatment intensification changed 2003 rankings substantially: 14%, 51%, and 29% of the facilities changed ranks by 5 or more positions for hypertension, hyperlipidemia, and diabetes, respectively. CONCLUSIONS: Treatment intensification is tightly linked to improved control. Thus, it deserves consideration as a process measure for motivating quality improvement and possibly for measuring clinical performance.
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Résumé de la thèse L'évolution des systèmes policiers donne une place prépondérante à l'information et au renseignement. Cette transformation implique de développer et de maintenir un ensemble de processus permanent d'analyse de la criminalité, en particulier pour traiter des événements répétitifs ou graves. Dans une organisation aux ressources limitées, le temps consacré au recueil des données, à leur codification et intégration, diminue le temps disponible pour l'analyse et la diffusion de renseignements. Les phases de collecte et d'intégration restent néanmoins indispensables, l'analyse n'étant pas possible sur des données volumineuses n'ayant aucune structure. Jusqu'à présent, ces problématiques d'analyse ont été abordées par des approches essentiellement spécialisées (calculs de hot-sports, data mining, ...) ou dirigées par un seul axe (par exemple, les sciences comportementales). Cette recherche s'inscrit sous un angle différent, une démarche interdisciplinaire a été adoptée. L'augmentation continuelle de la quantité de données à analyser tend à diminuer la capacité d'analyse des informations à disposition. Un bon découpage (classification) des problèmes rencontrés permet de délimiter les analyses sur des données pertinentes. Ces classes sont essentielles pour structurer la mémoire du système d'analyse. Les statistiques policières de la criminalité devraient déjà avoir répondu à ces questions de découpage de la délinquance (classification juridique). Cette décomposition a été comparée aux besoins d'un système de suivi permanent dans la criminalité. La recherche confirme que nos efforts pour comprendre la nature et la répartition du crime se butent à un obstacle, à savoir que la définition juridique des formes de criminalité n'est pas adaptée à son analyse, à son étude. Depuis près de vingt ans, les corps de police de Suisse romande utilisent et développent un système de classification basé sur l'expérience policière (découpage par phénomène). Cette recherche propose d'interpréter ce système dans le cadre des approches situationnelles (approche théorique) et de le confronter aux données « statistiques » disponibles pour vérifier sa capacité à distinguer les formes de criminalité. La recherche se limite aux cambriolages d'habitations, un délit répétitif fréquent. La théorie des opportunités soutien qu'il faut réunir dans le temps et dans l'espace au minimum les trois facteurs suivants : un délinquant potentiel, une cible intéressante et l'absence de gardien capable de prévenir ou d'empêcher le passage à l'acte. Ainsi, le délit n'est possible que dans certaines circonstances, c'est-à-dire dans un contexte bien précis. Identifier ces contextes permet catégoriser la criminalité. Chaque cas est unique, mais un groupe de cas montre des similitudes. Par exemple, certaines conditions avec certains environnements attirent certains types de cambrioleurs. Deux hypothèses ont été testées. La première est que les cambriolages d'habitations ne se répartissent pas uniformément dans les classes formées par des « paramètres situationnels » ; la deuxième que des niches apparaissent en recoupant les différents paramètres et qu'elles correspondent à la classification mise en place par la coordination judiciaire vaudoise et le CICOP. La base de données vaudoise des cambriolages enregistrés entre 1997 et 2006 par la police a été utilisée (25'369 cas). Des situations spécifiques ont été mises en évidence, elles correspondent aux classes définies empiriquement. Dans une deuxième phase, le lien entre une situation spécifique et d'activité d'un auteur au sein d'une même situation a été vérifié. Les observations réalisées dans cette recherche indiquent que les auteurs de cambriolages sont actifs dans des niches. Plusieurs auteurs sériels ont commis des délits qui ne sont pas dans leur niche, mais le nombre de ces infractions est faible par rapport au nombre de cas commis dans la niche. Un système de classification qui correspond à des réalités criminelles permet de décomposer les événements et de mettre en place un système d'alerte et de suivi « intelligent ». Une nouvelle série dans un phénomène sera détectée par une augmentation du nombre de cas de ce phénomène, en particulier dans une région et à une période donnée. Cette nouvelle série, mélangée parmi l'ensemble des délits, ne serait pas forcément détectable, en particulier si elle se déplace. Finalement, la coopération entre les structures de renseignement criminel opérationnel en Suisse romande a été améliorée par le développement d'une plateforme d'information commune et le système de classification y a été entièrement intégré.