222 resultados para Intervention percutanée
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
Introduction Le rythmes circadiens influencent différents paramètres de la physiologie et de la physiopathologie cardiovasculaire. Récemment, une relation entre la taille d'un infarctus et l'heure du jour à laquelle il se produit a été suggérée dans des modèles expérimentaux d'infarctus du myocarde. Le but de cette étude a été de déterminer si les rythmes circadiens pouvaient influencer la gravité d'un infarctus en terme de taille et de mortalité chez les patients hospitalisés pour un infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment ST (STEMI) ayant bénéficié d'une intervention coronarienne percutanée primaire (ICPP). Méthode Chez 353 patients consécutifs admis avec un STEMI et traités par ICPP, l'heure à la survenue des symptômes, le pic de créatine kinase (reflet de la taille d'un infarctus) et le suivi à 30 jours ont été collectés. Les patients ont été répartis en 4 groupes en fonction de l'heure de survenue de leurs symptômes (00 :00 - 05h59, 06:00 - 11 59 12 00-17h59 et 18h00-23h59). Résultats Aucune différence statistiquement significative n'a été retrouvée entre les différents groupes en ce qui concerne les caractéristiques des patients ou de leur prise en charge. Après analyse multivariée, nous avons mis en évidence une différence statistiquement significative entre les pics de créatine kinase chez les patients avec survenue des symptômes entre 00 :00 et 05:59, qui étaient plus élevés que les pics de créatine kinase chez les patients avec survenue des symptômes à tout autre moment de la journée (augmentation moyenne de 38,4%, ρ <0.05). A 30 jours, la mortalité des patients avec survenue des symptômes entre 00 :00 et 05:59 était également significativement plus élevé que celle des patients avec survenue à tout autre moment de la journée (p <0.05). Conclusion Notre étude démontre une corrélation indépendante entre la taille d'un infarctus STEMI traité par ICPP et le moment de la journée où les symptômes apparaissent. Ces résultats suggèrent que ce moment devrait être un paramètre important à prendre en compte pour évaluer le pronostic des patients.
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Objectifs: Relater notre expérience des herniectomies sous guidage scanner des conflits disco-radiculaires résistants au traitement médical et aux infiltrationsradio-guidées. Decrire les techniques, indications, contre-indications et limites de ces procédures. Matériels et méthodes: De janvier 2004 à janvier 2011, plus de 1000 herniectomies ont été réalisées dans notre institution. L'intervention se déroule en salle de scanner interventionnelavec arceau de scopie. Ce guidage permet de positionner le matériel d'extraction exactement dans la hernie discale. Résultats: Les herniectomies sont réalisées lorsque l'indication chirurgicale classique est posée . Le principe de l'intervention est similaire à la chirurgie standard , et consisteen une extraction du matériel nucléaire hernié sous-ligamentaire, mais sous anesthésie locale et percutané. Notre expérience confirme que cette procédure estune alternative mini-invasive très efficace dans les positions latérales et foraminales en raison de leur accès direct facile au scanner . Les résultats statistiquesdétaillés seront exposés. Conclusion: La herniectomie sous guidage scanner est une intervention tres efficace dans les conflits disco -radiculaires en particulier foraminaux. Elle est devenu en moinsde 7 ans dans notre institution l'intervention de première intention dans le traitement de la hernie foraminale résistante aux thérapeutiques médicales .
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Contexte: Le traitement de l'angine de poitrine par angioplastie coronaire transluminale percutanée (PTCA) est efficace et peu invasif, mais son impact sur la qualité de vie des patients a été relativement peu étudié avec des questionnaires spécifiques. Méthode: Durant 6 mois, tous les patients souffrant d'une angine de poitrine pour qui une PTCA élective était envisagée, et qui étaient disponibles pour un suivi à 6 mois ont été inclus dans l'étude. Le questionnaire spécifique «Seattle Angina Questionnaire» (SAQ) a été utilisé le jour avant et 6 mois après la procédure. La décision d'implanter un stent était laissée au cardiologue au moment de la procédure. Résultats: 112 patients ont été initialement inclus. Trente-neuf d'entre eux ont été traités avec une PTCA, et 62 avec une PTCA et l'implantation de stent. Il n'y avait pas de différence de sexe, d.âge, de sévérité de l'angine de poitrine, et de type de lésion coronaire entre les deux groupes. Un suivi à 6 mois a été possible pour 101 patients (90% de la cohorte initiale). La qualité de vie a été améliorée de façon spectaculaire dans 4 des 5 dimensions du SAQ (limites physiques, stabilité de l'angor, fréquence de l'angor, perception de l'angor, p <0,001). Seule, la satisfaction avec le traitement était pire lors du suivi qu'avant l'intervention (p = 0,03), en particulier la satisfaction avec les explications reçues, la conviction que tous les moyens avaient été utilisés pour le traitement, et la satisfaction globale. L'implantation d'un stent n'a eu aucun impact sur ces résultats.
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Summary Background: Percutaneous transluminal coronary angioplasty (PTCA) is an effective and minimally invasive treatment for angina pectoris, but its impact on patient's quality of life has not been extensively studied with specific questionnaires. Methods: Over a 6 month period, ail patients suffering from angina, planned for elective PTCA, and available for a 6 months follow-up, were included in the study. The specific "Seattle Angina Questionnaire" (SAQ) was administered the day before and 6 months after PTCA. The decision to implant a coronary stent was left to the cardiologist in charge of the procedure. Results: 112 patients were initially included (39 PTCA and 62 PTCA with stent im-plantation). There was no difference in gender, age, angina severity and type of coronary lesion between the two groups. Follow-up at 6 months was available for 101 patients (90%). Quality of life was dramatically improved in 4 of 5 SAQ dimensions (physical limitation, angina stability, angina frequency, disease perception, p <0.001). Only treatment satisfaction was worse at follow-up then before the procedure (p = 0.03), in particular satisfaction with received explanations, belief that everything possible was donc to treat angina, and global satisfaction. A stent implantation had no impact on these results. Conclusions: PTCA for ischaemic cardiac disease improved not only physical abilities, but also quality of life dramatically. Dissatisfaction with treatment could be corrected with better information during follow-up. SAQ is easy to use and could be selected as a monitoring instrument. Résumé Contexte: Le traitement de l'angine de poitrine par angioplastie coronaire transluminale per-cutanée (PTCA) est efficace et peu invasif, mais son impact sur la qualité de vie des patients a été relativement peu étudié avec des questionnaires spécifiques. Méthode: Durant 6 mois, tous les patients souffrant d'une angine de poitrine pour qui une PTCA élective était envisagée, et qui étaient disponibles pour un suivi à 6 mois ont été inclus dans l'étude. Le questionnaire spécifique «Seattle Angina Questionnaire» (SAQ) a été utilisé le jour avant et 6 mois après la procédure. La décision d'implanter un stent était laissée au cardiologue au moment de la procédure. Résultats: 112 patients ont été initialement inclus. Trente-neuf d'entre eux ont été traités avec une PTCA, et 62 avec une PTCA et l'implantation de stent. Il n'y avait pas de différence de sexe, d'âge, de sévérité de l'angine de poitrine, et de type de lésion coronaire entre les deux groupes. Un suivi à 6 mois a été possible pour 101 patients (90% de la cohorte initiale). La qualité de vie a été améliorée de façon spectaculaire dans 4 des 5 dimensions du SAQ (limites physiques, stabilité de l'angor, fréquence de l'angor, perception de l'angor, p <0,001). Seule, la satisfaction avec le traitement était pire lors du suivi qu'avant l'intervention (p = 0,03), en particulier la satisfaction avec les explications reçues, la conviction que tous les moyens avaient été utilisés pour le traitement, et la satisfaction globale. L'implantation d'un stent n'a eu aucun impact sur ces résultats.
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Schizophrenia has long been considered with pessimism, but the recent interest in the early phase of psychotic disorders has modified this often unjustified perception. Literature has demonstrated the benefit of the development of programs specialised in the treatment of early psychosis, which tend to be developed in many countries. It is however important to match them to local needs as well as to the structure of local health services. This paper reviews elements that justify such a development in Lausanne, Switzerland, and describe its various elements.
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Aim: There is a scarce literature describing psychological interventions for a young, first-episode cohort who have experienced psychotic mania. This study aimed to assess whether a manualized psychological intervention could be effective in reducing symptomatology and relapse, and improve functional outcome in this population. Methods: The study was an open-label design, drawn from a larger pharmacotherapy trial. All participants in the pharmacotherapy trial were offered a manualized psychological intervention in addition to case management. Inclusion in the psychotherapy group was based on participant's choice, and on completion of four or more of the eight modules offered. All clinical files were audited to ensure accuracy of group allocation. Forty young people aged 15 to 25 years old who had experienced a manic episode with psychotic features were recruited into the study, with 20 people in the combined treatment as usual plus psychotherapy group (P+TAU), and an equal number of matched control participants who received treatment as usual (TAU) within the same service. All participants were prescribed antipsychotic and mood-stabilizing medication. Symptomatic, functional and relapse measures were taken both at baseline and at 18-month follow-up. Results: Manic symptoms improved significantly for both groups, with no differences between groups. Depression scores and overall symptom severity were significantly lower in the P + TAU group. No differences were evident between groups with regard to numbers or type of relapse. The P + TAU group had significantly better social and occupational functioning after 18 months. Conclusion: This study suggests that a manualized psychological intervention targeted to a first-episode population can be effective in reducing depression and overall symptom severity, and can improve functional outcome following a first episode of psychotic mania.
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BACKGROUND: The purpose of the present review was to evaluate the evidence of the effectiveness of brief interventions aimed at reducing chronic alcohol use and harm related to alcohol consumption, conducted among individuals actively attending primary care but who were not seeking help for alcohol problems. METHODS: Randomised trials reporting at-least one outcome related to alcohol consumption and conducted in outpatients who were actively attending primary care centre or provider were selected using Cochrane Central Register of Controlled Trials, MEDLINE, PsycINFO, ISI Web of Science, ETOH database, and bibliographies of the retrieved references and previous reviews. Selection and data abstraction were performed independently and in duplicate. We assessed validity of the studies and performed a meta-analysis for studies reporting alcohol consumption at 6 or 12 months follow up. RESULTS: We included 24 reports, reporting results of 19 trials and including 5,639 individuals. Seventeen trials reported a measure of alcohol consumption, eight reporting a significant effect of intervention. The meta-analysis showed a mean pooled difference of -41 (95% CI: −54; −28) g of pure ethanol per week in favour of brief intervention group. Evidences for other outcomes (laboratory values, health related quality of life, morbidity and mortality, health care utilisation) were inconclusive. CONCLUSION: Our systematic review indicated that brief intervention might be effective for both men and women in reducing alcohol consumption compared to a controlled intervention, in a primary health care population. The meta-analysis confirmed the reduction in alcohol consumption at 6 and 12 month. Further research should precise the components of effectiveness of brief intervention and the evidence of effects on morbidity, mortality, and quality of life related outcomes.
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The development of early intervention in psychotic disorders has allowed a more optimistic approach and the development of more adapted and more efficient treatments. Primary care practitioners are often the first professional contact for patients developing psychosis, but diagnostic difficulties and patients' reluctance to engage in treatment are often an obstacle to private practice treatment. It is therefore important to provide more information to primary care practitioners on specific characteristics of these disorders and about locally available treatment structures in order to allow them to suspect this relatively rare diagnosis, facilitate the collaboration with flexible and accessible specialist services, that ideally should provide home treatment, and to improve prognosis.
Predictors of weight change in sedentary smokers receiving a standard smoking cessation intervention
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L'arrêt de la cigarette est généralement associé à une prise de poids. Celle-ci peut menacer la motivation des fumeurs à s'engager dans un processus d'arrêt du tabac et constitue un motif de rechute. L'ordre de grandeur et la cinétique de la prise de poids liée à une tentative d'arrêt chez les fumeurs pris en charge selon les recommandations cliniques actuelles est peu décrite dans la littérature médicale. Le but de cette étude était de quantifier cette prise de poids, d'en déterminer la cinétique ainsi que les facteurs qui l'influencent, chez des fumeurs sédentaires bénéficiant d'une intervention d'aide à l'arrêt du tabac individualisée, composée de conseils individuels et d'une substitution nicotinique associant plusieurs modes d'administration. Nous avons analysé des données récoltées durant un essai clinique randomisé contrôlé au cours duquel était étudié l'impact d'une activité physique modérée sur les taux d'arrêt du tabac après un an chez des fumeurs sédentaires. Nous avons modélisé l'évolution du poids de l'ensemble des participants au cours du temps, selon la technique statistique des « modèles mixtes longitudinaux ». En séparant les périodes d'abstinence de la cigarette de celles de rechute et de l'utilisation reportée de substituts nicotiniques. Cette approche nous a permis de prendre en compte chaque participant à l'étude, par opposition à un modèle plus simple qui séparerait les sujets abstinents de ceux qui rechutent à n'importe quel moment de la période de suivi. Nous avons également ajusté ces modèles pour l'âge, le sexe, le niveau de dépendance à la nicotine et le niveau de formation des participants. Parmi l'ensemble des participants, nous avons noté une augmentation du poids durant les trois premiers mois de l'intervention, suivie d'une stabilisation. Au total, la prise de poids moyenne s'est élevée à 3.3 kg pour les femmes et 3.9 kg pour les hommes. Durant les périodes d'abstinence, les caractéristiques suivantes étaient associées à la prise de poids : sexe masculin et forte dépendance nicotinique. Un âge supérieur à 43 ans était associé à une prise de poids également durant les périodes de rechute. Nous avons observé une tendance, non statistiquement significative, vers une réduction de la prise des poids avec l'utilisation de substituts nicotiniques. Notre étude apporte de nouvelles données sur l'évolution du poids chez les fumeurs sédentaires qui bénéficient d'une intervention d'aide à l'arrêt du tabac. Ils prennent donc du poids, de manière modérée et limitée aux premiers mois. Parmi eux, les hommes, les individus les plus dépendants à la nicotine et les plus âgés doivent s'attendre à une prise de poids supérieure à la moyenne.
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OBJECTIVES: To explore the relationship between patient's intention to change regarding future alcohol consumption following brief alcohol intervention (BAI) and changes in alcohol consumption 12-months later and the communication characteristics between patient and counselor during BAI. DESIGN, SETTING AND SUBJECTS: Data from 367 patients (experimental arm) of a pragmatic randomized controlled trial were used to assess the effectiveness of BAI among hazardous drinkers attending an Emergency Department (Lausanne University Hospital, Lausanne, Switzerland). Alcohol outcome measures at baseline and 12 months follow-up included usual number of drinks per week, monthly frequency of heavy episodic drinking (5 or more standard drinks for men; 4 or more for women), and the Alcohol Use Disorders Identification Test (AUDIT) score. In addition, the communication characteristics between patient and counselor were analyzed via tape recordings using the Motivational Interviewing Skill Code (MISC) from 97 participants. Patient readiness and importance to change on a 10-point Likert scale (readiness/importance to change ruler) was asked during BAI, and patient intention to change alcohol consumption (yes/no) was asked at the last step. Differences in alcohol outcome at follow-up between the 367 patients who did or did not have an intention to change consumption at baseline were compared, as were differences between these two groups in communication characteristics for the 97 who completed tape recordings. RESULTS: Patients with an intention to decrease alcohol consumption reduced alcohol use and related problems more often, and reported higher levels of importance and readiness to change than did their counterparts. Analyses of MISC-coded data showed a significantly higher use of MI-consistent skills among those with a moderation intention, but no group differences on the 8 other counselor communication skills measures were found. Analyses of patient speech during the intervention indicated that those with an intention to change their alcohol consumption significantly more often self-explored personal ambivalence towards alcohol, expressed more intensely their ability, commitment, desire, need and reason to change their alcohol use than did those in the no decrease group. CONCLUSIONS: The intention expressed by hazardous drinkers when concluding BAI is associated with both patient change talk during BAI and drinking outcome 12 months later, but is mainly independent of counselor communication skills. This intention may be an important clinical indicator of which hazardous drinkers are most likely to improve after BAI.