17 resultados para IND-CPA
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
Les thérapies du cancer, comme la radiothérapie et la chimiothérapie, sont couramment utilisées mais ont de nombreux effets secondaires. Ces thérapies invasives pour le patient nécessitent d'être améliorées et de nombreuses avancées ont été faites afin d'adapter et de personnaliser le traitement du cancer. L'immunothérapie a pour but de renforcer le système immunitaire du patient et de le rediriger de manière spécifique contre la tumeur. Dans notre projet, nous activons les lymphocytes Invariant Natural Killer T (iNKT) afin de mettre en place une immunothérapie innovatrice contre le cancer. Les cellules iNKT sont une unique sous-population de lymphocytes T qui ont la particularité de réunir les propriétés de l'immunité innée ainsi qu'adaptative. En effet, les cellules iNKT expriment à leur surface des molécules présentes aussi sur les cellules tueuses NK, caractéristique de l'immunité innée, ainsi qu'un récepteur de cellules T (TCR) qui représente l'immunité adaptative. Les cellules iNKT reconnaissent avec leur TCR des antigènes présentés par la molécule CD1d. Les antigènes sont des protéines, des polysaccharides ou des lipides reconnus par les cellules du système immunitaire ou les anticorps pour engendrer une réponse immunitaire. Dans le cas des cellules iNKT, l'alpha-galactosylceramide (αGC) est un antigène lipidique fréquemment utilisé dans les études cliniques comme puissant activateur. Après l'activation des cellules iNKT avec l'αGC, celles-ci produisent abondamment et rapidement des cytokines. Ces cytokines sont des molécules agissant comme des signaux activateurs d'autres cellules du système immunitaire telles que les cellules NK et les lymphocytes T. Cependant, les cellules iNKT deviennent anergiques après un seul traitement avec l'αGC c'est à dire qu'elles ne peuvent plus être réactivées, ce qui limite leur utilisation dans l'immunothérapie du cancer. Dans notre groupe, Stirnemann et al ont publié une molécule recombinante innovante, composée de la molécule CD1d soluble et chargée avec le ligand αGC (αGC/sCD1d). Cette protéine est capable d'activer les cellules iNKT tout en évitant l'anergie. Dans le système immunitaire, les anticorps sont indispensables pour combattre une infection bactérienne ou virale. En effet, les anticorps ont la capacité de reconnaître et lier spécifiquement un antigène et permettent l'élimination de la cellule qui exprime cet antigène. Dans le domaine de l'immunothérapie, les anticorps sont utilisés afin de cibler des antigènes présentés seulement par la tumeur. Ce procédé permet de réduire efficacement les effets secondaires lors du traitement du cancer. Nous avons donc fusionné la protéine recombinante αGC/CD1d à un fragment d'anticorps qui reconnaît un antigène spécifique des cellules tumorales. Dans une étude préclinique, nous avons démontré que la protéine αGC/sCD1d avec un fragment d'anticorps dirigé contre la tumeur engendre une meilleure activation des cellules iNKT et entraîne un effet anti-tumeur prolongé. Cet effet anti-tumeur est augmenté comparé à une protéine αGC/CD1d qui ne cible pas la tumeur. Nous avons aussi montré que l'activation des cellules iNKT avec la protéine αGC/sCD1d-anti-tumeur améliore l'effet anti- tumoral d'un vaccin pour le cancer. Lors d'expériences in vitro, la protéine αGC/sCD1d-anti- tumeur permet aussi d'activer les cellules humaines iNKT et ainsi tuer spécifiquement les cellules tumorales humaines. La protéine αGC/sCD1d-anti-tumeur représente une alternative thérapeutique prometteuse dans l'immunothérapie du cancer. - Les cellules Invariant Natural Killer T (iNKT), dont les effets anti-tumoraux ont été démontrés, sont de puissants activateurs des cellules Natural Killer (NK), des cellules dendritiques (DC) et des lymphocytes T. Cependant, une seule injection du ligand de haute affinité alpha-galactosylceramide (αGC) n'induit une forte activation des cellules iNKT que durant une courte période. Celle-ci est alors suivie d'une longue phase d'anergie, limitant ainsi leur utilisation pour la thérapie. Comme alternative prometteuse, nous avons montré que des injections répétées d'αGC chargé sur une protéine recombinante de CD1d soluble (αGC/sCD1d) chez la souris entraînent une activation prolongée des cellules iNKT, associée à une production continue de cytokine. De plus, le maintien de la réactivité des cellules iNKT permet de prolonger l'activité anti-tumorale lorsque la protéine αGC/sCD1d est fusionnée à un fragment d'anticorps (scFv) dirigé contre la tumeur. L'inhibition de la croissance tumorale n'est optimale que lorsque les souris sont traitées avec la protéine αGC/sCD1d-scFv ciblant la tumeur, la protéine αGC/sCD1d-scFv non-appropriée étant moins efficace. Dans le système humain, les protéines recombinantes αGC/sCD1d-anti-HER2 et anti-CEA sont capables d'activer et de faire proliférer des cellules iNKT à partir de PBMCs issues de donneurs sains. De plus, la protéine αGC/sCD1d-scFv a la capacité d'activer directement des clones iNKT humains en l'absence de cellules présentatrices d'antigènes (CPA), contrairement au ligand αGC libre. Mais surtout, la lyse des cellules tumorales par les iNKT humaines n'est obtenue que lorsqu'elles sont incubées avec la protéine αGC/sCD1d-scFv anti- tumeur. En outre, la redirection de la cytotoxicité des cellules iNKT vers la tumeur est supérieure à celle obtenue avec une stimulation par des CPA chargées avec l'αGC. Afin d'augmenter les effets anti-tumoraux, nous avons exploité la capacité des cellules iNKT à activer l'immunité adaptive. Pour ce faire, nous avons combiné l'immunothérapie NKT/CD1d avec un vaccin anti-tumoral composé d'un peptide OVA. Des effets synergiques ont été obtenus lorsque les traitements avec la protéine αGC/sCD1d-anti-HER2 étaient associés avec le CpG ODN comme adjuvant pour la vaccination avec le peptide OVA. Ces effets ont été observés à travers l'activation de nombreux lymphocytes T CD8+ spécifique de la tumeur, ainsi que par la forte expansion des cellules NK. Les réponses, innée et adaptive, élevées après le traitement avec la protéine αGC/sCD1d-anti-HER2 combinée au vaccin OVA/CpG ODN étaient associées à un fort ralentissement de la croissance des tumeurs B16- OVA-HER2. Cet effet anti-tumoral corrèle avec l'enrichissement des lymphocytes T CD8+ spécifiques observé à la tumeur. Afin d'étendre l'application des protéines αGC/sCD1d et d'améliorer leur efficacité, nous avons développé des fusions CD1d alternatives. Premièrement, une protéine αGC/sCD1d dimérique, qui permet d'augmenter l'avidité de la molécule CD1d pour les cellules iNKT. Dans un deuxième temps, nous avons fusionné la protéine αGC/sCD1d avec un scFv dirigé contre le récepteur 3 du facteur de croissance pour l'endothélium vasculaire (VEGFR-3), afin de cibler l'environnement de la tumeur. Dans l'ensemble, ces résultats démontrent que la thérapie médiée par la protéine recombinante αGC/sCD1d-scFv est une approche prometteuse pour rediriger l'immunité innée et adaptive vers le site tumoral. - Invariant Natural Killer T cells (iNKT) are potent activators of Natural Killer (NK), dendritic cells (DC) and T lymphocytes, and their anti-tumor activities have been well demonstrated. However, a single injection of the high affinity CD1d ligand alpha-galactosylceramide (αGC) leads to a strong but short-lived iNKT cell activation followed by a phase of long-term anergy, limiting the therapeutic use of this ligand. As a promising alternative, we have demonstrated that when αGC is loaded on recombinant soluble CD1d molecules (αGC/sCD1d), repeated injections in mice led to the sustained iNKT cell activation associated with continued cytokine secretion. Importantly, the retained reactivity of iNKT cell led to prolonged antitumor activity when the αGC/sCD1d was fused to an anti-tumor scFv fragments. Optimal inhibition of tumor growth was obtained only when mice were treated with the tumor-targeted αGC/CD1d-scFv fusion, whereas the irrelevant αGC/CD1d-scFv fusion was less efficient. When tested in a human system, the recombinant αGC/sCD1d-anti-HER2 and -anti-CEA fusion proteins were able to expand iNKT cells from PBMCs of healthy donors. Furthermore, the αGC/sCD1d-scFv fusion had the capacity to directly activate human iNKT cells clones without the presence of antigen-presenting cells (APCs), in contrast to the free αGC ligand. Most importantly, tumor cell killing by human iNKT cells was obtained only when co- incubated with the tumor targeted sCD1d-antitumor scFv, and their direct tumor cytotoxicity was superior to the bystander killing obtained with αGC-loaded APCs stimulation. To further enhance the anti-tumor effects, we exploited the ability of iNKT cells to transactivate the adaptive immunity, by combining the NKT/CD1d immunotherapy with a peptide cancer vaccine. Interestingly, synergistic effects were obtained when the αGC/sCD1d- anti-HER2 fusion treatment was combined with CpG ODN as adjuvant for the OVA peptide vaccine, as seen by higher numbers of activated antigen-specific CD8 T cells and NK cells, as compared to each regimen alone. The increased innate and adaptive immune responses upon combined tumor targeted sCD1d-scFv treatment and OVA/CpG vaccine were associated with a strong delay in B16-OVA-HER2 melanoma tumor growth, which correlated with an enrichment of antigen-specific CD8 cells at the tumor site. In order to extend the application of the CD1d fusion, we designed alternative CD1d fusion proteins. First, a dimeric αGC/sCD1d-Fc fusion, which permits to augment the avidity of the CD1d for iNKT cells and second, an αGC/sCD1d fused to an anti vascular endothelial growth factor receptor-3 (VEGFR-3) scFv, in order to target tumor stroma environment. Altogether, these results demonstrate that the iNKT-mediated immunotherapy via recombinant αGC/sCD1d-scFv fusion is a promising approach to redirect the innate and adaptive antitumor immune response to the tumor site.
Resumo:
The protection elicited by the intramuscular injection of two plasmid DNAs encoding Leishmania major cysteine proteinase type I (CPb) and type II (CPa) was evaluated in a murine model of experimental cutaneous leishmaniasis. BALB/c mice were immunized either separately or with a cocktail of the two plasmids expressing CPa or CPb. It was only when the cpa and cpb genes were co-injected that long lasting protection against parasite challenge was achieved. Similar protection was also observed when animals were first immunized with cpa/cpb DNA followed by recombinant CPa/CPb boost. Analysis of the immune response showed that protected animals developed a specific Th1 immune response, which was associated with an increase of IFN-gamma production. This is the first report demonstrating that co-injection of two genes expressing different antigens induces a long lasting protective response, whereas the separate injection of cysteine proteases genes is not protective.
Resumo:
Whole genome sequences of microbial pathogens present new opportunities for clinical application. Presently, genome sequencing of the human protozoan parasite Leishmania major is in progress. The driving forces behind the genome project are to identify genes with key cellular functions and new drug targets, to increase knowledge on mechanisms of drug resistance and to favor technology transfer to scientists from endemic countries. Sequencing of the genome is also aimed at the identification of genes that are expressed in the infectious stages of the parasite and in particular in the intracellular form of the parasite. Several protective antigens of Leishmania have been identified. In addition to these antigens, lysosomal cysteine proteinases (CPs) have been characterized in different strains of Leishmania and Trypanosoma, as new target molecules. Recently, we have isolated and characterized Type I (CPB) and Type II (CPA) cysteine proteinase encoding genes from L. major. The exact function of cysteine proteinases of Leishmania is not completely understood, although there are a few reports describing their role as virulence factors. One specific feature of CPB in Leishmania and other trypanosomatids, is the presence of a Cterminal extension (CTE) which is possibly indicative of conserved structure and function. Recently, we demonstrated that DNA immunization of genetically susceptible BALB / c mice, using a cocktail of CPB and CPA genes, induced long lasting protection against L. major infection. This review intends to give an overview of the current knowledge on genetic vaccination used against leishmaniasis and the importance of CP genes for such an approach.
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Cyclin-dependent kinases (CDKs) inhibitors have emerged as interesting therapeutic candidates. Of these, (S)-roscovitine has been proposed as potential neuroprotective molecule for stroke while (R)-roscovitine is currently entering phase II clinical trials against cancers and phase I clinical tests against glomerulonephritis. In addition, (R)-roscovitine has been suggested as potential antihypertensive and anti-inflammatory drug. Dysfunction of intracellular calcium balance is a common denominator of these diseases, and the two roscovitine enantiomers (S and R) are known to modulate calcium voltage channel activity differentially. Here, we provide a detailed description of short- and long-term responses of roscovitine on intracellular calcium handling in renal epithelial cells. Short-term exposure to (S)-roscovitine induced a cytosolic calcium peak, which was abolished after stores depletion with cyclopiazonic acid (CPA). Instead, (R)-roscovitine caused a calcium peak followed by a small calcium plateau. Cytosolic calcium response was prevented after stores depletion. Bafilomycin, a selective vacuolar H(+)-ATPase inhibitor, abolished the small calcium plateau. Long-term exposure to (R)-roscovitine significantly reduced the basal calcium level compared to control and (S)-roscovitine treated cells. However, both enantiomers increased calcium accumulation in the endoplasmic reticulum (ER). Consistently, cells treated with (R)-roscovitine showed a significant increase in SERCA activity, whereas (S)-roscovitine incubation resulted in a reduced PMCA expression. We also found a tonic decreased ability to release calcium from the ER, likely via IP3 signaling, under treatment with (S)- or (R)-roscovitine. Together our data revealed that (S)-roscovitine and (R)-roscovitine exert distinct enantiospecific effects on intracellular calcium signaling in renal epithelial cells. This distinct pharmacological profile can be relevant for roscovitine clinical use.
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Objective: Several authors have suggested that Personality Disorders (PDs) might be more accurately described using a dimensional model instead of a categorical one. The aim of this study was to describe the relationship between PDs and the Five-Factor Model (FFM)-a dimensional model describing normal personality traits known for its invariance across cultures-in two different cultural settings. Method: Subjects from nine French-speaking African countries (n = 2,014) and from Switzerland (n = 697) completed both the French-version of the IPDE screening questionnaire, assessing the ten DSM-IV PDs, and the French-version of the NEO-PI-R, assessing the five domains and thirty facets of the FFM. Results: Correlations between PDs and the five domains of the FFM were similar in both samples. For example, Neuroticism was highly correlated with Borderline, Avoidant, and Dependent PDs in both Africa and Switzerland. The total rank-order correlation (rho) between the two correlation matrices was very high (rho = 0.93) and significant (P < 0.001), as were the rhos for all domains of the FFM and all PDs, except Paranoid and Dependent PDs. However, the rhos for PDs across facet-scales were all highly significant (P < 0.001). Moreover, 80% of Widiger and colleagues' predictions and 70 % of Lynam and Widiger's prototypes, concerning the relationship between PDs and the FFM, were confirmed in both samples. Conclusions: The relationship between PDs and the FFM was stable in two samples separated by a great cultural distance. These results suggest that a dimensional approach and in particular the FFM might be useful for describing PDs in a variety of cultural settings.
Resumo:
Si les rôles fonctionnels de diverses cellules immunitaires infiltrant des tissus enflammés sont assez bien compris, par contre, étonnamment, on connaît bien moins la capacité des cellules non hématopoïétiques résidant dans des tissus, à moduler l'activité biologique des cellules immunitaires immigrantes, et donc le résultat de la réponse immunitaire. La présentation des antigènes, dans le contexte des molécules du CMH de classe II (CMHII) à la surface des cellules présentatrices d'antigènes (CPA) professionnelles à une sous- population de lymphocytes T, est cruciale pour le développement des réponses immunitaires protectives spécifiques de l'antigène. En général, l'expression de CMHII est réservée aux CPAs. Toutefois, au cours des pathologies inflammatoires spécifiques d'organe, telles que l'auto-immunité ou la maladie inflammatoire de l'intestin, l'expression de CMHII est également induite par la cytokine interféron (IFN)-y sur des cellules non hématopoïétiques qui résident dans des tissus enflammés. Les conséquences de ce phénomène sont encore peu comprises. Dans cette étude, nous avons utilisé une souche de souris génétiquement modifiées, qui n'a pas la capacité d'induire l'expression de CMHII sur les cellules non hématopoïétiques, mais a maintenu la régulation normale d'expression de CMHII sur les cellules hématopoïétiques. Nous avons appliqué ces souris à différents modèles d'inflammation intestinale et à un modèle de maladie qui imite la maladie auto-immune de l'inflammation du muscle cardiaque (myocardite) chez l'homme. Nous avons pu montrer que, au cours de l'inflammation intestinale, l'expression du CMHII nonhématopoïétique, ou encore l'expression du CMHII par les cellules épithéliales de l'intestin, confère une protection contre la maladie, en réduisant les cellules immunitaires inflammatoires et en augmentant les cellules Τ régulatrices anti-inflammatoires. Ces résultats pourraient expliquer l'échec des traitements d'anti-IFN-γ dans les maladies intestinales inflammatoires chez l'homme. En revanche, dans la myocardite auto-immune, nos résultats indiquent que la présentation d'antigènes par les cellules non hématopoïétiques du coeur est nécessaire pour l'apparition de la pathologie cardiaque, comme nos souris sont résistantes à la maladie. Toutefois, cela n'est pas dû à un défaut d'activation des lymphocytes T, car les lymphocytes Τ des souris mutantes sont parfaitement capables de promouvoir la maladie après le transfert adoptif dans des animaux de type naturel. Nos résultats suggèrent que, durant les maladies inflammatoires spécifiques d'organe, la présentation d'antigène par des cellules non hématopoïétiques module et contribue au résultat de la réponse immunitaire d'une manière opposée, conférant soit la protection contre la maladie ou sa promotion. Nos résultats pourraient ouvrir la voie à des thérapies qui prennent en compte la contribution de la présentation d'antigènes par les cellules non hématopoïétiques, au cours des maladies inflammatoires spécifiques d'organe. - Les molécules du CMH de classe II (CMHII) sont fondamentales pour la présentation des antigènes aux lymphocytes Τ CD4+, car elles permettent le développement des réponses immunitaires spécifiques de l'antigène. Il est largement admis que l'expression de CMHII est réservée aux cellules présentatrices d'antigènes (CPA). Cependant, dans des conditions inflammatoires, l'expression de CMHII est en principe également induite par l'interféron (IFN)-y sur les cellules non hématopoïétiques, telles que les cellules épithéliales et les cardiomyocytes. Une controverse existe jusqu'à présent au sujet de la fonction de cette présentation d'antigènes non professionnelle, pour savoir si elle favorise la tolérance ou l'immunité dépendante des lymphocytes Τ in vivo. Pour répondre à cette question, nous avons testé des souris qui ne sont pas capables d'induire l'expression du CMHII sur les cellules non hématopoïétiques (souris PIV-/- K14 CIITA Tg) parmi différents modèles murins de pathologies inflammatoires, à savoir les modèles de vaccination pour induire des réponses spécifiques d'antigènes des lymphocytes B, plusieurs modèles de colite et un modèle de myocardite auto-immune expérimental (EAM). Pour cela, nous avons administré à ces souris un modèle de colite atténuée, induite par une infection chronique à Helicobacter hepaticus et par l'administration d'anticorps monoclonaux bloquant le récepteur de l'interleukine (IL)-10 (anti-IL-10R). Dans ce système, nous avons pu observer que l'expression abrogée de CMHII a aggravé la colite bactérienne, soit par les cellules non hématopoïétiques, soit exclusivement par les cellules épithéliales intestinales (CEI) dans un autre modèle murin (souris plV_fl/fl vil-Cre Tg). Ce phénotype du côlon a été associé à une augmentation des fréquences de cellules immunitaires innées, de lymphocytes Th1 CD4+, et d'expression des cytokines et de chimiokines pro-inflammatoires, y compris l'IFN-γ. Notamment, l'expression défectueuse de CMHII non hématopoïétique a également réduit les cellules Τ régulatrices (Treg) Forkhead box P3 (FoxP3)+, sans influencer les fréquences des cellules innées lymphoïdes et des cellules Th17. Ces résultats suggèrent un rôle tolérogène de CEIs CMHII+ qui contribue à l'homéostasie immunitaire intestinale. En revanche, dans le modèle d'EAM, les souris ayant subi une ablation de CMHII non hématopoïétique étaient résistantes à l'induction de la maladie, alors que la progression de la pathologie cardiaque, dans les souris de type naturel ou hétérozygotes, a été accompagnée par une régulation positive de l'expression de CMHII du myocarde. Cependant, l'inflammation cardiaque pourrait être transférée de manière adoptive depuis des souris amorcées PIV-/- K14 CIITA Tg vers des souris de type naturel, indiquant l'absence de défaut intrinsèque d'amorçage des cellules T CD4+ dans notre modèle de souris. Ces observations impliquent un rôle à jouer pour des cellules CMHII+ non hématopoïétiques résidentes du coeur, dans la promotion active de ΙΈΑΜ. En conclusion, nos résultats, provenant de diverses pathologies inflammatoires spécifiques d'organes, suggèrent un rôle complexe et divergent, soit tolérogène, soit immunogène/ pathologique, pour l'expression de CMHII non hématopoïétique au cours des pathologies inflammatoires. L'expression non professionnelle de CMHII semble influencer le résultat des réponses immunitaires en fonction de différents facteurs, tels que le tissu cible, le(s) type(s) de cellule(s) non hématopoïétique(s) participante(s) et l'origine de l'inflammation. Nos résultats pourraient potentiellement ouvrir la voie à des applications thérapeutiques, qui tiennent compte de la contribution de la présentation d'antigènes par des CPAs non professionnelles, au cours de l'inflammation spécifique d'organe. - MHC class II (MHCII) molecules are fundamental for the presentation of antigens to CD4+ Τ cells, allowing the development of antigen-specific immune responses. It is widely accepted that MHCII expression is restricted to antigen-presenting cells (APC). However, under inflammatory conditions, MHCII expression is typically also induced by interferon (IFN)-y on nonhematopoietic cells such as epithelial cells and cardiomyocytes. So far, it remains controversial whether this nonprofessional antigen-presentation function promotes CD4+ Τ cell-dependent tolerance or immunity in vivo. To address this issue, we utilised mice which lack inducible MHCII expression on nonhematopoietic cells (pIV-/- K14 CIITA Tg mice) in different mouse models of inflammatory pathologies, namely immunisation models to induce antigen-specific Β cell responses, various colitis models and a model of experimental autoimmune myocarditis (EAM). In an attenuated model of colitis induced by chronic Helicobacter hepaticus infection and treatment with anti-interleukin (IL)-10 receptor (anti-IL-10R) monoclonal blocking antibody, we observed that abrogated MHCII expression by nonhematopoietic cells or, in an alternative tamoxifen-inducible mouse model (plV_fl/fl vil-Cre Tg mice), exclusively by intestinal epithelial cells (IEC), exacerbated bacterial-driven colitis, which was associated with increased colonic frequencies of innate immune cells, CD4+ Th1 cells and expression of proinflammatory cytokines and chemokines, including IFN-γ. Notably, defective nonhematopoietic MHCII expression also resulted in reduced Forkhead box P3 (FoxP3)+ regulatory Τ (Treg) cells without influencing innate lymphoid cell (ILC) and Th17 cell frequencies. These findings suggest a tolerogenic role of MHClT lECs to contribute to intestinal immune homeostasis. In contrast, in the EAM model, mice ablated of nonhematopoietic MHCII were resistant to disease induction, whereas progression of cardiac pathology in WT and heterozygous control mice was accompanied by upregulation of myocardial MHCII expression. However, cardiac inflammation could be adoptively transferred from primed pIV-/- K14 CIITA Tg mice into WT mice, indicating no intrinsic defect of CD4+ Τ activation in our mouse model. These observations imply a role for MHCIT heart-resident nonhematopoietic cells in actively promoting EAM. In conclusion, our findings from different organ-specific inflammatory pathologies suggest a complex and diverging role - either tolerogenic or immunogenic/ pathologic - for nonhematopoietic MHCII expression during inflammatory pathologies: Nonprofessional MHCII expression appears to influence the outcome of immune responses depending on 7 factors such as the target tissue, participating non hematopoietic cell type(s) and the origin of inflammation. Our findings may potentially open the way to therapeutic applications taking into account the contribution of antigen presentation by nonprofessional, tissue-resident APCs during organ-specific inflammation.
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Objective: To investigate personality traits in patients with Alzheimer disease, compared with mentally healthy control subjects. We compared both current personality characteristics using structured interviews as well as current and previous personality traits as assessed by proxies.Method: Fifty-four patients with mild Alzheimer disease and 64 control subjects described their personality traits using the Structured Interview for the Five-Factor Model. Family members filled in the Revised NEO Personality Inventory, Form R, to evaluate their proxies' current personality traits, compared with 5 years before the estimated beginning of Alzheimer disease or 5 years before the control subjects.Results: After controlling for age, the Alzheimer disease group presented significantly higher scores than normal control subjects on current neuroticism, and significantly lower scores on current extraversion, openness, and conscientiousness, while no significant difference was observed on agreeableness. A similar profile, though less accentuated, was observed when considering personality traits as the patients' proxies remembered them. Diachronic personality assessment showed again significant differences between the 2 groups for the same 4 domains, with important personality changes only for the Alzheimer disease group.Conclusions: Group comparison and retrospective personality evaluation are convergent. Significant personality changes follow a specific trend in patients with Alzheimer disease and contrast with the stability generally observed in mentally healthy people in their personality profile throughout their lives. Whether or not the personality assessment 5 years before the current status corresponds to an early sign of Alzheimer disease or real premorbid personality differences in people who later develop Alzheimer disease requires longitudinal studies.
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Canids are natural reservoirs of Leishmania infantum and have been promoted as experimental hosts to decipher the pathogenesis of human visceral leishmaniasis (VL). In this study, the presence of IgG antibodies as well as the presence of mononuclear leukocytes reactive to different cysteine proteinases (CPs) were examined in 13 L. infantum-infected dogs (six with symptoms, seven asymptomatic). Cysteine proteinases which belong to papain-like enzymes known as clan CA are the most studied CPs of parasite protozoa. These molecules are expressed by the intracellular stages of the parasite and could be immunogenic. We studied Type II CP (CPA) and Type I CP (CPB) with its long C-terminal extension (CTE) which could be highly immunogenic. We showed that the level of antibodies reactive to rCPA is low in both symptomatic and asymptomatic dogs. In contrast, when CPB and CTE were used as antigens, the level of total IgG (with IgG2 superior to IgG1) reached higher values in asymptomatic dogs than in dogs with VL. While the peripheral blood mononuclear cell (PBMC) reactivity was significant when cultured in the presence of freezed/thawed (F/T) lysate, it remained low in presence of CP although always higher for PBMC recovered from asymptomatic dogs. We showed the importance of CPB and CTE in particular as a target of immune response and their potential use for serodiagnosis in asymptomatic dogs.
Identification of Leishmania major cysteine proteinases as targets of the immune response in humans.
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In this study, we report the identification of two parasite polypeptides recognized by human sera of patients infected with Leishmania major. Isolation and sequencing of the two genes encoding these polypeptides revealed that one of the genes is similar to the L. major cathepsin L-like gene family CPB, whereas the other gene codes for the L. major homologue of the cysteine proteinase a (CPA) of L. mexicana. By restriction enzyme digestion of genomic DNA, we show that the CPB gene is present in multiple copies in contrast to the cysteine proteinase CPA gene which could be unique. Specific antibodies directed against the mature regions of both types expressed in Escherichia coli were used to analyze the expression of these polypeptides in different stages of the parasite's life cycle. Polypeptides of 27 and 40 kDa in size, corresponding to CPA and CPB respectively, were detected at higher level in amastigotes than in stationary phase promastigotes. Purified recombinant CPs were also used to examine the presence of specific antibodies in sera from either recovered or active cases of cutaneous leishmaniasis patients. Unlike sera from healthy uninfected controls, all the sera reacted with recombinant CPA and CPB. This finding indicates that individuals having recovered from cutaneous leishmaniasis or with clinically apparent disease have humoral responses to cysteine proteinases demonstrating the importance of these proteinases as targets of the immune response and also their potential use for serodiagnosis.
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OBJECTIVE: To determine if the fixed-dose perindopril/indapamide combination (Per/Ind) normalizes blood pressure (BP) in the same fraction of hypertensive patients when treated in everyday practice or in controlled trials. METHODS: In this prospective trial, 17 938 hypertensive patients were treated with Per 2 mg/Ind 0.625 mg for 3-6 months. In Group 1 Per/Ind was initiated in newly diagnosed patients (n = 7032); in Group 2 Per/Ind replaced previous therapy in patients already treated but having either their BP still uncontrolled or experiencing side-effects (n = 7423); in Group 3 Per/Ind was added to previous treatment in patients with persistently high BP (n = 3483). BP was considered normalized when < or = 140/90 mm Hg. A multivariate analysis for predictors of BP normalization was performed. RESULTS: Subjects were on average 62 years old and had a baseline BP of 162.3/93.6 mm Hg. After treatment with Per/Ind, BP normalization was reached in 69.6% of patients in the Initiation group, 67.5% in the Replacement Group, and 67.4% in the Add-on Group (where patients were more frequently at risk, diabetic, or with target organ damage). Mean decreases in systolic BP of 22.8 mm Hg and in diastolic BP of 12.4 mm Hg were recorded. CONCLUSIONS: This trial was established to reflect everyday clinical practice, and a treatment strategy based on the Per/Ind combination, administered as initial, replacement, or add-on therapy, led to normalization rates that were superior to those observed in Europe in routine practice. These results support recent hypertension guidelines which encourage the use of combination therapy in the management of arterial hypertension.
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Sequence data from regions of five vertebrate vitellogenin genes were used to examine the frequency, distribution, and mutability of the dinucleotide CpG, the preferred modification site for eukaryotic DNA methyltransferases. The observed level of the CpG dinucleotide in all five genes was markedly lower than that expected from the known mononucleotide frequencies. CpG suppression was greater in introns than in exons. CpG-containing codons were found to be avoided in the vitellogenin genes, but not completely despite the redundancy of the genetic code. Frequency and distribution patterns of this dinucleotide varied dramatically among these otherwise closely related genes. Dense clusters of CpG dinucleotides tended to appear in regions of either functional or structural interest (e.g., in the transposon-like Vi-element of Xenopus) and these clusters contained 5-methylcytosine (5 mC). 5 mC is known to undergo deamination to form thymidine, but the extent to which this transition occurs in the heavily methylated genomes of vertebrates and its contribution to CpG suppression are still unclear. Sequence comparison of the methylated vitellogenin gene regions identified C----T and G----A substitutions that were found to occur at relatively high frequencies. The predicted products of CpG deamination, TpG and CpA, were elevated. These findings are consistent with the view that CpG distribution and methylation are interdependent and that deamination of 5 mC plays an important role in promoting evolutionary change at the nucleotide sequence level.
Resumo:
Unicellular organisms, such as the protozoan parasite Leishmania, can be stimulated to show some morphological and biochemical features characteristic of mammalian apoptosis. This study demonstrates that under a variety of stress conditions such as serum deprivation, heat shock and nitric oxide, cell death can be induced leading to genomic DNA fragmentation into oligonucleosomes. DNA fragmentation was observed, without induction, in the infectious stages of the parasite, and correlated with the presence of internucleosomal nuclease activity, visualisation of 45 to 59 kDa nucleases and detection of TUNEL-positive nuclei. DNA fragmentation was not dependent on active effector downstream caspases nor on the lysosomal cathepsin L-like enzymes CPA and CPB. These data are consistent with the presence of a caspase-independent cell death mechanism in Leishmania, induced by stress and differentiation that differs significantly from metazoa.
Resumo:
Drug addiction is a multi-etiological disorder to which some individuals are more vulnerable an others. Whereas converging clinical and epidemiological studies report a peak of drug use ring adolescence, many behavioral traits characterizing teenagers have been proposed to contribute to this vulnerability, including a heightened sensation-seeking, an enhanced impulsivity d a larger influence exerted by peers. By many aspects, juvenile rodents display behavioral traits at resemble those of teenagers. However, the concept of increased vulnerability to drug addiction juvenile rats remains in debate. Indeed, only a few studies directly compared juvenile and adult fdents regarding behavioral predictors of drug abuse. Moreover, some key features of drug diction have never been investigated in juvenile rats yet. For this very reason, we conducted a arge-scale behavioral comparison of adult and adolescent rats with the aim of dissecting their espective behavioral traits and vulnerabilities to drug addiction. We first have shown that juvenile rats exhibited an enhanced motor impulsivity, and a loss of control over reward seeking assessed by a persistent reward taking despite adverse consequences mild electric footshocks]. We also report that juvenile rats displayed a higher anxiety profile, ind we discuss why these behaviors might represent key underpinning mechanisms leading to an enhanced vulnerability to drug abuse. Meanwhile, we collected clear cut observations that do not support such an interpretation. In Articular, juvenile and adult rats displayed identical novelty-induced habituation and preference at are considered to represent two potent predictors of cocaine initiation and compulsive intake, "pre strikingly, juvenile rats were less attracted by cues predicting reward in a Pavlovian utoshaping task, suggesting a lower propensity for cues or context to trigger the reinstatement of a^previously extinguished reward seeking behavior. Finally, using a paradigm assessing schedule- ciuced polydipsia, juvenile and adult rats exhibited similar compulsive drinking, under control conditions and following a chronic cocaine treatment as well. Hence, these observations call for a cautious interpretation of adolescent vulnerability to drug use. In particular, we underlined that even the most compulsive young rats did not consume ärger amounts of cocaine than adults, nor exhibited larger efforts in a cue-induced relapse aradigm, despite a transient increased motivation for lever-pressing. And further, despite a higher ensitivity to the behavioral effects of cocaine, juvenile rats did not differ from adults in their ropensity to constantly prefer saccharin over cocaine in a discrete-choice procedure, even after a ?'Id chronic stress procedure. Altogether, our results shape an objective overview of the juvenile rats' behavior in relation to oth drug and non-drug rewards, suggesting a heterogeneous and task-specific profile. Despite elements potentially underlying a real risk for substance use, adolescent rats do not exhibit a ehavioral repertoire suggesting increased vulnerability for compulsive drug abuse. Our conclusions strongly encourage deeper neurobiological investigations of the developing brain, and also open a debate on a possible overestimation of juvenile rats' and teenager's risk to develop aladaptive behaviors and drug addiction. - L'addiction aux drogues est une pathologie d'origine multifactorielle, à laquelle certains individus sont plus vulnérables que d'autres. De nombreuses études cliniques et épidémiologiques suggèrent une consommation excessive de drogues pendant l'adolescence, et plusieurs explications ont été avancées pour justifier cette tendance, parmi lesquelles on note une augmentation de la recherche de sensation, une impulsivité plus marquée et une plus forte influence de l'entourage. Le rat juvénile présente de nombreuses caractéristiques développementales similaires à l'adolescence humaine. En revanche, la vulnérabilité des rats juvéniles à l'abus de drogue est encore sujette à caution. En effet, peu d'études ont directement comparé des traits de comportements pouvant refléter un accroissement du risque d'abus chez les rats juvéniles par comparaison aux rats adultes. En outre, certaines caractéristiques fondamentales de l'addiction chez l'homme n'ont pas encore été étudiées chez le rat adolescent. Ce travail de thèse s'est donc donné pour objectif de comparer le comportement de rats adultes vis-à-vis de celui de rats adolescents, afin d'évaluer dans quelle mesure ces derniers seraient plus vulnérables à l'abus de drogues. Nos résultats indiquent que les rats juvéniles présentent une augmentation des comportements impulsifs, ainsi qu'une plus grande persistance à rechercher de manière compulsive une récompense en dépit de légers chocs électriques. Les rats juvéniles présentent également un profil anxieux plus élevé, ce qui peut constituer une autre source de vulnérabilité. Cependant, certaines caractéristiques comportementales ne suggèrent pas de vulnérabilité chez les rats juvéniles. Aucune différence entre rats adultes et adolescents n'a été trouvée pour l'habituation et la préférence pour la nouveauté, deux traits prédisant l'initiation et la prise compulsive de drogue. De plus, nous avons montré que les rats adolescents attribuent moins d'intérêt à des stimuli prédisant la disponibilité d'une récompense, suggérant une vulnérabilité plus faible à la rechute induite par les stimuli associés à la prise de drogue. Une étude complémentaire des comportements compulsifs indique une absence de différence entre rats adultes et adolescents, à la fois en condition basale ou après un traitement chronique à la cocaïne. L'étude des comportements de prise de drogue ne va pas non plus dans le sens d'une vulnérabilité des rats adolescents. Bien que les rats compulsifs sélectionnés pendant la période juvénile présentent une plus grande motivation à prendre de la cocaïne, ils ne diffèrent ni dans la quantité de cocaïne consommée, ni dans la rechute induite par les stimuli environnementaux. En dépit d'une sensibilisation comportementale plus importante, les rats adolescents présentent la même préférence que les adultes face à un choix entre une drogue et une récompense alternative, suggérant une résilience à la cocaïne comparable à celle des adultes. Enfin, cette résilience pour la cocaïne n'est pas affectée par un stress chronique lors de l'adolescence. En résumé, cette étude dresse un regard objectif sur les comportements en lien avec une vulnérabilité à l'abus de drogues chez le rat juvénile, suggérant que celle-ci est hétérogène et spécifique au protocole utilisé. En dépit de certains éléments de vulnérabilité, les rats adolescents ne présentent pas d'attirance excessive pour la cocaïne, ni de prédisposition à la consommation compulsive de cette drogue. L'ensemble de ces éléments pourra constituer une base solide pour l'investigation neurobiologique du cerveau en développement, et ouvre un débat sur une possible surestimation de la vulnérabilité des rats juvéniles et de leurs homologues humains aux pathologies psychiatriques telles que l'addiction aux drogues.
Resumo:
In this study, the mature domains of type I (CPB) and type II (CPA) cysteine proteinases (CPs) of Leishmania infantum were expressed and their immunogenic properties defined using sera from active and recovered cases of human visceral leishmaniasis and sera from infected dogs. Immunoblotting and ELISA analysis indicated that a freeze/thaw extract of parasite antigens showed similar and intensive recognition in both active cases of human and dog sera but lower recognition in recovered human individuals. The total IgG of actively infected human sera was higher than in recovered cases when rCPs were used as antigen. In contrast to dog sera, both active and recovered human cases have higher recognition toward rCPB than rCPA. Furthermore, the asymptomatic dogs in contrast to the symptomatic cases exhibited specific lymphocyte proliferation to both crude antigens and rCPs.
Resumo:
BACKGROUND AND PURPOSE: Unruptured anterior inferior cerebellar artery (AICA) aneurysms are rare but potentially lethal cerebellopontine angle (CPA) lesions that may be misdiagnosed as vestibular schwannomas when they present with vestibulo-cochlear symptoms. METHODS: We report two cases of unruptured but symptomatic AICA aneurysms initially referred to us as atypical vestibular schwannomas requiring surgery. Two discriminant MR features are described. RESULTS: One patient refused treatment. The other was successfully treated by coil occlusion. CONCLUSIONS: Caution is advised before suspecting a CPA mass to be a purely extra-canalicular schwannoma, given its extreme rarity. Deafness and cerebellar ischemia may be prevented if AICA aneurysms are correctly identified preoperatively. In the absence of specific arterial imaging, two MR features may distinguish them from vestibular schwannomas: (1) the absence of internal auditory canal enlargement and (2) the "blurry dot sign," representing blood flow artefacts on pre- and postcontrast studies.