14 resultados para Hindu temples

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The essays in this volume, contributions to an international symposium at the University of Lausanne in June 1998, represent the perception of the elements as a framework for the history of religions (Maya Burger), exemplified by the Hindu traditions. Each element is treated by a specialist in a different academic field in order to bring out a variety of approaches important to the discipline of the history of religion. Ether (akasa) was assigned to philosophy (Wilhelm Halbfass), wind to the history of religion (Bettina Bäumer), fire to classical philology (Peter Schreiner), water to a specialist on Indian medicine (Arion Rosu) and earth to anthropology (Gabriella Eichinger Ferro-Luzzi, specializing on Tamil literature). Les articles du présent volume, issus d'un symposium international ayant eu lieu à l'Université de Lausanne en juin 1998, présentent la perception des éléments comme base de recherche de l'étude des religions (Maya Burger), exemplifiée à l'aide des traditions hindoues. Chaque élément est traité par un spécialiste d'une discipline académique particulière dans le but de souligner la variété des approches nécessaire à la discipline d'histoire des religions. L'éther (akasa) a été considéré sous l'angle de la philosophie (Wilhelm Halbfass), le vent sous celui de l'histoire des religions (Bettina Bäumer), le feu sous celui de la philologie classique (Peter Schreiner), l'eau par un spécialiste de la médecine indienne (Arion Rosu) et la terre sous l'angle de l'anthropologie (Gabriella Eichinger Ferro-Luzzi, se concentrant sur la littérature tamoule).

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(Résumé de l'ouvrage) This volume addresses research topics within the field of Bhakti literature, the devotional poetry and other compositions of devotional character in the earlier literature of the modern South Asian languages. Its papers range from the roots of the Bhakti tradition in the early history of Krsna to its modern adaptations in nineteenth- and twentieth-century culture. Geographically, they span Bengal to Sind, Panjab to Maharashtra. Contemporary study of the modern Indian languages has broadened the scope of scholarship to consider today's Hindu attitudes, and those of a mixed society, against the background of ancient culture. Here, materials in six modern Asian languages are discussed: Bengali, Gujarati, Hindi in its main literary forms, Marathi, Panjabi and Sindhi; with assessment also of material in Sanskrit, Arabic and Chinese. In addition to studies of literary (and orally transmitted) works in the Krsna or Rama traditions, and of Sufi compositions and their interpretation, there are papers on the early history of sacred sites, the emergence of the religion of Rama, later religious formulations throughout the subcontinent, and the interaction of the Islamic and the Hindu.

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The essays in this volume, contributions to an international symposium at the University of Lausanne in June 1998, represent the perception of the elements as a framework for the history of religions (Maya Burger), exemplified by the Hindu traditions. Each element is treated by a specialist in a different academic field in order to bring out a variety of approaches important to the discipline of the history of religion. Ether (akasa) was assigned to philosophy (Wilhelm Halbfass), wind to the history of religion (Bettina Bäumer), fire to classical philology (Peter Schreiner), water to a specialist on Indian medicine (Arion Rosu) and earth to anthropology (Gabriella Eichinger Ferro-Luzzi, specializing on Tamil literature). Les articles du présent volume, issus d'un symposium international ayant eu lieu à l'Université de Lausanne en juin 1998, présentent la perception des éléments comme base de recherche de l'étude des religions (Maya Burger), exemplifiée à l'aide des traditions hindoues. Chaque élément est traité par un spécialiste d'une discipline académique particulière dans le but de souligner la variété des approches nécessaire à la discipline d'histoire des religions. L'éther (akasa) a été considéré sous l'angle de la philosophie (Wilhelm Halbfass), le vent sous celui de l'histoire des religions (Bettina Bäumer), le feu sous celui de la philologie classique (Peter Schreiner), l'eau par un spécialiste de la médecine indienne (Arion Rosu) et la terre sous l'angle de l'anthropologie (Gabriella Eichinger Ferro-Luzzi, se concentrant sur la littérature tamoule).

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Si les hellénistes ont écrit un certain nombre d'ouvrages traitant de la figure de la reine lagide de façon globale, cette dernière est restée relativement peu étudiée pour ce qui concerne la documentation égyptienne. Or, parmi les sources indigènes, les reliefs des temples ptolémaïques fournissent quantité d'informations, de nature religieuse mais aussi historiques, qu'il était intéressant d'analyser afin d'éclairer le rôle dévolu par les théologiens à ces femmes, qui, dans la réalité, ont peu à peu pris l'ascendant sur les rois en exercice afin de dominer la scène politique de l'époque. En suivant les principes de la « grammaire » du temple, les thématiques mythologiques et les motivations plus politiques semblant favoriser l'apparition de la reine dans le temple ont tout d'abord été mises en évidence ; cela en fonction de la nature des structures architecturales sur lesquelles les reliefs ont été gravés, mais également selon les différents règnes constitutifs de la dynastie lagide. L'iconographie propre de la souveraine - sa position dans les scènes rituelles, sa tenue, ses couronnes, ses attributs ainsi que les offrandes qu'elle consacre - a ensuite été étudiée et replacée de façon systématique dans le contexte historique, afin d'en dégager la symbolique mythologique ainsi que l'évolution chronologique. Enfin, des comparaisons avec les périodes antérieures ont été établies afin de souligner la part d'héritage et celle d'innovation dans la représentation de la reine lagide par rapport à son ancêtre dynastique. Ces analyses spatiale et iconographique ont ainsi permis de dessiner les contours du rôle religieux de la souveraine ptolémaïque tout en l'inscrivant dans l'héritage d'époque dynastique. Ces études ont également permis de démontrer l'influence indéniable du contexte historique et du statut politique réel d'une reine dans la façon de la représenter, et donc de la considérer, au sein du sanctuaire. Les temples égyptiens tardifs s'affirment donc comme des témoins privilégiés de l'évolution du statut politique de ces femmes, et au-delà, sont bien les reflets fidèles de l'histoire politique de toute une dynastie.

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Considérations méthodologiques Nous avons limité aux précisions indispensables à la compréhension de notre propos les considérations sur la gigantomachie en général. Nous renvoyons aux études signalées plus haut (supra, p. 7, n. 2), principalement pour ce qui concerne les géants avant leur transformation en anguipèdes à partir de l'époque hellénistique. Notre recherche de parallèles reposera sur quelques oeuvres d'art encore existantes : les sculptures décorant les plus importantes d'entre elles feront dès lors figure d'archétype, même si, bien sûr, rien ne permet d'exclure qu'il en ait existé de plus significatives. Parmi les nombreux monuments aujourd'hui disparus, respectivement parmi ceux qui seraient encore à découvrir, il s'en trouvait sans doute qui auraient été susceptibles de servir de modèle pour les sculptures ornant le fanum de Lousonna, duquel bien peu de restes nous sont parvenus. A l'exception de quelques renvois ponctuels, notre démarche s'est appuyée exclusivement sur du matériel et des informations déjà publiés. Pour la reconstitution des bas-reliefs de Lousonna, nous nous sommes inspiré généralement de sculptures hellénistiques et romaines dont l'ornementation présentait des similitudes avec les fragments à notre disposition ; la plupart des parallèles sont mentionnés dans le Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae. L'examen des volumes du Corpus Signorum Imperii Romani et de quelques autres recueils nous a permis de faire des propositions pour les cas restés en suspens. A une exception près, l'échantillonnage aéré formé à partir d'ensembles sculptés qui devaient avoir les mêmes caractéristiques que le matériel que nous tenterons d'identifier : ils comportaient des monstres anguipèdes avec les jambes se terminant par la tête du serpent, remontant au plus tard à la fin de la période romaine et produits dans un atelier gréco-romain. Afin de recréer avec le plus de vraisemblance possible l'environnement du fanum de Lousonna, nous avons recherché des édifices de caractéristiques semblables dans les catalogues de temples gallo-romains dressés par P. D. HORNE et A. C. KING (1980), respectivement I. FAUDUET et P. ARCELIN (1993). Tant l'absence presque complète de restes architecturaux susceptibles d'être rapportés à l'édifice religieux que la nature somme toute modeste du vicus lémanique nous ont fait opter pour une variante minimaliste, se limitant finalement à la structure supportant la gigantomachie devant un temple sans aucune décoration. Pour tenter de préciser les modalités de la transmission du thème des géants, nous envisagerons trois cheminements possibles : la tradition orale, la transmission littéraire et, enfin, la représentation iconographique, qu'il s'agisse de monuments, d'objets mobiliers ou même des quelques rares illustrations de textes antiques. Sauf indication contraire, les textes anciens sont cités dans les traductions des Belles-Lettres, des Sources chrétiennes ou de la Loeb Classical Library dont la liste figure à la page 161. La version française des textes dont aucune traduction n'était disponible est généralement due à François Mottas (traduction F.M.). Nous ne reportons les dates de naissance des auteurs ou des artistes mentionnés que lorsqu'elles sont utiles à la compréhension de notre exposé. En plus du rôle qu'ont pu jouer les oeuvres d'art disparues au cours des deux derniers millénaires, divers facteurs ont dû assurer la constitution et la mise au point d'un imaginaire de plus en plus élaboré des gigantomachies. La mémoire a certes sa part dans l'inspiration des artistes qui réalisèrent les sculptures de la cité lémanique; mais si un mythe ou le récit d'un événement peuvent s'être transmis de bouche à oreille au cours des siècles, certaines ressemblances dans l'attitude des personnages sont trop frappantes, même en tenant compte de ces gestes qu'il n'existe qu'une seule façon de représenter: il n'est dès lors pas possible d'imaginer que la transmission des détails des scènes se serait pratiquée uniquement par voie orale. Si le voyage touristique; tel que nous l'entendons de nos jours, n'a pas existé, les personnes susceptibles d'avoir ramené des informations de leurs déplacements à travers l'Empire sont plus nombreuses qu'on ne le croirait au premier abord. Fonctionnaires allant prendre leur charge ou en mission dans une contrée voisine; soldats, parmi lesquels des mercenaires gaulois; pèlerins ayant visité de grands sanctuaires, comme celui d'Esculape à Pergame, emplacement de la gigantomachie la plus impressionnante, ou d'autres lieux de culte; jeunes fortunés ayant étudié à Athènes; commerçants accompagnés par des muletiers ou des portefaix acheminant leurs marchandises; membres de corporations ou artisans exerçant des métiers itinérants; esclaves, dont l'exportation devait représenter une source de revenus intéressante pour les commerçants romains; en dernier lieu, sans parler des artistes eux-mêmes, ces arpenteurs-géomètres chargés de toutes sortes de relevés qui accompagnaient les empereurs lors de leurs déplacements (infra, p. 36). Il faudra cependant rester prudent quant à l'affirmation d'une connaissance visuelle directe que les sculpteurs de Lousonna auraient eue des réalisations antiques avec lesquelles nous mettrons la gigantomachie en parallèle. Même si elle n'a toujours pas pu être prouvée, la circulation de cahiers de modèles semble bel et bien assurée: dans un atelier, les maîtres ont forcément passé leurs croquis à leurs successeurs et ceci s'est peut-être répété pour plusieurs générations d'artisans. Sans parler des monnaies, d'autres moyens de transmission peuvent encore être mentionnés : éventuelles éditions illustrées de textes antiques, motifs gravés sur des gemmes ou représentés sur des récipients décorés... Une observation s'impose ici : la plupart des monuments que nous utiliserons pour notre reconstitution existaient encore lors de l'érection de notre gigantomachie. Une fois les bas-reliefs de Lousonna reconstitués, restait donc à combler l'absence de toute étude sur la survie de la gigantomachie à travers les âges et à préciser l'emploi qui en serait fait à la Renaissance. Divers recueils d'ouvrages consacrés à la mythologie et remontant à cette période nous ont permis de décrire les modalités de la reprise du récit de la guerre des géants; en l'absence de toute synthèse sur ceux-ci dans la peinture de la Renaissance, c'est en partant de l'examen des nombreux travaux consacrés au Palazzo del Te à Mantoue que nous avons pu établir un lien entre les représentations de géants peintes durant la première moitié du 16ème siècle, au cours duquel la gigantomachie était redevenue un sujet d'actualité. Le monument de la bourgade lémanique comporte encore neuf personnages et constitue, avec celui d'Yzeures-sur-Creuse, l'exemplaire le plus complet découvert dans la partie occidentale de l'Empire romain : il méritait bien d'être à l'origine d'une telle démarche.

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(Résumé de l'ouvrage) Les articles du présent volume, issus d'un symposium international ayant eu lieu à l'Université de Lausanne en juin 1998, présentent la perception des éléments comme base de recherche de l'étude des religions (Maya Burger), exemplifiée à l'aide des traditions hindoues. Chaque élément est traité par un spécialiste d'une discipline académique particulière dans le but de souligner la variété des approches nécessaire à la discipline d'histoire des religions. L'éther (akasa) a été considéré sous l'angle de la philosophie (Wilhelm Halbfass), le vent sous celui de l'histoire des religions (Bettina Bäumer), le feu sous celui de la philologie classique (Peter Schreiner), l'eau par un spécialiste de la médecine indienne (Arion Rosu) et la terre sous l'angle de l'anthropologie (Gabriella Eichinger Ferro-Luzzi, se concentrant sur la littérature tamoule).

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La question du rêve est part intégrante de la question de la religion et intéresse de ce fait au plus haut point l'histoire comparée des religions. Non seulement les rêves ont-ils souvent été à l'origine d'une religion, mais ils sont fréquemment un de ses vecteurs principaux. En incluant la dimension onirique comme un élément constitutif du religieux et en développant des méthodes pour l'investiguer, le présent ouvrage se propose de montrer le lien consubstantiel entre religion et rêve. Les études réunies sont issues du colloque Rêves, visions révélatrices: réception et interprétation des songes dans le contexte religieux qui a eu lieu à Lausanne les 7 et 8 décembre 2000. Elles offrent des réflexions et des visions sur les rêves portant sur différentes traditions religieuses et faisant recours à des approches méthodologiques variées. L'ensemble des contributions tente de répondre à la double exigence de l'histoire des religions qui, tout en investissant un contexte religieux spécifique, se donne les moyens de réfléchir le rêve en lien à la religion dans une perspective comparative. Contenu Contenu: Maya Burger: Le rêve médiateur et l'histoire comparée des religions: une introduction - Marie-Elisabeth Handman: L'anthropologie et le rêve - Barbara Glowczewski: Sur la piste de Jukurrpa, le Dreaming australien - Hubert Knoblauch: Visions d'avenir - visions prophétiques? La province culturelle de sens, la vision d'avenir et l'ethnophénoménologie - Pierre-Yves Brandt: Fallait-il le rêver pour oser le réaliser? - Catherine Weinberger-Thomas: Rêves de morts dans l'Inde hindoue - David Gordon White: Possession, rêves et visions dans le tantrisme indien - Nicola Pozza: Le Kamayani: une épopée moderne entre rêves et visions révélatrices - Jacques Annequin: Dire le rêve, lire le rêve dans les mondes grec et romain de l'Antiquité - Yvan Bubloz: Le rêve, un réceptacle pour le vrai et le divin? Le débat de Porphyre et Jamblique sur la pertinence de l'oniromancie dans la quête de l'union au divin - Pierre Lory: «Celui qui me voit en rêve me voit dans la réalité» - Jean-Christophe Attias: Rêve, prophétie et exégèse - Philippe Bornet: «Tous les rêves vont d'après la bouche». Sur la portée de l'interprétation des rêves dans le judaïsme rabbinique. Auteur(s) - Responsable(s) de publication Les responsables de la publication: Maya Burger enseigne l'histoire des religions et le hindi à l'Université de Lausanne (Suisse). Son domaine de spécialisation est l'hindouisme médiéval et moderne. C'est dans ce domaine qu'elle a surtout publié, récemment: La perception hindoue des éléments / The Hindu Perception of the Elements. Studia Religiosa Helvetica, Jahrbuch 2000. Berne: Peter Lang (en co-édition avec P. Schreiner). Philippe Bornet est assistant et doctorant en histoire comparée des religions à l'Université de Lausanne.

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Climate change data and predictions for the Himalayas are very sparse and uncertain, characterized by a ?Himalayan data gap? and difficulties in predicting changes due to topographic complexity. A few reliable studies and climate change models for Nepal predict considerable changes: shorter monsoon seasons, more intensive rainfall patterns, higher temperatures, and drought. These predictions are confirmed by farmers who claim that temperatures have been increasing for the past decade and wonder why the rains have ?gone mad.? The number of hazard events, notably droughts, floods, and landslides are increasing and now account for approximately 100 deaths in Nepal annually. Other effects are drinking water shortages and shifting agricultural patterns, with many communities struggling to meet basic food security before climatic conditions started changing. The aim of this paper is to examine existing gaps between current climate models and the realities of local development planning through a case study on flood risk and drinking water management for the Municipality of Dharan in Eastern Nepal. This example highlights current challenges facing local-level governments, namely, flood and landslide mitigation, providing basic amenities ? especially an urgent lack of drinking water during the dry season ? poor local planning capacities, and limited resources. In this context, the challenge for Nepal will be to simultaneously address increasing risks caused by hazard events alongside the omnipresent food security and drinking water issues in both urban and rural areas. Local planning is needed that integrates rural development and disaster risk reduction (DRR) with knowledge about climate change considerations. The paper concludes with a critical analysis of climate change modeling and the gap between scientific data and low-tech and low capacities of local planners to access or implement adequate adaptation measures. Recommendations include the need to bridge gaps between scientific models, the local political reality and local information needs.

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Résumée Le théâtre romain d'Aventicum s'inscrit entre la petite ville moderne d'Avenches et le village de Donatyre, au pied d'une colline en pente douce délimitant au sud-est la plaine de la Broye. Il se situe à l'ouest des quartiers urbains antiques, construits selon un plan orthogonal, et s'intègre à une zone comptant divers temples et édifices publics. Dès l'hiver 1889/1890, l'Association Pro Aventico nouvellement fondée lança les premières fouilles archéologiques. Jusqu'en 1914, on dégagea les parties originales de la maçonnerie tout en assurant la restauration de l'édifice. En 1926/1927 et de 1939 à 1942 auront lieu d'autres fouilles de grande envergure, accompagnées de mesures de conservation. En 2001, la Fondation Pro Aventico lança un projet visant à étudier l'histoire de la construction ainsi que l'architecture du monument, alors connues en partie seulement. Sur la base de vestiges attestant la présence d'édifices antérieurs au théâtre, on définira pour la construction de ce dernier un terminus post quem entre 100 et 120 ap. J.-C. Comme l'indique l'étude du plan au sol, ce projet nécessita une importante planification. L'édifice lui-même se constitue d'une zone en demi-cercle réservée au public, dont les substructions indiquent qu'elle était partiellement isolée des autres. La cavea, subdivisée en trois secteurs concentriques, se termine par le bâtiment des halles et par les aditus; on relèvera que les rangées supérieures réservées aux spectateurs s'étendaient sans doute au-delà des halles et jusqu'à la façade. Les aditus permettaient d'accéder à la zone de l'orchestra et de la scène, dominée par une plate-forme de plan rectangulaire et bordée d'une proédrie. On disposait de deux voies d'accès différentes: l'une à l'avant, par les arcades des halles, et l'une à l'arrière, pratiquée dans le mur en demi-cercle; apparemment, on ne pouvait pénétrer que dans la partie centrale de ce dernier. On ne parvient à restituer que partiellement les voies de circulation dans les substructions de la cavea, en raison de leur piètre état de conservation. On a par contre pu repérer le deambulatorium, à la périphérie, ainsi que cinq vomitoria sur la première praecinctio et six vomitoria sur la seconde praecinctio. On peut admettre, sans toutefois disposer d'arguments à toute épreuve, que la troisième rangée, en haut, était accessible par des cages d'escaliers conduisant à la summa cavea. Ces hypothèses, fondées essentiellement sur le plan au sol de l'édifice et touchant aux voies de circulation, sont corroborées par une restitution des gradins des parties en élévation, aujourd'hui disparus. Quelques éléments architecturaux fournissent des arguments décisifs pour cette restitution, comme par exemple un bloc de gradin qui permet de conclure à un pendage de la cavea de 26.5°. On peut par ailleurs démontrer que le module architectural défini sur la base du plan au sol fut également appliqué lors de la planification de l'élévation. Grâce à des fragments de corniche, à deux chapiteaux de pilastre ornés de feuilles d'acanthe, à une base de pilastre engagée in situ dans la maçonnerie restaurée, et en tenant compte du module architectural, on peut proposer une reconstitution approximative de la composition de la façade de l'enceinte en demi-cercle. Si les structures architecturales révèlent que le théâtre fut planifié et édifié selon un seul et unique concept, on observe cependant quelques transformations et modifications au cours du temps. D'une part, on décèle en divers endroits des traces de réparation et de consolidation, visant sans doute à stabiliser un bâtiment ayant visiblement subi des dégâts. Par ailleurs, on a également entrepris des modifications structurelles ou fonctionnelles, comme l'édification ultérieure du postscaenium le long du mur de scène extérieur. Dans un contexte identique, on relèvera également deux murs flanquant les basiliques, qu'on suppose être en relation avec l'agrandissement du complexe architectural du temple du Cigognier et du théâtre, augmenté des deux temples édifiés au milieu du 2e s. ap. J.-C. au lieu-dit Au Lavoëx. L'excavation, au cours du dernier tiers du IIIe siècle ap. J.-C., d'un fossé de près de 6 m de large pour 1.5 m de profondeur tout autour de l'édifice fit du théâtre un véritable lieu fortifié. Au-dessus du fossé, on a pu relever une séquence stratigraphique témoignant d'une activité d'habitation à proximité du théâtre pour la période allant du IVe au VIIe siècle ap. J.-C. Il s'agit de l'un des rares cas où l'on peut, à Avenches, évoquer la présence d'un habitat de la période du Haut Moyen Age.