29 resultados para HDE ORL
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
In the past decades, prognosis of head and neck squamous cell carcinoma (HNSCC) has not improved despite substantial progress in treatment options. Since antitumoral immunity was described, immunotherapy has shown promising results as an adjunctive treatment in various cancer types. Tumor-associated antigens (TAAs) have been identified and shown to stimulate selective T-cell-mediated antitumoral immune response. This article briefly reviews the work done in the field of immunotherapy of HNSCC in the past few years. It gives confidence that immunotherapy may play an important role in the treatment of head and neck squamous cell carcinoma. Among various TAAs, the family of cancer testis antigens (CTAs) may be promising candidates for specific immune therapy in HNSCC. Ongoing studies will confirm whether CTAs may generate an immune response in clinical vaccine trials.
Resumo:
Le but de cette étude rétrospective et descriptive était de déterminer les aspects cliniques et anatomopathologiques ainsi que les modes de presentation et de récidive des carcinomes adénosquameux de la sphere ORL, traités de manière curative, et recensés entre le 1er janvier 1989 et le 31 décembre 2010 au sein des Institutions du Rare Cancer Network. Nous avons retenu 20 cas de patients traités par chirurgie (S), et/ou radiothérapie (RT), avec ou sans chimiothérapie (CT) concomitante. L'âge médian était de 59.5 ans au moment du diagnostic (étendue, 48-73). La classification selon le TNM montrait des stades avancés pour la majorité des patients, avec un, deux, cinq et 11 patients présentant respectivement une Uimeur de stade I, II, III, et IVa. Les sites anatomiques incriminés étaient la cavité orale (n=4), l'oropharynx (n=5), Phypopharynx (n=2), le larynx (n2), les glandes salivaires (n=2), le vestibule nasal (n=2), les sinus maxillaires (n=2) et enfin le nasopharynx (n=l). Seize patients ont bénéficié d'une chirurgie, et 17 d'un traitement combiné (S+RT chez 13, RT+CT chez deux, et les trois modalités chez les deux derniers patients). Apres un suivi médian de 16 mois (étendue, 9-62), 3, 1, 1, 1,2 and 4 patients ont développé une récidive à distance, régionale, locale, locorégionale, locorégionale + à distance, et régionale + à distance. Toutes les récidives locales sont survenues dans le champ d'irradiation. Au dernier suivi, neuf patients étaient vivants sans maladie. La survie globale, la survie sans maladie, et le contrôle locorégional médians et à 3 ans étaient respectivement de 39 mois et 52% (95%[CI]:28-75%), 12 mois et 32% (95%[CI]: 11-54%) et enfin 33 mois et 47% (95%[CI]:20-74%). L'analyse multivariée a montré que la survie sans maladie était inversement corrélée à la présence d'effractions capsulaires (p=0.01) et aux stades avancés (IV versus I-III, p=0.002). D'une manière générale, nous avons confirmé que le pronostic global des carcinomes adénosquameux de la sphère ORL est sombre, ceci étant majoritairement dû à la survenue précoce de métastases ganglionnaires et à distance, lesquelles surviennent chez plus de la moitié des patients. En revanche, nous avons pu montrer que le contrôle local obtenu par un traitement combiné de radio-chimiothérapie permet aux patients diagnostiqués à un stade précoce de bénéficier d'une survie sans maladie tout à fait favorable.
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PURPOSE: To assess the feasibility and efficacy of accelerated postoperative radiation therapy (RT) in patients with squamous-cell carcinoma of the head and neck (SCCHN). PATIENTS AND METHODS: Between December 1997 and July 2001, 68 patients (male to female ratio: 52/16; median age: 60-years (range: 43-81) with pT1-pT4 and/or pN0-pN3 SCCHN (24 oropharynx, 19 oral cavity, 13 hypopharynx, 5 larynx, 3 unknown primary, 2 maxillary sinus, and 2 salivary gland) were included in this prospective study. Postoperative RT was indicated because extracapsular infiltration (ECI) was observed in 20 (29%), positive surgical margins (PSM) in 20 (29%) or both in 23 patients (34%). Treatment consisted of external beam RT 66 Gy in 5 weeks and 3 days. Median follow-up was 15 months. RESULTS: According to CTC 2.0, acute morbidity was acceptable: grade 3 mucositis was observed in 15 (22%) patients, grade 3 dysphagia in 19 (28%) patients, grade 3 skin erythema in 21 (31%) patients with a median weight loss of 3.1 kg (range: 0-16). No grade 4 toxicity was observed. Median time to relapse was 13 months; we observed only three (4%) local and four (6%) regional relapses, whereas eight (12%) patients developed distant metastases without any evidence of locoregional recurrence. The 2 years overall-, disease-free survival, and actuarial locoregional control rates were 85, 73 and 83% respectively. CONCLUSION: The reduction of the overall treatment time using postoperative accelerated RT with weekly concomitant boost (six fractions per week) is feasible with local control rates comparable to that of published data. Acute RT-related morbidity is acceptable.
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In the past decades, prognosis of head and neck squamous cell carcinoma (HNSCC) has not improved even though treatment has made substantial progress. Since the description of immune response against some cancers, antitumoral immunotherapy has been studied to be used as adjunctive treatment in various cancer types. This article review contributions made in the field of immunotherapy on HNSCC in the past few years. It appears that this approach may play an important role in the treatment of head and neck squamous cell carcinoma. Among various TAAs, cancer testis antigens family may be promising candidates for specific immune therapy in HNSCC. Ongoing studies will confirm whether expression CTAs generate an immune response in clinical vaccine trials.
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Since 2000 and the commercialisation of the Da Vinci robotic system, indications for robotic surgery are rapidly increasing. Recent publications proved superior functional outcomes with equal oncologic safety in comparison to conventional open surgery. Its field of application may extend to the nasopharynx and skull base surgery. The preliminary results are encouraging. This article reviews the current literature on the role of transoral robotic surgery in head and neck cancer.
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The aim of radiotherapy is to deliver enough radiation to the tumor in order to achieve maximum tumour control in the irradiated volume with as few serious complications as possible with an irradiation dose as low as possible to normal tissue. The quality of radiotherapy is essential for optimal treatment and quality control is to reduce the bias in clinical trials avoiding possible major deviations. The assurance and quality control programs have been developed in large european (EORTC, GORTEC) and american cooperative groups (RTOG) of radiation oncology since the 1980s. We insist here on the importance of quality assurance in radiotherapy and the current status in this domain and the criteria for quality control especially for current clinical trials within GORTEC are discussed here.
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Meta-analyses are considered as an important pillar of evidence-based medicine. The aim of this review is to describe the main principles of a meta-analysis and to use examples of head and neck oncology to demonstrate their clinical impact and methodological interest. The major role of individual patient data is outlined, as well as the superiority of individual patient data over meta-analyses based on published summary data. The major clinical breakthrough of head and neck meta-analyses are summarized, regarding concomitant chemotherapy, altered fractionated chemotherapy, new regimens of induction chemotherapy or the use of radioprotectants. Recent methodological developments are described, including network meta-analyses, the validation of surrogate markers. Lastly, the future of meta-analyses is discussed in the context of personalized medicine.
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Rapport de synthèse: Enjeux de la recherche : La pneumonie communautaire chez l'enfant est un problème de santé publique considérable. Elle est responsable de 2 millions de mort par année, 70% survenant dans les pays en voie de développement. Sous nos latitudes son incidence est de 40/1000 enfants par année, ce qui représente une morbidité importante. Deux difficultés surviennent lorsqu'on cherche à diagnostiquer une pneumonie. La première est de distinguer une pneumonie bactérienne d'une virale, particulièrement chez les petits enfants où les infections virales des voies respiratoires inférieures sont fréquentes. L'OMS a définit la pneumonie selon des critères exclusivement cliniques et une étude effectuée à Lausanne en 2000 a montré que ces critères peuvent être utilisés dans nos contrées. La seconde difficulté est de définir l'agent causal de la pneumonie, ceci pour plusieurs raisons : L'aspiration endotrachéale, seul examen fiable, ne peut être obtenue de routine chez l'enfant vu son caractère invasif, la culture des secrétions nasopharyngées reflète la flore physiologique de la sphère ORL et une bactériémie n'est présente que dans moins de 10% des pneumonies. L'étiologie de la pneumonie reste souvent inconnue, et de ce fait plusieurs enfants reçoivent des antibiotiques pour une infection non bactérienne ce qui contribue au développement de résistances. L'objectif de cette étude était d'effectuer une recherche extensive de l'agent causal de la pneumonie et de déterminer quels facteurs pourraient aider le clinicien à différencier une pneumonie virale de bactérienne, en corrélant l'étiologie avec la sévérité clinique et les marqueurs de l'inflammation. Contexte de la recherche : II s'agissait d'une étude prospective, multicentrique, incluant les enfants âgés de 2 mois à 5 ans hospitalisés pour une pneumonie, selon les critères de l'OMS, dans le service de pédiatrie de Lausanne et Genève entre mars 2003 et Décembre 2005, avant l'implantation de la vaccination antipneumococcique de routine. Chaque enfant, en plus des examens usuels, bénéficiait d'une recherche étiologique extensive : Culture virale et bactérienne, PCR (Mycoplasma Pneumoniae, Chlamydia Pneumoniae, Virus Influenza A et B, RSV A et B, Rhinovirus, Parainfluenza 1-3, enterovirus, human metapneumovirus, coronavirus OC43, E229 ; et NL 63) et détection d'AG viraux dans les sécrétions nasopharyngées ; sérologies virales et bactériennes à l'entrée et 3 semaines après la sortie (AG Influenza A et B, Parainfluenza 1,2 et 3, RSV, Adenovirus, M.Pneumoniae et S.Pneumoniae). Conclusions : Un agent pathogène a été découvert chez 86% des 99 patients retenus confirmant le fait que plus la recherche étiologique est étendue plus le pourcentage d'agent causal trouvé est élevé. Une infection bactérienne a été découverte chez 53% des patients dont 45% avaient une infection à S. Pneumoniae confirmant l'importance d'une vaccination antipneumococcique de routine. La déshydratation et les marqueurs de l'inflammation tels que la C-Reactive Protein et la Procalcitonine étaient significativement plus élevés dans les pneumonies bactériennes. Aucune corrélation n'a été trouvée entre le degré de sévérité de la pneumonie et l'étiologie. L'étude a confirmé la haute prévalence d'infections virales (67%) et de co-infection (33%) dans la pneumonie de l'enfant sans que l'on connaisse le rôle réel du virus dans la pathogenèse de la pneumonie. Perspectives : d'autres études à la suite de celle-ci devraient être effectuées en incluant les patients ambulatoires afin de déterminer, avec un collectif plus large de patient, une éventuelle corrélation entre sévérité clinique et étiologie. Abstract : Community-acquired pneumonia (CAP) is a major cause of death in developing countries and of morbidity in developed countries. The objective of the study was to define the causative agents among children hospitalized for CAP defined by WHO guidelines and to correlate etiology with clinical severity and surrogate markers. Investigations included an extensive etiological workup. A potential causative agent was detected in 86% of the 99 enrolled patients, with evidence of bacterial (53%), viral (67%), and mixed (33%) infections. Streptococcus pneumoniae was accounted for in 46% of CAP. Dehydration was the only clinical sign associated with bacterial pneumonia. CRP and PCT were significantly higher in bacterial infections. Increasing the number of diagnostic tests identifies potential causes of CAP in up to 86% of children, indicating a high prevalence of viruses and frequent co-infections. The high proportion of pneumococcal infections re-emphasizes the importance of pneumococcal immunization.
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RésuméLes sténoses des voies lacrymales sont fréquentes surtout chez les patients âgés et provoquent en général un epiphora avec parfois des dacryocystites aiguës ou chroniques. La dacryocystorhinostomie par voie externe (DCREX) a été la technique de choix pour traiter les sténoses post-canaliculaires au XXe siècle. Avec l'avènement de l'endoscopie nasale, l'abord endonasal est devenu facilement accessible et depuis une dizaine d'années, la dacryocystorhinostomie par voie endonasale (DCREN) est en train de supplanter la DCREX dans la majorité des cas.Le but de ce travail est de déterminer les étiologies des sténoses des voies lacrimales, d'évaluer le taux de succès et les complications de la DCREN et de détailler les gestes associés peropératoires.Cette étude rétrospective porte sur 98 patients ayant subi 104 DCREN entre janvier 1994 et février 2006. 78 patients (53 femmes et 25 hommes) présentant 84 sténoses post- canaliculaires remplissent les critères d'inclusion de l'étude. L'âge moyen est de 59 ans (4 - 89 ans).Les résultats obtenus montrent un taux de succès fonctionnel de 94.9% après une première intervention (59/84 DCREN) et de 63.6% pour les DCREN secondaires qui nous ont été référées après d'autres interventions des voies lacrymales (25/84 DCREN). Le suivi postopératoire est de 36,8 mois (12-77 mois). On dénombre 61 gestes rhino-sinusaux associés à la DCREN. Les complications per- et postopératoires sont rares, essentiellement liées aux drains bicanaliculaires. Une étiologie n'a été retrouvée que dans 28% des cas.En conclusion, la DCREN donne d'excellents résultats et peu de complications. En raison des nombreux avantages par rapport à la voie externe et la possibilité du traitement simultané de la pathologie ORL parfois associée, la DCREN est devenue le traitement de premier choix pour les sténoses postcanaliculaires. Le principal défi, quelque soit le type de DCR, est de poser la bonne indication opératoire et en cas d'échec opératoire savoir méticuleusement analyser ses causes
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Cette étude visait, chez les médecins romands potentiellement confrontés à des maladies en lien avec le travail (généralistes, internistes, dermatologues, allergologues, pneumologues, ORL, rhumatologues et psychiatres des cantons de Genève, Vaud, Valais, Neuchâtel, Jura, Fribourg et de la partie francophone du canton de Berne), à identifier et à décrire : - leur perception des liens entre la santé et le travail, - leurs pratiques vis à vis des maladies liées au travail incluant les difficultés et obstacles qu'ils rencontraient pour la prise en charge thérapeutique, organisationnelle ou assurantielle de ces maladies, - leurs attentes vis à vis de services que l'IST leur fournit ou pourrait leur fournir. Sur 2570 médecins contactés, 34% ont renvoyé un questionnaire (élaboré à la suite d'entretiens semi-directifs auprès de certains d'entre eux) et 32% ont finalement été inclus dans l'étude (soit 806 médecins). Les médecins inclus sont représentatifs de l'ensemble de la population de l'étude sur 3 critères : âge, canton et spécialité. Les résultats permettent de distinguer 4 profils de médecins : - les médecins généralistes, internistes et rhumatologues, qui sont souvent confrontés aux maladies liées au travail, très actifs dans la prise en charge spécifique de ces maladies (en particulier en ce qui concerne le travail du patient et les démarches auprès des assurances), et très demandeurs de services potentiels de l'IST ; - les allergologues et les pneumologues, qui sont peu confrontés aux maladies liées au travail, mais très actifs dans la prise en charge spécifique de ces maladies (en ce qui concerne le travail du patient et les démarches auprès des assurances) et très demandeurs de services potentiels de l'IST ; - les dermatologues et les ORL, qui sont peu confrontés aux maladies liées au travail, moins actifs dans la prise en charge spécifique de ces maladies (en ce qui concerne le travail du patient et les démarches auprès des assurances) et peu demandeurs de services potentiels de l'IST ; - les psychiatres, qui sont souvent confrontés aux maladies liées au travail, peu actifs dans la prise en charge spécifique de ces maladies (en ce qui concerne le travail du patient et les démarches auprès des assurances) et peu demandeurs de services potentiels de l'IST. En fonction de ces résultats, des actions ciblées vers les différentes spécialistes pourront être mises en place ultérieurement.
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Les tumeurs malignes des cavités naso-sinusiennes (CNS) représentent environ 3% des cancers ORL. La poussière de bois est reconnue comme cancérigène pour l'homme (IARC, classe 1A) et la maladie professionnelle formellement identifiée est le CNS ou le cancer de l'ethmoïde. L'adénocarcinome des CNS est une maladie professionnelle admise chez certains travailleurs spécialisés tels les menuisiers et les ébénistes. Selon les enquêtes WOODEX dans les 25 états membres de UE en 2006, environ 3.6 millions de travailleurs sont exposés par voie respiratoire à la poussière de bois, soit 2% de la population active. En France, 307 000 travailleurs sont exposés, et il y a environ 200 cas de cancers sino-nasaux reconnus comme maladie professionnelle par année. La forte proportion de travailleurs du bois développant un adénocarcinome des CNS a suggéré diverses pistes, tel que le tanin pour les bois durs, le formaldéhyde pour les contre-plaqués et le benzo(a)pyrène produit par le bois surchauffé. Il est reconnu que le tanin ne provoque pas de cancer dans l'exposition à la poussière de thé. Le formaldéhyde est un irritant mais il est aussi classé cancérogène. La piste des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) cancérogènes provoqués par le bois surchauffé est séduisante. Nous avons étudié leur teneur en fonction des opérations pratiquées sur le bois en cabine d'expérimentation. Les matériaux testés sont du sapin brut, du chêne et chêne imprégné de polyuréthane. La poussière de bois contient des HAP au niveau du µg/g ou ppm. Le bois imprégné de vernis PU produit 100 fois plus de HAP que le bois brut lors des opérations de ponçage.