120 resultados para HD, dtr, DtrG historiographie
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
The origins of biblical historiography may be dated to the end of the VIIth c. and linked to those of the deuteronomic school itself. In order to justify Josiah's politics, his scribes elaborated a collection of texts (Deut, Josh, Kings, a vita Mosis in Gen-Nb) which were widely inspired by Assyrian ideology. During the Babylonian exile, this literature underwent a transformation: the new created « Deuteronomistic History, (Deut-2 Kings) converted propaganda into theodicee. The Deuteronomists were still at work in the Persian period as can be seen in numerous texts in Deut-2 Kings, as well as in the edition of the prophetic corpus. From now on, dtr ideology was centered on three points: the restauration by law, the end of prophecy and the need to separate Israel from the « others » (cf. EsdNeh). But the Persian period was also the, time of compromise. The Pentateuch was made by putting together dtr and priestly ideologies, « autochtonous » and « exodic » views about the origins of Israel.
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The book of Joshua is in the very center of the recent discussion about the existence of a coherent deuteronomistic redaction in Deut to 2 Kings during the exilic period. This article analyses the beginning (Josh 1.1-9) and the end (Josh 23 and 24) of Josh. Josh 1.1-2,5-7 and chapter 23 belong to the dtr edition. Josh 23 was followed by Judg 2.6ff. During the Persian period, Deuteronomists and priests intended to publish one Law for the whole community. There was probably a discussion whether the Torah should be a Penta- or a Hexateuch. This discussion may explain such a text as Josh 24 which clearly tries to construct an Hexateuch (cf. also Gen. 50.25: Exod 13.19; Josh 24.32). But since the Torah is about foundations, the main theological trends agreed to have its end with the death of Moses.
Resumo:
(Résumé de l'ouvrage) Les recherches sur l'historiographie de l'Église primitive se sont multipliées depuis des temps récents, en France comme à l'étranger, et de grands projets d'édition et de traduction arrivent actuellement à leur terme. Il a donc semblé utile de faire le point sur les travaux en cours, qu'ils aient été entrepris par des historiens de l'Antiquité tardive ou par des philologues, latinistes, hellénistes et orientalistes, par des théologiens ou par des exégètes, et d'engager une réflexion sur la manière dont s'écrivait l'histoire de l'Église et dont l'Église pensait ses origines et sa propre histoire. C'est l'ensemble de leurs travaux qui se trouve présenté dans ce volume, dont la problématique correspond à une actualité à la fois médiatique, historique et religieuse, puisque se célèbre cette année le deuxième millénaire de l'ère chrétienne - tant il est vrai que toute réflexion sur le passé est aussi (et avant tout ?) une réflexion sur le présent et sur l'avenir.
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Qui a écrit la première histoire du christianisme ? La recherche historienne moderne a rarement hésité à pointer le doigt vers Eusèbe de Césarée, ainsi que le rappellent dans ce dossier les contributions de M. Fédou et de M. Heinzelmann. Une telle reconnaissance devait amener une dégradation de la qualité historienne de l'oeuvre lucanienne, évangile et Actes des Apôtres, reconnue jusqu'au XVIIIe siècle. Ainsi, jusque dans les années 60 du XX' siècle, la recherche sur cette oeuvre devait être dominée par cette tonalité lourde. Une révision de ces attitudes, dont certaines se sont manifestées dès le début de ce même siècle, s'est depuis engagée, grâce notamment à une meilleure connaissance et acceptation des caractéristiques de l'historiographie ancienne. C'est donc un véritable historien qui se révèle désormais dans l'oeuvre lucanienne, légitimant du même coup le concept d'histoire théologique, et rendant à Luc sa place, la première, bien avant Eusèbe de Césarée.