3 resultados para Græcorum bibliothecæ Vaticanæ
em Université de Lausanne, Switzerland
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Après des décennies dʼoubli, un document a été retrouvé, qui avait suscité pendant des années la curiosité dʼétudiants byzantinistes et de bien dʼautres qui étaient à sa recherche. Ilsʼagit de la dernière oeuvre de Nikodim Pavlovic Kondakov, le manuscrit « légendaire » cédé au Vatican dans les années 20 et considéré comme disparu. Après la parution de nombreux textes importants, Kondakov avait commencé à publier ses oeuvres de maturité : la grande monographie sur lʼiconographiedu Christ et les trois volumes de sa célèbre Ikonografija Bogomateri (Iconographie de la Mère de Dieu). Alors que les deux premiers volumes de lʼIconographie de la Mère de Dieu furent publiés à Saint Pétersbourg en 1914-1915, la Révolution Russe de 1917 ne permit pas la publication du troisième volume. Kondakov étant en exil, le troisième volume fut acquis par le Vatican. Le manuscrit fut envoyé à lʼInstitutPontifical Oriental de Rome (PIO) en novembre 1926 où il fut traduit en vue dʼune publication qui nʼeut jamais lieu. Dans les archives du PIO, récemment, la traduction a été retrouvée. Même si nous nʼavons plus la trace de son original en russe, cette traduction complète en français nous permet de retrouver un texte fondamental égaré pendant plus de 80 ans. Ce troisième volume a pour objet lʼiconographie de la Vierge Marie dans lʼart italien, de la fin du Moyen-Âge au début de la Renaissance, un sujet que Kondakov avait en partie affronté dans son premier écrit sur lʼiconographie mariale en 1911, et où il exposait déjà sa proposition de lire la peinture de la Renaissance italienne en lien avec la peinture des icônes russes et grecques. La publication de cette oeuvre nous aidera à connaître une importante page de lʼhistoire concernant le rapport complexe et débattu entre Renaissance italienne et intellectuels russes de lʼ « Âge dʼargent ».
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(Résumé de l'ouvrage) Deuxième volet de l'oeuvre de Luc, le livre des Actes des Apôtres fait aujourd'hui l'objet de multiples travaux où se croisent enquêtes historiennes, analyses littéraires, questions théologiques. Pour son XXe congrès (Angers, août 2003), l'ACFEB a souhaité participer au débat. Ce volume en rassemble les contributions principales. Odile Flichy commence par dresser un panorama des recherches en cours : renouvellement de l'approche historique, lectures narratives, liens avec le judaïsme. Puis Roselyne Dupont-Roc reprend le problème de la double tradition textuelle du livre. Marie-Françoise Baslez situe le « monde des Actes » dans la littérature et la culture de l'époque. Jean-Pierre Lémonon, relisant Actes 18, 18 - 19, 7, examine les différents courants chrétiens qui marquent Éphèse au Ier siècle. Daniel Marguerat montre comment le récit de Luc dessine Paul comme une « figure identitaire » du christianisme. Michel Quesnel se risque à une analyse rhétorique des discours d'apologie de Paul (Ac 22 et 26). Rémi Gounelle débat des relations entre les foisonnants Actes apocryphes des Apôtres et les Actes des Apôtres canoniques. Enfin deux exemples de réception contemporaine du livre des Actes des Apôtres sont proposés : Laurent Villemin traite de son influence sur l'ecclésiologie du concile Vatican II et Carlos Mesters raconte la lecture qu'en font les « communautés ecclésiales de base » au Brésil. Au terme de ce parcours multiforme, les éditeurs n'ont qu'un souhait : que les lecteurs puissent, comme Théophile, « vérifier la solidité des enseignements [qu'ils ont] reçus » !
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Karl Barth (1886-1968) est sans nul doute l'un des géants de la théologie chrétienne du XXe siècle, toutes confessions confondues. À l'instar de ses plus prestigieux modèles - un saint Augustin, un Luther notamment -, c'est dans le corps à corps avec les Écritures saintes, singulièrement avec l'épître de Paul aux Romains, qu'il s'est forgé une conception originale de la pensée chrétienne et qu'il a bouleversé la situation religieuse et théologique de son temps. « Révolutionnaire » dans sa manière de vouloir congédier les théologies libérales du XIXe siècle et de contester en son principe toute forme de complicité du christianisme avec la monde profane ou même avec la modernité, le jeune Barth, celui des années 20, s'est peu à peu transformé en un imposant professeur de dogmatique et en un auteur universellement admiré, étudié, discuté, critiqué. Sa monumentale « Kirchliche Dogmatik », publiée de 1932 à 1968, inachevée, est devenue une référence, aussi bien à l'intérieur du protestantisme que pour le catholicisme romain, comme l'a montré son influence croissante sur des auteurs comme Balthasar, Bouillard et Küng et sur un certain nombre de Pères conciliaires à Vatican II. Le propos de cet ouvrage est de rompre avec les clichés et les idées reçues qui entourent la plupart du temps l'oeuvre multiforme de Barth. Barth y apparaît en permanente recherche, ouvert aux enjeux de la culture et de la société civile, en dialogue critique, certes, mais également très réceptif avec les courants de la modernité et en prise avec l'actualité politique - contre la guerre en 1918, contre le nazisme en 1933-1945, contre la bombe atomique et l'impérialisme américain à la fin de sa vie. L'éthique - individuelle, mais aussi sociale et politique - joue une place centrale dans sa pensée, elle est loin de se réduire à un simple appendice de la dogmatique. Un survol très large de la réception internationale de Barth permet de mesurer l'écho intellectuel et oecuménique considérable de cette théologie en mouvement. Le choix de textes proposé à la fin de l'ouvrage mêle des passages devenus classiques à des aperçus dérangeants et détonnants de l'existence théologique, éthique, politique et culturelle de Barth.