A monoclonal antibody which blocks the function of factor D of human complement.

Factor D is an essential enzyme for activation of complement by the alternative pathway (AP). It has been difficult to obtain mouse monoclonal antibodies (Mabs) which block the function of factor D. We have developed a strategy to obtain such Mabs using a double screening procedure of the initial clones. We selected the clone whose supernatant had the lowest level of anti-factor D Ab by ELISA and abolished factor D haemolytic activity. Addition of this Mab to human serum was shown to abolish conversion of C3 by cobra venom factor, haemolysis of rabbit erythrocytes, and activation of C3 and C5 by cuprophane dialysis membranes.

Relations entre les taux plasmatiques d'imatinib et ses effets cliniques

Introduction: Bien que l'imatinib (Glivec®) ait révolutionné le traitement de la leucémie myéloïde chronique (LMC) et des tumeurs stromales d'origine digestive (GIST), ses relations pharmacocinétique-pharmacodynamique (PK-PD) ont été peu étudiées. De par ses caractéristiques pharmacocinétiques (PK), ce médicament pourrait toutefois représenter un candidat à un programme de suivi thérapeutique (TDM). Objectif: Cette étude observationnelle visait à explorer ces relations PK-PD, et à évaluer l'influence spécifique du génotype de la tumeur dans la population GIST. Méthode: Des données de 59 patients ont été collectées durant une étude pharmacocinétique précédente. Sur la base du modèle de population développé alors, les paramètres PK ont été obtenus par estimation bayésienne et ont permis d'estimer l'exposition au médicament (AUC; aire sous la courbe). Les paramètres se rapportant à la fraction libre de l'imatinib ont été déduits d'un modèle intégrant les taux plasmatiques d'alpha1-glycoprotéine acide. L'association entre l'AUC (ou la clairance) et la réponse ou la toxicité a été explorée par régression logistique. L'influence du génotype de la tumeur (gène KIT) sur la réponse a également été évaluée chez des patients GIST. Résultats: L'exposition du médicament totale et libre est corrélée au nombre d'effets indésirables (ex: OR 2.9 ± 0.6 pour un accroissement d'AUC d'un facteur 2; p<0.001). Une relation avec la réponse n'est par contre pas évidente (les bons répondeurs recevant souvent des doses plus faibles que les mauvais répondeurs). Cependant, chez les patients GIST, une AUC libre plus élevée prédit une meilleure réponse (OR 1.9 ± 0.6; p<0.001), notamment chez les patients présentant des mutations sur l'exon 9 du gène cible KIT (ou un gène wild-type). Un tel profile génétique est connu pour diminuer la sensibilité à l'imatinib, par opposition à des mutations sur l'exon 11. Discussion-conclusion: Ces résultats, associés à la grande variabilité PK observée, représentent des arguments pour évaluer, pour l'imatinib, le bénéfice d'un programme de TDM. Nos données suggèrent également qu'une stratification des patients selon le génotype de la tumeur est important.

Norme d'internalité ou biais de confirmation d'hypothèse? Une approche expérimentale de la construction des questionnaires d'internalité

Cette recherche teste l'hypothèse de l'intervention d'un biais de confirmation d'hypothèse dans la procédure actuelle de construction des questionnaires d'internalité. Dans une étude pilote, 18 étudiants ont produit des explications en vue de la construction d'un questionnaire d'internalité soit en ayant connaissance de l'existence d'une norme d'internalité vs d'une norme d'externalité, soit sans activation expérimentale de cette connaissance (condition "contrôle"). Dans une première étude, 32 étudiants ont évalué le lieu de causalité et la plausibilité des explications produites dans l'étude pilote. Dans une seconde étude, 113 étudiants ont évalué la valeur sociale de ces explications internes et externes dans une situation de recrutement. Les résultats indiquent tout d'abord que le biais de confirmation influence les individus lorsqu'ils sont amenés à produire des explications internes et externes. On observe ainsi que la différence en faveur des explications internes sur la plausibilité (étude 1) et sur la valeur sociale (étude 2) est plus marquée en condition "norme d'internalité" qu'en condition "contrôle", et plus dans cette dernière condition que dans la condition "norme d'externalité". De plus, les résultats obtenus dans la condition "contrôle" suggèrent que les explications internes sont plus plausibles (étude 1) et plus valorisées que les explications externes (étude 2). Ainsi, si cette recherche confirme l'impact du biais de confirmation d'hypothèse, elle suggère également l'existence d'une norme d'internalité dans la pensée sociale.

Nilotinib compassionate use in advanced GIST : a retrospective analysis

Introduction: Tyrosine kinase inhibitors (TKI) have considerably improved outcome of patients with advanced GIST and extended overall survival to more than 5 years. Yet, the median progression-free survival is approximately 2 years with first-line imatinib and 24 weeks with second-line sunitinib, which calls for treatment alternatives. Nilotinib is a second-generation TKI with at least similar inhibitory activity as imatinib. A Phase I study has shown that nilotinib monotherapy has clinical activity in GIST. Methods: After failure of all available therapeutic options patients had access to nilotinib on a compassionate use (CU) programm. Nilotinib was started at a dose of 400 mg bid, with dose reduction to 400mg qd allowed in the case of toxicity. 94 pts were approved for nilotinib CU in 10 European countries. We herein present retrospective data of 42 pts from 5 European countries treated in 11 centers. Results: Median age at nilotinib treatment start was 59 years (median; range 24-79 y). 30 of 42 patients were male. Most pts had metastatic disease of gastric origin at initial diagnosis. KIT exon 11 mutations were most frequent. The median number of surgical resections was 1 (range 0-8). All pts had failed both imatinib and sunitinib before nilotinib, and few had also received additional investigational treatments. Nilotinib was well tolerated, and discontinued due to toxicity in 15% only. Median follow-up is 176 days (range 15-876 d). Nilotinib treatment duration is 75 days (median; range 3-727 d). Partial remission with nilotinib treatment was seen in 11% of pts. Median OS was 263 days (Kaplan-Meier). Conclusion: This is the largest series reported assessing efficacy of nilotinib for imatinib- and sunitinib-refractory GIST reported yet. Nilotinib displays significant clinical activity in this heavily pretreated group of pts. These results warrant further investigation of nilotinib in GIST, including its use in first or second-line treatment. Patient and data collection is ongoing, updated results will be presented.

Sorafenib fourth-line treatment in imatinib-, sunitinib-, and nilotinib-resistant metastatic GIST : a retrospective analysis : 10564

Background: Gastrointestinal stromal tumors (GISTs) are rare mesenchymal tumors usually caused by mutations in the KIT or PDGFRA gene. Advanced disease generally cannot be cured by surgery nor by tyrosine kinase inhibitors (TKI), but TKIs have considerably improved outcome for patients (pts) with advanced GIST. Patients failing TKI treatment with imatinib (IM), sunitinib (SU) or nilotinib (NI) have a poor prognosis. Sorafenib is a multi kinase inhibitor that blocks not only receptor tyrosine kinases such as KIT, VEGFR and PDGFR but also serine/threonine kinases along the RAS/RAF/MEK/ERK pathway. Recently, clinical activity of sorafenib in third-line treatment in patients with GIST after IM and SU failure has been shown (Wiebe et al. ASCO 2008, #10502). Methods: We report herein preliminary data of 32 pts treated with sorafenib in nine European centers. Centers were selected based on their previous and known experience in GIST and reported all pts treated. Pts received sorafenib after failure of IM, SU and NI in fourth-line treatment. Baseline characteristics and treatment details have been retrieved via questionary. Results: Median age at sorafenib treatment start was 62 years (range 33-81 y), and the majority of pts were male (63 %). Primary tumor site was gastric or small intestine in 25% and 41% of pts, respectively. All pts had failed IM, SU, NI. 19 % of pts achieved partial remission and 44% disease stabilization. Approximately half of the pts had an improvement of symptoms and/or performance. Half of the pts were on treatment longer than 4 months (actuarial data) and 41% of pts continue to receive sorafenib. Median progression-free survival is 20 weeks and median overall survival 42 weeks (Kaplan-Meier), at a median follow-up of 22 weeks (range 3-54). Conclusions: This is the largest series assessing efficacy of sorafenib fourth-line treatment for IM, SU and NI refractory GIST reported yet. Sorafenib displays significant clinical activity in this heavily pretreated group of patients.