3 resultados para Garritzen, Elise

em Université de Lausanne, Switzerland


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Two common herbicides; isoproturon and bentazon, are strong skin irritants and cross the skin barrier easily. Assessment of percutaneous absorption of these substances is a very important step in the evaluation of any dermal or transdermal dose, especially among agricultural workers who frequently have dermal exposures during crop treatment. The aims of the study were to determine the permeation rate of human skin for both herbicides in vitro, and histologically evaluate skin damage due to irritation at different concentrations. Skin penetration was assessed using a dynamic flow-through in vitro penetration system and analysis were performed with ion trap LC-MS (acidified water: acetronitile, C18 column). Two concentrations of bentazon (75 and 150 μg/mL) and isoproturon (125 and 250 μg/mL) in saline solution were applied on excised human skin from several donors. Saline water was used as receptor fluid. Collection times were: 4, 8, and 24 hours. After the experiments, the skin was removed and examined by histopathology for apoptosis, acanthosis, acantholysis and epidermolysis. The skin permeation rate, J, was calculated from the slope of the cumulative amount permeated as a function of time. The lag time, tL, was assigned from the time-axis intercept of the extrapolation of this linearity. Our results showed that tL for bentazon and isoproturon for both concentrations tested were similar; 2, 1.5 hours, respectively. Bentazon had a lowerer J compared to isoproturon; 350, 600 ng/cm2/h, respectively. Some acanthosis was observed after 8 hours of exposure to either of the two substances. In conclusion, our in vitro experiments demonstrate that bentazon and isoproturon cross the skin barrier within 2 hours even at very low concentrations, and showed some signs of skin damage. Future tests involve concentrations found in commercial products.

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L'article a été réalisé en collaboration avec Marie-Elise Verga, infirmière de recherche au DMCP, il a été publié dans les Archives de Pédiatrie, une revue française d'importance pour la profession en novembre 2013. L'impact factor de la revue est de 0.36. Ce travail est centré sur l'évaluation de l'impact d'une école de l'asthme chez l'enfant. L'asthme est la maladie chronique la plus fréquente chez l'enfant, sa prévalence est en augmentation dans le monde depuis plusieurs années. Son impact sur la vie des enfants atteints et de leur famille est important en termes d'absentéisme et de limitation dans les activités de la vie quotidienne. Selon différentes études, la connaissance de la maladie serait un pilier pour l'amélioration de son contrôle. Associée à des compétences personnelles et une médication optimale, elle diminuerait les absences scolaires, la survenue des crises et augmenterait la compliance au traitement. L'Ecole de l'Asthme de l'Hôpital de l'Enfance à Lausanne a été mise en place dans ce but, afin d'offrir, par une équipe pluridisciplinaire, des séances d'éducation thérapeutique tant aux enfants qu'à leur famille. Notre étude exploratoire a pour but d'évaluer l'effet de l'Ecole de l'Asthme sur la consommation en soins et la qualité de vie des enfants de 4 à 12 ans et de leurs parents. 27 enfants ont été inclus durant une année. La qualité de vie a été évaluée chez les enfants et leurs parents au moyen du Paediatric Asthma Quality of Life Questionnaire à l'inclusion et 6 mois plus tard. La consommation en soins a été évaluée sur une période d'un an avant et après l'Ecole de l'asthme par un questionnaire envoyé aux pédiatres. Il s'agit de la première étude de ce genre en Suisse et il y en a très peu à l'étranger. Elle démontre clairement une diminution de la consommation en soins que ce soit les rendez- vous chez le pédiatre, les consultations aux urgences et les hospitalisations. Une amélioration de la qualité de vie retrouvée tant chez les enfants que leurs parents a aussi été observée lors de notre étude. En donnant aux enfants et à leur famille des moyens de mieux gérer la maladie à domicile, l'Ecole de l'Asthme contribue à un meilleur contrôle de cette maladie. Ces premières conclusions valident l'importance d'évaluer cette prise en charge par des études prospectives randomisées. Il existe plusieurs perspectives à développer dans le prolongement de cette étude par exemple inclure des patients non francophones, sachant que les migrants représentent une part importante des consultations en urgences et que leur maladie asthmatique est souvent mal contrôlée. Il faudrait affiner les résultats en comparant nos résultats à ceux d'un groupe contrôle ou d'un groupe avec un enseignement individualisé. Un suivi sur 5 ans permettrait de voir l'impact à long terme. Le côté financier devrait être évalué afin de vérifier la diminution des coûts supposée en rapport à la diminution de la consommation en soins.