In principio erat liber : l'organisation du premier livre de motets de Tomás Luis de Victoria (Venise, 1572)

L'organisation du premier livre de motets de Tomás Luis de Victoria, publié à Venise en 1572 chez les Fils d'Antonio Gardano (RISM V 1421), repose sur une stratification d'éléments divers mais complémentaires. Les pièces sont organisées en quatre groupes : quatorze à 4 voix, neuf à 5 voix, neuf à 6 voix et une à 8 voix. Elles forment des paires modales. Les derniers motets des groupes reposent sur des écritures individualisées (ad aequales, canon à l'unisson, Tenormotette, motet à double choeur). De plus, un jeu avec le nombre de parties, une et deux essentiellement, intervient entre les groupes et à l'intérieur. Les textes émanent de plusieurs rites (avilais, prétridentin et tridentin) et sources. Lorsque c'est nécessaire, le compositeur les remanie pour qu'ils s'adaptent à l'organisation du recueil. Au bout du compte, le livre veut être un objet ayant un certain poids et qui dit quelque chose de plus qu'une simple addition de pièces. C'est précisément ce dont a besoin le jeune compositeur pour prendre une place sur le marché du motet avec ce qui constitue son premier « opus ». Dans la dédicace qu'il signe lui-même, Victoria inscrit son édition dans la mouvance de la musica reservata puisqu'il la destine d'abord aux connaisseurs. Or, c'est précisément cette organisation complexe qui permet au musicien d'inscrire son recueil dans une lignée de publications savantes, initiées semble-t-il par le livre de motets à 5 voix d'Adrian Willaert, qui date de 1539.

The PEDRO (Pocketable Electronic Devices in Radiation Oncology) project: how clinical practice is changing among young radiation oncologists.

Purpose. To evaluate the impact of mobile devices and apps on the daily clinical activity of young radiation oncologists. Methods. A web-based questionnaire was sent to 382 young (≤40 years) members of the Italian Association of Radiation Oncology (AIRO). The 14 items investigated the diffusion of mobile devices (smartphones and/or tablets), their impact on daily clinical activity, and possible differences perceived by the participants over time. Results. A total of 158 questionnaires were available for statistical evaluation (response rate 41%). Up to 75% of respondents declared they used an electronic device during their clinical activity. Conversely, 82% considered the impact of smartphones/tables on daily practice low to moderate. Daily device use increased significantly from 2009 to 2012, with high daily use rates rising from 5% to 39.9%. Fulfillment of professional needs was declared by less than 42% of respondents and compliance with app indications by 32%. Almost all physicians desired in 2012 a comprehensive website concerning a variety of apps covering radiation oncologists' needs. Conclusions. Mobile devices are widely used by young Italian radiation oncologists in their daily clinical practice, while the indications so obtained are not always followed. Nevertheless, it would be important to verify the consistency of information found within apps, in order to avoid potential errors that might be detrimental to patients.