Analyzing complex rock slope deformation at Stampa, western Norway, by integrating geomorphology, kinematics and numerical modeling

The unstable rock slope, Stampa, above the village of Flåm, Norway, shows signs of both active and postglacial gravitational deformation over an area of 11 km2. Detailed structural field mapping, annual differential Global Navigation Satellite System (GNSS) surveys, as well as geomorphic analysis of high-resolution digital elevation models based on airborne and terrestrial laser scanning indicate that slope deformation is complex and spatially variable. Numerical modeling was used to investigate the influence of former rockslide activity and to better understand the failure mechanism. Field observations, kinematic analysis and numerical modeling indicate a strong structural control of the unstable area. Based on the integration of the above analyses, we propose that the failure mechanism is dominated by (1) a toppling component, (2) subsiding bilinear wedge failure and (3) planar sliding along the foliation at the toe of the unstable slope. Using differential GNSS, 18 points were measured annually over a period of up to 6 years. Two of these points have an average yearly movement of around 10 mm/year. They are located at the frontal cliff on almost completely detached blocks with volumes smaller than 300,000 m3. Large fractures indicate deep-seated gravitational deformation of volumes reaching several 100 million m3, but the movement rates in these areas are below 2 mm/year. Two different lobes of prehistoric rock slope failures were dated with terrestrial cosmogenic nuclides. While the northern lobe gave an average age of 4,300 years BP, the southern one resulted in two different ages (2,400 and 12,000 years BP), which represent most likely multiple rockfall events. This reflects the currently observable deformation style with unstable blocks in the northern part in between Joasete and Furekamben and no distinct blocks but a high rockfall activity around Ramnanosi in the south. With a relative susceptibility analysis it is concluded that small collapses of blocks along the frontal cliff will be more frequent. Larger collapses of free-standing blocks along the cliff with volumes > 100,000 m3, thus large enough to reach the fjord, cannot be ruled out. A larger collapse involving several million m3 is presently considered of very low likelihood.

Detailed assessment of the deep-seated gravitational deformation at Stampa above Flåm, Norway

The unstable rock slope above the village of Flåm shows signs of active and postglacial gravitational deformation over an area of 11 km2. We performed detailed structural field mapping, annual differential Global Navigation Satellite System (GNSS) surveys, and generated a detailed topographic model based on airborne and terrestrial laser scanning. Kinematic analyses of the structural data indicates that deformation is complex and varies over the slope. Both sliding and toppling are locally feasible. Using differential GNSS, 18 points were measured annually over a period of up to 6 years. Two of these points show an average yearly movement of around 10 mm/year. They are located at the frontal cliff on almost completely detached blocks. Large fractures indicate deep-seated gravitational deformation of volumes up to 80 million m3, but the movement rates in these areas are below 2 mm/year. Based upon these combined observations, we interpret that small collapses of blocks along the frontal cliff will be more frequent. Larger collapses of free-standing blocks along the cliff with volumes >100,000 m3, thus large enough to reach the fjord, cannot be ruled out. A large collapse involving more than 10 million m3, however, is of very low likelihood at present.

The prognostic value of minimally involved melanoma sentinel lymph nodes

Introduction: la biopsie du ganglion sentinelle (GS) est une procédure reconnue et fiable pour établir le stade ganglionnaire du mélanome cutané. Le GS est le facteur pronostique le plus puissant pour la survie des patients atteints d'un mélanome à risque intermédiaire, cliniquement localisé. Celui-ci est métastatique dans environ 15-30% des cas. Lorsque le GS est positif, un curage de l'aire ganglionnaire concernée est généralement entrepris. Néanmoins, seuls 20-25% de ces patients présentent des ganglions non-sentinelles (GNS) métastatiques. Ces données suggèrent que le curage, et les risques opératoires qui y sont associés, n'est peut-être pas nécessaire chez le trois-quarts de ces patients. Un autre aspect est que l'impact sur la survie des curages basé sur le résultat du GS n'est pas clairement démontré. La nécessité de ce curage d'emblé est actuellement en cours d'évaluation par un protocole international (Multicenter Selective Lymphadenectomy Trial II : MSLT II). Plusieurs auteurs ont essayé de classifier la charge tumorale du GS afin d'évaluer s'il était possible d'épargner le curage à certains patients et de mieux affiner ce facteur pronostic sans succès. En 2009, le Groupe Mélanome de l'EORTC (European Organisation for Research and Treatment of Cancer) a recommandé un protocole d'évaluation anatomopathologique du GS-positif en trois items: (1) la localisation micro-anatomique des métastases à l'intérieur du ganglion selon Dewar (A = sous-capsulaire, B = combinée sous-capsulaire and parenchymateuse, C = parenchymateuse, D = multifocale, and'E = extensive) ; (2) la mesure de la taille tumorale dans le ganglion selon les critères de Rotterdam pour le diamètre maximal. Le diamètre de la plus grande métastase est exprimé en nombre absolu et (3) la taille tumorale stratifiée par catégories : <0.1mm, 0.1-1.0mm et >1.0 mm. Le but de cette étude rétrospective d'une cohorte de patients, était d'investiguer les résultats des GS-positifs et d'analyser les facteurs pronostiques de la survie à la lumière des recommandations de l'EORTC. Ainsi que de comparer les sous-groupes du GS-positif avec une invasion minimale (taille tumorale <0.1mm et/ou atteinte sous-capsulaire) avec le GS-négatif. Les facteurs pouvant prédire la présence de GNS- positif ont également été analysés. Matériel et méthode : une étude des dossiers a été réalisée pour les 499 patients consécutifs entre 1997 et 2008 qui ont eu une biopsie du GS dans notre institution. Le dégrée d'envahissement du GS-positif a été entièrement revue par l'équipe référente de l'Institut de Pathologie (Dresse E. Saiji et Dresse H. Bouzourène) selon les recommandations de l'EORTC. Des analyses univariées et multivariées des potentiels facteuis pronostics ont été réalisées. Des analyses de survie ont également été effectuées avec des courbes d'estimation de Kaplan-Meier combinées à une régression de Cox. Le protocole a été accepté par la Commission d'Ethique. Résultats: un GS-positif a été trouvé chez 123 (25%) patients panni les 499 qui ont bénéficié d'une biopsie. Avec un suivi médian de 52 mois, la survie à 5 ans sans récidive (SSR), spécifique à la maladie (SS) et globale (SG) étaient de 88%, 94%, et 90% respectivement pour les patients avec GS-négatif. Concernant les GS avec invasion minimale, 21 patients étaient dans le sous-groupe <0.1 mm selon les critères de Rotterdam et 52 patients dans le sous-groupe sous-capsulaire selon Dewar. La survie dans ces deux sous-groupes était de 80% et 57% pour la SSR, 87% et 70% pour la SS, 87% et 68% pour la SG, respectivement. L'analyse multivariée des GS-positifs a montré que les facteuis suivants influençaient significativement la survie (SSR, SS et SG): l'épaisseur selon Breslow de la tumeur primaire (p=0.002, 0.006, 0.004), la taille tumorale du GS-positif >0.1 mm (p= 0.01, 0.04, 0.03), le genre masculin (p=0.06, 0.005, 0.002) et l'ulcération de la tumeur primaire (p=0.05, 0.03, 0.007). L'analyse des sous-groupes avec invasion minimale n'a pas permis d'établir de facteur pour prédire la négativité des GNSs. Conclusion: La classification du GS-positif par la taille tumorale selon les critères de Rotterdam est un facteur pronostique simple et utile pour évaluer la survie des patients atteints de mélanome. Nous avons observé une tendance (non statistiquement significative) d'une survie diminuée pour le sous-groupe des patients avec GS-positif et une taille de la métastase <0.1 mm comparée à celle des patients avec GS-négatif. Ceci nous incite à conclure que ce sous-groupe de patients ne devrait pas être assimilé et traité comme ceux qui ont un GS-négatif. D'autre part nos résultats montrent que la localisation micro-anatomique selon Dewar n'est pas un outil pronostique utile pour évaluer la survie, ni pour prédire le status des GNSs.

A wearable system to time gate crossing during alpine skiing slalom

INTRODUCTION: In alpine skiing, chronometry analysis is currently the most common tool to assess performance. It is widely used to rank competitors during races, as well as to manage athletes training and to evaluate material. Usually, this measurement is accurately realized using timing cells. Nevertheless, these devices are too complex and expensive to allow chronometry of every gates crossing. On the other side, differential GPS can be used for measuring gate crossing time (Waegli et al). However, this is complex (e.g. recording gate position with GPS) and mainly used in research applications. The aim of the study was to propose a wearable system to time gates crossing during alpine skiing slalom (SL), which is suitable for routine uses. METHODS: The proposed system was composed of a 3D accelerometer (ADXL320®, Analog Device, USA) placed at the sacrum of the athlete, a matrix of force sensors (Flexiforce®, Tekscan, USA) fixed on the right shin guard and a data logger (Physilog®, BioAGM, Switzerland). The sensors were sampled at 500 Hz. The crossing time were calculated in two phases. First, the accelerometer was used to detect the curves by considering the maximum of the mediolateral peak acceleration. Then, the force sensors were used to detect the impacts with the gates by considering maximum force variation. In case of non impact, the detection was realized based on the acceleration and features measured at the other gates. In order to assess the efficiency of the system, two different SL were monitored twice for two world cup level skiers, a male SL expert and a female downhill expert. RESULTS AND DISCUSSION: The combination of the accelerometer and force sensors allowed to clearly identify the gate crossing times. When comparing the runs of the SL expert and the downhill expert, we noticed that the SL expert was faster. For example for the first SL, the overall difference between the best run of each athlete was of 5.47s. At each gate, the SL expert increased the time difference slower at the beginning (0.27s/gate) than at the end (0.34s/gate). Furthermore, when comparing the runs of the SL expert, a maximum time difference of 20ms at each gate was noticed. This showed high repeatability skills of the SL expert. In opposite, the downhill expert with a maximum difference time of 1s at each gate was clearly less repeatable. Both skiers were not disturbed by the system. CONCLUSION: This study proposed a new wearable system to automatically time gates crossing during alpine skiing slalom combining force and accelerometer sensors. The system was evaluated with two professional world cup skiers and showed a high potential. This system could be extended to time other parameters. REFERENCES Waegli A, Skaloud J (2007). Inside GNSS, Spring, 24-34.