7 resultados para Frutas tropicales -- Exportaciones

em Université de Lausanne, Switzerland


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Abstract The purpose of this study is to unravel the geodynamic evolution of Thailand and, from that, to extend the interpretation to the rest of Southeast Asia. The methodology was based in a first time on fieldwork in Northern Thailand and Southernmost Myanmar, using a multidisciplinary approach, and then on the compilation and re-interpretation, in a plate tectonics point of view, of existing data about the whole Southeast Asia. The main results concern the Nan-Uttaradit suture, the Chiang Mai Volcanic Belt and the proposition of a new location for the Palaeotethys suture. This led to the establishment of a new plate tectonic model for the geodynamic evolution of Southeast Asia, implying the existence new terranes (Orang Laut and the redefinition of Shan-Thai) and the role of the Palaeopacific Ocean in the tectonic development of the area. The model proposed here considers the Palaeotethys suture as located along the Tertiary Mae Yuam Fault, which represents the divide between the Cimmerian Sibumasu terrane and the Indochina-derived Shan-Thai block. The term Shan-Thai, previously used to define the Cimmerian area (when the Palaeotethys suture was thought to represented by the Nan-Uttaradit suture), was redefined here by keeping its geographical location within the Shan States of Myanmar and Central-Northern Thailand, but attributing it an East Asian Origin. Its detachment from Indochina was the result of the Early Permian opening of the Nan basin. The Nan basin closed during the Middle Triassic, before the deposition of Carnian-Norian molasse. The modalities of the closure of the basin imply a first phase of Middle Permian obduction, followed by final eastwards subduction. The Chiang Mai Volcanic Belt consists of scattered basaltic rocks erupted at least during the Viséan in an extensional continental intraplate setting, on the Shan-Thai part of the Indochina block. The Viséan age was established by the dating of limestone stratigraphically overlying the basalts. In several localities of the East Asian Continent, coeval extensional features occur, possibly implying one or more Early Carboniferous extensional events at a regional scale. These events occurred either due to the presence of a mantle plume or to the roll-back of the Palaeopacific Ocean, subducting beneath Indochina and South China, or both. The Palaeopacific Ocean is responsible, during the Early Permian, for the opening of the Song Ma and Poko back-arcs (Vietnam) with the consequent detachment of the Orang Laut Terranes (Eastern Vietnam, West Sumatra, Kalimantan, Palawan, Taiwan). The Late Triassic/Early Jurassic closure of the Eastern Palaeotethys is considered as having taken place by subduction beneath its southern margin (Gondwana), due to the absence of Late Palaeozoic arc magmatism on its northern (Indochinese) margin and the presence of volcanism on the Cimmerian blocks (Mergui, Lhasa). Résumé Le but de cette étude est d'éclaircir l'évolution géodynamique de la Thaïlande et, à partir de cela, d'étendre l'interprétation au reste de l'Asie du Sud-Est. La méthodologie utilisée est basée dans un premier temps sur du travail de terrain en Thaïlande du nord et dans l'extrême sud du Myanmar, en se basant sur une approche pluridisciplinaire. Dans un deuxième temps, la compilation et la réinterprétation de données préexistantes sur l'Asie du Sud-est la été faite, dans une optique basée sur la tectonique des plaques. Les principaux résultats de ce travail concernent la suture de Nan-Uttaradit, la « Chiang Mai Volcanic Belt» et la proposition d'une nouvelle localité pour la suture de la Paléotethys. Ceci a conduit à l'établissement d'un nouveau modèle pour l'évolution géodynamique de l'Asie du Sud-est, impliquant l'existence de nouveaux terranes (Orang Laut et Shan-Thai redéfini) et le rôle joué par le Paléopacifique dans le développement tectonique de la région. Le modèle présenté ici considère que la suture de la Paléotethys est située le long de la faille Tertiaire de Mae Yuam, qui représente la séparation entre le terrain Cimmérien de Sibumasu et le bloc de Shan-Thai, d'origine Indochinoise. Le terme Shan-Thai, anciennement utilise pour définir le bloc Cimmérien (quand la suture de la Paléotethys était considérée être représentée par la suture de Nan-Uttaradit), a été redéfini ici en maintenant sa localisation géographique dans les états Shan du Myanmar et la Thaïlande nord-centrale, mais en lui attribuant une origine Est Asiatique. Son détachement de l'Indochine est le résultat de l'ouverture du basin de Nan au Permien Inférieur. Le basin de Nan s'est fermé pendant le Trias Moyen, avant le dépôt de molasse Carnienne-Norienne. Les modalités de fermeture du basin invoquent une première phase d'obduction au Permien Moyen, suivie par une subduction finale vers l'est. La "Chiang Mai Volcanic Belt" consiste en des basaltes éparpillés qui ont mis en place au moins pendant le Viséen dans un contexte extensif intraplaque continental sur la partie de l'Indochine correspondant au bloc de Shan-Thai. L'âge Viséen a été établi sur la base de la datation de calcaires qui surmontent stratigraphiquement les basaltes. Dans plusieurs localités du continent Est Asiatique, des preuves d'extension plus ou moins contemporaines ont été retrouvées, ce qui implique l'existence d'une ou plusieurs phases d'extension au Carbonifère Inférieur a une échelle régionale. Ces événements sont attribués soit à la présence d'un plume mantellique, ou au rollback du Paléopacifique, qui subductait sous l'Indochine et la Chine Sud, soit les deux. Pendant le Permien inférieur, le Paléopacifique est responsable pour l'ouverture des basins d'arrière arc de Song Ma et Poko (Vietnam), induisant le détachement des Orang Laut Terranes (Est Vietnam, Ouest Sumatra, Kalimantan, Palawan, Taiwan). La fermeture de la Paléotethys Orientale au Trias Supérieur/Jurassique Inférieur est considérée avoir eu lieu par subduction sous sa marge méridionale (Gondwana), à cause de l'absence de magmatisme d'arc sur sa marge nord (Indochinoise) et de la présence de volcanisme sur les blocs Cimmériens de Lhassa et Sibumasu (Mergui). Résumé large public L'histoire géologique de l'Asie du Sud-est depuis environ 430 millions d'années a été déterminée par les collisions successives de plusieurs continents les uns avec les autres. Il y a environ 430 millions d'années, au Silurien, un grand continent appelé Gondwana, a commencé à se «déchirer» sous l'effet des contraintes tectoniques qui le tiraient. Cette extension a provoqué la rupture du continent et l'ouverture d'un grand océan, appelé Paléotethys, éloignant les deux parties désormais séparées. C'est ainsi que le continent Est Asiatique, composé d'une partie de la Chine actuelle, de la Thaïlande, du Myanmar, de Sumatra, du Vietnam et de Bornéo a été entraîné avec le bord (marge) nord de la Paléotethys, qui s'ouvrait petit à petit. Durant le Carbonifère Supérieur, il y a environ 300 millions d'années, le sud du Gondwana subissait une glaciation, comme en témoigne le dépôt de sédiments glaciaires dans les couches de cet âge. Au même moment le continent Est Asiatique se trouvait à des latitudes tropicales ou équatoriales, ce qui permettait le dépôt de calcaires contenant différents fossiles de foraminifères d'eau chaude et de coraux. Durant le Permien Inférieur, il y a environ 295 millions d'années, la Paléotethys Orientale, qui était un relativement vieil océan avec une croûte froide et lourde, se refermait. La croûte océanique a commencé à s'enfoncer, au sud, sous le Gondwana. C'est ce que l'on appelle la subduction. Ainsi, le Gondwana s'est retrouvé en position de plaque supérieure, par rapport à la Paléotethys qui, elle, était en plaque inférieure. La plaque inférieure en subductant a commencé à reculer. Comme elle ne pouvait pas se désolidariser de la plaque supérieure, en reculant elle l'a tirée. C'est le phénomène du «roll-back ». Cette traction a eu pour effet de déchirer une nouvelle fois le Gondwana, ce qui a résulté en la création d'un nouvel Océan, la Neotethys. Cet Océan en s'ouvrant a déplacé une longue bande continentale que l'on appelle les blocs Cimmériens. La Paléotethys était donc en train de se fermer, la Neotethys de s'ouvrir, et entre deux les blocs Cimmériens se rapprochaient du Continent Est Asiatique. Pendant ce temps, le continent Est Asiatique était aussi soumis à des tensions tectoniques. L'Océan Paléopacifique, à l'est de celui-ci, était aussi en train de subducter. Cette subduction, par roll-back, a déchiré le continent en détachant une ligne de microcontinents appelés ici « Orang Laut Terranes », séparés du continent par deux océans d'arrière arc : Song Ma et Poko. Ceux-ci sont composés de Taiwan, Palawan, Bornéo ouest, Vietnam oriental, et la partie occidentale de Sumatra. Un autre Océan s'est ouvert pratiquement au même moment dans le continent Est Asiatique : l'Océan de Nan qui, en s'ouvrant, a détaché un microcontinent appelé Shan-Thai. La fermeture de l'Océan de Nan, il y a environ 230 millions d'années a resolidarisé Shan-Thai et le continent Est Asiatique et la trace de cet événement est aujourd'hui enregistrée dans la suture (la cicatrice de l'Océan) de Nan-Uttaradit. La cause de l'ouverture de l'Océan de Nan peut soit être due à la subduction du Paléopacifique, soit aux fait que la subduction de la Paléotethys tirait le continent Est Asiatique par le phénomène du « slab-pull », soit aux deux. La subduction du Paléopacifique avait déjà crée de l'extension dans le continent Est Asiatique durant le Carbonifère Inférieur (il y a environ 340-350 millions d'années) en créant des bassins et du volcanisme, aujourd'hui enregistré en différents endroits du continent, dont la ceinture volcanique de Chiang Mai, étudiée ici. A la fin du Trias, la Paléotethys se refermait complètement, et le bloc Cimmérien de Sibumasu entrait en collision avec le continent Est Asiatique. Comme c'est souvent le cas avec les grands océans, il n'y a pas de suture proprement dite, avec des fragments de croûte océanique, pour témoigner de cet évènement. Celui-ci est visible grâce à la différence entre les sédiments du Carbonifère Supérieur et du Permieñ Inférieur de chaque domaine : dans le domaine Cimmérien ils sont de type glaciaire alors que dans le continent Est Asiatique ils témoignent d'un climat tropical. Les océans de Song Ma et Poko se sont aussi refermés au Trias, mais eux ont laissé des sutures visibles

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Off the coast of Kenya, the Seychelles, home to 87,400 inhabitants mostly of African origin, have largely completed their demographic and epidemiologic transitions. Major investments in infrastructure and social services have fostered steady economic growth. Health care and education are free. The predominance of chronic non-communicable diseases and rapid aging of the population nonetheless present significant challenges for public health and the health system. Like the other small island states in the region, the Seychelles continue to be threatened by arbovirus outbreaks. Health indicators are good, but the geographic isolation, the small and aging population, and limited resources make a major challenge maintaining and sustaining an effective workforce of health professionals, a constantly evolving technical platform, and increasing amount of medications particularly in view of the increasing burden of chronic diseases.

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Le rythme journalier de l'activité a été étudié en captivité, à 25° C, chez 7 espèces de Crocidurinae africaines (Sylvisorex megalura, Crocidura bottegi, C. jouvenetae, C. poensis, C. wimmeri, C. flavescens, C. giffardi), pesant entre 4 et 100 g. Ces observations sont comparées à des données choisies obtenues à 5° C et 20° C chez deux espèces européennes (Suncus etruscus et Crocidura russula). 1. L'activité journalière totale n'est pas liée de façon nette au poids corporel au sein des espèces étudiées. 2. Les espèces tropicales sont caractérisées par une activité presque exclusivement nocturne (4 à 30min/h de nuit contre 0 à 2 min/f de jour). Durant le repos diurne, C. jouvenetae présente régulièrement des torpeurs spontanées. 3. Les espèces européennes ont comparativement une activité diurne importante. En été, à température élevée, l'activité présente cependant également un rythme journalier marqué à prédominance nocturne; ce rythme s'atténue progressivement lorsque la température s'abaisse, essentiellement par la diminution de l'activité nocturne. Une faible activité diurne semble caractériser les Crocidurinae. Cette particularité est discutée à la lumière de données physiologiques et paléozoogéographiques.

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RESUME De plus en plus de familles se rendent vers des destinations tropicales, s'exposant à des agents infectieux et des maladies tropicales qu'ils ne rencontrent pas chez eux. Nous avons étudié 157 enfants (0-16 ans) et leurs parents partant pour les tropiques, qui ont tous consulté une clinique pré-voyage et qui étaient généralement compliants aux conseils prodigués. Les taux d'incidence de maladies communes chez les enfants et les adultes étaient respectivement de 16.9 (14.3-19.7) et 15.1 (12.7-17.8) épisodes/ 100 personnes-semaines. La diarrhée, les douleurs abdominales et la fièvre représentaient les plaintes les plus fréquentes. Il n'y avait pas de différence significative d'incidence des épisodes morbides entre les enfants et les adultes sauf pour la fièvre (plus fréquente chez les enfants). La plupart des épisodes avaient lieu dans les dix premiers jours du voyage. L'incidence de morbidité similaire chez les enfants et les adultes ainsi que l'aspect bénin des épisodes remet en question l'opinion selon laquelle il n'est pas sage de voyager avec des jeunes enfants.

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La schistosomiase aiguë est une pathologie régulièrement rencontrée chez les voyageurs. En raison de sa longue période d'incubation, de ses manifestations aspécifiques et de la résolution spontanée des symptômes qu'elle génère, elle peut facilement ne pas être reconnue par un médecin peu coutumier des pathologies tropicales. En décembre 2011, une voyageuse de retour de Madagascar a été hospitalisée au CHUV en raison d'une schistosomiase aiguë. Cette personne avait accompagné un groupe aux chutes de la Lily dans le centre de l'île où la plupart des participants s'étaient baignés. Elle avait déjà fait, deux ans plus tôt, un voyage similaire comme accompagnante au même endroit. Parallèlement, 4 voyageurs parmi 3 couples qui avaient visité indépendamment le site ont consulté la Policlinique Médicale Universitaire en raison de symptômes à leur retour. Nous avons ainsi recensé un total de 42 voyageurs susceptibles d'avoir été en contact avec l'eau des chutes de la Lily. Dans cette cohorte de voyageurs, nous avons investigué : 1) le comportement des voyageurs en fonction de leur connaissance du risque afin d'évaluer la pertinence des mesures préventives actuellement transmises lors de la consultation pré-voyage 2) les diagnostics de première intention retenus par les médecins de premier recours chez certains voyageurs symptomatiques en vue d'améliorer la prise en charge des voyageurs ayant eu un contact avec de l'eau douce au cours de leur voyage. A cette intention, nous avons envoyé un questionnaire aux 42 voyageurs de cette cohorte. Quarante questionnaires sur quarante-deux (95%) ont été retournés. Trente-sept voyageurs sur 40 (92%) ont rapporté un contact avec de l'eau douce au cours de leur voyage. Parmi les 18/40 (45%) voyageurs connaissant les mesures de prévention à l'encontre de la schistosomiase, 16/18 (89%) se sont néanmoins baignés aux chutes de la Lily contre 20/22 (91%) parmi ceux ignorant ces mesures. Tous les voyageurs exposés ont bénéficié d'un dépistage au moyen d'une sérologie, à l'exception d'un participant traité de manière empirique. La sérologie s'est révélée positive chez 28/36 (78%) des participants plus de trois mois après la dernière exposition. Vingt-trois voyageurs sur 28 (82%) ont relaté des symptômes. Seize sur 23 (70%) ont consulté leurs médecins, qui ont alors posé les diagnostics suivants: origine indéterminée (4 cas), infection virale (3 cas), gastro-entérite invasive (2 cas), pneumonie (1 cas), amibiase (1 cas), fièvre typhoïde (1 cas), malaria (1 cas), eczéma (1 cas), réaction allergique (1 cas) et affection rhumatologique (1 cas). Au vu de ce qui précède, les informations données sur la schistosomiase pendant la consultation pré-voyage doivent être modifiées, particulièrement en ce qui concerne les mesures de prévention. Parallèlement à la recommandation de ne pas s'exposer à de l'eau potentiellement infectée dans les régions endémiques, des informations sur les formes sévères de l'infection pourraient avoir un impact plus important sur le comportement. La mesure la plus efficace pour éviter des complications consisterait néanmoins à proposer une serologie à plus de trois mois de la dernière exposition, même en l'absence de symptômes. Finalement, compte tenu de l'augmentation des voyages transcontinentaux et du développement des activités de loisir dans les pays tropicaux, une formation en médecine tropicale et en santé des voyageurs devrait constituer une part plus importante dans le cursus de formation pré- et post-gradué des médecins de premier recours. Une fièvre au retour de voyage devrait toujours être investiguée par une formule sanguine complète à a recherche d'une éosinophilie, justifiant la recherche d'une parasitose tissulaire par des sérologies spécifiques.

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La schistosomiase aiguë est une pathologie régulièrement rencontrée chez les voyageurs. En raison de sa longue période d'incubation, de ses manifestations aspécifiques et de la résolution spontanée des symptômes, elle peut facilement ne pas être reconnue par un médecin peu familier des pathologies tropicales. En décembre 2011, une femme de retour de Madagascar, où elle avait été en contact avec de l'eau douce, a été hospitalisée pour un état fébrile d'origine indéterminé. Une schistosomiase aiguë a été diagnostiquée. Un dépistage chez tous les voyageurs de son groupe a révélé une séroconversion chez 78% des participants.Cet article cherche à rediscuter les mesures préventives et diagnostiques à la lumière des enseignements tirés de l'étude de cette cohorte de 42 voyageurs exposés à la schistosomiase. Acute schistosomiasis is a regularly encountered disease in travelers. Because of the temporal delay, its unspecific presentation and the spontaneous resolution, acute schistosomiasis can easily remain unrecognized by physicians who are not familiar with tropical pathologies. In December 2011, a female traveler was admitted to the hospital with undetermined fever after having returned from Madagascar where she bathed in fresh water. Acute schistosomiasis was diagnosed and infection was suspected among other travelers of her group. Seroconversion was confirmed among 78% of participants. This article intends to clarify the preventive and diagnostic strategies based on the lessons learned from this cluster of 42 travelers exposed to schistosomiasis.

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Leishmaniasis is widely spread disease found in bath tropical and temperate regions but limited to the habitat of its sand fly vector. lt affects over 12 million people with 2 million new cases each year. As cutaneous leishmaniasis patients show varying levels of immunity to the disease after recovery, the development of a vaccine has much promise as a prevention strategy. Unfortunately however, existing anti-leishmanial vaccines are plagued by safety issues and have only ever shown limited efficacy .So, despite much effort, no effective vaccine is currently available. Recent studies suggest a correlation between the presence of Leishmania RNA virus (LRV) and the development of mucocutaneous leishmaniasis (MCL), which is characterised by the presence of secondary lesions in nasal and buccal mucosa, causing destructive and disfiguring facial lesions. Moreover, recent research has associated the viral presence to treatment fa ilure in patients. ln the first part of this work, we propose that these viral particles may serve as promising vaccine candidates due to their powerful TLR-3 antigenicity, launching an early cell-mediated attack on stimulated cells and thus eliminating their virulent complications. The second part of this work discusses a preliminary study on the lymphocyte immune response against Leishmania guyanensis infection. The lymphocyte response (and in particular, the raie of CDS+ T cells) is controversial and varies greatly between Leishmania species. Here, we illustrate the importance of a small CDS+ T cell subpopulation, expressing the CDSaa+ receptor. These intraepithelial lymphocytes are mainly present in the skin, vagina and intestinal tissue and are best known for their raie in the early immune response against pathogens. Similarly to traditional CDS+ cells, they secrete the tissue-destructive enzymes, perforin and granzyme, which can result in a hyper-inflammatory cutaneous lesion, raising a possibility for their raie in Leishmania infection. lndeed, our initial results in a murine mode( of Leishmania guyanensis infection suggest a pathogenic raie for CDSaa+ T cells. Further research into species-specific immune responses against the various Leishmania parasites is critical to realising the clinical potential of immunotherapy in the treatment and prevention of this disfiguring disease . -- La Leishmaniose est une maladie infectieuse causée par le parasite Leishmania. Elle est localisée dans les régions où son vecteur se reproduit, c'est-à-dire dans des régions tropicales ou tempérées. Cette pathologie affecte 12 millions des personnes dans le monde et 2 millions de nouveaux cas sont recensés chaque année. D'autres facteurs, tels la déforestation, les conditions d'hygiène ou encore l'accès limité aux médicaments, aggravent la pathologie et renforcent sa propagation. Les patients affectés par la leishmaniose et qui arrivent à en guérir, présentent une protection contre une réinfection. Pour cette raison, le développement d'un vaccin reste la meilleure solution pour combattre ce fléau. Mais, à ce jour, et malgré beaucoup d'efforts, aucun vaccin efficace n'a encore été développé. Un autre facteur responsable de l'aggravation de la pathologie et de la résistance de ces parasites aux drogues est un virus qui peut infecter certaines souches de Leishmania. Ce virus, appelé Leishmania RNA virus, peut induire une réponse inflammatoire exagérée, ce qui a comme résultat l'aggravation de la pathologie, la survie et la dissémination de ce parasite au sein de l'hôte infecté. Vu l'absence d'un vaccin contre ce parasite, Leishmania, nous proposons de développer un vaccin non pas contre le parasite lui- même mais contre l'agent qui provoque l'exacerbation de la pathologie, c'est-à-dire le virus. Dans cette étude, nous décrivons le développement d'un vaccin contre LRV, qui empêche le parasite d'induire des inflammations exagérées dans les souris. En d'autres mots, nous essayons de prévenir toutes les complications générées par cet hyperpathogène qu'est le LRV, en utilisant sa capside comme cible pour le développement d'un vaccin. Dans la deuxième partie de ce manuscrit, nous avons aussi étudié plus en détail la réponse immunitaire, et en particulier la réponse des lymphocytes T COB suite à l'infection du parasite Leishmania guyanensis porteur du LRV.