23 resultados para Fratura de Fêmur
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
Within the framework of a retrospective study of the incidence of hip fractures in the canton of Vaud (Switzerland), all cases of hip fracture occurring among the resident population in 1986 and treated in the hospitals of the canton were identified from among five different information sources. Relevant data were then extracted from the medical records. At least two sources of information were used to identify cases in each hospital, among them the statistics of the Swiss Hospital Association (VESKA). These statistics were available for 9 of the 18 hospitals in the canton that participated in the study. The number of cases identified from the VESKA statistics was compared to the total number of cases for each hospital. For the 9 hospitals the number of cases in the VESKA statistics was 407, whereas, after having excluded diagnoses that were actually "status after fracture" and double entries, the total for these hospitals was 392, that is 4% less than the VESKA statistics indicate. It is concluded that the VESKA statistics provide a good approximation of the actual number of cases treated in these hospitals, with a tendency to overestimate this number. In order to use these statistics for calculating incidence figures, however, it is imperative that a greater proportion of all hospitals (50% presently in the canton, 35% nationwide) participate in these statistics.
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Hip fractures place a major and increasing burden on health services in Western countries. Reported incidence rates vary considerably from one geographic area to another. No published data are available for Switzerland or surrounding countries, but such descriptive indicators are indispensable in orienting national or regional policies. To fill this gap and to assess the similarity of hip fracture incidence in Switzerland and other countries, we collected data from several sources in 26 public and private hospitals, in the Canton of Vaud (total population: 538,000) for 1986, which allowed us to calculate the incidence (for people over twenty years old) and assess related parameters. 577 hip fractures were identified among the resident population, indicating a crude average annual incidence rate of 140 per 100,000 (95% confidence interval: 128, 152). Corresponding rates for males and females were 58 (47, 68) and 213 (193, 232). Standardized rates and international comparisons show that Swiss rates are slightly lower than those of most industrial countries. More detailed results of relative risks for various study variables are presented and the pathogenesis of hip fractures is discussed.
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The authors present the case of an open fracture of femur Cauchoix type II with an infection due to Escherichia coli, Clostridium perfringens, Enterococcus and Aspergillus fumigatus. After several sequestrectomies and five hyperbaric sessions, apyrexia was attained at the end of the third month, the femur having been stabilised with an external fixator. The 15 cm gap due to loss of bone substance, filled at each dressing with an antiseptic iodine based ointment, closed itself finishing as continuous bone five months after the accident, the granulation tissue having been recovered by thin skin grafts. A repeated fracture occurring forty-eight hours after the removal of the Hoffmann frame was treated by fitting an Ilizarov fixator arriving at consolidation in seven months. The authors examine different possibilities of accelerating osteogenesis and highlight the potential role of iodine ointment as inductive to osteogenesis stemming from a periosteal layer seemingly held in place.
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RÉSUMÉ La prise en charge des fractures de l'enfant a beaucoup évolué au cours des quinze dernières années. Les spécificités pédiatriques des mécanismes de réparation osseuse rendaient nécessaires des modalités de traitement se différenciant de l'ostéosynthèse adulte classique qui suivait les principes de réduction anatomique et de stabilité. Chez l'enfant le traitement conservateur des fractures reste le moyen le plus fréquemment employé. Cependant, ce traitement s'avérait imparfait dans le cas de la fracture fémorale car il impliquait une hospitalisation prolongée. Ceci a mené à réaliser des ostéosynthèses classiques et trop invasives chez des patients pédiatriques, entraînant des hyperallongements parfois importants. C'est ainsi que de nouvelles techniques adaptées à l'enfant sont apparues, tels que l'enclouage centro-médullaire élastique stable (ECMES) et le fixateur externe dynamisable (FED). Nous rapportons ici l'expérience du Service de Chirurgie Pédiatrique du CHUV à Lausanne. Entre 1988 et 1996, nous avons recensé 265 cas de fractures fémorales chez des enfants âgés entre 0 et 15 ans : 227 sont diaphysaires, 23 épiphysaires, 8 cervicales, 7 per- ou sous-trochantériennes. Parmi celles-ci, 94 fractures diaphysaires, 11 épiphysaires, 4 trochantériennes et toutes les cervicales ont bénéficié d'un traitement chirurgical. Nous avons étudié rétrospectivement 96 fractures traitées par ECMES, ce qui représente le traitement chirurgical standard de la fracture diaphysaire fémorale dans notre service. La majorité de ces fractures est liée aux accidents de la route (41%) ou au ski (27%). Le collectif comprend 7 enfants polytraumatisés, 3 fractures du membre inférieur controlatéral, 1 fracture du tibia homolatéral et une fracture instable du bassin. Après ECMES, la mobilisation débute généralement entre le troisième et le douzième jour postopératoire selon l'âge de l'enfant, le type de fracture et surtout les lésions associées. La durée moyenne d'hospitalisation est de 12 jours. Le suivi moyen est de 16 à 21 mois selon la catégorie d'âge, le type de fracture et la compliance du patient et des parents. Dans les suites, nous avons pu observer que l'hyperallongement du membre concerné affecte plus souvent les patients les plus jeunes (3-5 ans) tandis que les raccourcissements du membre fracturé concernent les enfants plus âgés (12-15 ans). La complication la plus fréquemment rencontrée est la migration des broches dont la fréquence varie entre 8% et 25% selon l'âge. Un total de 11% tout âge confondu nécessite un traitement ou une reprise. Chez les enfants de moins de 8 ans, avec migration de broches, la moitié des cas nécessite d'une reprise, tandis que le montage est repris dans tous les cas de plus de 8 ans. L'ECMES offre l'avantage d'une technique simple, peu invasive, peu coûteuse, qui utilise les capacités de guérison spécifique de l'enfant. Il permet des séjours hospitaliers courts et favorise une bonne consolidation respectant la biologie de guérison et autorisant une reprise précoce de l'activité physique. Les complications sont peu nombreuses et les résultats orthopédiques, comparables à ceux du traitement conservateur.
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A simulation model of the effects of hormone replacement therapy (HRT) on hip fractures and their consequences is based on a population of 100,000 post-menopausal women. This cohort is confronted with literature derived probabilities of cancers (endometrium or breast, which are contra-indications to HRT), hip fracture, disability requiring nursing home or home care, and death. Administration of HRT for life prevents 55,5% of hip fractures, 22,6% of years with home care and 4,4% of years in nursing homes. If HRT is administered for 15 years, these results are 15,5%, 10% and 2,2%, respectively. A slight gain in life expectancy is observed for both durations of HRT. The net financial loss in the simulated population is 222 million Swiss Francs (cost/benefit ratio 1.25) for lifelong administration of HRT, and 153 million Swiss Francs (cost/benefit ratio 1.42) if HRT is administered during 15 years.
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Osteoporosis is an increasing public health problem. The bisphophonates are the most useful treatment used through the world to prevent osteoporotic fractures. Their large prescription revealed an unpredictable side effect: the atypical fracture. These fractures appear in the subtrochanteric or diaphysal femoral proximal site, spontaneously or after a low trauma, and could be bilateral. X-rays shows a transversal or oblique fracture with a spur in the cortex and with a diffuse thickening of the cortical of the proximal femur. Expert's recommendations are current in progress to well understand and managed this problem. Here we report three cases of atypical femur fractures occurred in our Centre of bone diseases with some management and treatment propositions.
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La fracture périprothétique du fémur (FPF) représente une complication sérieuse des arthroplasties de hanche. Différents matériels d'ostéosynthèse ont été utilisés pour l'ostéosynthèse des FPFs. Toutefois, aucune étude n'a rapporté les résultats obtenus avec une plaque anatomique non-verrouillée avec des trous excentrés. Les buts de ce travail étaient de présenter 1) le taux de consolidation des FPF traitées par cet implant, 2) les caractéristiques péri-opératoires 3) le taux de complications, et 4) les résultats en terme d'autonomie obtenus après le traitement des FPF du groupe B selon Vancouver avec une plaque anatomique à trous excentrés. Hypothèse L'utilisation de cette plaque permet d'obtenir un taux élevé de consolidation avec un minimum de complications mécaniques. Matériels et Méthodes Quarante-trois patients, d'âge moyen 79 ans ± 13 (41 - 98), qui ont été traités pour une ostéosynthèse d'une FPF de type B selon Vancouver avec cette plaque entre 2002 et 2007 ont été inclus. Les patients ont été classifiées selon les scores ASA et de Charnley. Le temps opératoire, les pertes sanguines chirurgicales, le nombre de transfusion, la durée d'hospitalisation, le délai de consolidation, le lieu de vie ainsi que l'autonomie (score de Parker) ont été évalués. Le taux de survie sans révision a été calculé par la méthode de Kaplan-Meier. Le recul moyen est de 42 mois ± 20 (min - max : 16 - 90). Résultats La consolidation a été obtenue chez tous les patients avec un délai moyen de 2,4 mois ± 0,6 (2-4). 1 patient avec un cal vicieux en varus était à déplorer. Le score de Parker a diminué de 5,93 ± 1,94 (2-9) à 4,93 ± 1,8 (1- 9) (p = 0.01). 2 révisions chirurgicales ont été nécessaires sur la série. Le taux de survie à 5 ans des prothèses après ostéosynthèse de la FPF était de 83,3 % ± 12,6 %. Conclusion Cette plaque anatomique avec trous excentrés permet le traitement des FPF du type B et garantit une consolidation de la fracture avec un faible taux de complications liés à l'ostéosynthèse. Toutefois, les FPF représentent une complication sérieuse des arthroplasties de hanche assortie d'un fort taux de morbidités et de mortalité.