3 resultados para Fibrillazione Atriale Ablazione Fibrosi
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
OBJECTIVE: To assess prescribing of anticoagulants in atrial fibrillation (AF) in the elderly, both a quantitative point of view (rate of anticoagulation) and qualitative (type of anticoagulation). Determinants of prescribing and non-prescribing were also analysed. METHODS: Prospective survey of practice, based on one clinical case and questionnaire conducted in 60 practitioners (20 cardiologists [C], 20 geriatricians [G] and 20 general practitioners [GP]). RESULTS: In reading the clinical case, 88.3% of physicians would have initiated a treatment; three types of treatments would have been chosen: AVK (68.3%), ODA (20.0%) and platelet antiaggregant (11.7%). Criteria taken into account to initiate anticoagulation varied according to the specialty. Cardiologists considered more the age criteria (C: 95.0%, G: 75.0%, MG: 60.0%; P<0.05), diabetes (C: 90.0%, G: 60.0%, MG: 55.0%; P<0.05), hypertension (C: 85.0%, G: 55.0%, MG: 60.0%; P<0.05) and female gender (C: 80.0%, G: 35.0%, MG: 25.0%; P<0.05). The quality of renal function was however a more secondary criteria (C: 15.0%, G: 5.0%, MG: 0.0%; P<0.05). General practitioners considered most frequently the presence of underlying heart disease (C: 35.0%, G: 5.0%, MG: 45.0%; P<0.05) as well as usual cardiovascular risk factors (overweight, dyslipidaemia; P<0.05). Risk of bleeding, however, was observed by 76.7% of physicians in the clinical situation presented (C: 70.0%, G: 75.0%, MG: 85.0%; P<0.05). CONCLUSION: This survey confirms that the FA remains under anticoagulated in the elderly and the barriers to the prescription of oral anticoagulation are often without rational basis.
Resumo:
Depuis les études princeps de phase III de non-inf ériorité comparant les anticoagulants oraux directs (AOD) à la warfarine, de nombreuses études ont essayé de répondre à la question de l'efficacité et de la sécurité d'utilisation des AOD chez les patients âgés. Ces études sont des études de sous-groupes complémentaires issues des études princeps ou des études de pharmacovigilance en postmarketing utilisant des données médicoéconomiques à grande échelle. De nombreux biais, par définition, peuvent entraîner une distorsion des résultats dans de telles études, rendant leur interprétation prudente. Aucun essai randomisé contrôlé n'a à ce jour comparé les AOD à la warfarine chez des patients de 80 ans ou plus et a fortiori chez des sujets âgés fragiles. En pratique, chez le patient âgé fragile, il n'y a pas de consensus quant au choix des anticoagulants à prescrire en cas de fibrillation atriale (FA) et de la maladie thromboembolique veineuse (MTEV). Quant au choix de l'AOD à privilégier chez le sujet âgé, faute d'études de comparaison directe disponibles à ce jour, il apparaît difficile de se prononcer. Toutefois, les données disponibles, tant sur le plan pharmacologique que celles issues des études complémentaires, semblent montrer que le dabigatran offre un profil bénéfice/risque moins favorable que les autres AOD. Néanmoins, les résultats prometteurs de l'idarucizumab, antidote du dabigatran, pourraient contribuer à améliorer ce rapport à l'avenir.