15 resultados para FRANCÉS
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
Les bénéfices pour la santé d'une activité physique régulière sont de mieux en mieux établis et s'appliquent notamment à des pathologies aussi diverses que l'infarctus du myocarde ou certains cancers. Or, deux tiers de la population suisse rapportent une pratique en activité physique inférieure aux recommandations minimales pour la santé. On estime en Suisse que la sédentarité est annuellement responsable de 2,1 millions de cas de maladie, de 2900 décès et de 2,4 milliards de francs de coûts liés aux traitements.
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Little is known about sample behavior and fieldwork effects of different incentives introduced in a household panel survey. This is especially true for telephone surveys. In a randomized experiment, the Swiss Household Panel implemented one prepaid and two promised nonmonetary incentives in the range of 10 to 15 Swiss Francs (7-10 e), plus a no incentive control group. The aim of the paper is to compare effects of these incentives especially on cooperation, but also on sample selection and fieldwork effort, separated by the household and the subsequent individual level. We find small positive cooperation effects of the prepaid incentive on both the household and the individual level especially in larger households. Sample composition is affected to a very minor extent. Finally, incentives tend to save fieldwork time and partially the number of contacts needed on the individual level.
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Cadre de l'étude La part des dépenses de santé dans les budgets des pays occidentaux est importante et tend à croître depuis plusieurs décennies. Une des conséquences, notamment pour la Suisse, est une augmentation régulière des primes d'assurance maladie, dont l'impopularité incite les responsables politiques à trouver des stratégies de frein à la croissance des coûts de la santé. Les médicaments, qui contribuent notablement à l'augmentation de ces coûts, constituent l'une des cibles classiques d'interventions visant à une réduction des dépenses de santé. Le niveau de coûts des médicaments représente plus de 20% des dépenses de soins du domaine ambulatoire à la charge de l'assurance obligatoire des soins (AOS), soit une dépense annuelle de plus de 4 milliards de francs. Différentes mesures peuvent être utilisées par le gouvernement pour contenir cette facture à charge de la collectivité : baisse du prix des médicaments, limitation du nombre de produits remboursés par l'assurance de base et incitations à la concurrence sur les prix en autorisant les importations parallèles. Depuis que de plus en plus de brevets pour des médicaments sont arrivés à échéance, un autre angle d'attaque s'est concrétisé avec l'incitation à la prescription de médicaments génériques. Les génériques sont définis comme des produits thérapeutiques chimiquement identiques à des composés déjà utilisés, appelés médicaments originaux. En principe, une économie substantielle devrait pouvoir être réalisée sur les coûts totaux des médicaments si tous les génériques disponibles sur le marché étaient systématiquement prescrits par les professionnels et acceptés par les patients. Les résultats publiés par les caisses maladie et les offices fédéraux sont des estimations globales et les montants publiés par l'industrie pharmaceutique concernent l'ensemble du marché, incluant les médicaments utilisés dans les séjours hospitaliers, sont par ailleurs exprimés en prix de fabrique. De plus, aucune étude n'a tenu compte de la substituabilité des produits d'un point de vue pharmaceutique. L'objectif général de la thèse est d'évaluer aussi précisément que possible l'économie pouvant être encore réalisée dans le secteur ambulatoire en substituant aux médicaments originaux les produits génériques présents sur le marché et de caractériser plusieurs facteurs qui influencent la substitution générique. Pour cette étude, nous avons pu disposer de l'ensemble des factures pharmaceutiques de la caisse maladie CSS, pour tous ses assurés des cantons d'Argovie, du Tessin et de Vaud, soit plus de 169'000 assurés représentant les trois régions linguistiques de la Suisse. Les 1'341'197 prescriptions médicales qui ont été analysées concernent l'année 2003. C'est un moment critique dans l'histoire des génériques en Suisse, approprié pour établir un premier bilan après l'entrée en vigueur de la première mesure relative au droit de substituer octroyé en 2001 aux pharmaciens et, pour identifier idéalement les principaux déterminants de la substitution par les praticiens avant l'introduction de la quote-part différenciée en 2006. La présence d'un même principe actif n'est pas une condition suffisante pour permettre une substitution et pour ce travail des critères tenant compte des caractéristiques pharmaceutiques des produits ont été établis et appliqués pour valider la substituabilité des originaux par les génériques disponibles sur le marché. Ces critères concernent notamment le mode d'administration, le dosage et le nombre de doses dans l'emballage. L'étude a été réalisée selon deux approches, d'abord par une analyse descriptive sur l'ensemble de la population source pour estimer le marché des génériques et ensuite par une analyse statistique (régression logit multivariée) sur 173'212 prescriptions agrégées, qui concernent spécifiquement soit un générique soit un original substituable, pour caractériser les facteurs déterminants de la substitution générique. Résultats Dans l'ensemble de la population source, les génériques et les originaux substituables représentent 17,4% du marché en termes de coûts facturés, avec 3,4% de génériques et 14,0% d'originaux substituables ce qui correspond à un taux de substitution de 19,5%. En termes de dépenses, les substitutions génériques réalisées représentent une économie de 1,3% du total du marché étudié alors qu'il reste un potentiel notable d'économie par la substitution de 4,6%. Les taux de substitution sont très variables selon les cantons : 10,1% au Tessin, 29,0% pour le canton de Vaud et 35,8% pour Argovie. L'analyse univariée des 173'212 prescriptions de génériques ou d'originaux substituables, montre des taux de substitution plus élevés chez les patients jeunes et lorsqu'il y a d'importantes différences de prix entre les originaux et les génériques. Des taux de substitution peu élevés sont observés chez les patients les plus âgés et pour ceux qui ont des traitements médicamenteux complexes. Les patients ayant plus de 10 médicaments différents durant la même année, présentent une probabilité relative de substituer inférieure (-24%) par rapport aux patients ayant 6 à 10 médicaments différents dans l'année. Cependant, l'analyse multivariée montre que l'effet négatif sur le taux de substitution de l'âge combiné à la complexité des traitements n'excède pas 3%. Bien que le niveau de franchises et la participation financière à la quote-part soient liées à une augmentation de la prescription de génériques, leurs effets sont modérés pour les patients avec des franchises supérieures à 300 francs (effet marginal de 1%) et pour les patients qui n'ont pas atteint le plafond de participation (effet marginal de 2%). La différence de taux substitution entre les médecins hospitaliers et les spécialistes est diminuée de façon notable (effet marginal de -13%) et elle est cependant moins marquée avec les médecins généralistes (effet marginal de -3%). Les facteurs associés au marché ont une influence notable sur la substitution générique et des effets positifs sont observés avec l'augmentation de la taille du marché, du nombre de génériques pour un même original substituable et de l'économie relative entre l'original et le générique. Par contre, la diversification des formes galéniques et des tailles d'emballages au niveau de l'offre des médicaments originaux a des effets fortement négatifs sur la substitution générique (-7%). Le canton de domicile a aussi un impact notable sur la substitution et le canton du Tessin présente un taux plus bas (-26%) que le canton d'Argovie. Conclusion et perspectives Ce travail a montré qu'il y a encore un important potentiel d'économies à réaliser par la substitution générique, calculé à plus de 4% des dépenses pharmaceutiques prises en charge par l'AOS en ambulatoires. Une extrapolation à l'ensemble du marché suisse, qui doit être faite avec prudence, fait apparaître un potentiel d'économies de 127 millions pour les médicaments délivrés par les pharmacies en 2003. L'étude a mis en évidence un certain nombre de déterminants qui freinent la substitution générique, notamment la prescription par un médecin hospitalier. Sur ce point la prescription en DCI (dénomination commune internationale) pourrait favoriser la dispensation de génériques moins chers. Un taux de substitution plus faible est observé chez les patients âgés avec des traitements complexes. Ce constat peut être mis en relation avec la crainte d'avoir un traitement moins efficace ou moins bien supporté et les risques de confusion lors du passage d'un original substituable à un générique ou d'un générique à un autre générique. Sur ces éléments, l'indication claire et précise du nom de la substance, aussi bien sur les emballages des originaux substituables que sur ceux des génériques, pourrait rassurer les patients et diminuer les risques d'erreurs dans la prise des médicaments. Certaines précautions à prendre lors de la prescription de génériques sont reconnues, notamment pour les médicaments à faible marge thérapeutique, et des informations sur la bioéquivalence, régulièrement mises à jour et à disposition des professionnels, pourraient augmenter la confiance dans l'utilisation des génériques. Les industries pharmaceutiques préservent par différentes tactiques leurs parts de marché et notamment avec succès en introduisant de nouvelles formes galéniques juste avant l'expiration des brevets. Des directives complémentaires sur la fixation des prix pour le remboursement, en particulier l'introduction d'un prix de référence quelle que soit la forme galénique, pourraient diminuer l'effet de barrage des médicaments originaux. Les incitations économiques, telles que la franchise et les participations sont efficaces si l'on considère l'impact sur les taux de substitution. Leur effet global reste toutefois modeste et il serait nécessaire de mesurer concrètement l'impact de l'introduction en 2006 de la quote-part différenciée. Les différences de prix entre les originaux et les génériques exigées à 50% pour les gros marchés, c'est-à-dire de plus de 16 millions, devraient aussi avoir un impact qu'il serait opportun de mesurer.
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Longtemps cachée, déniée, considérée comme honteuse par ses victimes, la violence domestique n'en est pas moins une réalité concrète qui tue, dans notre pays, une femme toutes les deux semaines et qui coûte des millions de francs par an à la société civile. Dès lors, ce type de violence ne peut plus être considéré comme relevant uniquement de la sphère privée. L'isolement des victimes, dû à l'incompréhension du phénomène, aux préjugés, à la peur et à l'ignorance de structures d'aides, n'est plus admissible. La violence domestique est un cas complexe et aucune discipline ne peut, à elle seule, y faire face. Les solutions sont donc l'affaire de tous. C'est pourquoi des professionnels romands créent le programme «C'est assez», au début des années 2000. S'ensuit un long cheminement pour mettre en lumière la problématique de la violence domestique et construire un réseau de soins, de prise en charge et de prévention cohérent, soutenu tant par le travail d'infirmiers, de travailleurs sociaux, de policiers, de médecins et de psychologues que de juges et de politiciens. Cet ouvrage parle de succès, d'échecs, d'espoirs, et il cherche avant tout à rendre sensible chaque citoyen à ce qui devrait être une évidence: prévenir la violence domestique et en faire une affaire de santé publique.
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Objectives: To measure the positive predictive value (PPV) of the cost of drug therapy (threshold = 2000 Swiss francs [CHF], US$1440, <euro>1360) as a screening criterion for identifying patients who may benefit from medication review (MR). To describe identified drug-related problems (DRPs) and expense problems (EPs), and to estimate potential savings if all recommendations were accepted. Setting Five voluntary Swiss community pharmacies. Methods: Of 12,680 patients, 592 (4.7%) had drug therapy costs exceeding 2000 CHF over a six-month period from July 1 to December 31, 2002. This threshold limit was set to identify high-risk patients for DRPs and EPs. Three pharmacists consecutively conducted a medication review based on the pharmaceutical charts of 125 sampled patients who met the inclusion criterion. Main outcome measure: The PPV of a threshold of 2000 CHF for identifying patients who might benefit from a MR: true positives were patients with at least one DRP, while false positives were patients with no DRP. Results: The selection based on this criterion had a PPV of 86% for detecting patients with at least one DRP and 95% if EPs were also considered. There was a mean of 2.64 (SD = 2.20) DRPs per patient and a mean of 2.14 (SD = 1.39) EPs per patient. Of these patients, 90% were over 65 years old or were treated with at least five chronic medications, two common criteria for identifying patients at risk of DRPs. The main types of DRPs were drug-drug interactions, compliance problems and duplicate drugs. Mean daily drug cost per patient was CHF 14.87 (US$10.70, <euro>10.10). A potential savings of CHF 1.67 (US$1.20, <euro>1.14) per day (11%) was estimated if all recommendations to solve DRPs and EPs suggested herein were implemented. Conclusion: Further studies should investigate whether the potential benefit of medication reviews in preventing DRPs and containing costs in this patient group can be confirmed in a real practice environment. [Authors]
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Background: Several studies have shown that treatment with HMG-CoA reductase inhibitors (statins) can reduce coronary heart disease (CHD) rates. However, the cost effectiveness of statin treatment in the primary prevention of CHD has not been fully established. Objective: To estimate the costs of CHD prevention using statins in Switzerland according to different guidelines, over a 10-year period. Methods: The overall 10-year costs, costs of one CHD death averted, and of 1 year without CHD were computed for the European Society of Cardiology (ESC), the International Atherosclerosis Society (IAS), and the US Adult Treatment Panel III (ATP-III) guidelines. Sensitivity analysis was performed by varying number of CHD events prevented and costs of treatment. Results: Using an inflation rate of medical costs of 3%, a single yearly consultation, a single total cholesterol measurement per year, and a generic statin, the overall 10-year costs of the ESC, IAS, and ATP-III strategies were 2.2, 3.4, and 4.1 billion Swiss francs (SwF [SwF1 = $US0.97]). In this scenario, the average cost for 1 year of life gained was SwF352, SwF421, and SwF485 thousand, respectively, and it was always higher in women than in men. In men, the average cost for 1 year of life without CHD was SwF30.7, SwF42.5, and SwF51.9 thousand for the ESC, IAS, and ATP-III strategies, respectively, and decreased with age. Statin drug costs represented between 45% and 68% of the overall preventive cost. Changing the cost of statins, inflation rates, or number of fatal and non-fatal cases of CHD averted showed ESC guidelines to be the most cost effective. Conclusion: The cost of CHD prevention using statins depends on the guidelines used. The ESC guidelines appear to yield the lowest costs per year of life gained free of CHD.
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"Argent et stupéfiants, stupéfiants et argent" : c'est un binôme bien implanté dans l'imaginaire commun. La production, le transport et la vente de stupéfiants constituent l'un des principaux trafics illicites au niveau international et permettent, à travers le blanchiment de l'argent qui en est issu, de financer beaucoup d'activités illégales. Dans ce cadre, le monde judiciaire montre un intérêt tout particulier à pouvoir démontrer que des sommes d'argent ont été en contact avec des produits stupéfiants et donc de les relier à leur trafic. C'est dans cette optique que l'analyse des contaminations en produits stupéfiants que l'on retrouve sur les billets de banque constitue un outil intéressant. Il s'agit de pouvoir établir que des billets en circulation présentent peu de traces de stupéfiants alors que les billets saisis dans le cadre de la répression du trafic illicite de stupéfiants en présentent en quantité plus importante. Les résultats de cette étude confirment qu'il est possible de mettre en évidence une différence significative entre la population des billets en circulation et la population des billets saisis tant pour les francs suisses que pour les euros. La méthodologie développée pour déterminer si un lot de billets est relié au trafic de produits stupéfiants est ainsi validée et constitue une contribution nouvelle dans la lutte contre le trafic des stupéfiants.
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Cet article porte sur les relations économiques entre deux pays restés neutres durant la guerre. Fondé sur des documents d'archives encore inexploités, il vise à comprendre comment la Suisse et l'Argentine sont parvenues à maintenir, et même à renforcer, leurs échanges malgré les obstacles liés au conflit. La guerre offre à la Suisse l'opportunité de gagner des parts importantes du marché argentin pour les produits phares de son industrie d'exportation. Au-delà des circonstances de la guerre, ce sont aussi les stratégies volontaristes mises en oeuvre par les milieux dirigeants helvétiques qui permettent ce résultat. Parmi ces stratégies, un crédit de 40 millions de francs suisses octroyés par les milieux financiers au Gouvernement argentin est au coeur de l'analyse.
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Primary cutaneous posttransplant lymphoproliferative disorders (PTLD) are rare. This retrospective, multicenter study of 35 cases aimed to better describe this entity. Cases were (re)-classified according to the WHO-EORTC or the WHO 2008 classifications of lymphomas. Median interval between first transplantation and diagnosis was 85 months. Fifty-seven percent of patients had a kidney transplant. Twenty-four cases (68.6%) were classified as primary cutaneous T cell lymphoma (CTCL) and 11 (31.4%) as primary cutaneous B cell PTLD. Mycosis fungoides (MF) was the most common (50%) CTCL subtype. Ten (90.9%) cutaneous B cell PTLD cases were classified as EBV-associated B cell lymphoproliferations (including one plasmablastic lymphoma and one lymphomatoid granulomatosis) and one as diffuse large B cell lymphoma, other, that was EBV-negative. Sixteen (45.7%) patients died after a median follow-up of 19.5 months (11 [68.8%] with CTCL [6 of whom had CD30(+) lymphoproliferative disorders (LPD)] and 5 [31.2%] with cutaneous B cell PTLD. Median survival times for all patients, CTCL and cutaneous B cell PTLD subgroups were 93, 93, and 112 months, respectively. Survival rates for MF were higher than those for CD30(+) LPD. The spectrum of primary CTCL in organ transplant recipients (OTR) is similar to that in the general population. The prognosis of posttransplant primary cutaneous CD30(+) LPD is worse than posttransplant MF and than its counterpart in the immunocompetent population. EBV-associated cutaneous B cell LPD predominates in OTR.
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BACKGROUND: Community-based diabetes screening programs can help sensitize the population and identify new cases. However, the impact of such programs is rarely assessed in high-income countries, where concurrent health information and screening opportunities are common place. INTERVENTION AND METHODS: A 2-week screening and awareness campaign was organized as part of a new diabetes program in the canton of Vaud (population of 697,000) in Switzerland. Screening was performed without appointment in 190 out of 244 pharmacies in the canton at the subsidized cost of 10 Swiss Francs per participant. Screening included questions on risk behaviors, measurement of body mass index, blood pressure, blood cholesterol, random blood glucose (RBG), and A1c if RBG was >/=7.0 mmol/L. A mass media campaign promoting physical activity and a healthy diet was channeled through several media, eg, 165 spots on radio, billboards in 250 public places, flyers in 360 public transport vehicles, and a dozen articles in several newspapers. A telephone survey in a representative sample of the population of the canton was performed after the campaign to evaluate the program. RESULTS: A total of 4222 participants (0.76% of all persons aged >/=18 years) underwent the screening program (median age: 53 years, 63% females). Among participants not treated for diabetes, 3.7% had RBG >/= 7.8 mmol/L and 1.8% had both RBG >/= 7.0 mmol/L and A1c >/= 6.5. Untreated blood pressure >/=140/90 mmHg and/or untreated cholesterol >/=5.2 mmol/L were found in 50.5% of participants. One or several treated or untreated modifiable risk factors were found in 78% of participants. The telephone survey showed that 53% of all adults in the canton were sensitized by the campaign. Excluding fees paid by the participants, the program incurred a cost of CHF 330,600. CONCLUSION: A community-based screening program had low efficiency for detecting new cases of diabetes, but it identified large numbers of persons with elevated other cardiovascular risk factors. Our findings suggest the convenience of A1c for mass screening of diabetes, the usefulness of extending diabetes screening to other cardiovascular risk factors, and the importance of a robust background communication campaign.
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Introduction 1. Généralités : Le sport occupe une place importante dans notre société, de manière active par la pratique d'une ou de plusieurs activités sportives, ou de manière passive, au travers de la presse, de la radio et de la télévision. Le sport est ainsi un acte de participation, d'appartenance, de revendication et d'intégration à la société en général ou à un groupe. Il stimule l'imagination et permet de rêver aux héros sportifs. Enfin, non seulement il améliore la santé de ceux qui le pratique, mais il a une dimension éducative et joue un rôle social, culturel et récréatif. Toutefois, le sport est également un spectacle qui provoque des passions et engendre des émotions de la part des supporters, dont certains s'exaltent pour leur équipe fétiche. Il arrive que ce supportérisme soit à tel point exacerbé qu'il mène à des dérives pouvant aboutir à des actes de violence dans et en dehors des stades, ceci tant avant, pendant qu'après le match. A titre d'exemple tragique, les téléspectateurs garderont longtemps en mémoire les scènes auxquelles ils ont assisté le 29 mai 1985, en direct, lorsque, avant le début de la rencontre, des hooligans anglais ont attaqué des supporters italiens dans les gradins du bloc Z du stade du Heysel à Bruxelles, lors de la finale de la Coupe d'Europe des champions, opposant le FC Liverpool à la Juventus de Turin; 39 personnes en sont mortes et 600 ont été blessées. La Suisse, longtemps épargnée par le phénomène, en regard de la situation qui a prévalu dans d'autres Etats européens, ne peut échapper, depuis quelques années, au triste constat selon lequel les stades constituent désormais des environnements propices à des actions de violence, de racisme et, plus rarement, d'extrémisme. Le cas le plus révélateur a eu lieu le 13 mai 2006, lorsque des fauteurs de trouble ont envahi le terrain du Parc Saint-Jacques de Bâle après le coup de sifflet final du match de championnat opposant le FC Bâle au FC Zurich, match dont l'enjeu était la première place du classement du championnat de Super League, pour attaquer à coups de pied et à coups de poing des joueurs, des accompagnants et des personnes chargées de la sécurité. Les affrontements ont continué dans la rue jusque tard dans la soirée. Il s'en est suivi une centaine de blessés et des dégâts d'un demi million de francs. De tels débordements mettent en danger la sécurité du public, des équipes et des arbitres. Il s'agit de tout mettre en oeuvre afin que les spectateurs qui assistent à une manifestation sportive puissent prendre du plaisir aux performances des sportifs sans devoir craindre pour leur sécurité. De même, les acteurs sur le terrain doivent pouvoir exercer leur sport sans craindre un envahissement de l'aire de jeu. Ainsi, les Etats et les associations sportives ont élaboré des textes juridiques afin d'éviter des débordements ou tout autre événement qui pourraient mettre en danger des personnes ou des biens matériels lors de manifestations sportives. Sous l'angle du droit étatique helvétique, cela s'est traduit, notamment en vue du déroulement en Suisse du Championnat d'Europe de football de l'UEFA en 2008 (EURO 2008) et du Championnat du monde de hockey sur glace en 2009, par l'adoption de mesures préventives permettant de lutter contre les actes de violence lors de manifestations sportives, introduites dans la Loi fédérale du 21 mars 1997 instituant des mesures visant au maintien de la sûreté intérieure (LMSI). Elles se concrétisent par l'inscription d'individus ayant commis des actes de violence dans une banque de données nationale, ainsi que par le recours au périmètre d'exclusion, à l'interdiction de sortie du territoire, à l'obligation de s'annoncer à la police et, en dernier ressort, à la garde à vue; enfin, il est également possible de saisir, séquestrer ou confisquer du matériel de propagande5. La mise en place de telles mesures relève de l'Etat, garant de la sécurité et de l'ordre publics à l'extérieur des enceintes sportives. L'organisateur, chargé quant à lui d'assurer la sécurité à l'intérieur du stade, n'est toutefois pas en marge, puisque les fédérations et associations sportives ont édicté des règlements dont il est le destinataire. Ces textes prévoient, à sa charge, notamment les mesures suivantes: le prononcé d'interdictions de stade à l'encontre de supporters violents, la fouille accrue des spectateurs, l'engagement d'un service de sécurité privé, l'obligation de désigner un responsable de la sécurité, la séparation des différents groupes de supporters, etc.. Il appartient ainsi aux associations sportives, aux organisateurs, aux chargés de la sécurité au sein des clubs et aux forces de l'ordre public d'appliquer de la meilleure façon que ce soit les mesures proposées et de collaborer afin de combattre les débordements des spectateurs de manière effective. Prévenir et supprimer la violence dans les manifestations sportives exige ainsi la mobilisation et la collaboration de tous les protagonistes concernés.
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A simulation model of the effects of hormone replacement therapy (HRT) on hip fractures and their consequences is based on a population of 100,000 post-menopausal women. This cohort is confronted with literature derived probabilities of cancers (endometrium or breast, which are contra-indications to HRT), hip fracture, disability requiring nursing home or home care, and death. Administration of HRT for life prevents 55,5% of hip fractures, 22,6% of years with home care and 4,4% of years in nursing homes. If HRT is administered for 15 years, these results are 15,5%, 10% and 2,2%, respectively. A slight gain in life expectancy is observed for both durations of HRT. The net financial loss in the simulated population is 222 million Swiss Francs (cost/benefit ratio 1.25) for lifelong administration of HRT, and 153 million Swiss Francs (cost/benefit ratio 1.42) if HRT is administered during 15 years.
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Purpose The purpose of this paper is (1) to measure school technical efficiency and (2) to identify the determinants of primary school performance. Design/methodology/approach A two-stage Data Envelopment Analysis (DEA) of school efficiency is conducted. At the first stage, DEA is employed to calculate an individual efficiency score for each school. At the second stage, efficiency is regressed on school characteristics and environmental variables. Findings The mean technical efficiency of schools in the State of Geneva is equal to 93%. By improving the operation of schools, 7% (100 - 93) of inputs could be saved, representing 17'744'656.2 Swiss francs in 2010. School efficiency is negatively influenced by (1) operations being held on multiple sites, (2) the proportion of disadvantaged pupils enrolled at the school and (3) the provision of special education, but positively influenced by school size (captured by the number of pupils). Practical implications Technically, the determinants of school efficiency are outside of the control of the headteachers. However, it is still possible to either boost the positive impact or curb the negative impact. Potential actions are discussed. Originality/value Unlike most similar studies, the model in this study is tested for multicollinearity, heteroskedasticity and endogeneity. It is therefore robust. Moreover, one explanatory variable of school efficiency (operations being held on multiple sites) is a truly original variable as it has never been tested so far.
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OBJECTIVE: To evaluate the population and economic impact of implementing the new Joint National Committee (JNC) or European Society of Hypertension (ESH)/European Society of Cardiology (ESC) hypertension guidelines in the Swiss population. METHODS: Cross-sectional, population-based sample (6708 participants) collected between 2003 and 2006 in the city of Lausanne, Switzerland. Blood pressure categories were defined according to both the JNC (JNC-7 and JNC-8) and the ESH/ESC (2007 and 2013) guidelines. RESULTS: The proportion of participants aged 35-60 years eligible for drug treatment was 25.6% [95% confidence interval (CI) 24.4-26.9%] and 24.8% (95% CI 23.6-26.0%) for the JNC-7 and the JNC-8 guidelines, respectively; for participants aged 60-75 years, the values were 62.3% (95% CI 60.1-64.5%) and 46.8% (95% CI 44.5-49.0%), respectively. Shifting from the JNC-7 to the JNC-8 guidelines would lead to an annual saving of 163.6 million Swiss francs (187.7 million US dollars or 134.5 million European euro). The proportion of participants aged 35-75 years without chronic kidney disease, diabetes mellitus or reported history of cardiovascular disease and eligible for treatment was 30.2% (95% CI 29.0-31.4%) for the ESH/ESC 2007 and 2013 guidelines. For participants with chronic kidney disease, diabetes mellitus or reported history of cardiovascular disease, the values were 73.6% (95% CI 70.8-76.3%) and 55.6% (95% CI 52.5-58.8%), respectively. Shifting from the ESH/ESC 2007 to the ESH/ESC 2013 guidelines would lead to an annual saving of 86.9 million Swiss francs (99.5 million US dollars or 71.4 million European euro). CONCLUSION: In Switzerland, shifting from the JNC-7 to the JNC-8 guidelines or from the ESH/ESC 2007 to the ESH/ESC 2013 guidelines would decrease the prevalence of patients eligible for treatment and increase the percentage of treated patients within blood pressure goals. Both strategies lead to potential savings in antihypertensive drug treatment.