4 resultados para Evaluation Phase

em Université de Lausanne, Switzerland


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La douleur est fréquente en milieu de soins intensifs et sa gestion est l'une des missions des infirmières. Son évaluation est une prémisse indispensable à son soulagement. Cependant lorsque le patient est incapable de signaler sa douleur, les infirmières doivent se baser sur des signes externes pour l'évaluer. Les guides de bonne pratique recommandent chez les personnes non communicantes l'usage d'un instrument validé pour la population donnée et basé sur l'observation des comportements. A l'heure actuelle, les instruments d'évaluation de la douleur disponibles ne sont que partiellement adaptés aux personnes cérébrolésées dans la mesure où ces personnes présentent des comportements qui leur sont spécifiques. C'est pourquoi, cette étude vise à identifier, décrire et valider des indicateurs, et des descripteurs, de la douleur chez les personnes cérébrolésées. Un devis d'étude mixte multiphase avec une dominante quantitative a été choisi pour cette étude. Une première phase consistait à identifier des indicateurs et des descripteurs de la douleur chez les personnes cérébrolésées non communicantes aux soins intensifs en combinant trois sources de données : une revue intégrative des écrits, une démarche consultative utilisant la technique du groupe nominal auprès de 18 cliniciens expérimentés (6 médecins et 12 infirmières) et les résultats d'une étude pilote observationnelle réalisée auprès de 10 traumatisés crâniens. Les résultats ont permis d'identifier 6 indicateurs et 47 descripteurs comportementaux, vocaux et physiologiques susceptibles d'être inclus dans un instrument d'évaluation de la douleur destiné aux personnes cérébrolésées non- communicantes aux soins intensifs. Une deuxième phase séquentielle vérifiait les propriétés psychométriques des indicateurs et des descripteurs préalablement identifiés. La validation de contenu a été testée auprès de 10 experts cliniques et 4 experts scientifiques à l'aide d'un questionnaire structuré qui cherchait à évaluer la pertinence et la clarté/compréhensibilité de chaque descripteur. Cette démarche a permis de sélectionner 33 des 47 descripteurs et valider 6 indicateurs. Dans un deuxième temps, les propriétés psychométriques de ces indicateurs et descripteurs ont été étudiés au repos, lors de stimulation non nociceptive et lors d'une stimulation nociceptive (la latéralisation du patient) auprès de 116 personnes cérébrolésées aux soins intensifs hospitalisées dans deux centres hospitaliers universitaires. Les résultats montrent d'importantes variations dans les descripteurs observés lors de stimulation nociceptive probablement dues à l'hétérogénéité des patients au niveau de leur état de conscience. Dix descripteurs ont été éliminés, car leur fréquence lors de la stimulation nociceptive était inférieure à 5% ou leur fiabilité insuffisante. Les descripteurs physiologiques ont tous été supprimés en raison de leur faible variabilité et d'une fiabilité inter juge problématique. Les résultats montrent que la validité concomitante, c'est-à-dire la corrélation entre l'auto- évaluation du patient et les mesures réalisées avec les descripteurs, est satisfaisante lors de stimulation nociceptive {rs=0,527, p=0,003, n=30). Par contre la validité convergente, qui vérifiait l'association entre l'évaluation de la douleur par l'infirmière en charge du patient et les mesures réalisés avec les descripteurs, ainsi que la validité divergente, qui vérifiait si les indicateurs discriminent entre la stimulation nociceptive et le repos, mettent en évidence des résultats variables en fonction de l'état de conscience des patients. Ces résultats soulignent la nécessité d'étudier les descripteurs de la douleur chez des patients cérébrolésés en fonction du niveau de conscience et de considérer l'hétérogénéité de cette population dans la conception d'un instrument d'évaluation de la douleur pour les personnes cérébrolésées non communicantes aux soins intensifs. - Pain is frequent in the intensive care unit (ICU) and its management is a major issue for nurses. The assessment of pain is a prerequisite for appropriate pain management. However, pain assessment is difficult when patients are unable to communicate about their experience and nurses have to base their evaluation on external signs. Clinical practice guidelines highlight the need to use behavioral scales that have been validated for nonverbal patients. Current behavioral pain tools for ICU patients unable to communicate may not be appropriate for nonverbal brain-injured ICU patients, as they demonstrate specific responses to pain. This study aimed to identify, describe and validate pain indicators and descriptors in brain-injured ICU patients. A mixed multiphase method design with a quantitative dominant was chosen for this study. The first phase aimed to identify indicators and descriptors of pain for nonverbal brain- injured ICU patients using data from three sources: an integrative literature review, a consultation using the nominal group technique with 18 experienced clinicians (12 nurses and 6 physicians) and the results of an observational pilot study with 10 traumatic brain injured patients. The results of this first phase identified 6 indicators and 47 behavioral, vocal and physiological descriptors of pain that could be included in a pain assessment tool for this population. The sequential phase two tested the psychometric properties of the list of previously identified indicators and descriptors. Content validity was tested with 10 clinical and 4 scientific experts for pertinence and comprehensibility using a structured questionnaire. This process resulted in 33 descriptors to be selected out of 47 previously identified, and six validated indicators. Then, the psychometric properties of the descriptors and indicators were tested at rest, during non nociceptive stimulation and nociceptive stimulation (turning) in a sample of 116 brain-injured ICLI patients who were hospitalized in two university centers. Results showed important variations in the descriptors observed during the nociceptive stimulation, probably due to the heterogeneity of patients' level of consciousness. Ten descriptors were excluded, as they were observed less than 5% of the time or their reliability was insufficient. All physiologic descriptors were deleted as they showed little variability and inter observer reliability was lacking. Concomitant validity, testing the association between patients' self report of pain and measures performed using the descriptors, was acceptable during nociceptive stimulation (rs=0,527, p=0,003, n=30). However, convergent validity ( testing for an association between the nurses' pain assessment and measures done with descriptors) and divergent validity (testing for the ability of the indicators to discriminate between rest and a nociceptive stimulation) varied according to the level of consciousness These results highlight the need to study pain descriptors in brain-injured patients with different level of consciousness and to take into account the heterogeneity of this population forthe conception of a pain assessment tool for nonverbal brain-injured ICU patients.

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OBJECTIVE: Tuberculosis (TB) is highly prevalent among HIV-infected people, including those receiving combination antiretroviral therapy (cART), necessitating a well tolerated and efficacious TB vaccine for these populations. We evaluated the safety and immunogenicity of the candidate TB vaccine M72/AS01 in adults with well controlled HIV infection on cART. DESIGN: A randomized, observer-blind, controlled trial (NCT00707967). METHODS: HIV-infected adults on cART in Switzerland were randomized 3 : 1 : 1 to receive two doses, 1 month apart, of M72/AS01, AS01 or 0.9% physiological saline (N = 22, N = 8 and N = 7, respectively) and were followed up to 6 months postdose 2 (D210). Individuals with CD4⁺ cell counts below 200 cells/μl were excluded. Adverse events (AEs) including HIV-specific and laboratory safety parameters were recorded. Cell-mediated (ICS) and humoral (ELISA) responses were evaluated before vaccination, 1 month after each dose (D30, D60) and D210. RESULTS: Thirty-seven individuals [interquartile range (IQR) CD4⁺ cell counts at screening: 438-872 cells/μl; undetectable HIV-1 viremia] were enrolled; 73% of individuals reported previous BCG vaccination, 97.3% tested negative for the QuantiFERON-TB assay. For M72/AS01 recipients, no vaccine-related serious AEs or cART-regimen adjustments were recorded, and there were no clinically relevant effects on laboratory safety parameters, HIV-1 viral loads or CD4⁺ cell counts. M72/AS01 was immunogenic, inducing persistent and polyfunctional M72-specific CD4⁺ T-cell responses [medians 0.70% (IQR 0.37-1.07) at D60] and 0.42% (0.24-0.61) at D210, predominantly CD40L⁺IL-2⁺TNF-α⁺, CD40L⁺IL-2⁺ and CD40L⁺IL-2⁺TNF-α⁺IFN-γ⁺]. All M72/AS01 vaccines were seropositive for anti-M72 IgG after second vaccination until study end. CONCLUSION: M72/AS01 was clinically well tolerated and immunogenic in this population, supporting further clinical evaluation in HIV-infected individuals in TB-endemic settings.

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Le concept EMUS (équipe mobile d'urgences sociales) trouve son origine dans la réunion consacrée à l'urgence sociale qui s'est tenue en fin d'année 2009 et dans le rapport sur la création de l'équipe mobile d'urgence établi en été 2010 à la suite de cette réunion. Le Département de la santé et de l'action sociale (DSAS) a mandaté l'IUMSP pour effectuer une évaluation accompagnante du projet dans sa phase pilote pour: Accompagner le projet par des bilans intermédiaires dans le but d'effectuer des ajustements du projet ; Mesurer l'impact du projet ; Évaluer le dispositif en place ; Évaluer le fonctionnement du dispositif ; Évaluer ses interventions. Les résultats de cette évaluation sont présentés dans le présent rapport. Des résultats intermédiaires (quantitatifs et qualitatifs) ont également été présentés au comité de pilotage de l'évaluation sous forme orale (présentations PowerPoint suivies d'une discussion), et cela à deux reprises (septembre 2012 et juin 2013). Une synthèse de ces résultats intermédiaires peut être consultée à l'annexe 8.1

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Coxiella burnetii and members of the genus Rickettsia are obligate intracellular bacteria. Since cultivation of these organisms requires dedicated techniques, their diagnosis usually relies on serological or molecular biology methods. Immunofluorescence is considered the gold standard to detect antibody-reactivity towards these organisms. Here, we assessed the performance of a new automated epifluorescence immunoassay (InoDiag) to detect IgM and IgG against C. burnetii, Rickettsia typhi and Rickettsia conorii. Samples were tested with the InoDiag assay. A total of 213 sera were tested, of which 63 samples from Q fever, 20 from spotted fever rickettsiosis, 6 from murine typhus and 124 controls. InoDiag results were compared to micro-immunofluorescence. For acute Q fever, the sensitivity of phase 2 IgG was only of 30% with a cutoff of 1 arbitrary unit (AU). In patients with acute Q fever with positive IF IgM, sensitivity reached 83% with the same cutoff. Sensitivity for chronic Q fever was 100% whereas sensitivity for past Q fever was 65%. Sensitivity for spotted Mediterranean fever and murine typhus were 91% and 100%, respectively. Both assays exhibited a good specificity in control groups, ranging from 79% in sera from patients with unrelated diseases or EBV positivity to 100% in sera from healthy patients. In conclusion, the InoDiag assay exhibits an excellent performance for the diagnosis of chronic Q fever but a very low IgG sensitivity for acute Q fever likely due to low reactivity of phase 2 antigens present on the glass slide. This defect is partially compensated by the detection of IgM. Because it exhibits a good negative predictive value, the InoDiag assay is valuable to rule out a chronic Q fever. For the diagnosis of rickettsial diseases, the sensitivity of the InoDiag method is similar to conventional immunofluorescence.