18 resultados para Encéphalomyélite auto-immune expérimentale

em Université de Lausanne, Switzerland


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Le glucose est notre principale source d'énergie. Après un repas, le taux de glucose dans le sang (glycémie) augmente, ce qui entraine la sécrétion d'insuline. L'insuline est une hormone synthétisée au niveau du pancréas par des cellules dites bêta. Elle agit sur différents organes tels que les muscles, le foie ou le tissu adipeux, induisant ainsi le stockage du glucose en vue d'une utilisation future.¦Le diabète est une maladie caractérisée par un taux élevé de glucose dans le sang (hyperglycémie), résultant d'une incapacité de notre corps à utiliser ou à produire suffisamment d'insuline. A long terme, cette hyperglycémie entraîne une détérioration du système cardio-vasculaire ainsi que de nombreuses complications. On distingue principalement deux type de diabète : le diabète de type 1 et le diabète de type 2, le plus fréquent (environ 90% des cas). Bien que ces deux maladies diffèrent sur beaucoup de points, elles partagent quelques similitudes. D'une part, on décèle une diminution de la quantité de cellules bêta. Cette diminution est cependant partielle dans le cas d'un diabète de type 2, et totale dans celui d'un diabète de type 1. D'autre part, la présence dans la circulation de médiateurs de l'inflammation nommés cytokines est décelée aussi bien chez les patients de type 1 que de type 2. Les cytokines sont sécrétées lors d'une inflammation. Elles servent de moyen de communication entre les différents acteurs de l'inflammation et ont pour certaines un effet néfaste sur la survie des cellules bêta.¦L'objectif principal de ma thèse a été d'étudier en détail l'effet de petites molécules régulatrices de l'expression génique, appelées microARNs. Basé sur le fait que de nombreuses publications ont démontré que les microARNs étaient impliqués dans différentes maladies telles que le cancer, j'ai émis l'hypothèse qu'ils pouvaient également jouer un rôle important dans le développement du diabète.¦Nous avons commencé par mettre des cellules bêta en culture en présence de cytokines, imitant ainsi un environnement inflammatoire. Nous avons pu de ce fait identifier les microARNs dont les niveaux d'expression étaient modifiés. A l'aide de méthodes biochimiques, nous avons ensuite observé que la modulation de certains microARNs par les cytokines avaient des effets néfastes sur la cellule bêta : sur sa production et sa sécrétion d'insuline, ainsi que sur sa mort (apoptose). Nous avons en conséquence pu démontrer que ces petites molécules avaient un rôle important à jouer dans le dysfonctionnement des cellules bêta induit par les cytokines, aboutissant au développement du diabète.¦-¦La cellule bêta pancréatique est une cellule endocrine présente dans les îlots de Langerhans, dans le pancréas. L'insuline, une hormone sécrétée par ces cellules, joue un rôle essentiel dans la régulation de la glycémie. Le diabète se développe si le taux d'insuline relâché par les cellules bêta n'est pas suffisant pour couvrir les besoins métaboliques corporels. Le diabète de type 1, qui représente environ 5 à 10% des cas, est une maladie auto-immune qui se caractérise par une réaction inflammatoire déclenchée par notre système immunitaire envers les cellules bêta. La conséquence de cette attaque est une disparition progressive des cellules bêta. Le diabète de type 2 est, quant à lui, largement plus répandu puisqu'il représente environ 90% des cas. Des facteurs à la fois génétiques et environnementaux sont responsables d'une diminution de la sensibilité des tissus métabolisant l'insuline, ainsi que d'une réduction de la sécrétion de l'insuline par les cellules bêta, ce qui a pour conséquence le développement de la maladie. Malgré les différences entre ces deux types de diabète, ils ont pour points communs la présence d'infiltrat immunitaire et la diminution de l'état fonctionnel des cellules bêta.¦Une meilleure compréhension des mécanismes aboutissant à l'altération de la cellule bêta est primordiale, avant de pouvoir développer de nouvelles stratégies thérapeutiques capables de guérir cette maladie. Durant ma thèse, j'ai donc étudié l'implication de petites molécules d'ARN, régulatrices de l'expression génique, appelées microARNs, dans les conditions physiopathologiques qui aboutissent au développement du diabète. J'ai débuté mon étude par l'identification de microARNs dont le niveau d'expression était modifié lorsque les cellules bêta étaient exposées à des conditions favorisant à la fois le développement du diabète de type 1 (cytokines) et celui du diabète de type 2 (palmitate). Nous avons découvert qu'une modification de l'expression des miR-21, -34a et -146a était commune aux deux traitements. Ces changements d'expressions ont également été confirmés dans deux modèles animaux : les souris NOD qui développent un diabète s'apparentant au diabète de type 1 et les souris db/db qui développent plutôt un diabète de type 2. Puis, à l'aide de puces à ADN, nous avons comparé l'expression de microARNs chez des souris NOD pré-diabétiques. Nous avons alors retrouvé des changements au niveau de l'expression des mêmes microARNs mais également au niveau d'une famille de microARNs : les miR-29a, -29b et -29c. De manière artificielle, nous avons ensuite surexprimé ou inhibé en conditions physiopathologiques l'expression de tous ces microARNs et nous nous sommes intéressés à l'impact d'un tel changement sur différentes fonctions de la cellule bêta comme la synthèse et la sécrétion d'insulinè ainsi que leur survie. Nous avons ainsi pu démontrer que les miR-21, -34a, -29a, -29b, -29c avaient un effet délétère sur la sécrétion d'insuline et que la surexpression de tous ces microARNs (excepté le miR-21) favorisait la mort. Finalement, nous avons démontré que la plupart de ces microARNs étaient impliqués dans la régulation d'importantes voies de signalisation responsables de l'apoptose des cellules bêta telles que les voies de NFKB, BCL2 ou encore JNK.¦Par conséquent, nos résultats démontrent que les microARNs ont un rôle important à jouer dans le dysfonctionnement des cellules bêta lors de la mise en place du diabète.

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Inflammation can promote or inhibit cancer progression. In this study we have addressed the role of the proinflammatory cytokine thymic stromal lymphopoietin (TSLP) during skin carcinogenesis. Using conditional loss- and gain-of-function mouse models for Notch and Wnt signaling, respectively, we demonstrate that TSLP-mediated inflammation protects against cutaneous carcinogenesis by acting directly on CD4 and CD8 T cells. Genetic ablation of TSLP receptor (TSLPR) perturbs T-cell-mediated protection and results in the accumulation of CD11b(+)Gr1(+) myeloid cells. These promote tumor growth by secreting Wnt ligands and augmenting β-catenin signaling in the neighboring epithelium. Epithelial specific ablation of β-catenin prevents both carcinogenesis and the accumulation of CD11b(+)Gr1(+) myeloid cells, suggesting tumor cells initiate a feed-forward loop that induces protumorigenic inflammation.

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The intensity of parasite infections often increases during the reproductive season of the host as a result of parasite reproduction, increased parasite transmission and increased host susceptibility. We report within-individual variation in immune parameters, hematocrit and body mass in adult house martins Delichon urbica rearing nestlings in nests experimentally infested with house martin bugs Oeciacus hirundinis and birds rearing nestlings in initially parasite-free nests. From first to second broods body mass and hematocrit of breeding adult house martins decreased. In contrast leucocytes and immunoglobulins became more abundant. When their nests were infested with ectoparasites adults lost more weight compared with birds raising nestlings in nests treated with pyrethrin, whereas the decrease in hematocrit was more pronounced during infection with blood parasites. Neither experimental infestation with house martin bugs nor blood parasites had a significant effect on the amount of immune defences.

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In rats, neonatal treatment with monosodium L-glutamate (MSG) induces several metabolic and neuroendocrine abnormalities, which result in hyperadiposity. No data exist, however, regarding neuroendocrine, immune and metabolic responses to acute endotoxemia in the MSG-damaged rat. We studied the consequences of MSG treatment during the acute phase response of inflammatory stress. Neonatal male rats were treated with MSG or vehicle (controls, CTR) and studied at age 90 days. Pituitary, adrenal, adipo-insular axis, immune, metabolic and gonadal functions were explored before and up to 5 h after single sub-lethal i.p. injection of bacterial lipopolysaccharide (LPS; 150 microg/kg). Our results showed that, during the acute phase response of inflammatory stress in MSG rats: (1) the corticotrope-adrenal, leptin, insulin and triglyceride responses were higher than in CTR rats, (2) pro-inflammatory (TNFalpha) cytokine response was impaired and anti-inflammatory (IL-10) cytokine response was normal, and (3) changes in peripheral estradiol and testosterone levels after LPS varied as in CTR rats. These data indicate that metabolic and neroendocrine-immune functions are altered in MSG-damaged rats. Our study also suggests that the enhanced corticotrope-corticoadrenal activity in MSG animals could be responsible, at least in part, for the immune and metabolic derangements characterizing hypothalamic obesity.

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Several ant species vary in the number of queens per colony, yet the causes and consequences of this variation remain poorly understood. In previous experiments, we found that Formica selysi workers originating from multiple-queen (=polygyne) colonies had a lower resistance to a fungal pathogen than workers originating from single-queen (=monogyne) colonies. In contrast, group diversity improved disease resistance in experimental colonies. This discrepancy between field and experimental colonies suggested that variation in social structure in the field had antagonistic effects on worker resistance, possibly through a down-regulation of the immune system balancing the positive effect of genetic diversity. Here, we examined if workers originating from field colonies with alternative social structure differed in three major components of their immune system. We found that workers from polygyne colonies had a lower bacterial growth inhibitory activity than workers from monogyne colonies. In contrast, workers from the two types of colonies did not differ significantly in bacterial cell wall lytic activity and prophenoloxidase activity. Overall, the presence of multiple queens in a colony correlated with a slight reduction in one inducible component of the immune system of individual workers. This reduced level of immune defence might explain the lower resistance of workers originating from polygyne colonies despite the positive effect of genetic diversity. More generally, these results indicate that social changes at the group level can modulate individual immune defences.

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Abstract : Invariant natural killer T lymphocytes (iNKT) are a unique subpopulation of T lymphocytes recognizing glycolipid antigens in the context of the MHC class I-like molecule CD1d. Upon activation with the high affinity ligand α-galactosylceramide (αGalCer), iNKT cells rapidly produce large amounts of the pro-inflammatory cytokine interferon gamma (IFN-γ) and potently activate cells of the innate and adaptive immune response, such as dendritic cells (DCs), NK and T cells. In this context, iNKT cells have been shown to efficiently mediate antitumor activity, and recent research has focused on the manipulation of these cells for antitumor therapies. However, a major drawback of αGalCer as a free drug is that a single injection of this ligand leads to a short-lived iNKT cell activation followed by a long-term anergy, limiting its therapeutic use. In contrast, we demonstrate here that when αGalCer is loaded on a recombinant soluble CD1d molecule (αGalCer/sCD1d), repeated injections lead to a sustained iNKT and NK cell activation associated with IFN-γ secretion as well as with DC maturation. Most importantly, when the αGalCer/sCD1d is fused to an anti-HER2 scFv antibody fragment, potent inhibition of experimental lung metastasis and established subcutaneous tumors is obtained when systemic treatment is started two to seven days after the injection of HER2-expressing B16 melanoma cells, whereas at this time free αGalCer has no effect. The antitumor activity of the sCD1d-anti-HER2 fusion protein is associated with HER2-specific tumor localization and accumulation of iNKT, NK and T cells at the tumor site. Importantly, active T cell immunization combined with the sCD1d-anti-HER2 treatment leads to the accumulation of antigen-specific CD8 T cells exclusively in HER2-expressing tumors, resulting in potent tumor inhibition. In conclusion, sustained activation and tumor targeting of iNKT cells by recombinant αGalCer/sCD1d molecules thus may promote a combined innate and adaptive immune response at the tumor site that may prove to be effective in cancer immunotherapy. RESUME : Les lymphocytes «invariant Natural Killer T » (iNKT) forment une sous-population particulière de lymphocytes T reconnaissant des antigènes glycolipidiques présentés sur la molécule non-polymorphique CD1d, analogue aux protéines du complexe majeur d'histocompatibilité de classe I. Après activation avec le ligand de haute affinité α-galactosylceramide (αGalCer), les cellules iNKT produisent des grandes quantités de la cytokine pro-inflammatoire interferon gamma (IFN-γ) et activent les cellules du système immunitaire inné et acquis, telles que les cellules dendritiques (DC), NK et T. En conséquence, on a montré que les cellules iNKT exercent des activités anti-tumorales et la recherche s'est intéressée à la manipulation de ces cellules pour développer des thérapies anti-tumorales. Néanmoins, le désavantage majeur de l'αGalCer, injecté seul, est qu'une seule dose de ce ligand aboutit à une activation des cellules iNKT de courte durée suivie par un état anergique prolongé, limitant l'utilisation thérapeutique de ce glycolipide. En revanche, l'étude présentée ici démontre que, si l'αGalCer est chargé sur des molécules récombinantes soluble CD1d (αGalCer/sCDld), des injections répétées aboutissent à une activation prolongée des cellules iNKT et NK associée avec la sécrétion d'IFN-γ et la maturation des cellules DC. Plus important, si on fusionne la molécule αGalCer/sCD1d avec un fragment single-chain (scFv) de l'anticorps anti-HER2, on observe une importante inhibition de métastases expérimentales aux poumons et de tumeurs sous-cutanées même lorsque le traitement systémique est commencé 2 à 7 jours après la greffe des cellules de mélanome B16 transfectées avec l'antigène HER2. Dans les mêmes conditions le traitement avec l'αGalCer seul est inefficace. L'activité anti-tumorale de la protéine sCDld-anti-HER2 est associée à son accumulation spécifique dans des tumeurs exprimant le HER2 ainsi qu'avec une accumulation des cellules iNKT, NK et T à la tumeur. De plus, une immunisation active combinée avec le traitement sCD1d-anti-HER2 aboutit à une accumulation des lymphocytes T CD8 spécifiques de l'antigène d'immunisation, ceci exclusivement dans des tumeurs qui expriment l'antigène HER2. Cette combinaison résulte dans une activité anti-tumeur accrue. En conclusion, l'activation prolongée des cellules iNKT redirigées à la tumeur par des molécules recombinantes αGalCer/sCDld conduit à l'activation de la réponse innée et adaptative au site tumoral, offrant une nouvelle stratégie prometteuse d'immunothérapie contre le cancer. RESUME POUR UN LARGE PUBLIC : Le cancer est une cause majeure de décès dans le monde. Sur un total de 58 millions de décès enregistrés au niveau mondial en 2005, 7,6 millions (soit 13%) étaient dus au cancer. Les principaux traitements de nombreux cancers sont la chirurgie, en association avec la radiothérapie et la chimiothérapie. Néanmoins, ces traitements nuisent aussi aux cellules normales de notre corps et parfois, ils ne suffisent pas pour éliminer définitivement une tumeur. L'immunothérapie est l'une des nouvelles approches pour la lutte contre le cancer et elle vise à exploiter la spécificité du système immunitaire qui peut distinguer des cellules normales et tumorales. Une cellule exprimant un marqueur tumoral (antigène) peut être reconnue par le système immunitaire humoral (anticorps) et/ou cellulaire, induisant une réponse spécifique contre la tumeur. L'immunothérapie peut s'appuyer alors sur la perfusion d'anticorps monoclonaux dirigés contre des antigènes tumoraux, par exemple les anticorps dirigés contre les protéines oncogéniques Her-2/neu dans le cancer du sein. Ces anticorps ont le grand avantage de spécifiquement se localiser à la tumeur et d'induire la lyse ou d'inhiber la prolifération des cellules tumorales exprimant l'antigène. Aujourd'hui, six anticorps monoclonaux non-conjugés sont approuvés en clinique. Cependant l'efficacité de ces anticorps contre des tumeurs solides reste limitée et les traitements sont souvent combinés avec de la chimiothérapie. L'immunothérapie spécifique peut également être cellulaire et exploiter par immunisation active le développement de lymphocytes T cytotoxiques (CTL) capables de détruire spécifiquement les cellules malignes. De telles «vaccinations »sont actuellement testées en clinique, mais jusqu'à présent elles n'ont pas abouti aux résultats satisfaisants. Pour obtenir une réponse lymphocytaire T cytotoxique antitumorale, la cellule T doit reconnaître un antigène associé à la tumeur, présenté sous forme de peptide dans un complexe majeur d'histocompatibilité de classe I (CHM I). Cependant les cellules tumorales sont peu efficace dans la présentation d'antigène, car souvent elles se caractérisent par une diminution ou une absence d'expression des molécules d'histocompatibilité de classe I, et expriment peu ou pas de molécules d'adhésion et de cytokines costimulatrices. C'est en partie pourquoi, malgré l'induction de fortes réponses CTL spécifiquement dirigés contre des antigènes tumoraux, les régressions tumorales obtenus grâce à ces vaccinations sont relativement rares. Les lymphocytes «invariant Natural Killer T » (iNKT) forment une sous-population particulière de lymphocytes T reconnaissant des antigènes glycolipidiques présentés sur la molécule non-polymorphique CD1d, analogue aux protéines CMH I. Après activation avec le ligand de haute affinité α-galactosylceramide (αGalCer), les cellules iNKT produisent des grandes quantités de la cytokine pro-inflammatoire interferon gamma (IFN-γ) et activent les cellules du système immunitaire inné et acquis, telles que les cellules dendritiques (DC), NK et T. En conséquence, on a montré que les cellules iNKT exercent des activités anti-tumorales et la recherche s'est intéressée à la manipulation de ces cellules pour développer des thérapies anti-tumorales. Néanmoins, le désavantage majeur de l'αGalCer, injecté seul, est qu'une seule dose de ce ligand aboutit à une activation des cellules iNKT de courte durée suivie par un état anergique prolongé, limitant l'utilisation thérapeutique de ce glycolipide. Notre groupe de recherche a donc eu l'idée de développer une nouvelle approche thérapeutique où la réponse immunitaire des cellules iNKT serait prolongée et redirigée vers la tumeur par des anticorps monoclonaux. Concrètement, nous avons produit des molécules récombinantes soluble CD1d (sCD1d) qui, si elles sont chargés avec l'αGalCer (αGalCer/sCDld), aboutissent à une activation prolongée des cellules iNKT et NK associée avec la sécrétion d'IFN-γ et la maturation des cellules DC. Plus important, si la molécule αGalCer/sCD1d est fusionnée avec un fragment single-chain (scFv) de l'anticorps anti-HER2, la réponse immunitaire est redirigée à la tumeur pour autant que les cellules cancéreuses expriment l'antigène HER2. Les molécules αGalCer/sCDld ainsi présentées activent les lymphocytes iNKT. Avec cette stratégie, on observe une importante inhibition de métastases expérimentales aux poumons et de tumeurs sous-cutanées, même lorsque le traitement systémique est commencé 2 à 7 jours après la greffe des cellules de mélanome B16 transfectées avec l'antigène HER2. Dans les mêmes conditions le traitement avec l'αGalCer seul est inefficace. L'activité anti-tumorale de la protéine sCDld-anti-HER2 est associée à son accumulation spécifique dans des tumeurs exprimant le HER2 ainsi qu'avec une accumulation des cellules iNKT, NK et T à la tumeur. En conclusion, l'activation prolongée des cellules iNKT redirigées à la tumeur par des molécules récombinantes αGalCer/sCD1d conduit à l'activation de la réponse innée et adaptative au site tumoral, offrant une nouvelle stratégie prometteuse d'immunothérapie contre le cancer.

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Assays that measure a patient's immune response play an increasingly important role in the development of immunotherapies. The inherent complexity of these assays and independent protocol development between laboratories result in high data variability and poor reproducibility. Quality control through harmonization--based on integration of laboratory-specific protocols with standard operating procedures and assay performance benchmarks--is one way to overcome these limitations. Harmonization guidelines can be widely implemented to address assay performance variables. This process enables objective interpretation and comparison of data across clinical trial sites and also facilitates the identification of relevant immune biomarkers, guiding the development of new therapies.

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BACKGROUND: Waddlia chondrophila (W. chondrophila) is an emerging abortifacient organism which has been identified in the placentae of humans and cattle. The organism is a member of the order Chlamydiales, and shares many similarities at the genome level and in growth studies with other well-characterised zoonotic chlamydial abortifacients, such as Chlamydia abortus (C. abortus). This study investigates the growth of the organism and its effects upon pro-inflammatory cytokine expression in a ruminant placental cell line which we have previously utilised in a model of C. abortus pathogenicity. METHODOLOGY/PRINCIPAL FINDINGS: Using qPCR, fluorescent immunocytochemistry and electron microscopy, we characterised the infection and growth of W. chondrophila within the ovine trophoblast AH-1 cell line. Inclusions were visible from 6 h post-infection (p.i.) and exponential growth of the organism could be observed over a 60 h time-course, with significant levels of host cell lysis being observed only after 36 h p.i. Expression of CXCL8, TNF-α, IL-1α and IL-1β were determined 24 h p.i. A statistically significant response in the expression of CXCL8, TNF-α and IL-1β could be observed following active infection with W. chondrophila. However a significant increase in IL-1β expression was also observed following the exposure of cells to UV-killed organisms, indicating the stimulation of multiple innate recognition pathways. CONCLUSIONS/SIGNIFICANCE: W. chondrophila infects and grows in the ruminant trophoblast AH-1 cell line exhibiting a complete chlamydial replicative cycle. Infection of the trophoblasts resulted in the expression of pro-inflammatory cytokines in a dose-dependent manner similar to that observed with C. abortus in previous studies, suggesting similarities in the pathogenesis of infection between the two organisms.

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Led by key opinion leaders in the field, the Cancer Immunotherapy Consortium of the Cancer Research Institute 2012 Scientific Colloquium included 179 participants who exchanged cutting-edge information on basic, clinical and translational cancer immunology and immunotherapy. The meeting revealed how rapidly this field is advancing. The keynote talk was given by Wolf H Fridman and it described the microenvironment of primary and metastatic human tumors. Participants interacted through oral presentations and panel discussions on topics that included host reactions in tumors, advances in imaging, monitoring therapeutic immune modulation, the benefit and risk of immunotherapy, and immune monitoring activities. In summary, the annual meeting gathered clinicians and scientists from academia, industry and regulatory agencies from around the globe to interact and exchange important scientific advances related to tumor immunobiology and cancer immunotherapy.

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AbstractThe vertebrate immune system is composed of the innate and the adaptive branches. Innate immune cells represent the first line of defense and detect pathogens through pattern recognition receptors (PRRs), detecting evolutionary conserved pathogen- and danger- associated molecular patterns. Engagement of these receptors initiates the inflammatory response, but also instructs antigen-specific adaptive immune cells. NOD-like receptors (NLRs) are an important group of PRRs, leading to the production of inflammatory mediators and favoring antigen presentation to Τ lymphocytes through the regulation of major histocompatibility complex (MHC) molecules.In this work we focused our attention on selected NOD-like receptors (NLRs) and their role at the interface between innate and adaptive immunity. First, we describe a new regulatory mechanism controlling IL-1 production. Our results indicate that type I interferons (IFNs) block NLRP1 and NLRP3 inflammasome activity and interfere with LPS-driven proIL-Ια and -β induction. As type I IFNs are produced upon viral infections, these anti-inflammatory effects of type I IFN could be relevant in the context of superinfections, but could also help explaining the efficacy of IFN-β in multiple sclerosis treatment.The second project addresses the role of a novel NLR family member, called NLRC5. The function of this NLR is still matter of debate, as it has been proposed as both an inhibitor and an activator of different inflammatory pathways. We found that the expression of this protein is restricted to immune cells and is positively regulated by IFNs. We generated Nlrc5-deficient mice and found that this NLR plays an essential role in Τ, NKT and, NK lymphocytes, in which it drives the expression of MHC class I molecules. Accordingly, we could show that CD8+ Τ cell-mediated killing of target lymphocytes lacking NLRC5 is strongly impaired. Moreover, NLRC5 expression was found to be low in many lymphoid- derived tumor cell lines, a mechanism that could be exploited by tumors to escape immunosurveillance.Finally, we found NLRC5 to be involved in the production of IL-10 by CD4+ Τ cells, as Nlrc5- deficient Τ lymphocytes produced less of this cytokine upon TCR triggering. In line with these observations, Mrc5-deficient CD4+ Τ cells expanded more than control cells when transferred into lymphopenic hosts and led to a more rapid appearance of colitis symptoms. Therefore, our work gives novel insights on the function of NLRC5 by using knockout mice, and strongly supports the idea that NLRs direct not only innate, but also adaptive immune responses.

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Plasmacytoid dendritic cells (pDCs) were first described as interferon-producing cells and, for many years, their overlapping characteristics with both lymphocytes and classical dendritic cells (cDCs) created confusion over their exact ontogeny. In this Viewpoint article, Nature Reviews Immunology asks five leaders in the field to discuss their thoughts on the development and functions of pDCs--do these cells serve mainly as a major source of type I interferons or do they also make other important contributions to immune responses?

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Viral infections can be a major thread for the central nervous system (CNS), therefore, the immune system must be able to mount a highly proportionate immune response, not too weak, which would allow the virus to proliferate, but not too strong either, to avoid collateral damages. Here, we aim at reviewing the immunological mechanisms involved in the host defense in viral CNS infections. First, we review the specificities of the innate as well as the adaptive immune responses in the CNS, using several examples of various viral encephalitis. Then, we focus on three different modes of interactions between viruses and immune responses, namely human Herpes virus-1 encephalitis with the defect in innate immune response which favors this disease; JC virus-caused progressive multifocal leukoencephalopathy and the crucial role of adaptive immune response in this example; and finally, HIV infection with the accompanying low grade chronic inflammation in the CNS in some patients, which may be an explanation for the presence of cognitive disorders, even in some well-treated HIV-infected patients. We also emphasize that, although the immune response is generally associated with viral replication control and limited cellular death, an exaggerated inflammatory reaction can lead to tissue damage and can be detrimental for the host, a feature of the immune reconstitution inflammatory syndrome (IRIS). We will briefly address the indication of steroids in this situation.

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Immunotherapy is defined as the treatment of disease by inducing, enhancing, or suppressing an immune response, whereas preventive vaccination is intended to prevent the development of diseases in healthy subjects. Most successful prophylactic vaccines rely on the induction of high titers of neutralizing antibodies. It is generally thought that therapeutic vaccination requires induction of robust T-cell mediated immunity. The diverse array of potential or already in use immunotherapeutic and preventive agents all share the commonality of stimulating the immune system. Hence, measuring those vaccination-induced immune responses gives the earliest indication of vaccine take and its immune modulating effects.

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The inhalation of airborne pollutants, such as asbestos or silica, is linked to inflammation of the lung, fibrosis, and lung cancer. How the presence of pathogenic dust is recognized and how chronic inflammatory diseases are triggered are poorly understood. Here, we show that asbestos and silica are sensed by the Nalp3 inflammasome, whose subsequent activation leads to interleukin-1beta secretion. Inflammasome activation is triggered by reactive oxygen species, which are generated by a NADPH oxidase upon particle phagocytosis. (NADPH is the reduced form of nicotinamide adenine dinucleotide phosphate.) In a model of asbestos inhalation, Nalp3-/- mice showed diminished recruitment of inflammatory cells to the lungs, paralleled by lower cytokine production. Our findings implicate the Nalp3 inflammasome in particulate matter-related pulmonary diseases and support its role as a major proinflammatory "danger" receptor