7 resultados para EC03-1892
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
OBJECTIVES: Although endogenous nitric oxide (NO) is an excitatory mediator in the central nervous system, inhaled NO is not considered to cause neurologic side effects because of its short half-life. This study was motivated by a recent case report about neurologic symptoms and our own observation of severe electroencephalogram (EEG) abnormalities during NO inhalation. DESIGN: Blind, retrospective analyses of EEGs which were registered before, during, and after NO inhalation. EEG was classified in a 5-point rating system by an independent electroencephalographer who was blinded to the patients' clinical histories. Comparisons were made with the previous evaluation documented at recording. Other EEG-influencing parameters such as oxygen saturation, hemodynamics, electrolytes, and pH were evaluated. SETTING: Pediatric intensive care unit of a tertiary care university children's hospital. PATIENTS: Eleven ventilated, long-term paralyzed, sedated children (1 mo to 14 yrs) who had EEG or clinical assessment before NO treatment and EEG during NO inhalation. They were divided into two groups according to the NO-indication (e.g., congenital heart defect, acute respiratory distress syndrome). MEASUREMENTS AND MAIN RESULTS: All 11 patients had an abnormal EEG during NO inhalation. EEG-controls without NO showed remarkable improvement. EEG abnormalities were background slowing, low voltage, suppression burst (n = 2), and sharp waves (n = 2) independent of patients' age, NO-indication, and other EEG-influencing parameters. CONCLUSIONS: These preliminary data suggest the occurrence of EEG-abnormalities after application of inhaled NO in critically ill children. We found no correlation with other potential EEG-influencing parameters, although clinical state, medication, or hypoxemia might contribute. Comprehensive, prospective, clinical assessment regarding a causal relationship between NO-inhalation and EEG-abnormalities and their clinical importance is needed.
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Le plan Nous nous proposons de distinguer dans l'oeuvre d'Ovsjaniko-Kulikovskij quatre étapes selon les sujets qu'il aborde dont les trois premières nous concernent directement: 1) les oeuvres de jeunesse portant sur le sanskrit et sur l'histoire de la pensée (1882-1892), 2) le noeud de sa conception (1893-1896), 3) les études spécialisées et les conclusions (1897-1902) et 4) ouvrages sur la théorie de la littérature et de l'art (à partir de 1903 environ, cette division étant approximative). Notre recherche ne suivra pas un plan strictement chronologique. Nous comptons évoquer les oeuvres en suivant leur apparition sans pour autant faire l'analyse détaillée de chacune d'elles. Au contraire, notre méthode d'analyse consistera à 1) dégager les idées maîtresses d'Ovsjaniko-Kulikovskij et leurs interrelations et 2) suivre leur évolution en les rapportant aux théories voisines en linguistique et dans d'autres sciences. Dans la partie I, intitulée «Une indo-européanistique évolutionniste», nous concentrerons notre attention tout d'abord sur les spécificités du parcours intellectuel d'Ovsjaniko-Kulikovskij par rapport à ses contemporains. Nous suivrons l'influence sur lui de cet «air du temps » de la fin du XIX' siècle qui rendait ses recherches indo-européennes évolutionnistes, à partir du réseau des présupposés de cette théorie. Nous verrons comment naît son insatisfaction devant les conceptions existantes du langage et comment se formulent les tâches et la problématique de la nouvelle conception qu'il veut élaborer. Dans la partie II, intitulée «Vers une linguistique énergétique», nous analyserons la constitution des piliers de sa conception, de ses idées originales qui la distinguent de ses contemporains. Nous nous intéresserons à la question du «nouveau» dans la science en nous référant aux conditions de production d'une conception nouvelle, à l'«air du temps» et à l'«air du lieu»: le raisonnement énergétique dans les sciences. Nous procéderons à une comparaison constante avec les conceptions de ses prédécesseurs (en particulier de ceux qu'il cite lui-même en tant que tels) et de ses contemporains. Dans la partie III, intitulée «Une syntaxe énergétique», nous nous intéresserons à ce que la conception d'Ovsjaniko-Kulikovskij a apporté de nouveau aux questions du «temps». A-t-il pu construire une «linguistique scientifique»? Comment le raisonnement énergétique sert-il à la fois de moteur et de frein à sa conception, lui ouvre-t-il de nouveaux horizons et lui dicte-t-il des limites? Dans la conclusion, enfin, nous dresserons le bilan de l'étude en démontrant quel intérêt il y a, pour l'histoire de la linguistique, à situer un auteur dans un tel croisement d'associations spatio-temporelles.
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A partir d'un questionnement sur les données relatives au concept linguistique de langue «littéraire», concept central d'une théorie scientifique prospère en Union soviétique à partir des années 1960 jusqu'aujourd'hui, je cherche à proposer des explications qui pourraient rendre compte de l'ensemble des données analysées dans ma thèse. Mes conclusions se présentent sous trois angles : épistémologique (genèse et évolution du concept), historique et sociologique.Du point de vue de sa genèse, la théorie des langues «littéraire» mélange plusieurs sources: elle «greffe» l'apport des historiens de la langue comme A.A. Saxmatov (1864-1920) sur une longue réflexion, menée dès le XVIIIe s., l'époque de M.V. Lomonosov (1711-1765), sur ce qui est la langue de la civilisation russe. Le terme de langue «littéraire» russe est passé des littéraires aux linguistes pour tomber chez les sociolinguistes soviétiques (L. Krysin, E. Zemskaja) avec à chaque passage un contenu différent sans que pour autant ces différences soient explicitées de façon satisfaisante. Comparée aux définitions antérieures de la langue «littéraire», celle de la période des années 1960-90 est nettement plus prescriptive et renvoie à un usage réel qui serait supérieur à tous les autres et engloberait tout l'espace russophone en vertu de ses prétendues propriétés systémiques, jamais démontrées par les chercheurs.Les écueils de la théorie des langues «littéraires» et sa vitalité trouvent des explications si l'on prend en compte l'historicité des phénomènes. En replaçant les textes de linguistes dans un contexte anthropologique (historique, politique, institutionnel) plus large, je propose un récit des événements et des influences différent de récits canoniques présentés dans les ouvrages soviétiques. Je situe dans les années 1930 une mise en place de l'édifice du concept de langue «littéraire» à venir, inauguré dans les travaux de L.P. Jakubinskij (1892-1945) et V.M. Zirmunskij (1891-1971), où sous la désignation de «langue nationale» est décrite dans les grandes lignes 1e. concept de langue «littéraire» de la linguistique soviétique à venir.L'étude du contexte historique et l'examen de la validité de la théorie des langues «littéraire» m'ont amenée à formuler l'hypothèse qu'il existe une représentation sociale de la langue «littéraire» contenant plusieurs éléments du concept linguistique du même nom et partagée par des groupes sociaux plus larges que celui de professionnels du langage. J'ai entrepris d'établir les contours de cette représentation en appliquant les procédés proposés dans les travaux en psychologie sociale sur les représentations. D'après mon analyse, la représentation de la langue «littéraire» est plutôt stable. Du point de vue de sa formation et de son fonctionnement, c'est une représentation du type idéologique. Du point de vue de son organisation, elle présente plusieurs similitudes avec les représentations de la nation, qui se manifestent par l'adhésion des sujets à un héritage, supposé commun, de valeurs dont la langue fait partie et où elle est investie d'une forte charge identitaire. Cette valeur de la langue «littéraire» nationale est soutenue par l'État, l'enseignement, des institutions de régulation et les spécialistes du langage.Ainsi, une étude historique d'une théorie linguistique particulière présente un autre intérêt que celui de dresser un récit cohérent des événements et des influences, à savoir d'approcher à travers un corpus de textes de linguistes le domaine d'opinions des locuteurs sur leur usage langagier.
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Monitoring of cytomegalovirus cell-mediated immunity is a promising tool for the refinement of preventative and therapeutic strategies posttransplantation. Typically, the interferon-γ response to T cell stimulation is measured. We evaluated a broad range of cytokine and chemokines to better characterize the ex vivo host-response to CMV peptide stimulation. In a cohort of CMV viremic organ transplant recipients, chemokine expression-specifically CCL8 (AUC 0.849 95% CI 0.721-0.978; p = 0.003) and CXCL10 (AUC 0.841, 95% CI 0.707-0.974; p = 0.004)-was associated with control of viral replication. In a second cohort of transplant recipients at high-risk for CMV, the presence of a polymorphism in the CCL8 promoter conferred an increased risk of viral replication after discontinuation of antiviral prophylaxis (logrank hazard ratio 3.6; 95% CI 2.077-51.88). Using cell-sorting experiments, we determined that the primary cell type producing CCL8 in response to CMV peptide stimulation was the monocyte fraction. Finally, in vitro experiments using standard immunosuppressive agents demonstrated a dose-dependent reduction in CCL8 production. Chemokines appear to be important elements of the cell-mediated response to CMV infection posttransplant, as here suggested for CCL8, and translation of this knowledge may allow for the tailoring and improvement of preventative strategies.