44 resultados para Dybowski, Jean (1856-1928) -- Portraits

em Université de Lausanne, Switzerland


Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Dans cette introduction, Valentine Robert propose de saisir les films mettant en scène l'acte de créer (et en particulier de peindre) dans une perspective historiographique et filmographique renouvelée. Postulant que filmer la création réactive une esthétique de « paragone », autrement dit une métadiscursivité plastique d'association et de réappropriation entre l'art représenté et l'art représentant, elle esquisse une histoire des genres et des théories du film sur l'art qui se cristallisent dans un corpus d'oeuvres à priori inclassables, telles que La Chute de la Maison Usher (Jean Epstein, 1928), The Rebel (Robert Day, 1960), L'Hypothèse du tableau volé (Raoul Ruiz, 1978), The Draughtsman's contract (Peter Greenaway, 1982), Portrait du peintre dans son atelier (Boris Lehman, 1985), Caravaggio (Derek Jarman, 1987), La Belle noiseuse (Jacques Rivette, 1991) ou El sol del membrillo (Victor Erice, 1992). Ces « fictions de création », sans appartenir traditionnellement à la catégorie documentaire des « films sur l'art », ont en effet ce point commun de révéler, par le jeu de la fiction, de la mise en abyme et de l'intermédialité, une véritable théorisation de la création.

Relevância:

30.00% 30.00%

Publicador:

Resumo:

Les monographies consacrées à Jean-Baptiste Perronneau (ca 1715-1783) à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle traduisaient l'engouement pour l'art du XVIIIesiècle qui se déployait dans le Tout Paris de la Belle Époque. Elles rendaient justice au peintre de l'Académie royale de peinture et de sculpture de Paris, et à l'un des peintres favoris des contemporains des Impressionnistes qu'elles présentaient comme un artiste éclipsé de son vivant par son prestigieux aîné, Maurice Quentin Delatour (1704-1788). La première partie de la thèse étudie la carrière parisienne du peintre, ses appuis artistiques et sociaux, ses pratiques au pastel et à l'huile, de l'agrément en 1746 à la réception en 1753 et avant le début de la période des voyages en 1756. La rivalité avec Delatour, mise en scène dans un esprit d'émulation au Salon du Louvre pendant plus de vingt ans, y est largement évoquée. Un même nombre de portraits exposés fait comprendre que Perronneau avait de son vivant la faveur des artistes et du public. Il permet de mesurer les effets de la rivalité avec le peintre de Cour sur sa carrière. Delatour faisait exposer en 1750 son autoportrait à côté de son portrait demandé à Perronneau. Les qualités des deux peintres étaient comparées par la nouvelle critique. Notre étude s'attache à ce qui les rapproche comme à ce qui les sépare. Dans la deuxième partie, les peintres des milieux artistiques qu'il fréquente, Louis Tocqué, Jean-Baptiste Oudry, Charles Nicolas Cochin, pour citer les principaux, sont convoqués pour évaluer l'art de Perronneau dans ce que Cochin appelle la « ressemblance savante ». Les peintres les plus ambitieux s'attachent à son interprétation malgré les difficultés dues aux réactions de leur clientèle. La façon dont procède Perronneau est ici envisagée suivant deux aspects : d'une part, la composition du portrait selon une idée du naturel qui détermine l'attitude et une certaine imitation des défauts ; d'autre part, l'imitation de la nature qui réside dans les qualités de l'art, et donc picturales, appréciées des amateurs avertis. La façon qui lui est propre est de composer un naturel selon des poses variées, fondé sur la noblesse de l'attitude conjuguée à la simplicité, conformément à l'idéal courtois en vigueur depuis le XVIe siècle ; elle reste immuable au long de sa carrière. Dans l'imitation de la nature, sont mis en évidence des aspects cachés du faire lors de la mise en place du relief de la figure, les références aux maîtres anciens, Rembrandt, Van Dyck, la conscience de la distance à laquelle le tableau doit être vu, qui atténue la vigueur de la touche, comme le fait le verre qui sert aussi de vernis au pastel. L'idée de sprezzatura qui régit la distinction légère de la pose se décèle à la surface de ses portraits à travers l'apparence de facilité qu'il s'attache à leur donner, et jusque dans l'inimitable retouche finale. Grâce à la qualité de sa retouche, Perronneau accroît sensiblement dans certaines oeuvres à partir de 1768 l'expression savante et inventive de son sentiment. Afin de peindre comme il l'entend tout en gagnant sa vie et celle de sa famille, le peintre prend le parti de voyager comme l'y autorisait la libéralité de son statut. Dans la troisième partie est étudiée la trame de ses voyages que constituent les recommandations dont il bénéficie. Les identités des quatre cent dix modèles peints en France et en Europe de 1740 à 1782 sont systématiquement étudiées dans le catalogue ainsi que les conditions de leur rencontre avec le peintre. Elles décrivent une clientèle variée représentative de la mobilité des statuts dans l'Europe d'ancien Régime dont la composante nouvelle est la clientèle du monde de la banque internationale et du grand commerce. Leurs portraits peints à l'étranger ou dans les villes de Province que Perronneau présente au Salon irritent et inquiètent l'élite parisienne et donne lieu à de nouvelles tensions avec l'éternel rival, Delatour, au Salon de 1767. Perronneau se sent à juste titre évincé de Paris. Alors que l'on avait pu penser qu'il avait peu souffert des critiques du philosophe qui ne furent publiées qu'après sa mort, il apparaît que sa réputation pâtit de ses jugements diffusés par les nouvelles à la main au-delà des frontières et jusqu'auprès de la prestigieuse clientèle qui lui était acquise. Le travail sur son la carrière et l'oeuvre de Perronneau permet surtout une compréhension nouvelle de l'art du portrait au milieu du siècle, au moment où la représentation individuelle n'a jamais encore touché un aussi large public et où l'Académie ambitionne d'élever cet art au plus haut degré.

Relevância:

30.00% 30.00%

Publicador:

Relevância:

30.00% 30.00%

Publicador:

Resumo:

Le sport doit beaucoup aux dirigeants qui construisent les conditions de développement des organisations sportives (création de structure, d'événements, de modèles économiques, de nouvelles logiques de fonctionnement...). Leur univers est plus caché et moins connu que celui des très grands champions... et pourtant leur influence est déterminante pour le sport et son avenir. Cet ouvrage analyse les parcours, les pratiques de management et l'héritage de 23 grands dirigeants du sport de différentes époques (du début du XXe siècle à aujourd'hui) et de différents univers sportifs (olympisme, sport professionnel, événementiel, industrie du sport...). Comment Juan Antonio Samaranch, Jacques Rogge, Annie Courtade, Jean-Michel Aulas, Serge Blanco, Philippe Chatrier, Joseph S. Blatter, Bernie Ecclestone, Thierry Sabine, Richard Peddy... ont géré leurs parcours ? Quelles ont été les stratégies et les pratiques de management suivies ? Quelles décisions majeures ont-ils prises et pourquoi ? Finalement, quel héritage ont-ils ou laissent-ils à leur organisation et pour leur sport ? Des experts de différents pays analysent et décortiquent ici ces éléments passionnants des coulisses du sport. Cet ouvrage s'adresse aussi bien aux experts et étudiants en gestion d'entreprise et en gestion du sport, aux dirigeants sportifs qu'au grand public.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

(Résumé de l'ouvrage) A travers l'étude d'un corpus littéraire, constitué par le quatrième Evangile et les trois épîtres de Jean, il est possible de retracer l'histoire d'une tradition théologique originale et du groupe social qui en fut le porteur, la communauté johannique.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

(Résumé de l'ouvrage) La Bible est un texte à lire. Mais qu'est-ce que lire, et comment lire ? Depuis une trentaine d'années, à l'initiative de biblistes tels que Jean Delorme à qui ce livre rend hommage, sont apparues des méthodes de lecture issues de la linguistique : on parle maintenant d'analyse structurale, ou de lecture sémiotique.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Dès le milieu des années 1920 et le développement des premiers prototypes fonctionnels, la télévision se fait objet d'exposition. La nouvelle technologie est montrée à des foires industrielles et dans des grands magasins, à des expositions universelles et nationales : exposée, la télévision devient un mass media avant même qu'elle ne diffuse des émissions régulières. En étudiant les présentations publiques de la télévision en Allemagne, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis entre 1928 - date de l'ouverture des premières expositions annuelles dans les trois pays - et 1939 - moment de l'interruption de celles-ci suite à l'éclatement de la Deuxième Guerre mondiale - Television before TV montre que les lieux où le médium rencontre son premier public constituent les mêmes espaces qui, rétrospectivement, permettent de comprendre son avènement. Cette recherche propose ainsi de nouvelles pistes pour l'histoire des médias en interrogeant la définition de la télévision en tant que médium du privé. Elle rappelle l'importance historique de l'espace public pour la « vision à distance » et, dépassant la perspective nationale, reconstitue les différences et similarités techniques, médiatiques et institutionnelles de la télévision allemande, américaine et britannique dans l'entre-deux-guerres. Développée dans un contexte qui est simultanément nationaliste et nourri d'échanges et de compétitions internationales, la télévision sert de comparatif dans les rivalités entre pays, mais stimule également la circulation de savoir-faire et de personnes. Sa forte valeur symbolique comme emblème du progrès scientifique et, dans le cas allemand, comme preuve de la modernité du régime national-socialiste se traduit dans les salles d'expositions par des scénographies souvent innovatrices, dont les photographies et descriptions se propagent au-delà de la presse locale. Au centre d'un réseau discursif et représentationnel, les expositions jouent alors un rôle essentiel pour la construction sociale, politique et culturelle de la télévision. Remplaçant l'analyse de textes audiovisuels par l'étude de la machine exposée, ma recherche reformule la question bazinienne de qu'est-ce que la télévision ? pour demander où le médium se situe-t-il ? Cette prémisse méthodologique permet de contourner une évaluation qualitative de la technologie qui déplorerait ses multiples imperfections, et éclaire d'un nouveau jour des dispositifs télévisuels qui, même sans programme, intègrent un univers voué à la culture de consommation et du loisir.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

L'éthique politique de Jean Calvin (1509-1564) est à la fois une éthique religieuse, inspirée par le puissant mouvement réformateur de Luther, et une éthique de la Loi morale, soucieuse d'instruire un nouveau rapport au droit et à la cité. La manière même dont Calvin énonce le rôle ambigü de l'Eglise, lieu de libération mais aussi instrument de contrôle social, est révélatrice de sa visée critique et constructive, comme de ses propres limites. Reconnue dans sa distance et dans son contexte, l'éthique de Calvin en sera d'autant plus signifiante pour quiconque entend refonder l'alliance de la démocratie, de la laïcité et d'une forme de transcendance, en régime de méta-modernité.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

(Résumé de l'ouvrage) Les recherches sur l'historiographie de l'Église primitive se sont multipliées depuis des temps récents, en France comme à l'étranger, et de grands projets d'édition et de traduction arrivent actuellement à leur terme. Il a donc semblé utile de faire le point sur les travaux en cours, qu'ils aient été entrepris par des historiens de l'Antiquité tardive ou par des philologues, latinistes, hellénistes et orientalistes, par des théologiens ou par des exégètes, et d'engager une réflexion sur la manière dont s'écrivait l'histoire de l'Église et dont l'Église pensait ses origines et sa propre histoire. C'est l'ensemble de leurs travaux qui se trouve présenté dans ce volume, dont la problématique correspond à une actualité à la fois médiatique, historique et religieuse, puisque se célèbre cette année le deuxième millénaire de l'ère chrétienne - tant il est vrai que toute réflexion sur le passé est aussi (et avant tout ?) une réflexion sur le présent et sur l'avenir.