24 resultados para Dr
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
Interferon-gamma (IFN-gamma) modulates the expression of Class II major histocompatibility antigens (MHC), thus providing a potential regulatory mechanism for local immune reactivity in the context of MHC-restricted antigen presentation. Within the central nervous system (CNS), the expression of MHC Class II antigens has been demonstrated on human reactive astrocytes and glioma cells. In order to investigate the modulation of HLA-DR on normal astrocytes, two cell lines were grown from a 20-week-old fetal brain. In situ none of the fetal brain cells expressed HLA-DR as determined by immunohistology on frozen tissue sections. The two cell lines, FB I and FB II, expressed GFAP indicating their astrocytic origin. FB I was HLA-DR negative at the first tissue culture passages, but could be induced to express HLA-DR when treated with 500 U/ml IFN-gamma. FB II was spontaneously HLA-DR positive in the early passages, lost the expression of this antigen after 11 passages and could also be induced to express HLA-DR by IFN-gamma. The induction of HLA-DR expression was demonstrated both by a binding RIA and by immunoprecipitation using a monoclonal antibody (MAB) directed against a monomorphic determinant of HLA-DR. The HLA-DR alloantigens were determined on FB II cells after IFN-gamma treatment, by immunofluorescence and by cytotoxicity assays, and were shown to be DR4, DR6, Drw52, DRw53 and DQwl. These results show that human fetal astrocytes can be induced to express HLA-DR by IFN-gamma in vitro and support the concept that astrocytes may function as antigen-presenting cells.
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The modulation of HLA-DR and HLA-A, -B, and -C by human recombinant immune interferon (IFN-gamma) was studied on 10 malignant glioma cell lines established in our laboratory, on 8 clones or subclones derived from these lines, and on a fetal astrocyte cell line. Comparative studies were performed with recombinant leukocyte interferon (IFN-alpha). The results not only confirmed the selective activity of IFN-gamma on the modulation of HLA-DR expression, as opposed to that of IFN-alpha, but also demonstrated a marked heterogeneity in the response of glioma cell lines and their clones to the two types of IFN tested. For example, all 3 clones of an inducible cell line could be modulated to express HLA-DR, whereas only 2 of 5 clones derived from a noninducible line were modulated. This heterogeneity did not seem to be due to the absence of the receptor for IFN-gamma on the surface of these cells, since almost all of the cell lines or clones tested (17 of 19) responded to IFN-gamma by the induction or enhancement of the expression for either HLA-DR or HLA-A, -B, and -C (or both). The heterogeneity of induction was also demonstrated between clones derived from a glioma line that did not express HLA-DR after IFN-gamma treatment. The production of HLA-DR by one of the clones was abundant enough to be confirmed by immunoprecipitation and sodium dodecyl sulfate-polyacrylamide gel electrophoresis analysis.
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Cycling lymphocytes may express the enzyme telomerase which is involved in maintenance of telomere length and cell proliferation potential. In CD8(+) T cells freshly isolated from peripheral blood, we found that in vivo cycling cells expressed HLA-DR. Furthermore, CD28-positive cells are known to have longer telomeres than CD28-negative T cells. Therefore we used HLA-DR- and CD28-specific antibodies to sort CD8(+) T cells and measure telomerase activity ex vivo. Relatively high levels of telomerase activity were found in HLA-DR/CD28 double-positive cells. In contrast, HLA-DR-negative and CD28-negative cells had almost no telomerase activity. In summary, HLA-DR expression correlates with proliferation, and CD28 expression with proliferative potential. We have previously identified that ex vivo cytolytic CD8(+) T cells are CD56 (NCAM) positive. Here we show that HLA-DR(+) cells were rarely CD56(+) and vice versa. This demonstrates that telomerase-expressing and cytolytic CD8(+) T cells can be separated on the basis of the cell surface markers HLA-DR and CD56. Thus, activated CD8(+) T cells specialize and exert distinct functions correlating with surface molecule expression.
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The reactivity spectrum of three monoclonal antibodies (Mabs) to human malignant glioma, five Mabs to melanomas and one Mab anti-HLA-DR was investigated by an indirect antibody binding radioimmunoassay on a panel of cells derived from 60 glioma lines, including 47 malignant astrocytomas, 11 low-grade astrocytomas and two malignant ependymomas as well on cells from 12 melanoma, three neuroblastoma, three medulloblastoma, two schwannoma, two retinoblastoma, two choroïd plexus papilloma, ten meningioma and 12 unrelated tumor lines. The anti-glioma Mabs BF7 and GE2 reacted preferentially with gliomas, while the anti-glioma Mab CG12 reacted with gliomas, melanomas, neuroblastomas and medulloblastomas. The five anti-melanoma Mabs reacted with gliomas, neuroblastomas and medulloblastomas. The anti-HLA-DR Mab D1-12 reacted with gliomas, melanomas and some meningiomas. On the basis of the data presented, we describe three different antigenic systems; the first one is glioma-associated, the second one is related to differentiation antigens expressed on cells derived from the neuroectoderm and the third is represented by HLA-DR antigens which are expressed not only on B-lymphoblastoid cells but also on melanomas and gliomas.
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Résumé de la thèse: Cette thèse vise à analyser l'expérience de la maladie telle qu'elle se donne à lire dans les consultations épistolaires de la seconde moitié du 18e siècle, en particulier dans la correspondance adressée au médecin suisse Samuel Auguste Tissot (1758-1797), qui contient plus d'un millier de documents rendant compte de la situation d'un malade et soumis au praticien en vue de solliciter un diagnostic et des traitements. Il s'agit plus précisément d'étudier les modes de représentation et de réaction face à la maladie du point de vue des patient-e-s et de la communauté des profanes, en inscrivant les récits envoyés au praticien dans le contexte à la fois des conventions d'écriture relatives à la médecine par lettres et des schémas d'appréhension du corps ou de la santé au siècle des Lumières, ainsi que dans le cadre de l'offre thérapeutique disponible à cette époque. La thèse cherche principalement à défendre l'idée de mises en intrigue des maux qui, tout en étant informées par des catégories lexico-sémantiques culturelles et historiques, ne ménagent pas moins une certaine marge interprétative et narrative aux auteur-e-s des consultations épistolaires, révélant de leur part des appropriations complexes et sélectives par rapport à la culture médicale.
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Résumé Né à Munich en 1880, Julius Spanier obtient le titre de médecin en 1904. Après deux ans de spécialisation en pédiatrie, il ouvre son propre cabinet de médecin généraliste et spécialiste des maladies de l'enfance à Munich. Dès 1913, il participe à l'essor de la pédiatrie sociale et préventive de sa ville natale en assumant la direction de consultations de nourrissons. Ce travail - en partie interrompu par la Première Guerre mondiale à laquelle a participé le Dr Spanier comme médecin militaire - prend fin en 1933 lors de la prise de pouvoir nazie en raison des origines juives de notre médecin. Ces 30 années correspondent en Allemagne à un essor particulier de la pédiatrie sociale et préventive. Au début du XXème siècle apparaissent les premières consultations de nourrissons ; ainsi que de nombreuses associations de médecine sociale. La Première Guerre mondiale donne un élan décisif à la pédiatrie sociale, qui devient désormais une affaire d'Etat et dont le but est la diminution de la mortalité des nourrissons afin de remplacer les pertes humaines subies sur les champs de bataille. Après la fin de la guerre, les idées eugéniques de promouvoir une race aryenne pure prennent une place croissante dans la pédiatrie sociale. Une autre facette du développement de la pédiatrie sociale en Allemagne est l'institution, vers la fin du XIXème siècle, des premiers médecins scolaires. Le développement de la médecine scolaire est plus discret que celui de la médecine sociale des nourrissons, car suscitant moins d'intérêt de la part de l'Etat. Il s'imprègne aussi cependant des idées eugéniques de l'entre-deux-guerres. A Munich également, la médecine scolaire, fondée en 1907, ne connaît qu'un faible essor, jusqu'en 1933 qui sera le théâtre des réformes nazies. Le Dr Spanier devient en 1919 médecin scolaire en emploi accessoire, s'occupant de deux écoles de quartiers populaires munichois. Lors de la prise de pouvoir par Hitler, il est démis de ses fonctions comme médecin scolaire. Toute une législation dirigée contre les médecins juifs est mise en place, qui conduit en 1938 au retrait du droit d'exercer. Une minorité de médecins, nommés « Krankenbehandler », sont encore autorisés à soigner exclusivement les membres de la communauté juive. A Munich, capitale du mouvement nazi, 14 « Krankenbehandler » sont désignés, dont le Dr Spanier. Leur consultation se trouve dans l'unique hôpital juif de la ville, dont le nombre de lits est largement insuffisant face aux besoins rencontrés au sein de la communauté juive. En plus de son travail comme médecin-chef de l'hôpital juif, le Dr Spanier est médecin dans un camp de travail et un ghetto juifs de Munich. En 1942, lui, sa femme, les infirmières et tous les patients de la clinique sont déportés vers le camp de concentration de Theresienstadt, étape précédant dans la plupart des cas une déportation vers Auschwitz. De 1942 à 1945, le Dr Spanier exerce ses fonctions de médecin auprès des déportés du camp, avec le peu de moyens à disposition et dans un dévouement infatigable. Lui et sa femme échappent miraculeusement à la mort et reviennent à Munich en 1945. Le Dr Spanier assume alors diverses fonctions comme médecin et au sein de diverses organisations de dénazification et reconstruction d'une communauté juive munichoise. Il meurt en 1959.