161 resultados para Diabète de Type 1
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
Le traitement recommandé du diabète de type 1 repose sur le contrôle glycémique strict, qui permet une diminution du risque de complications microvasculaires comparativement à un contrôle glycémique moins strict (conventionnel). L'effet du contrôle glycémique strict sur les complications macrovasculaires est moins clair. La question des objectifs glycémiques est ainsi sujette à débat. Alors qu'il n'y a pas eu de nouvelles études d'intervention concernant le diabète de type 1 chez les adultes depuis les années 1990, des études récentes concernant le diabète de type 2 ont montré l'absence de bénéfices sur le risque de complications, voire une augmentation de la mortalité en cas de contrôle glycémique très strict, comparativement à un contrôle moins strict. L'objectif de cette revue était de déterminer les avantages et inconvénients du contrôle glycémique strict dans le diabète de type 1.
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The pancreatic beta cell presents functional abnormalities in the early stages of development of non-insulin dependent diabetes mellitus (NIDDM). The disappearance of the first phase of insulin secretion induced by a glucose load is a early marker of NIDDM. This abnormality could be secondary to the low expression of the pancreatic glucose transporter GLUT2. Together with the glucokinase enzyme, GLUT2 is responsible for proper beta cell sensing of the extracellular glucose levels. In NIDDM, the GLUT2 mRNA levels are low, a fact which suggests a transcriptional defect of the GLUT2 gene. The first phase of glucose-induced insulin secretion by the beta pancreatic cell can be partly restored by the administration of a peptide discovered by a molecular approach, the glucagon-like peptide 1 (GLP-1). The gene encoding for the glucagon is expressed in a cell-specific manner in the A cells of the pancreatic islet and the L cells of the intestinal tract. The maturation process of the propeptide encoded by the glucagon gene is different in the two cells: the glucagon is the main hormone produced by the A cells whereas the glucagon-like peptide 1 (GLP-1) is the major peptide synthesized by the L cells of the intestine. GLP-1 is an incretin hormone and is at present the most potent insulinotropic peptide. The first results of the administration of GLP-1 to normal volunteers and diabetic patients are promising and may be a new therapeutic approach to treating diabetic patients.
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Résumé tout public : Le développement du diabète de type II et de l'obésité est causé par l'interaction entre des gènes de susceptibilité et des facteurs environnementaux, en particulier une alimentation riche en calories et une activité physique insuffisante. Afín d'évaluer le rôle de l'alimentation en absence d'hétérogénéité génétique, nous avons nourri une lignée de souris génétiquement pure avec un régime extrêmement gras. Ce régime a conduit à l'établissement de différents phénotypes parmi ces souris, soit : un diabète et une obésité (ObD), un diabète mais pas d'obésité (LD) ou ni un diabète, ni une obésité (LnD). Nous avons fait l'hypothèse que ces adaptations différentes au stress nutritionnel induit par le régime gras étaient dues à l'établissement de programmes génétiques différents dans les principaux organes impliqués dans le maintien de l'équilibre énergétique. Afin d'évaluer cette hypothèse, nous avons développé une puce à ADN contenant approximativement 700 gènes du métabolisme. Cette puce à ADN, en rendant possible la mesure simultanée de l'expression de nombreux gènes, nous a permis d'établir les profils d'expression des gènes caractéristiques de chaque groupe de souris nourries avec le régime gras, dans le foie et le muscle squelettique. Les données que nous avons obtenues à partir de ces profils d'expression ont montré que des changements d'expression marqués se produisaient dans le foie et le muscle entre les différents groupes de souris nourries avec le régime gras. Dans l'ensemble, ces changements suggèrent que l'établissement du diabète de type II et de l'obésité induits par un régime gras est associé à une synthèse accrue de lipides par le foie et à un flux augmenté de lipides du foie jusqu'à la périphérie (muscles squelettiques). Dans un deuxième temps, ces profils d'expression des gènes ont été utilisés pour sélectionner un sous-ensemble de gènes suffisamment discriminants pour pouvoir distinguer entre les différents phénotypes. Ce sous-ensemble de gènes nous a permis de construire un classificateur phénotypique capable de prédire avec une précision relativement élevée le phénotype des souris. Dans le futur, de tels « prédicteurs » basés sur l'expression des gènes pourraient servir d'outils pour le diagnostic de pathologies liées au métabolisme. Summary: Aetiology of obesity and type II diabetes is multifactorial, involving both genetic and environmental factors, such as calory-rich diets or lack of exercice. Genetically homogenous C57BL/6J mice fed a high fat diet (HFD) up to nine months develop differential adaptation, becoming either obese and diabetic (ObD) or remaining lean in the presence (LD) or absence (LnD) of diabetes development. Each phenotype is associated with diverse metabolic alterations, which may result from diverse molecular adaptations of key organs involved in the control of energy homeostasis. In this study, we evaluated if specific patterns of gene expression could be associated with each different phenotype of HFD mice in the liver and the skeletal muscles. To perform this, we constructed a metabolic cDNA microarray containing approximately 700 cDNA representing genes involved in the main metabolic pathways of energy homeostasis. Our data indicate that the development of diet-induced obesity and type II diabetes is linked to some defects in lipid metabolism, involving a preserved hepatic lipogenesis and increased levels of very low density lipoproteins (VLDL). In skeletal muscles, an increase in fatty acids uptake, as suggested by the increased expression of lipoprotein lipase, would contribute to the increased level of insulin resistance observed in the ObD mice. Conversely, both groups of lean mice showed a reduced expression in lipogenic genes, particularly stearoyl-CoA desaturase 1 (Scd-1), a gene linked to sensitivity to diet-induced obesity. Secondly, we identified a subset of genes from expression profiles that classified with relative accuracy the different groups of mice. Such classifiers may be used in the future as diagnostic tools of each metabolic state in each tissue. Résumé Développement d'une puce à ADN métabolique et application à l'étude d'un modèle murin d'obésité et de diabète de type II L'étiologie de l'obésité et du diabète de type II est multifactorielle, impliquant à la fois des facteurs génétiques et environnementaux, tels que des régimes riches en calories ou un manque d'exercice physique. Des souris génétiquement homogènes C57BL/6J nourries avec un régime extrêmement gras (HFD) pendant 9 mois développent une adaptation métabolique différentielle, soit en devenant obèses et diabétiques (ObD), soit en restant minces en présence (LD) ou en absence (LnD) d'un diabète. Chaque phénotype est associé à diverses altérations métaboliques, qui pourraient résulter de diverses adaptations moléculaires des organes impliqués dans le contrôle de l'homéostasie énergétique. Dans cette étude, nous avons évalué si des profils d'expression des gènes dans le foie et le muscle squelettique pouvaient être associés à chacun des phénotypes de souris HFD. Dans ce but, nous avons développé une puce à ADN métabolique contenant approximativement 700 ADNc représentant des gènes impliqués dans les différentes voies métaboliques de l'homéostasie énergétique. Nos données indiquent que le développement de l'obésité et du diabète de type II induit par un régime gras est associé à certains défauts du métabolisme lipidique, impliquant une lipogenèse hépatique préservée et des niveaux de lipoprotéines de très faible densité (VLDL) augmentés. Au niveau du muscle squelettique, une augmentation du captage des acides gras, suggéré par l'expression augmentée de la lipoprotéine lipase, contribuerait à expliquer la résistance à l'insuline plus marquée observée chez les souris ObD. Au contraire, les souris minces ont montré une réduction marquée de l'expression des gènes lipogéniques, en particulier de la stéaroyl-CoA désaturase 1 (scd-1), un gène associé à la sensibilité au développement de l'obésité par un régime gras. Dans un deuxième temps, nous avons identifié un sous-ensemble de gènes à partir des profils d'expression, qui permettent de classifier avec une précision relativement élevée les différents groupes de souris. De tels classificateurs pourraient être utilisés dans le futur comme outils pour le diagnostic de l'état métabolique d'un tissu donné.
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The recent ACCORD and DIAD studies revealed results which could modify treatments and the screening of diabetes vascular complications. Indeed, ACCORD shows no benefit on the prevention of diabetes vascular complications by aggressive treatment of hypertension or the combined treatment of the dyslipidemia. The intensive treatment of the blood glucose, if associated with severe hypoglycemias, increases mortality. DIAD revealed 20% of silent myocardial ischaemia in diabetic patients but no beneficial effect on the cardiovascular mortality. A careful reading of these studies in the light of long term studies such as UKPDS and STENO reveals that these negative results are generated by a too short follow-up and too aggressive objectives. The long term studies reveal that more realistic objectives remain beneficial.
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Les fumeurs ont un poids corporel inférieur de 3 à 4 kg à celui des non-fumeurs, mais ils ont tendance à accumuler davantage de graisse au niveau abdominal. De par ce mécanisme, ainsi que par une toxicité directe du tabac sur les cellules du pancréas ou encore une augmentation de l'inflammation systémique, les fumeurs ont un risque accru de développer un diabète de type 2 comparativement aux non-fumeurs. À l'arrêt du tabac, la majorité des fumeurs prennent du poids et le risque de diabète est augmenté dans les premières années qui suivent l'arrêt. Les bénéfices de l'arrêt sur la mortalité ou les événements cardiovasculaires ne sont toutefois pas affectés par cette augmentation transitoire du risque métabolique.
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Introduction: Les études GVvA (Genome-wide association ,-studies) ont identifié et confirmé plus de 20 gènes de susceptibilité au DT2 et ont contribué à mieux comprendre sa physiopathologie. L'hyperglycémie à jeun (GJ), et 2 heures après une HGPO (G2h) sont les deux mesures cliniques du diagnostic du DT2. Nous avons identifié récemment la G6P du pancréas (G6PC2) comme déterminant de la variabilité physiologique de la GJ puis Ie récepteur à la mélatonine (MTNRIB) qui de plus lie la régulation du rythme circadien au DT2. Dans ce travail nous avons étudié la génétique de la G2h à l'aide de l'approche GWA. Résultats: Nous avons réalisé une méta-analyse GWA dans le cadre de MAGIC (Meta-Analysis of Glucose and Insulin related traits Consortium) qui a inclus 9 études GWA (N=15'234). La réplication de 29 loci (N=6958-30 121, P < 10-5 ) a confirmé 5 nouveaux loci; 2 étant connus comme associés avec Ie DT2 (TCF7L2, P = 1,6 X 10-10 ) et la GJ (GCKR, p = 5,6 X 10-10 ); alors que GIPR (p= 5,2 X 10-12), VSP13C (p= 3,9 X 10-8) et ADCY5 (p = 1,11 X 10-15 ) sont inédits. GIPR code Ie récepteur au GIP (gastric inhibitory polypeptide) qui est sécrété par les ceIlules intestinales pour stimuler la sécrétion de l'insuline en réponse au glucose (l'effet incrétine). Les porteurs du variant GIPR qui augmente la G2h ont également un indice insulinogénique plus bas, (p= 1,0 X 10-17) mais ils ne présentent aucune modification de leur glycémie suite à une hyperglycémie provoquée par voie veineuse (p= 0,21). Ces résultats soutiennent un effet incrétine du locus GIPR qui expliquerait ~9,6 % de la variance total de ce trait. La biologie de ADCY5 et VPS13C et son lien avec l'homéostasie du glucose restent à élucider. GIPR n'est pas associé avec le risque de DT2 indiquant qu'il influence la variabilité physiologique de la G2h alors que le locus ADCY5 est associé avec le DT2 (OR = 1,11, P = 1,5 X 10-15). Conclusion: Notre étude démontre que l'étude de la G2h est une approche efficace d'une part pour la compréhension de la base génétique de la physiologie de ce trait clinique important et d'autre part pour identifier de nouveaux gènes de susceptibilité au DT2.
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Problématique. Le diabete de type 2 est la maladie metabolique la plus frequente, sa prevalence ne cesse de croitre et parallelement, la population vieillissante est en constante augmentation. Le diagnostic de diabete de type 2 accroit le risque de syndrome geriatrique. Pour prevenir d'eventuelles complications, le traitement du diabete de type 2 est constitue de differentes composantes incluant des automesures de la glycemie capillaire, une prise reguliere du traitement pharmacologique souvent multiples de l'activite physique et enfin le suivi de recommandations pour une alimentation equilibree. Pour la personne agee diabetique de type 2, l'apprentissage de l'application de ces composantes du traitement signifie qu'elle doit proceder a des ajustements dans sa vie quotidienne. Buts. Les buts de cette etude sont : 1) de decrire l'ajustement psychosocial de la personne agee au diabete de type 2, et 2) d'explorer la presence de relations entre differentes variables sociodemographiques et de sante et l'ajustement psychosocial de personnes agees diabetiques de type 2. Méthodologie. Il s'agit d'une etude descriptive correlationnelle. L'echantillon de convenance est compose de 57 participants ages de plus de 65 ans connus pour un diagnostic de diabete de type 2. Les mesures ont ete effectuees par l'utilisation du questionnaire « The Psychological Adjustement to Illness Scale (PAIS-SR) » developpe par Derogatis (1986). Les donnees ont ete recoltees dans un centre ambulatoire universitaire de consultation en diabetologie en Suisse Romande. La théorie de l'adaptation cognitive lors d'événements menaçants (Taylor, 1983) a servi de cadre theorique a l'etude. Résultats. La majorite des participants a l'etude est de sexe masculin et l'age moyen des participants a l'etude est de 71 ans. Les participants ont un ajustement psychosocial a la maladie positif. Le score des signes depressifs est faible, tandis que davantage de difficultes apparaissent dans le domaine des relations sexuelles. Tous les participants ont des comorbidites ou ont developpe des complications. La moyenne de l'hemoglobine glyquee (HbA1c) correspond aux normes preconisees par les experts. Aucune correlation significative n'a pu etre etablie entre le niveau d'ajustement psychosocial, et les variables sociodemographiques et de sante.Conclusion : Les participants a l'etude ont un controle glycemique optimal et presentent un ajustement psychosocial positif. Malgre le fait qu'aucune correlation n'a pu etre determinee entre les differentes variables, la problematique reste importante a etudier. Les complications et les comorbidites associees au diagnostic de diabete de type 2 rendent cette population particulierement vulnerable, et a risque de declin fonctionnel. Peu d'etudes ont permis de determiner les composantes favorisant le processus d'adaptation d'un etat de sante vers un etat de maladie, et ce dans un contexte de vieillissement. La recherche dans ce domaine permettrait de determiner plus precisement des axes de prise en charge et de favoriser la prevention du declin fonctionnel.
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Background. Accurate quantification of the prevalence of human immunodeficiency virus type 1 (HIV-1) drug resistance in patients who are receiving antiretroviral therapy (ART) is difficult, and results from previous studies vary. We attempted to assess the prevalence and dynamics of resistance in a highly representative patient cohort from Switzerland. Methods. On the basis of genotypic resistance test results and clinical data, we grouped patients according to their risk of harboring resistant viruses. Estimates of resistance prevalence were calculated on the basis of either the proportion of individuals with a virologic failure or confirmed drug resistance (lower estimate) or the frequency-weighted average of risk group-specific probabilities for the presence of drug resistance mutations (upper estimate). Results. Lower and upper estimates of drug resistance prevalence in 8064 ART-exposed patients were 50% and 57% in 1999 and 37% and 45% in 2007, respectively. This decrease was driven by 2 mechanisms: loss to follow-up or death of high-risk patients exposed to mono- or dual-nucleoside reverse-transcriptase inhibitor therapy (lower estimates range from 72% to 75%) and continued enrollment of low-risk patients who were taking combination ART containing boosted protease inhibitors or nonnucleoside reverse-transcriptase inhibitors as first-line therapy (lower estimates range from 7% to 12%). A subset of 4184 participants (52%) had 1 study visit per year during 2002-2007. In this subset, lower and upper estimates increased from 45% to 49% and from 52% to 55%, respectively. Yearly increases in prevalence were becoming smaller in later years. Conclusions. Contrary to earlier predictions, in situations of free access to drugs, close monitoring, and rapid introduction of new potent therapies, the emergence of drug-resistant viruses can be minimized at the population level. Moreover, this study demonstrates the necessity of interpreting time trends in the context of evolving cohort populations.
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Purpose: To report a novel maculopathy in a patient with SCA1. To describe autofluorescence findings in family with SCA7 and associated cone-rod retinal dysfunction.Methods: 4 affected patients from two families were assessed to investigate a progressive loss of visual acuity (VA). Examinations included fundus photography, autofluorescence (AF) fundus fluorescein angiogragraphy (FFA) and optical coherence tomography. Electroretinogram (full-field) was performed in 2 affected patients. All patients had color vision testing using Ishihara pseudoisochromatic plates. Molecular analysis was performed in family 2.Results: The patient with known diagnosis of SCA1 had a visual acuity of 20/200 bilaterally and dyschromatopsia. He had saccadic pursuit. Fundus examination showed mild retinal pigment epithelium (RPE) changes at the macula. OCT showed bilateral macular serous detachment, which was not obvious at the FFA and explained his VA. AF imaging showed a central hyperfluorescence. The 45 year old proband from family 2 had a visual acuity of 200/20 and dyschromatopsia. ERG testing showed cone type dysfunction of photoreceptors. Her daughter affected at a younger age had the same ERGs findings. Fundus examination showed mild RPE changes in proband, normal findings in her daughter. AF imaging of both patients showed a ring of high density AF around the fovea. The ring was also obvious on near infrared AF. Later onset of gait imbalance led to the diagnosis of SCA7Conclusions: Within the group of spinocerebellar ataxias, only the type 7 is associated with retinal dysfunction. We present the first report of maculopathy associated with SCA1 causing severe vision loss. The ring of high density AF in SCA7 confirmed an early retinal photoreceptor dysfunction in patient with normal fundus.
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L'incidence de l'insuffisance rénale terminale chez les patients atteints d'un diabète de type 2 a progressé de manière alarmante au cours des deux dernières décennies. La détection précoce d'une atteinte rénale et la prise en charge des facteurs de risque de progression de la néphropathie sont cruciales si l'on veut ralentir le déclin de la fonction rénale. Parmi les multiples facteurs de risque, l'hypertension et la protéinurie doivent être traitées de manière agressive. Récemment, trois études (RENAAL, IDNT et IRMA) ont démontré que les antagonistes de l'angiotensine II diminuent significativement le risque d'insuffisance rénale terminale chez les diabétiques de type 2 hypertendus avec une néphropathie manifeste et qu'ils permettent de retarder le passage de la microalbuminurie à la protéinurie. Ces données sont les premières qui confirment à large échelle l'utilité du blocage du système rénine-angiotensine par les antagonistes des récepteurs AT1 dans la prise en charge du diabète de type 2.
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Human immunodeficiency virus type 1 (HIV-1) variants resistant to protease (PR) and reverse transcriptase (RT) inhibitors may display impaired infectivity and replication capacity. The individual contributions of mutated HIV-1 PR and RT to infectivity, replication, RT activity, and protein maturation (herein referred to as "fitness") in recombinant viruses were investigated by separately cloning PR, RT, and PR-RT cassettes from drug-resistant mutant viral isolates into the wild-type NL4-3 background. Both mutant PR and RT contributed to measurable deficits in fitness of viral constructs. In peripheral blood mononuclear cells, replication rates (means +/- standard deviations) of RT recombinants were 72.5% +/- 27.3% and replication rates of PR recombinants were 60.5% +/- 33.6% of the rates of NL4-3. PR mutant deficits were enhanced in CEM T cells, with relative replication rates of PR recombinants decreasing to 15.8% +/- 23.5% of NL4-3 replication rates. Cloning of the cognate RT improved fitness of some PR mutant clones. For a multidrug-resistant virus transmitted through sexual contact, RT constructs displayed a marked infectivity and replication deficit and diminished packaging of Pol proteins (RT content in virions diminished by 56.3% +/- 10.7%, and integrase content diminished by 23.3% +/- 18.4%), a novel mechanism for a decreased-fitness phenotype. Despite the identified impairment of recombinant clones, fitness of two of the three drug-resistant isolates was comparable to that of wild-type, susceptible viruses, suggestive of extensive compensation by genomic regions away from PR and RT. Only limited reversion of mutated positions to wild-type amino acids was observed for the native isolates over 100 viral replication cycles in the absence of drug selective pressure. These data underscore the complex relationship between PR and RT adaptive changes and viral evolution in antiretroviral drug-resistant HIV-1.