106 resultados para Deleuze [Gilles]

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Ce cahier regroupe une série d'études portant, principalement, sur le Qu'est-ce que la philosophie? de G. Deleuze et F. Guattari. Il réunit des contributions de chercheurs confirmés - A. Sauvagnargues, A. Villani - et de jeunes chercheurs de l'Université de Lausanne sous la direction et la supervision de Hugues Poltier, membre de la section de philosophie de l'université.

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Les imaginaires explorés par ce livre ont ceci de commun qu'ils tentent de s'en tenir à la matérialité du monde, de ses corps, de ses images, de ses lois. Ils affirment chacun à sa manière le monde et sa fable. Ils y construisent la figure d'un à-côté, d'une fuite, d'une déviation ou d'un renversement. Un coup d'oeil persan. Lois et calculs ; clôtures et braconnages ; lignes de fuites ; histoire(s). Les noms que ce livre convoque forment des cristaux, quelque(s) cristallographie(s). La lumière s'y dévie, s'y diffracte, révèle ses palettes de couleur, butte contre les grains obscurs de la matière, comme une matière elle-même concentrée et diffractée. Cette constellation se rend visible autant par la littérature (Kawabata, Kafka, Proust, etc.) que par la peinture (Bosch, Velàzquez, etc.), comme autant d'images projees. Cette lumière prend des corps et une écriture, rythmicité opaque et clarifiante, sans mystères. Les cristaux qu'elle traverse sont des corps imaginaires, politiques, érotiques : la lumière s'y projette en corps à corps, à peau contre peau. Blessante, coupante, rasante, douce ou crue. Les catastrophes conceptuelles s'y aggravent ou en diffèrent. De Montesquieu à Valéry, de Certeau à Deleuze et à Foucault, les imaginaires (d'émancipation, de liberté, d'invention en jeux d'obsessions, de confrontations, de contraintes et de problèmes) se croisent et s'interrogent, se reflètent autrement (Spinoza, Kofman, Agamben, Malabou, Nietzsche, Derrida) se regardent sans se répondre, par des jeux de miroirs superposés. Une autre manière de partager, en rythmes et en images, quelques pratiques d'écriture et de pensée.

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Fondée sur un corpus d'écrivains-voyageurs qui sont symptomatiques des changements importants affectant la question de l'espace dans la première moitié du XXème siècle, cette étude tire profit de la grande polyvalence de la problématique du paysage pour proposer un véritable dialogue interdisciplinaire entre littérature et philosophie. Cette perspective est largement favorisée par les écrivains eux-mêmes qui ont indiscutablement lié leur entreprise poétique à des enjeux épistémiques recoupant les préoccupations des scientifiques, médecins, géographes ou philosophes de leur temps. Un certain nombre d'interrogations nous sont apparues caractéristiques de cette période de l'histoire des voyages. Victor Segalen, Blaise Cendrars et Henri Michaux ont été particulièrement sensibles à cette angoisse d'époque liée à l'amenuisement du monde, c'est-à- dire au raccourcissement des distances entre continents suite aux développements des moyens de transport et la perte des « espaces blancs » de la carte, conséquence directe des entreprises exploratrices du XIXème siècle. A la déréliction qui s'empare du voyageur moderne face à la disparition des zones inconnues s'est ajouté l'effroi provoqué par la seconde loi thermodynamique du biologiste allemand Ernst Haeckel, qui, avec sa théorie de l'entropie, a fait craindre à plusieurs générations que la matière de l'univers tendrait vers une simplification toujours plus grande, et que le globe terrestre, à l'image du cosmos, ressemblerait peu ou prou à un immense magma de glace. Il est remarquable de constater à quel point ces trois auteurs ont développé une sorte d'outillage conceptuel commun propre à diagnostiquer cette crise et à la résoudre en élaborant une nouvelle manière de se rapporter à l'espace et de décrire le paysage. Ce nouveau paradigme qui modélise un autre type de relation à l'extérieur est solidaire de courants de pensée post-rationalistes qui de Nietzsche à Gilles Deleuze, en passant par Bergson et la phénoménologie, ont conduit à un démantèlement de la conception cartésienne de la conscience dans son rapport à l'étendue. Aux croisements de la philosophie et de la littérature se construit durant la première moitié du XXème siècle un nouveau modèle de représentation du paysage qui passe par llaboration de la ligne libre. Celle-ci décrit une manière de dire leel qui ne consiste pas à en reproduire les composantes de façon file, mais à tracer le mouvement énergétique par lequel le corps se rapporte à l'espace de manière dynamique et variée. Proche du terme de diagramme, exploité par Deleuze et relayé par le géographe Jean-Marc Besse, il consiste en un schème du réel qui slabore en cours d'expérience et ouvre sur une réalité à venir. De ce point de vue, la ligne libre définit une manière de se rapporter au réel qui remet en question les théories paysagères fondées sur Vartialisation. En prenant appui sur cette proximité d'intérêt entre une certaine philosophie et la littérature de voyage de la première moitié du XXème siècle, cette étude montre que la construction de ce nouveau paradigme permet de mettre en évidence un type de transfert peu conventionnel entre ces deux champs des sciences humaines. Car Segalen, Cendrars et Michaux n'ont pas vraiment repris aux philosophes des concepts, des syllogismes ou même des pensées, mais se sont approprié une figure dont ils ont libéré l'imaginaire sémantique. En lecteurs émerveillés de Nietzsche, ils ont surtout vu dans le voyageur Zarathoustra et dans sa manière de se déplacer dans le paysage, une façon stratégique de répondre à la crise de l'entropie. Mais si Zarathoustra incarne le mouvement de la ligne libre en lui conférant une valeur épistémique, il constitue également une figure imprége par la littérature de voyage et le genre de l'aventure. De ce point de vue, il apparaît que le développement de ce paradigme est redevable aussi bien de la philosophie que de la littérature de voyage et qu'une brève histoire de son élaboration révèle qu'une sémantique viatique accompagne la conception philosophique de cette ligne libre auprès des philosophes qui s'en approprient le modèle (Nietzsche, Bergson, Husserl, Heidegger, Merleau-Ponty, Deleuze).

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BACKGROUND: Only a few studies have explored the relation between coffee and tea intake and head and neck cancers, with inconsistent results. METHODS: We pooled individual-level data from nine case-control studies of head and neck cancers, including 5,139 cases and 9,028 controls. Logistic regression was used to estimate odds ratios (OR) and 95% confidence intervals (95% CI), adjusting for potential confounders. RESULTS: Caffeinated coffee intake was inversely related with the risk of cancer of the oral cavity and pharynx: the ORs were 0.96 (95% CI, 0.94-0.98) for an increment of 1 cup per day and 0.61 (95% CI, 0.47-0.80) in drinkers of >4 cups per day versus nondrinkers. This latter estimate was consistent for different anatomic sites (OR, 0.46; 95% CI, 0.30-0.71 for oral cavity; OR, 0.58; 95% CI, 0.41-0.82 for oropharynx/hypopharynx; and OR, 0.61; 95% CI, 0.37-1.01 for oral cavity/pharynx not otherwise specified) and across strata of selected covariates. No association of caffeinated coffee drinking was found with laryngeal cancer (OR, 0.96; 95% CI, 0.64-1.45 in drinkers of >4 cups per day versus nondrinkers). Data on decaffeinated coffee were too sparse for detailed analysis, but indicated no increased risk. Tea intake was not associated with head and neck cancer risk (OR, 0.99; 95% CI, 0.89-1.11 for drinkers versus nondrinkers). CONCLUSIONS: This pooled analysis of case-control studies supports the hypothesis of an inverse association between caffeinated coffee drinking and risk of cancer of the oral cavity and pharynx. IMPACT: Given widespread use of coffee and the relatively high incidence and low survival of head and neck cancers, the observed inverse association may have appreciable public health relevance.

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Aim: Expression of IL-7R discriminates alloreactive CD4 T cells (Foxp3 negative), from IL-7Rlow regulatory CD4 T cells (Foxp3 positive). Chronic hepatitis C virus infection (HCV) reduces expression of IL-7R on T cells thus promoting persistence of infection. The aim of this study was to analyze the effect of HCV infection on the expression of IL-7R of activated CD4+ T cells in liver transplant patients. Patients and methods: We analyzed PBMC from liver transplant recipients for the expression of CD4, CD25, FoxP3, IL-7R (24 HCV negative and 29 HCV-chronically infected). We compared these data with non-transplanted individuals (52 HCV-chronically infected patients and 38 healthy donors). Results: In HCV-infected liver transplant recipients, levels of CD4+CD25+CD45RO+IL-7R+ T cells were significantly reduced (10.5+/-0.9%) when compared to non-HCV-infected liver transplant recipients (17.6+/-1.4%) (P<0.001), while both groups (HCV-infected and negative transplant recipients) had significantly higher levels than healthy individuals (6.6+/-0.9%) (P<0.0001). After successful antiviral therapy (sustained antiviral response), 6 HCV-infected transplant recipients showed an increase of CD4+CD25+CD45RO+IL-7R+ T cells, reaching levels similar to that of non-HCVinfected recipients (10.73+/-2.63% prior therapy versus 21.7+/-6.3% after clearance of HCV). (P<0.05) In 4 non-responders (i.e. HCVRNA remaining present in serum), levels of CD4+CD25+CD45RO+IL-7R+ T cells remained unmodified during and after antiviral treatment (11.8+/- 3.3% versus 11.3+/-3.3% respectively). Conclusions: Overall, these data indicate that CD4+CD25+CD45RO+IL-7R+ T cells appear to be modulated by chronic HCV infection after liver transplantation. Whether lower levels of alloreactive T cells in HCV-infected liver transplant recipients are associated with a tolerogenic profile remains to be studied.