45 resultados para Damour, Maurice (1873-1953)
em Université de Lausanne, Switzerland
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BACKGROUND: Surgical correction of complete atrio-ventricular septal defect (AVSD) achieves satisfactory results with low morbidity and mortality, but may require reoperation. Our recent operative results at mid-term were followed-up. METHODS: From June 2000 to December 2007, 81 patients (Down syndrome; n=60), median age 4.0 months (range 0.7-118.6) and weight 4.7kg (range 2.2-33), underwent complete AVSD correction. Patch closure for the ventricular septal defect (VSD; n=69) and atrial septal defect (ASD; n=42) was performed with left atrio-ventricular valve (LAVV) cleft closure (n=76) and right atrio-ventricular valve (RAVV) repair (n=57). Mortality, morbidity, and indications for reoperation were retrospectively studied; the end point 'time to reoperation' was analyzed using Kaplan-Meier curves. Follow-up was complete except in two patients and spanned a median of 28 months (range 0.4-6.1 years). RESULTS: In-hospital mortality was 3.7% (n=3) and one late death occurred. Reoperation was required in 7/79 patients (8.9%) for LAVV insufficiency (n=4), for a residual ASD (n=1), for right atrio-ventricular valve insufficiency (n=1), and for subaortic stenosis (n=1). At last follow-up, no or only mild LAVV and RAVV insufficiency was present in 81.3% and 92.1% of patients, respectively, and 2/3 of patients were medication-free. Risk factors for reoperation were younger age (<3 months; p=0.001) and lower weight (<4kg; p=0.003), and a trend towards less and later reoperations in Down syndrome (p<0.2). CONCLUSIONS: Surgical correction of AVSD can be achieved with low mortality and need for reoperation, regardless of Down syndrome or not. Immediate postoperative moderate or more residual atrio-ventricular valve insufficiency will eventually require a reoperation, and could be anticipated in patients younger than 3 months and weighing <4kg.
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Le but principal de ce travail est de comparer les idées sur la langue et sur la linguistique a l'intérieur de deux processus de « construction de monde », à savoir le réagencement de l'Europe après la Première guerre mondiale et la création du monde nouveau voulu par l'Union soviétique. La comparaison est rendue pertinente par le fait que ces deux « constructions de monde » eurent lieu dans des atmosphères idéologiques opposées, puisque la Première guerre mondiale et la révolution bolchevique s'opposent radicalement en représentant, respectivement, le triomphe des nations et celui de l'internationalisme de classe. La comparaison se fera aussi à l'intérieur de l'Union soviétique, puisque l'internationalisme des années 1920 laissera la place dans les années 1930 et jusqu'à la mort de Staline en 1953 à un nationalisme soviétique représenté par la métaphore de la « citadelle assiégée ». L'hypothèse du travail est la suivante : la façon d'utiliser les faits de langue et la linguistique, et la façon de considérer l'objet-langue dans un processus de construction étatique dépendent de l'atmosphère idéologique à l'intérieur de laquelle cette utilisation a lieu. Dans la première partie, nous analysons les idées de trois linguistes professionnels (Antoine Meillet, Aleksandar Belic et Jordan Ivanov) relatives au réagencement de l'Europe après la guerre. De l'analyse de ces trois corpus de textes ressortira une espèce de contradiction, puisque ces linguistes qui, au début du XXème siècle, entendaient user de la science linguistique pour asseoir sur des bases solides la nouvelle Europe, le firent avec une « conscience linguistique » d'inspiration romantique, tout droit sortie du XIXeme siècle. La nécessité de proposer pour l'Europe une solution pratique et durable a très certainement amené ces linguistes à privilégier, peut-être inconsciemment, des théories linguistiques certes dépassées, mais qui avaient l'avantage de considérer les langues comme des objets discontinus et homogènes. Dans notre deuxième partie consacrée à l'Union soviétique, nous analysons des textes (d'auteurs parfois méconnus) traitant de ce que nous avons appelé la « révolution en langue » : partant du principe que le monde nouveau de la dictature du prolétariat allait être totalement différent du monde que l'on avait connu précédemment, certains auteurs des années 1920 furent convaincus que ce monde nouveau allait avoir besoin d'une langue nouvelle. Mais au lieu d'attendre que cette langue nouvelle apparaisse spontanément, par évolution, certains proposèrent d'introduire consciemment dans la langue, par révolution, les changements selon eux nécessaires pour que la langue corresponde aux nouveaux besoins. Dans ce contexte, l'objet-langue est considéré comme un simple outil de communication qu'il est possible de modifier à sa guise, et la linguistique comme une discipline technique. Cette idée de changer la langue disparaîtra de l'URSS des années 1930, avec le passage vers le nationalisme soviétique. A la place, on préférera rappeler que les langues ne peuvent évoluer que par évolution, que l'on ne peut pas changer la langue, que l'on ne peut pas créer une langue selon notre volonté. Dans le contexte de la « citadelle assiégée », la langue russe deviendra le signe distinctif de l'Union soviétique qu'il sera impossible de toucher et de modifier. La langue n'est plus un outil, elle est désormais un symbole. Avec la comparaison de ces deux situations particulières (trois si l'on distingue les deux atmosphères de l'URSS), nous pensons avoir montré que l'apparition de certaines idées sur la langue et sur la linguistique est liée au contexte et aux besoins.
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RÉSUMÉ En conjuguant les méthodes de l'histoire littéraire, de la sociologie des champs et de l'analyse littéraire, ce mémoire se propose d'étudier l'élaboration de la « posture » de Maurice Blanchot dans l'immédiat après-guerre (1944-1948). Le passé de Blanchot, marqué par des positions politiques d'extrême droite dans les années 30, et dans une certaine mesure encore sous l'Occupation, le conduit à un repositionnement conséquent dans le champ littéraire de la Libération marqué par l'Epuration des écrivains collaborateurs. Ce repositionnement se traduit par l'élaboration de la « posture » de l'écrivain en retrait, qui se présente comme la manifestation d'une autonomie littéraire radicale. Toutefois, cette posture du retrait demeure une forme de participation au champ littéraire et Blanchot, malgré sa volonté d'une parfaite autonomie de son oeuvre vis-à-vis des impératifs économiques ou idéologiques du temps, n'en est pas moins amené à réélaborer ses postulats critiques de même que sa production proprement dite (Le Très-Haut, L'Arrêt de mort), en interaction avec les nouvelles forces dominantes du champ littéraire de la Libération. Il est notamment conduit à se positionner vis-à-vis de la nouvelle avant-garde qui a émergé de la Résistance, dominée par Sartre et ses Temps Modernes, qui promeut un nouveau modèle, celui de l'écrivain engagé.
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Si le XXe siècle est l'une des époques les plus paradoxales de notre Histoire - à la fois générateur du progrès technique qui devait accroître la qualité de vie des hommes et triste berceau de deux guerres mondiales qui n'ont cessé de multi-plier ravages et victimes pendant presque trente ans -, il a produit un nombre considérable de poètes, qui continuent d'intéresser un large public. Au fil des quelque 580 pages qui constituent le présent volume, les auteurs ont tenté de présenter chacun un poète du siècle dernier, en essayant de mettre en évidence les parti-cularités de sa poétique. Ce livre n'est donc pas une anthologie de tombeaux, mais une approche intellectuelle dont le but est d'éclairer une partie de la vie et de l'oeuvre des 32 poètes traités.
From technicians to classics: on the rationalization of the Russian language in the USSR (1917-1953)
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Cette thèse s'inscrit dans la lignée des récents travaux de réévaluation de l'histoire des études cinématographiques. Son objectif est de réviser la conception actuelle de l'historiographie du cinéma en France de 1896 jusqu'au début des années 1950 en remettant en question la vision homogène du courant historique de l'histoire traditionnelle du cinéma telle que l'ont présentée les tenants de la nouvelle histoire du cinéma. Cette thèse se divise en trois parties. J'expose dans la première mon cadre et mon principal outil d'analyse. Je présente l'opération historiographique telle que définie par Michel de Certeau, soit comme le croisement d'un lieu social marqué par des cadres intellectuels dominants, d'un ensemble de procédures dont l'historien se sert pour sélectionner ses sources et construire les faits, et enfin, d'une écriture qui implique l'élaboration d'un système de relations entre les différents faits construits. Je décris ensuite les courants historiques en France des années 1870 jusqu'au début des années 1950. Ce panorama me permet de mieux identifier les échanges, les emprunts et les enrichissements qui se sont opérés entre l'histoire et l'histoire du cinéma durant cette période. Dans la deuxième partie, je « construis » depuis l'intérieur d'un vaste ensemble de discours d'historiens du cinéma, d'historiens de la culture et de théoriciens du cinéma ce qui deviendra la conception dominante de l'historiographie du cinéma. Je montre qu'elle est élaborée par ceux que plusieurs commentateurs nomment les nouveaux historiens du cinéma et qu'elle se réduit à la succession de deux grands courants historiques : l'histoire traditionnelle et la nouvelle histoire du cinéma. J'expose ensuite comment cet acte de périodisation est instrumentalisé par ceux qui l'effectuent. L'objectif des nouveaux historiens n'est pas d'exhumer la pluralité des écritures de l'histoire du cinéma, mais plutôt de mettre en évidence la rupture qu'ils opèrent au sein de l'historiographie du cinéma. L'examen de la place accordée au dispositif cinématographique Hale's Tours dans les histoires générales parues avant et après le Congrès de Brighton me permet finalement d'atténuer la rupture entre ces deux courants historiques. Dans la troisième partie, j'engage l'examen de plusieurs manières d'approcher l'histoire du cinéma. J'identifie différentes ruptures dans l'historiographie française du cinéma concernant l'objet historique que les historiens se donnent, les outils conceptuels qu'ils convoquent et leurs relations aux sources qu'ils utilisent. Ces études de cas me permettent au final de témoigner de la richesse de l'historiographie française du cinéma avant le début des années 1950.