11 resultados para DEMOCRACIA - CALI (COLOMBIA) - 2000-2007
em Université de Lausanne, Switzerland
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L'analyse du profil sociographique des élites politiques, notamment des parlementaires, a été largement délaissée en Suisse depuis les années 1970. En outre, la Suisse n'a pas été retenue par les récents travaux comparatifs portant sur différents parlements européens (Best et Cotta 2000, 2007). Cet article vise, d'une part, à mettre en perspective comparée le cas suisse, et d'autre part, à prolonger les études réalisées durant les années 1970 en mettant l'accent sur les changements récents. À partir de l'analyse sociographique de cinq cohortes de parlementaires fédéraux (1910, 1937, 1957, 1980, 2000) durant le 20ième siècle, nous mettons en évidence l'évolution de la composition du Parlement sous l'angle de sa démocratisation et de sa professionnalisation récente. Nos résultats permettent de mettre en évidence les spécificités du Parlement helvétique en comparaison européenne. Celles-ci tiennent d'abord à la prédominance de la catégorie des indépendants, notamment des avocats, ainsi qu'à une sous-représentation des salariés du secteur public. Les parlementaires suisses se caractérisent également par un plus fort ancrage local et par une longévité parlementaire très élevée. Le processus récent de professionnalisation a favorisé l'émergence de nouveaux profils sociologiques de parlementaires, en termes de formation, de carrière et de cumul des mandats, avec cependant de fortes variations entre les partis.
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Rapport de synthèse : Objectifs : évaluer la survie intra-hospitalière des patients présentant un infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment ST admis dans les hôpitaux suisses entre 2000 et 2007, et identifier les paramètres prédictifs de mortalité intra-hospitalière et d'événements cardio-vasculaires majeurs (infarctus, réinfarctus, attaque cérébrale). Méthode : utilisation des données du registre national suisse AMIS Plus (Acute Myocardial lnfarction and Unstable Angina in Switzerland). Tous les patients admis pour un infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment ST ou bloc de branche gauche nouveau dans un hôpital suisse participant au registre entre janvier 2000 et décembre 2007 ont été inclus. Résultats: nous avons étudié 12 026 patients présentant un infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment ST ou bloc de branche gauche nouveau admis dans 54 hôpitaux suisses différents. L'âge moyen est de 64+-13 ans et 73% des patients inclus sont des hommes. L'incidence de mortalité intra-hospitalière est de 7.6% en 2000 et de 6% en 2007. Le taux de réinfarctus diminue de 3.7% en 2000 à 0.9% en 2007. L'utilisation de médicaments thrombolytiques chute de 40.2% à 2% entre 2000 et 2007. Les paramètres prédictifs cliniques de mortalité sont : un âge> 65-ans, une classe Killips Ill ou IV, un diabète et un infarctus du myocarde avec onde Q (au moment de la présentation). Les patients traités par revascularisation coronarienne percutanée ont un taux inférieur de mortalité et de réinfarctus (3.9% versus 11.2% et 1.1% versus 3.1%, respectivement, p<0.001) sur la période de temps étudiée. Le nombre de patients traités par revascularisation coronarienne percutanée augmente de 43% en 2000 à 85% en 2007. Les patients admis dans les hôpitaux bénéficiant d'une salle de cathétérisme cardiaque ont un taux de mortalité plus bas que les patients hopitalisés dans les centres sans salle de cathétérisme cardiaque. Mais les caractéristiques démographiques de ces deux populations sont très différentes. La mortalité intra-hospitalière ainsi que le taux de réinfarctus diminuent significativement au cours y de la période étudiée, parallèlement à l'augmentation de |'utilisation de la revascularisation coronarienne percutanée. La revascularisation coronarienne percutanée est le paramètre prédictif de survie le plus important. Conclusion: la mortalité intra-hospitalière et le taux de réinfarctus du myocarde ont diminué de manière significative chez les patients souffrant d'un infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment ST au cours de ces sept dernières années, parallèlement à l'augmentation significative de la revascularisation coronarienne percutanée en plus de la thérapie médicamenteuse. La survie n'est È pas liée au lieu d'hospitalisation mais à l'accès à une revascularisation coronarienne percutanée.
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Résumé :Introduction : La mitoxantrone est un anthracénédione cytostatique aux ef¬fets immunosuppresseurs et -modulateurs qui est administré entre autre dans les évolutions graves de la sclérose en plaques (SEP). Peu d'études concernant l'efficacité et la tolérance de la mitoxantrone ont été publiées. Un travail de re¬cherche statistique s'imposait en raison du nombre de patients souffrant de SEP traités par ce médicament dans le service de neurologie de l'hôpital cantonal d'Aarau.Méthode : Au total, 66 patients souffrant de SEP ont été traités par la mi¬toxantrone dans la période 07/2000-06/2007. 48 d'entre eux avaient reçu préa¬lablement une autre substance modifiant l'évolution de la maladie (« prétrai¬tement » : interféron bêta-la/b, glatirameracétate, azathioprine). Dans cette étude rétrospective, nous avons comparé l'effet de la mitoxantrone par rapport au prétraitement mentionné ci-dessus. Les paramètres appliqués concernaient l'évolution de l'expanded disability status scale (EDSS) et le nombre annuel de poussées pendant la durée du traitement. Une influence du type de SEP, de l'âge au début du traitement par la mitoxantrone, du sexe, de la durée de la théra¬pie et de la maladie ainsi que de la dose cumulative de la mitoxantrone a été recherchée. Nous avons également discuté des éventuels effets indésirables surve¬nus. Nous n'avons pas différencié les substances du prétraitement, étant donné qu'elles avaient été appliquées dans des combinaisons multiples. L'évaluation sta¬tistique a été effectuée en respectant les indications du test de Mann-Whitney ainsi que du Wilcoxon signed-rank test.Résultats : En moyenne, l'EDSS s'est stabilisée (-0,05/année chez tous les 66 patients) tandis que la maladie avait progressé de 0,32/année sous le pré¬traitement (la différence est significative avec p=0,0004 au Wilcoxon signed- rank test bilatéral). Sous le prétraitement, les patients avaient subi en moyenne 1,72 poussées par année, sous la mitoxantrone 0,26 (différence significative avec p<0,0001). La thérapie a dû être arrêtée à cause d'effets indésirables chez quatre patients sous la mitoxantrone (deux avec une granulocytopénie, deux avec une diminution de la fraction d'éjection cardiaque).Discussion : La mitoxantrone s'est avéré une substance particulièrement ef¬ficace même dans les situations dans lesquelles le décours de la maladie n'a pas pu être influencé par d'autres médicaments. Ses effets indésirables doivent être pondérés par rapport à la progression de la maladie et aux effets indési¬rables des autres substances. Les schémas d'application varient beaucoup dans la littérature et doivent être mieux définis.Zusammenfassung :Einleitung: Mitoxantron ist ein zytostatisches Anthracenedion mit immunsup- pressiven und -modulatorischen Eigenschaften, das unter anderem bei schwe¬ren Verläufen der Multiplen Sklerose eingesetzt wird. Bisher befassten sich nur wenige randomisierte und plazebokontrollierte Studien mit Wirksamkeit und Tolerabilität des Medikamentes.Methoden: 66 MS-Patienten der neurologischen Klinik des Kantonsspitals Aar- au wurden zwischen Juli 2000 und Juni 2007 mit Mitoxantron behandelt. 48 davon erhielten zuvor eine MS-spezifische Behandlung mit Interferon ß-1 a oder b, Glatirameracetat oder Azathioprin. Anhand der Veränderung der Expanded Disability Status Scale (EDSS) und der jährlichen Schubrate und mit Hilfe von MRI-Aufnahmen zeichneten wir retrospektiv die Wirksamkeit der Behandlung nach und stellten sie in Beziehung zu einer eventuell erfolgten Vorbehandlung. Des weiteren wurde die Effektivität in Verhältnis zu den Faktoren Verlaufsform, Alter bei Behandlungsbeginn, Behandlungszeit sowie weiteren Parametern ge¬bracht. Wir verglichen die Wirkung von Mitoxantron bei den noch laufenden Behandlungen mit der bei den bereits abgeschlossenen und wir diskutierten die Veränderung von MRI-Aufnahmen des ZNS unter der Therapie mit Mitoxan¬tron. Nebenwirkungen wurden erwähnt.Resultate: Im Durchschnitt wurde der EDSS-Wert stabilisiert (-0, 05/Jahr bei allen 66 Patienten), während die Krankheit unter der verlaufsmodifizierenden Vorbehandlung um durchschnittlich 0,32/Jahr fortschritt (Unterschied signifi¬kant mit p=0,0004 im zweiseitigen Wilcoxon signed-rank test). Die Schubrate betrug 0,26 unter Mitoxantron gegenüber 1,72/Jahr unter Vorbehandlung (Un¬terschied signifikant mit p<0,0001). Bei vier Patienten musste die Therapie auf¬grund von Nebenwirkungen abgebrochen werden (zweimal Granulozytopenie, zweimal verminderte kardiale Auswurffraktion).Diskussion: Mitoxantron ist offensichtlich selbst dann eine äusserst effektive verlaufsmodifizierende Substanz, wenn die Krankheit durch andere Medikamen¬te nicht zu beeinflussen ist. Die Risiken des Medikamentes müssen gegen das Krankheitsfortschreiten und die Nachteile anderer verlaufsmodifizierender Sub¬stanzen abgewogen werden. Die Anwendungsalgorithmen für Mitoxantron vari¬ieren in der Literatur sehr und müssen besser definiert werden.
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To evaluate the in-hospital outcome of STEMI (ST elevation myocardial infarction) patients admitted to Swiss hospitals between 2000 and December 2007, and to identify the predictors of in-hospital mortality and major cardiac events. Data from the Swiss national registry AMIS Plus (Acute Myocardial Infarction and Unstable Angina in Switzerland) were used. All patients admitted between January 2000 and December 2007 with STEMI or a new LBBB (left bundle branch block) were included in the registry. We studied 12 026 STEMI patients admitted to 68 hospitals. The mean age was 64 +/- 13 years and 73% of the patients were male. Incidence of in-hospital death was 7.6% in 2000 and 6% in 2007. Reinfarction fell from 3.7% in 2000 to 0.9% in 2007. Thrombolysis decreased from 40.2% in 2000 to 2% in 2007. Clinical predictors of mortality were: age >65 years, Killips class III or IV, diabetes, Q wave myocardial infarction (at presentation). Patients undergoing percutaneous coronary intervention (PCI) had lower mortality and reinfarction rates (3.9% versus 11.2% and 1.1% versus 3.1% respectively, p <0.001) over time, although their numbers increased from 43% in 2000 to 85% in 2007. Patients admitted to hospitals with PCI facilities had lower mortality than patients hospitalised in hospitals without it, but the demographic characteristics differ widely between the two groups. Both in-hospital mortality and reinfarction decreased significantly over the time, parallel to an increased number of PCI. PCI was also the strongest predictor of survival. In-hospital mortality and reinfarction rate have decreased significantly in Swiss STEMI patients in the last seven years, parallel to a significant increase in the number of percutaneous coronary interventions in addition to medical therapy. Outcome is not related to the site of admission but to PCI access.
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Gaysurvey est une enquête menée périodiquement en Suisse parmi les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Elle s'inscrit dans le dispositif de surveillance du VIH, établi par l'Office fédéral de la santé publique, en tant qu'instrument de suivi des comportements face au VIH/sida dans ce groupe-cible. Elle a déjà été réalisée à huit reprises : en 1987, 1990, 1992, 1994, 1997, 2000, 2004, 2007. [...] Elle permet d'établir des tendances temporelles au niveau des pratiques sexuelles et des expositions au risque d'infection par le VIH. Elle permet, en outre, d'approfondir certaines thématiques pertinentes pour le travail de prévention (gestion du risque au sein d'une relation stable, entrée dans la sexualité, etc.). Ce document a pour objectif de faire la synthèse des tendances mises au jour lors de la dernière vague d'enquête, réalisée en 2007. [Introduction p. 4]
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Specific properties emerge from the structure of large networks, such as that of worldwide air traffic, including a highly hierarchical node structure and multi-level small world sub-groups that strongly influence future dynamics. We have developed clustering methods to understand the form of these structures, to identify structural properties, and to evaluate the effects of these properties. Graph clustering methods are often constructed from different components: a metric, a clustering index, and a modularity measure to assess the quality of a clustering method. To understand the impact of each of these components on the clustering method, we explore and compare different combinations. These different combinations are used to compare multilevel clustering methods to delineate the effects of geographical distance, hubs, network densities, and bridges on worldwide air passenger traffic. The ultimate goal of this methodological research is to demonstrate evidence of combined effects in the development of an air traffic network. In fact, the network can be divided into different levels of âeurooecohesionâeuro, which can be qualified and measured by comparative studies (Newman, 2002; Guimera et al., 2005; Sales-Pardo et al., 2007).
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To update trends in childhood cancer mortality in Europe, we analysed mortality data derived from the World Health Organization for all childhood neoplasms, bone and kidney cancers, non-Hodgkin's lymphomas (NHL) and leukaemias, in 30 European countries up to 2007. Between 1990-1994 and 2005-2007, mortality from all neoplasms steadily declined in most European countries (from 5.2 to 3.5/100,000 boys and from 4.3 to 2.8/100,000 girls in the European Union, EU). In 2005-2007, however, mortality rates from childhood cancers were still higher in countries from Eastern (4.9/100,000 boys and 3.9/100,000 girls) and Southern (4.0/100,000 boys and 3.1/100,000 girls) Europe than in those from Western (3.1/100,000 boys and 2.5/100,000 girls) and Northern (3.2/100,000 boys and 2.5/100,000 girls) Europe. Similar temporal trends and geographic patterns were observed for leukaemias, with declines from 1.7 to 0.9/100,000 boys and from 1.3 to 0.7/100,000 girls between 1990-1994 and 2005-2007 in the EU. For kidney cancer and NHL mortality rates were low and have been declining in larger European countries over the last 15years. The pattern of trends was less clear for bone cancer, with no systematic downward trends at age 0-14, though some fall was evident at age 15-19. Thus, mortality from childhood cancer continued to decline over more recent years in most European countries. However, the mortality rates in Eastern - but also Southern - European countries in the mid 2000's were similar to those in the Western and Northern European ones in the early 1990's. Some further improvement in childhood cancer mortality is therefore achievable through more widespread and better adoption of currently available treatments.
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Pseudomonas aeruginosa, une bactérie environnementale ubiquitaire, est un des pathogènes nosocomiaux les plus fréquents aux soins intensifs. La source de ce microorganisme peut être soit endogène, 2,6 à 24 % des patients hospitalisés étant colonisés au niveau digestif, soit exogène. La proportion des cas d'infections à P. aeruginosa d'origine exogène, donc secondaires à une transmission par manuportage ou par l'eau du réseau utilisée pour la toilette ou d'autres soins, reste débattue. Or une meilleure évaluation du taux d'infections exogènes est importante pour la mise en place de mesures de contrôle appropriées. Le but de cette étude était de déterminer sur une période de 10 ans les rôles respectifs des sources exogènes (robinets, autres patients) et endogène dans la colonisation et/ou l'infection par P.aeruginosa chez les patients des Soins Intensifs, ainsi que de documenter les variations épidémiologiques au cours du temps. L'étude a été menée dans les unités de Soins Intensifs du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV). Les patients colonisés et/ou infectés par P. aeruginosa entre 1998 et 2007ont été identifiés via la base de données du laboratoire de microbiologie. Ils ont été inclus dans l'étude s'ils étaient hospitalisés dans une des unités de Soins Intensifs, Durant cette période, des prélèvements pour recherche de P. aeruginosa ont été effectués sur des robinets des soins intensifs. Un typage moléculaire a été effectué sur toutes les souches cliniques et environnementales isolées en 1998, 2000, 2003, 2004 et 2007. Les patients inclus dans l'étude ont été répartis en quatre catégories (A-D) selon le résultat du typage moléculaire leur souche de P. aeruginosa. La catégorie A inclut les cas pour lesquels le génotype de P. aeruginosa est identique à un des génotypes retrouvé dans l'environnement. La catégorie B comprend les cas pour lesquels le génotype est identique à celui d'au moins un autre patient. La catégorie C comprend les cas avec un génotype unique et la catégorie D comprend les cas pour lesquels la souche était non disponible pour le typage. Les cas des catégories A et B sont considérés comme ayant une origine exogène. Au cours des années de l'étude, le nombre d'admissions aux soins intensifs est resté stable. En moyenne, 86 patients par année ont été identifiés colonisés ou infectés par P. aeruginosa aux Soins Intensifs. Durant la première année d'investigation, un grand nombre de patients colonisés par une souche de P. aeruginosa identique à une de celles retrouvées dans l'environnement a été mis en évidence. Par la suite, possiblement suite à l'augmentation de la température du réseau d'eau chaude, le nombre de cas dans la catégorie A a diminué. Dans la catégorie B, le nombre de cas varie de 1,9 à 20 cas/1000 admissions selon les années. Ce nombre est supérieur à 10 cas/1000 admissions en 1998, 2003 et 2007 et correspond à des situations épidémiques transitoires. Tout au long des 10 ans de l'étude, le nombre de cas dans la catégorie C (source endogène) est demeuré stable et indépendant des variations du nombre de cas dans les catégories A et B. En conclusion, la contribution relative des réservoirs endogène et exogène dans la colonisation et/ou l'infection des patients de soins Intensifs varie au cours du temps. Les facteurs principaux qui contribuent à de telles variations sont probablement le degré de contamination de l'environnement, la compliance des soignants aux mesures de contrôle des infections et la génétique du pathogène lui-même. Etant donné que ce germe est ubiquitaire dans l'environnement aqueux et colonise jusqu'à 15% des patients hospitalisés, la disparition de son réservoir endogène semble difficile. Cependant, cette étude démontre que son contrôle est possible dans l'environnement, notamment dans les robinets en augmentant la température de l'eau. De plus, si une souche multi-résistante est retrouvée de manière répétée dans l'environnement, des efforts doivent être mis en place pour éliminer cette souche. Des efforts doivent être également entrepris afin de limiter la transmission entre les patients, qui est une cause importante et récurrente de contamination exogène. - Pseudomonas aeruginosa is one of the leading nosocomial pathogens in intensive care units (ICUs). The source of this microorganism can be either endogenous or exogenous. The proportion of cases as a result of transmission is still debated, and its elucidation is important for implementing appropriate control measures. To understand the relative importance of exogenous vs. endogenous sources of P. aeru¬ginosa, molecular typing was performed on all available P. aeruginosa isolated from ICU clinical and environmental specimens in 1998, 2000, 2003, 2004 and 2007. Patient samples were classified according to their P. aeruginosa genotypes into three categories: (A) identical to isolate from faucet; (B) identical to at least one other patient sample and not found in faucet; and (C) unique genotype. Cases in cat¬egories A and Β were considered as possibly exogenous, and cases in category C as possibly endogenous. A mean of 34 cases per 1000 admissions per year were found to be colonized or infected by P. aeruginosa. Higher levels of faucet contamination were correlated with a higher number of cases in category A. The number of cases in category Β varied from 1.9 to 20 cases per 1000 admissions. This num¬ber exceeded 10/1000 admissions on three occasions and was correlated with an outbreak on one occasion. The number of cases con¬sidered as endogenous (category C) was stable and independent of the number of cases in categories A and B. The present study shows that repeated molecular typing can help identify variations in the epidemiology of P. aeruginosa in ICU patients and guide infection control measures.
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OBJECTIVE: To assess the public health consequences of the rise in multiple births with respect to congenital anomalies. DESIGN: Descriptive epidemiological analysis of data from population-based congenital anomaly registries. SETTING: Fourteen European countries. POPULATION: A total of 5.4 million births 1984-2007, of which 3% were multiple births. METHODS: Cases of congenital anomaly included live births, fetal deaths from 20 weeks of gestation and terminations of pregnancy for fetal anomaly. MAIN OUTCOME MEASURES: Prevalence rates per 10,000 births and relative risk of congenital anomaly in multiple versus singleton births (1984-2007); proportion prenatally diagnosed, proportion by pregnancy outcome (2000-07). Proportion of pairs where both co-twins were cases. RESULTS: Prevalence of congenital anomalies from multiple births increased from 5.9 (1984-87) to 10.7 per 10,000 births (2004-07). Relative risk of nonchromosomal anomaly in multiple births was 1.35 (95% CI 1.31-1.39), increasing over time, and of chromosomal anomalies was 0.72 (95% CI 0.65-0.80), decreasing over time. In 11.4% of affected twin pairs both babies had congenital anomalies (2000-07). The prenatal diagnosis rate was similar for multiple and singleton pregnancies. Cases from multiple pregnancies were less likely to be terminations of pregnancy for fetal anomaly, odds ratio 0.41 (95% CI 0.35-0.48) and more likely to be stillbirths and neonatal deaths. CONCLUSIONS: The increase in babies who are both from a multiple pregnancy and affected by a congenital anomaly has implications for prenatal and postnatal service provision. The contribution of assisted reproductive technologies to the increase in risk needs further research. The deficit of chromosomal anomalies among multiple births has relevance for prenatal risk counselling.
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BACKGROUND: Over the last 4 decades, childhood cancer mortality declined in most developed areas of the world. However, scant information is available from middle-income and developing countries. The authors analyzed and compared patterns in childhood cancer mortality in 24 developed and middle-income countries in America, Asia, and Oceania between 1970 and 2007. METHODS: Childhood age-standardized annual mortality rates were derived from the World Health Organization (WHO) database for all neoplasms, bone and kidney cancer, non-Hodgkin lymphoma (NHL), and leukemias. RESULTS: Since 1970, rates for all childhood cancers dropped from approximately 8 per 100,000 boys to 3 per 100,000 boys and from 6 per 100,000 girls to 2 per 100,000 girls in North America and Japan. Latin American countries registered rates of approximately 5 per 100,000 boys and 4 per 100,000 girls for 2005 through 2007, similar to the rates registered in more developed areas in the early 1980s. Similar patterns were observed for leukemias, for which the mortality rates were 0.81 per 100,000 boys and 0.55 per 100,000 girls in North America, 0.86 per 100,000 boys and 0.68 per 100,000 girls in Japan, and 1.98 per 100,000 boys and 1.65 per 100,000 girls in Latin America for 2005 through 2007. Bone cancer rates for 2005 through 2007 were approximately 2-fold higher in Argentina than in the United States. During the same period, Mexico registered the highest rate for kidney cancer and Colombia registered the highest rate for NHL, whereas the lowest rates were registered by Japan for kidney and by Japan and the United States for NHL. CONCLUSIONS: Improvements in the adoption of current integrated treatment protocols in Latin American and other lower- and middle-income countries worldwide would avoid a substantial proportion of childhood cancer deaths.