4 resultados para Dômes

em Université de Lausanne, Switzerland


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Induction of drug-metabolizing enzymes (DMEs) is highly species-specific and can lead to drug-drug interaction and toxicities. In this series of studies we tested the species specificity of the antidiabetic drug development candidate and mixed peroxisome proliferator-activated receptor (PPAR) alpha/gamma agonist (S)-4-O-tolylsulfanyl-2-(4-trifluormethyl-phenoxy)-butyric acid (EMD 392949, EMD) with regard to the induction of gene expression and activities of DMEs, their regulators, and typical PPAR target genes. EMD clearly induced PPARalpha target genes in rats in vivo and in rat hepatocytes but lacked significant induction of DMEs, except for cytochrome P450 (P450) 4A. CYP2C and CYP3A were consistently induced in livers of EMD-treated monkeys. Interestingly, classic rodent peroxisomal proliferation markers were induced in monkeys after 17 weeks but not after a 4-week treatment, a fact also observed in human hepatocytes after 72 h but not 24 h of EMD treatment. In human hepatocyte cultures, EMD showed similar gene expression profiles and induction of P450 activities as in monkeys, indicating that the monkey is predictive for human P450 induction by EMD. In addition, EMD induced a similar gene expression pattern as the PPARalpha agonist fenofibrate in primary rat and human hepatocyte cultures. In conclusion, these data showed an excellent correlation of in vivo data on DME gene expression and activity levels with results generated in hepatocyte monolayer cultures, enabling a solid estimation of human P450 induction. This study also clearly highlighted major differences between primates and rodents in the regulation of major inducible P450s, with evidence of CYP3A and CYP2C inducibility by PPARalpha agonists in monkeys and humans.

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La présente thèse se propose d'étudier les fortifications connues dans le territoire d'Erétrie (île d'Eubée, Grèce), essentiellement aux époques classique et hellénistique (Ve-IIe siècles av. J.-C.). La plupart de ces constructions (forteresses de grand appareil, habitats fortifiés, enceintes de pierres sèches et tours) sont connues depuis le 19e siècle, mais ce travail constitue la première étude archéologique et historique d'ensemble qui leur est consacrée exclusivement. Bien que décrites depuis longtemps, les fortifications des campagnes grecques ont surtout été étudiées d'un point de vue architectural et historique. Cette approche a privilégié une interprétation militaire et stratégique, reliant les fortifications au sein de réseaux défensifs conçus à grande échelle et destinés à bloquer les accès et les frontières du territoire. Notre perspective est différente, puisqu'elle s'efforce de replacer chaque fortification dans la géographie antique en étudiant son interaction avec les plaines et les reliefs, les frontières, l'habitat, les voies de communication, les terres cultivables et la répartition de la population. Pour ce faire, nous avons établi une carte archéologique de l'Erétriade, conduit des prospections extensives autour des fortifications, ainsi que dans de nombreuses régions du territoire. Cette méthode permet d'aborder l'étude des fortifications rurales en adoptant des angles d'analyse différents : le premier, macro-géographique, met ainsi en valeur des caractéristiques générales, telles que la relation entre les fortifications et la capitale d'une part, les fortifications et les terres cultivables de l'autre ; au plan régional, ou micro-géographique, elle analyse la répartition des fortifications au sein de chaque district de l'Erétriade, voire des vallées ou des cantons, mettant en évidence le rôle local des ouvrages fortifiés. Au terme de cette recherche, il est apparu qu'une approche purement stratégique ou militaire ne permettait pas d'expliquer la répartition géographique des fortifications, puisque ces dernières se trouvent pour la plupart à l'intérieur du territoire et non à ses frontières. Elles ne sont pas non plus disposées de manière à pouvoir exercer une surveillance étroite sur les routes pénétrant dans la chôra ; aussi leur fonctionnement au sein d'un «réseau défensif frontalier ne peut pas être démontré. Dans l'Erétriade, la colonne vertébrale de la sécurité publique est formée par les habitats fortifiés, dèmes et kômai, complétée par l'existence de deux forteresses militaires ayant accueilli des garnisons. Placés toujours à bonne distance de la ville, puis à intervalles plus ou moins réguliers au sein du territoire, les habitats fortifiés jouent sur le plan régional le rôle de la ville : en cas d'invasion ou de danger, la population du dème ou des dèmes environnants pouvait y trouver refuge, mettant ainsi à l'abri récoltes, biens et animaux. L'apparition des fortifications territoriales correspond à l'extension maximale de l'occupation humaine, agricole et économique du territoire. Les communautés rurales qui en avaient la possibilité se dotèrent alors de fortifications, souvent sommaires, pour faire face à des menaces variées, mais surtout pour assurer leur propre sécurité et protéger un équilibre autarcique fragile. Il ne faut donc pas nécessairement attribuer la construction de fortifications à un événement historique précis, interprétation abusive courante dans l'étude des fortifications, en Grèce comme ailleurs. La fortification des habitats ruraux s'est réalisée de manière progressive, en réponse aux sentiments d'insécurité d'une population rurale toujours plus nombreuse. Faute de références littéraires et d'inscriptions, en particulier de décrets honorifiques, les forteresses et les habitats fortifiés de l'Erétriade constituent les derniers témoins de l'insécurité publique et des violences auxquelles fut confronté le territoire d'Erétrie aux époques classique et hellénistique.

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Parmi les constructions réalisées par les insectes dans les régions tempérées, les fourmillières des fourmis des bois sont parmi les plus spectaculaires. Pour abriter leurs sociétés, les fourmis des bois (Formica sous-genre Formica, groupe rufa) construisent de grands dômes de matériel végétal sec (aiguilles de conifères, brindilles, tiges de graminées...). Selon les espèces, le milieu colonisé et la nature des matériaux disponibles, la forme et la taille du nid peuvent varier, mais la fonction reste toujours la même : assurer un abri pour les fourmis et un climat favorable pour le développement de leur couvain (oeufs, larves et nymphes). Grâce à des expériences menées dans le Jura suisse, nous décrivons dans cet article quelques aspects importants de la dynamique de la construction de la fourmillière chez Formica paralugubris. Nous présentons en outre en introduction un historique des précurseurs qui se sont intéressés aux fourmillières et un survol des connaissances acquises jusqu'à nos jours.