6 resultados para Conflicto armado -- Evolución

em Université de Lausanne, Switzerland


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« Reconnaissons-le comme un fait, soulignait François Hollande lors du lancement des commémorations du centenaire en novembre 2013, lorsque la mobilisation générale fut proclamée, il n'y eut plus qu'un seul pays, une seule Nation, une seule armée ». A l'heure où les commémorations officielles du premier conflit mondial battent leur plein, il est plus que jamais impossible de s'abstraire du rapport dialectique qui s'instaure entre « usages publics et politiques de l'histoire » et construction de l'histoire savante. Aujourd'hui, le monde ouvrier, les vaincus, semblent ainsi être invoqués pour souligner substantiellement leur « adhésion » substantielle à « leur » nation en guerre. Les mondes et les mouvements ouvriers, dans toute leur complexité sociale et politique s'estompent de la recherche historique comme ont disparu ou presque les questions liées aux rapports de force sociopolitiques. Cette contribution se propose de revenir sur l'un des noeuds historiographiques concernant les socialismes en guerre, soit celui de leur « entrée » dans le conflit. Il s'agit de comprendre comment « la guerre fait irruption » dans les débats du socialisme international, en envisageant les divers positionnements par rapport au "choix" de l'intervention, notamment la question du "revirement" d'une social-démocratie hostile à la guerre qui entre néanmoins en guerre en usant parfois d'une rhétorique patriotique voire nationaliste. Pour ce faire, deux cas d'études ont été choisis partant de deux réalités sociopolitiques différentes qui, chacune à leur manière, offrent une palette des manières qu'a eues la socialdémocratie de se positionner face à la guerre. D'un côté, l'« exception » italienne, de l'autre le « revirement » patriotique français. En point de mire : comprendre si et dans quelle mesure la guerre constitue un tournant, une rupture dans l'histoire des sociétés considérées, et quelles en sont les limites.

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Most plant species are hermaphrodites, with both male and female functions performed by the same individuals. However, separate sexes (dioecy) have evolved on numerous independent occasions, probably either in response to selection for inbreeding avoidance, or because it pays individuals to specialize in one gender or the other. Although the evolution of dioecy from hermaphroditism tends to be thought of as a one-way path, dioecy has broken down to yield hermaphroditic populations on several occasions. One such case is found in the mainly dioecious genus Mercurialis (Euphorbiaceae). In the species complex M. annua, diploids are dioecious, but polyploid populations are variously monoecious or androdioecious (where males co-exist with functional hermaphrodites). This species complex offers rich material for addressing questions concerning the evolution and ecology of combined versus separate sexes, the evolution of secondary sexual dimorphism, which likely contributes to the stability of dioecy in the genus, and the evolution and genetics of sex determination and sex chromosomes. The species also offers itself as a valuable teaching tool for addressing topics ranging from sex-ratio selection to inter-sexual competition.