5 resultados para Ciclosporine
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
Résumé Les patients ayant subi une transplantation cardiaque nécessitent un traitement immunosuppresseur à vie. Or un tel traitement entraîne différents effets secondaires, en fonction du médicament et des doses utilisés. La ciclosporine, connue pour sa puissante action immunosuppressive, est utilisée chez ces patients avec grand succès. Ainsi, ces dernières années, on a assisté à une diminution de la morbidité et de la mortalité post- transplantation. Ce succès s'accompagne toutefois d'effets secondaires, qui s'expriment principalement par une hypertension artérielle (HTA) et une dysfonction rénale voire une insuffisance rénale (augmentation de la créatinine et diminution de la clearance de la créatinine). L'introduction d'un nouvel immunosuppresseur, le mycophénolate mofétil (MMF, Cellcept), qui remplace l'azathioprine (AZA), a permis une réduction importante des doses de ciclosporine de 3-5mg/l(g/j à 1- 3mg/l(g/j. Or certaines études ont permis d'observer que l'utilisation du MMF associé à de faibles doses de ciclosporine après la transplantation entraîne une meilleure évolution chez les patients, notamment pour ce qui est de la tension artérielle (TA) et de la fonction rénale. Objectifs Il s'agit de déterminer l'influence, dans le temps, du MMF associé à de faibles doses de ciclosporine sur la TA et la fonction rénale chez les patients transplantés cardiaques, dans deux cas de figure: d'une part lorsque le traitement est commencé immédiatement après la transplantation, d'autre part lorsqu'il n'est introduit qu'une fois la détérioration de la fonction rénale apparue. Patients et méthodes La présente analyse rétrospective porte sur 105 patients ayant subi une transplantation cardiaque au CHUV de Lausanne, évalués un an après la greffe. Les patients ont été subdivisés en 3 groupes. Le groupe 1(67 patients) a reçu de la ciclosporine à doses conventionnelles (3-5mg11<g/j) et de l'azathioprine dès la transplantation. Les patients du groupe II (30 personnes) ont également reçu de la ciclosporine et de l'azathioprine, mais, en raison d'une détérioration rénale progressive, de myalgies ou d'arthralgies secondaires à la ciclosporine, ont bénéficié d'une modification du traitement consistant en une réduction des doses de ciclosporine en association avec du MMF (2gr1j) à la place de l'azathioprine. Enfin, les patients du groupe III (8 patients suivis pendant 2 ans maximum), ont reçu, dès la transplantation, du MMF (2g/D associé à de faibles doses de ciclosporine (jusqu'à 50% de moins que la dose conventionnelle, c'est-à-dire entre 1,0 et 1,5 meg/j). La TA, la créatinine, la clearance de la créatinine, l'incidence des infections et des rejets ont été analysées. Résultats La TA et la créatinine ont augmenté significativement au cours de la première année dans les 3 groupes, sans différences significatives entre ceux-ci. Pendant 5 ans, l'évolution des groupes I et II est restée similaire. Dans le groupe II, aucune amélioration de la créatinine et de la tension artérielle n'a été observée après la modification du traitement. Le groupe III, en revanche, a montré une très claire diminution de l'incidence des rejets aigus, aucun décès et une tendance (non significative) à une meilleure évolution de la créatinine et de la tension artérielle au cours de la première année en comparaison avec les groupes I et II. En ce qui concerne l'incidence des infections, il n'y a pas de différences entre les 3 groupes. Conclusion Une fois qu'une détérioration importante de la fonction rénale est apparue suite à l'administration de doses conventionnelles de ciclosporine, il est peu probable de réussir à récupérer la fonction rénale par une modification du traitement (MMF et faibles doses de ciclosporine), car le rein n'a plus de tissu fonctionnel de réserve. Le traitement associant le MMF à de faibles doses de ciclosporine administré dès la transplantation ayant montré une tendance à une meilleure évolution, notamment à une réduction de l'incidence des rejets (importante cause de mortalité) au cours de la première année, nous pensons que ce nouveau régime de traitement peut être plus bénéfique pour les patients s'il est introduit rapidement après la transplantation.
Resumo:
Idiopathic inflammatory myopathies, such as polymyositis and dermatomyositis, share common clinical features such as progressive, symmetrical muscle weakness prevailing in the lower limbs, associated sometimes with muscle pains. High CK and typical biopsy insure the diagnosis. Possible causes for secondary myopathies and associated diseases should be actively investigated. The search for autoantibodies helps to better classify inflammatory myopathies and to better define the prognosis of the myopathy. Glucocorticoids are the cornerstone of the early phase therapy. Glucocorticoid-sparing agents, such as azathioprine and methotrexate, are second line agents but can be readily prescribed. In case of therapeutic resistance, a rescue treatment (ciclosporine, immunoglobulins, rituximab, cyclophosphamide) could be considered.
Resumo:
Introduction. - Le traitement de la polymyosite et de l'atteinte pulmonaireassociées au syndrome des anti-synthétases peut serévéler difficile. Le tacrolimus est proposé en cas d'échec aux autresimmunosuppresseurs. Néanmoins, contrairement aux patientsgreffés, son utilisation dans cette indication est mal codifiée. Nousrapportons les cas de 2 patients traités efficacement par tacrolimus.Cas Clinique. - Cas 1. Il s'agit d'un homme de 44 ans originaire deMadagascar, chez qui le diagnostic de syndrome des anti-synthétasesest posé devant l'association mains de mécanicien, polymyosite,manifestation de raynaud et présence d'anticorps anti Jo1fortement positifs à 281U (norme < 50U). Les différents traitementsproposés (prednisone 1 mg/kg, méthotrexate, azathioprine,rituximab et Immunoglobulines IV) ne permettent pas de contrôlerla situation avec un pic des CK à 24 000 U/l au décours des Ig IV.Une IRM réalisée alors retrouve une activité inflammatoire intensedes compartiments antérieurs et postérieurs des cuisses des 2 côtés.Finalement un traitement de tacrolimus est proposé en augmentationprogressive. L'efficacité du traitement est mesurée par l'évolutiondes CK qui passent en quelques mois de 24 000 U/l à 300 U/lsous une dose de 6 mg/j de tacrolimus et d'une amélioration parIRM spectaculaire. Malheureusement, suite à un épisode de déshydratation,le patient développe une insuffisance rénale aigüemodérée (créatinine à 124 _mol/l contre 89 auparavant) non réversibleaprès réhydratation. Pour stabiliser la fonction rénale le tacrolimusest baissé à 4 mg/jour au prix d'une réapparition des douleursmusculaires et d'une ré-ascension des CK à 1 000 U/l. Cas 2. Il s'agitd'une patiente de 61 ans chez qui le diagnostic de syndrome desanti-synthétases est posé devant l'association atteinte articulaire,mains de mécanicien, atteinte musculaire, pneumopathie interstitiellediffuse et forte positivité des Ac anti JO1 à 252 U. Une associationtacrolimus et prednisone est rapidement proposée en raison del'atteinte pulmonaire. Malheureusement la patiente développe uneinsuffisance rénale progressive sous 9 mg/j de tacrolimus et malgréune réponse favorable sur le plan pulmonaire, le traitement estinterrompu avec amélioration de la fonction rénale.Discussion. - Le tacrolimus est un traitement immunosuppresseuranalogue à la ciclosporine, avec une action 100 fois supérieure. Ilinhibe l'activation et la prolifération des cellules T et sa principaletoxicité est rénale. Traitement puissant, il a montré son efficacitédans les atteintes pulmonaires sévères liées à un syndrome desanti-synthétases1.2. Les pneumologues le connaissent bien et chezles patients greffés, la surveillance de l'efficacité et de la toxicité dutraitement se fait grâce à des mesures du taux résiduel. Néanmoinsdans le cadre du syndrome des anti-synthétases les mesures de surveillancesont moins bien codifiées. Même si l'efficacité du tacrolimussemble excellente dans les formes musculaires etpulmonaires sévères, nos 2 cas nous rendent attentifs sur l'importanced'une surveillance rapprochée de la fonction rénale.Conclusion. - Le tacrolimus est un puissant immunosuppresseur quipeut être proposé aux patients souffrant de manifestations sévèresd'un syndrome des anti-synthétases. Une dose standard n'existe paset il faut être attentif à sa toxicité rénale.
Resumo:
The capabilities of a high-resolution (HR), accurate mass spectrometer (Exactive-MS) operating in full scan MS mode was investigated for the quantitative LC/MS analysis of drugs in patients' plasma samples. A mass resolution of 50,000 (FWHM) at m/z 200 and a mass extracted window of 5 ppm around the theoretical m/z of each analyte were used to construct chromatograms for quantitation. The quantitative performance of the Exactive-MS was compared with that of a triple quadrupole mass spectrometer (TQ-MS), TSQ Quantum Discovery or Quantum Ultra, operating in the conventional selected reaction monitoring (SRM) mode. The study consisted of 17 therapeutic drugs including 8 antifungal agents (anidulafungin, caspofungin, fluconazole, itraconazole, hydroxyitraconazole posaconazole, voriconazole and voriconazole-N-oxide), 4 immunosuppressants (ciclosporine, everolimus, sirolimus and tacrolimus) and 5 protein kinase inhibitors (dasatinib, imatinib, nilotinib, sorafenib and sunitinib). The quantitative results obtained with HR-MS acquisition show comparable detection specificity, assay precision, accuracy, linearity and sensitivity to SRM acquisition. Importantly, HR-MS offers several benefits over TQ-MS technology: absence of SRM optimization, time saving when changing the analysis from one MS to another, more complete information of what is in the samples and easier troubleshooting. Our work demonstrates that U/HPLC coupled to Exactive HR-MS delivers comparable results to TQ-MS in routine quantitative drug analyses. Considering the advantages of HR-MS, these results suggest that, in the near future, there should be a shift in how routine quantitative analyses of small molecules, particularly for therapeutic drugs, are performed.
Resumo:
Long-term outcome of idiopathic steroid-resistant nephrotic syndrome was retrospectively studied in 78 children in eight centers for the past 20 years. Median age at onset was 4.4 years (1.1-15.0 years) and the gender ratio was 1.4. Median follow-up period was 7.7 years (1.0-19.7 years). The disease in 45 patients (58%) was initially not steroid-responsive and in 33 (42%) it was later non-responsive. The main therapeutic strategies included administration of ciclosporine (CsA) alone (n = 29; 37%) and CsA + mycophenolate mofetil (n = 18; 23%). Actuarial patient survival rate after 15 years was 97%. Renal survival rate after 5 years, 10 years and 15 years was 75%, 58% and 53%, respectively. An age at onset of nephrotic syndrome (NS) > 10 years was the only independent predictor of end-stage renal disease (ESRD) in a multivariate analysis using a Cox regression model (P < 0.001). Twenty patients (26%) received transplants; ten showed recurrence of the NS: seven within 2 days, one within 2 weeks, and two within 3-5 months. Seven patients lost their grafts, four from recurrence. Owing to better management, kidney survival in idiopathic steroid-resistant nephrotic syndrome (SRNS) has improved during the past 20 years. Further prospective controlled trials will delineate the potential benefit of new immunosuppressive treatment.