266 resultados para Christianisme -- Égypte -- 7e siècle

em Université de Lausanne, Switzerland


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(Résumé du numéro) Prophéties et visions du futur Notre époque se méfie des prophètes, mais fait confiance aux astrologues, devins et autres voyantes... Y compris dans les plus hautes sphères du pouvoir! Ce surgissement de l'irrationnel dans une société fière de sa "science" laisse perplexe. De telles croyances, dont le caractère païen est parfois souligné, entretiennent dans l'esprit du public une confusion fâcheuse entre prophétie et prédiction. Le prophétisme s'en trouve dévalorisé, alors qu'il a joué à certains moments un rôle décisif dans l'histoire de l'humanité. "L'avez-vous remarqué?", écrivait il y a quelques années Bruno Chenu, "À l'heure actuelle, le thème du prophétisme semble s'être évanoui du paysage, tant social qu'ecclésial. Il n'y a plus grand monde pour se risquer à une interpellation forte, à une mise en cause radicale, à une proposition dérangeante. [...] Nous sommes à l'âge des croyances molles. N'est-il pas grand temps de retrouver, collectivement et personnellement, l'inspiration prophétique?" (1). Le prophète est une figure centrale des religions monothéistes. Il porte la sagesse du message divin que les hommes ne savent pas discerner. Donc, il dérange. Et si sa parole est écoutée, voire sollicitée, dans les périodes d'incertitudes, il devient gênant dès lors que le pouvoir - religieux ou politique - pense avoir repris en main les destinées de la communauté. "L'avenir n'est à personne, sire, l'avenir est à Dieu" rappelle, trop tard!, Victor Hugo à Napoléon 1er. Il est vrai que la condamnation des prophètes est souvent consécutive à une catastrophe déclenchée par de "faux" prophètes. La difficulté à identifier la véritable prophétie a entraîné à plusieurs reprises l'annonce de l'extinction du prophétisme, par les sages juifs au deuxième siècle avant notre ère, ou lorsque le christianisme devient la religion officielle de l'Empire romain. À chaque fois, le prophétisme est réapparu, comme si la religion ne pouvait en faire l'économie. C'est l'une des leçons qui ressort le plus clairement du dossier que nous consacrons au couple tumultueux que constituent prophètes et visions du futur. Le prophète porte aussi les espoirs de l'humanité. Un monde sans prophètes serait-il un monde sans espérance?

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Le geste de Luc, personne ne le répétera après lui. On connaît, entre le Ier et le IIIe siècle, de nombreux auteurs d'évangile : plus de quatre, si l'on tient compte des évangiles apocryphes (Évangile selon Thomas, Évangile de Pierre, Évangile des Hébreux, etc.). On connaît également, toujours de la même période, plusieurs actes d'apôtre (Actes de Paul, Actes de Jean, Actes d'André). Mais personne, dans l'Antiquité, ne renouvellera le geste de Luc : écrire, à la suite de la biographie de Jésus, l'histoire de ses premiers disciples.

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Les glorificateurs russes du nom avancent des arguments nombreux pour affirmer une autre vision sur le mot et son origine et sur la langue en général. Ainsi la référence sur la nature divine du mot et de la langue, l'unité de la forme et du contenu, le lien étroit entre le mot et la pensée ou le sens. Ils ont voulu poser la question de l'ontologie de la langue pour éclaircir certains problèmes de son emploi. Rappelons, que cette réflexion fut entamée par les penseurs antiques, notamment par Platon et Aristote, continué aux premières décennies du christianisme, et reprise par la philosophie russe au début du XIXe siècle.

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(Résumé de l'ouvrage) L'antisémistisme, on le sait, tire notamment son origine de l'opprobre jetée sur les juifs par l'Eglise chrétienne au cours de ses 2000 ans d'histoire. Une chose est de reconnaître cette culpabilité, une autre est de chercher ses racines dans les textes du Nouveau Testament. C'est cette entreprise que cet ouvrage collectif effectue. Plusieurs thèses sont développées ici : - le conflit entre juifs et chrétiens est similaire aux dissensions internes au judaisme du premier siècle (F. Siegert); - l'opposition entre Jésus et les pharisiens est un conflit fratricide entre deux mouvements trop proches pour se tolérer (Ch. Tuckett); - la polémique antijuive de I Thessaloniciens 2 - « Ils (les juifs) déplaisent à Dieu et sont ennemis de tous les hommes »- est un procédé plus rhétorique que réellement polémique (E. Stegmann); - l'antijudaisme néotestamentaire le plus virulent apparaît surtout chez les auteurs judéo-chrétiens à l'enseigne d'un conflit de type familial (U. Luz).

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L'antisémistisme, on le sait, tire notamment son origine de l'opprobre jetée sur les juifs par l'Eglise chrétienne au cours de ses 2000 ans d'histoire. Une chose est de reconnaître cette culpabilité, une autre est de chercher ses racines dans les textes du Nouveau Testament. C'est cette entreprise que cet ouvrage collectif effectue. Plusieurs thèses sont développées ici : - le conflit entre juifs et chrétiens est similaire aux dissensions internes au judaisme du premier siècle (F. Siegert); - l'opposition entre Jésus et les pharisiens est un conflit fratricide entre deux mouvements trop proches pour se tolérer (Ch. Tuckett); - la polémique antijuive de I Thessaloniciens 2 - « Ils (les juifs) déplaisent à Dieu et sont ennemis de tous les hommes »- est un procédé plus rhétorique que réellement polémique (E. Stegmann); - l'antijudaisme néotestamentaire le plus virulent apparaît surtout chez les auteurs judéo-chrétiens à l'enseigne d'un conflit de type familial (U. Luz).

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Le geste de Luc, personne ne le répétera après lui. On connaît, entre le Ier et le IIIe siècle, de nombreux auteurs d'évangile : plus de quatre, si l'on tient compte des évangiles apocryphes (Évangile selon Thomas, Évangile de Pierre, Évangile des Hébreux, etc.). On connaît également, toujours de la même période, plusieurs actes d'apôtre (Actes de Paul, Actes de Jean, Actes d'André). Mais personne, dans l'Antiquité, ne renouvellera le geste de Luc : écrire, à la suite de la biographie de Jésus, l'histoire de ses premiers disciples.

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Des années 1780, quand surgit la question de l'émancipation des juifs, à la Première Guerre mondiale, qui dément l'optimisme de la perfectibilité du genre humain cultivé par la Bildung, le « long » XIXe siècle est la scène sur laquelle se déploient les efforts d'intégration des juifs dans la société et la culture allemandes, où la Bildung, intimement liée à l'esprit du protestantisme allemand qui l'a profondément marquée de son empreinte, tient lieu de médiation. Fil conducteur de ma recherche, la Bildung me permet de montrer en quoi son idéal est devenu un élément constitutif de l'identité des juifs allemands, en même temps qu'il cesse, sous les effets de la nationalisation d'une culture allemande devenue un outil au service d'un peuple particulier, d'être le projet, certes d'une communauté donnée, mais porteur d'universalisme. De fait, tout en adhérant à sa définition originale, les juifs ont su réinterpréter l'idée de Bildung en désamorçant l'alliance entre culture, germanité et nationalisme, afin de construire une nouvelle identité judéo-allemande qui réponde aux enjeux et aux exigences de la modernité ainsi qu'aux évolutions du temps, tout en visant à la reconnaissance des valeurs et du statut du judaïsme. Dans la mesure où cet idéal de la Bildung, sous les coups du nationalisme allemand, a perdu sa portée universelle pour, dans un processus de germanisation, devenir un instrument au service du projet nationaliste, les juifs vont progressivement se voir exclus de la nation allemande, quand bien même ou précisément parce qu'ils se sont identifiés à tel point au projet initial de la Bildung qu'ils en sont devenus les garants. From the 1780s, when the question of the emancipation of the Jews emerged, until World War I-a disappointment for those who were optimistic about cultivating a perfected humanity through Bildung (education)-the "long" nineteenth century is the stage on which the efforts to integrate the Jews into German society and culture took place. In this context, Bildung, which was decidedly bound to and profoundly marked by the German Protestant spirit, served as mediation. The underlying theme of Bildung in my research enables me to show how its ideal became the constitutive element of German Jewish identity. Concurrently, under the effects of the nationalization of German culture that became a tool in the service of a specific folk, the ideal of Bildung ceased to be a project that conveyed universal meaning. In fact, although the Jewish people agreed with its original definition, they succeeded in reinterpreting the idea of Bildung by neutralizing the alliance between culture, being German, and nationalism in order to elaborate a new German-Jewish identity in reply to the challenges and requirements of modernity and the evolution of society while still recognizing the values and status of Judaism. Inasmuch as the ideal of Bildung lost its universal significance for serving the nationalist project under the influence of German nationalism, the Jews were gradually excluded from the German folk, which took place despite, or precisely because, they identified to such an extent with the original aims of Bildung that they became the guarantors for it. Das ,,lange" 19. Jahrhundert bildet die Kulisse der Integrationsbemühungen der Juden in die deutsche Gesellschaft und Kultur, von den 1780er Jahren, als die Frage nach der Judenemanzipation zutage kommt, bis zum Ersten Weltkrieg, der den Optimismus der menschlichen Verbesserungsfahigkeit durch die Bildung widerlegt. Die mit dem Geist des deutschen Protestantismus eng verbundene Bildung dient hier als Mediation. Der rote Faden der Bildung ermöglicht mir zu zeigen, inwiefern ihr Ideal wesentlich für die jüdische Identität geworden ist. Zur gleichen Zeit hat das Bildungsideal, unter der Wirkung der Nationalisierung der deutschen Kultur, die zum Werkzeug eines eigenartigen Volkes gemacht wurde, sein universales Wesen verloren. In der Tat, obwohl die Juden dem ursprünglichen Bildungsideal zustimmten, haben sie die Bildung neu interpretiert, indem sie die Verbindung zwischen Kultur, Germanentum und Nationalismus entschärft und eine neue deutsch-jüdische Identität gebildet haben, die den Herausforderungen und den Ansprüchen der Moderne sowie dem Gesellschaftswandel entsprach und gleichzeitig darauf abzielte, die Werte und den Status des Judentums zu anerkennen. Insoweit, als das Bildungsideal seine universale Geltung unter dem Einfluss des deutschen Nationalismus verloren hat, um den nationalistischen Absichten zu dienen, wurden die Juden nach und nach vom deutschen Volk ausgeschlossen, selbst wenn oder gerade weil sie sich dermassen mit dem ursprünglichen Zweck der Bildung identifiziert haben, dass sie ihre Garanten geworden sind.