37 resultados para Chrétiens -- Empire ottoman
em Université de Lausanne, Switzerland
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NOTE METHODOLOGIQUE Avant d'entamer notre travail d'analyse, nous tenons à souligner d'emblée un certain nombre de remarques sur les obstacles affrontés et aux difficultés que nous avons rencontrées durant cette recherche. Plusieurs observations s'imposent quant aux concepts utilités, aux sources et travaux consultés et à la manière d'aborder la thématique nationale et nationaliste albanaise. Sachant que notre objectif a été de rompre avec le discours dominant sur le thème de l'identité nationale albanaise et de celui des travaux qui sont l'oeuvre, dans la plupart des cas, d'observateurs et d'acteurs à la fois, il fallait utiliser avec beaucoup de précaution les termes désignant aujourd'hui des groupes ethniques ou alors des entités territoriales contemporaines telles que le Kosovo ou la Macédoine. Pour la clarté de l'analyse, il était nécessaire d'utiliser certains concepts tels que l'ethnie, populations albanophones, albanaises ou proto-albanaises, toutefois, nous n'avons pas retenu le même sens que celui des acteurs. Lorsqu'on évoque ces populations, ce n'est pas le sens ethnique contemporain que nous retenons, mais celui qui pouvait prévaloir dans les contextes historiques auxquels nous nous sommes référés. Quant aux lieux et entités politiques d'aujourd'hui, nous avons choisi de recourir aux concepts tels qu'espace ou aire culturelle albanophone pour éviter de projeter dans le passé des catégories contemporaines comme le fait volontiers l'iconographie nationaliste. Enfin, par un souci d'impartialité, nous avons utilisé l'appellation des villes et des noms des figures historiques selon les contextes historiques abordés et avons précisé, entre parenthèses, l'appellation dans d'autres langues aussi. Concernant les sources et les travaux utilisés, comme nous venons de l'évoquer, la plupart d'eux sont émaillés par des considérations d'ordre idéologique et prennent clairement position soit en faveur de la position albanaise, soit de celle serbe, macédonienne ou autre. En fait, dans l'entreprise nationaliste, la définition d'un problème est un enjeu de luttes dans le temps et dans l'espace. Afin d'éviter de s'enliser dans le piège d'une lecture unilatérale des événements historiques, nous avons systématiquement utilisé des sources directes, croisé les sources d'information, sélectionné les publications utilisées selon leur rigueur scientifique et les références utilisées dans l'élaboration de leur argumentation. L'établissement d'une chronologie fiable a été une tâche difficile. En fait, comme nous l'avons rappelé dans notre introduction, peu d'ouvrages traitent de la question identitaire albanaise. En ce qui concerne la littérature albanaise, celle-ci est abondante, cependant, nous avons exclusivement utilisé des travaux universitaires qui ont le souci de la clarté et de l'objectivité et qui abordent la question albanaise sur la base des sources variées consultées (basées sur les archives officielles albanaise, serbe et internationale). Toutefois, nous avons d'une part relevé que certains travaux historiques utilisés ont été produits en Albanie durant la période du régime totalitaire d'Enver Hoxha. L'influence de ce régime dans la lecture de l'histoire ressort implicitement dans le choix des thèmes et des faits socio-historiques relatés par les auteurs. D'autre part, la littérature albanaise du Kosovo et de Macédoine et l'approche qu'elle effectue de la question nationale albanaise varie selon les contextes politiques. Ainsi, par exemple, les publications des années 1980 sur la Ligue de Prizren sont riches et fiables et poursuivent des objectifs autres que ceux visant à légitimer les revendications politiques albanaises. Quant aux travaux des auteurs serbes et macédoniens sur la question nationale albanaise, force est de constater qu'ils sont sous une forte influence nationaliste sur cette question. En fait, les travaux de Dimitrije Tucović, d'Aleksandar Matkovski et la publication dirigée par Nebojša Popov font exception à toute une production qui ne prend pas uniquement partie dans son jugement, mais qui a une attitude pour le moins problématique à l'égard des Albanais du Kosovo et de Macédoine. Compte tenu de ces constatations et de ces difficultés et afin de nous protéger des éventuelles approximations, nous avons systématiquement vérifié les faits socio-historiques relatés par la littérature historique occidentale qui portait sur Byzance, sur l'Empire ottoman ou alors sur la période plus contemporaine. Tout au long de notre recherche, nous avons privilégié certaines références des chercheurs (triés sur la base de leur connaissance de la question et des sources consultées) sur la région des Balkans pour l'établissement de notre chronologie (notamment ceux de Tahir Abdyli, de Skender Anamali, d'Ivo Banac, de Sadulla Brestovci, de Georges Castellan, d'Alain Ducellier, d'Ali Hadri, de Branko Horvat, de Kristo Frashëri, de Hivzi Islami, de Kristaq Prifti, de Noel Malcolm, d'Aleksandar Matkovski, de Pajazit Nushi, de Stefanaq Pollo, de Selami Pulaha, de Halim Purellku, de Skënder Rizaj, de Limon Rushiti, de Michel Roux, de Zija Shkodra, de Stavro Skendi de Dimitrije Tucović et de Miranda Vickers). Ces travaux nous ont été d'une grande utilité, même si les thématiques abordées étaient parfois complémentaires à notre objectif de recherche.
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Les régions Nord-Pas-de-Calais, Lorraine, Alsace, Picardie, Champagne-Ardenne et Franche-Comté, de Lille à Strasbourg, ont tissé une relation unique avec les voyageurs, travailleurs, artistes, soldats, réfugiés, rapatriés et " sans-papiers " venus des Suds. Depuis le dernier tiers du XIXe siècle, le Nord-Est est une véritable frontière d'empire : il a reçu plus d'un million de combattants et travailleurs coloniaux lors des trois conflits qui opposèrent la France à l'Allemagne. Parallèlement, des dizaines d'expositions coloniales et ethnographiques contribuent à la formation d'une culture coloniale et accompagnent un premier flux d'originaires des colonies vers la métropole, notamment dans les mines du Nord. Durant tout le XXe siècle, venus des quatre coins de l'empire et du monde, recrutés et dockers chinois, soldats et étudiants d'Afrique noire, combattants, travailleurs et militants du Maghreb, migrants et ouvriers turcs, mobilisés indochinois et rapatriés vietnamiens ou d'Algérie, militants et enfants des deuxième et troisième générations, passent ou se fixent dans ces régions... Ce livre raconte leurs parcours et s'attache également au regard posé sur ces centaines de milliers de migrants, aujourd'hui composante importante de la société locale. A travers des images exceptionnelles et inédites, c'est l'histoire " aux confins d'un empire " qui se révèle ici. Histoire longue, complexe et étonnante, toujours en mouvement, constitutive en partie des mémoires et des identités locales.
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Cet essai décrit les débuts du christianisme primitif à partir des divers types de langages utilisés pour exprimer et transmettre l'Evangile. Une première partie répertorie et analyse les divers moyens de communication du Nouveau Testament, tels la parabole, le récit de miracle ou les récits de résurrection. Dans la seconde partie, l'auteur aborde quelques questions plus spécifiques comme, par exemple, la position de Paul sur le rôle des femmes dans l'Eglise. Par rapport à la précédente édition, cette nouvelle version propose un chapitre supplémentaire sur l'Evangile de Jean.
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(Résumé de l'ouvrage) Vingt-et-un biblistes de Suisse, de France, d'Allemagne et d'Italie se rassemblent autour d'un thème qui n'est pas seulement très actuel. Ce thème a été aperçu par Pierre Bonnard comme une structure fondamentale dans la théologie du Nouveau Testament: le souvenir, l'anamnèse. Faire mémoire de Jésus pour comprendre le temps présent. La mémoire du Jésus terrestre est cette structure qui gouverne la vie et la pensée des premiers chrétiens ; elle est le lieu des combats théologiques de Paul, de Luc, de Matthieu, de Jean... Lieu de toutes les fidélités et de toutes les déviances. Vingt-et-un exégètes reprennent ce thème, pour en mesurer la fécondité dans le champ textuel qui leur est familier. Quel rôle joue au premier siècle la mémoire de l'histoire originaire, au gré du temps qui passe? Comment décrire, et apprécier théologiquement, la relecture de l'histoire de Jésus à laquelle procèdent les auteurs du Nouveau Testament? Ces contributions sont un hommage à Pierre Bonnard et à son oeuvre d'exégète du Nouveau Testament.
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(Résumé de l'ouvrage) La question est souvent posée brutalement : « Le Nouveau Testament est-il anti-juif ? » Comment le message d'amour de Jésus a-t-il pu entraîné et même justifié le mépris, la haine et les violences des chrétiens envers les Juifs, au long des deux millénaires ? Que pensaient exactement les auteurs des évangiles, des Actes des Apôtres et des épîtres ? Comment leurs écrits ont-ils été compris au siècle suivant ? Cinq spécialistes éclairent ces questions en proposant des lectures attentives des divers textes du Nouveau Testament qui parlent des Juifs. Cette étude est fondamentale pour reprendre sur des bases honnêtes et respectueuses le dialogue interrompu dès le 2e siècle. Il y va de notre fidélité à l'Évangile de Jésus-Messie qui réunit et sépare à la fois Juifs et chrétiens.
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Le séminaire de recherche s'est proposé d'examiner quelles pouvaient être les fonctions que des textes qualifiés d'apocryphes, et en l'occurrence d'apocryphes chrétiens, remplissaient dans les processus de communication liés au fonctionnement des institutions dans le christianisme ancien. Il s'est agi en effet d'observer de quelles manières et dans quelles conditions, pour que ces fonctions puissent continuer à être assurées, la matière véhiculée par des apocryphes a été reprise en partie par d'autres genres de textes, voire par d'autres genres de supports. Ce projet nécessitait une diversité d'approches, comme la théorie littéraire, l'analyse des textes, la sociologie de la littérature, ainsi que l'histoire de l'art. C'est selon ces différentes perspectives qu'ont pu être menées l'étude des conditions de production et de circulation des textes et l'observation des changements de forme, des stratégies et des modalités de la communication en rapport avec la transformation des institutions chrétiennes et des instances qui détiennent une autorité.
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(Résumé de l'ouvrage) L'antisémistisme, on le sait, tire notamment son origine de l'opprobre jetée sur les juifs par l'Eglise chrétienne au cours de ses 2000 ans d'histoire. Une chose est de reconnaître cette culpabilité, une autre est de chercher ses racines dans les textes du Nouveau Testament. C'est cette entreprise que cet ouvrage collectif effectue. Plusieurs thèses sont développées ici : - le conflit entre juifs et chrétiens est similaire aux dissensions internes au judaisme du premier siècle (F. Siegert); - l'opposition entre Jésus et les pharisiens est un conflit fratricide entre deux mouvements trop proches pour se tolérer (Ch. Tuckett); - la polémique antijuive de I Thessaloniciens 2 - « Ils (les juifs) déplaisent à Dieu et sont ennemis de tous les hommes »- est un procédé plus rhétorique que réellement polémique (E. Stegmann); - l'antijudaisme néotestamentaire le plus virulent apparaît surtout chez les auteurs judéo-chrétiens à l'enseigne d'un conflit de type familial (U. Luz).
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L'antisémistisme, on le sait, tire notamment son origine de l'opprobre jetée sur les juifs par l'Eglise chrétienne au cours de ses 2000 ans d'histoire. Une chose est de reconnaître cette culpabilité, une autre est de chercher ses racines dans les textes du Nouveau Testament. C'est cette entreprise que cet ouvrage collectif effectue. Plusieurs thèses sont développées ici : - le conflit entre juifs et chrétiens est similaire aux dissensions internes au judaisme du premier siècle (F. Siegert); - l'opposition entre Jésus et les pharisiens est un conflit fratricide entre deux mouvements trop proches pour se tolérer (Ch. Tuckett); - la polémique antijuive de I Thessaloniciens 2 - « Ils (les juifs) déplaisent à Dieu et sont ennemis de tous les hommes »- est un procédé plus rhétorique que réellement polémique (E. Stegmann); - l'antijudaisme néotestamentaire le plus virulent apparaît surtout chez les auteurs judéo-chrétiens à l'enseigne d'un conflit de type familial (U. Luz).