145 resultados para Chêne rouge
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
AbstractThis article seeks to assess the importance of Angela Carter's little-known work as a translator of Perrault's tales in The Fairy Tales of Charles Perrault (1977) through an examination of her "Little Red Riding Hood". Carter is mostly famous today for The Bloody Chamber and Other Stories (1979), a collection of innovative and thought-provoking fairy-tale rewritings infused with feminist concerns, strategies and perspectives. Insofar as Carter was translating Perrault's tales while writing her own "stories about fairy stories", an analysis of her translations reveals them as part of an ongoing dialogue with the work of the French author. While Carter's translations consciously update and adapt the material for children whom she seeks to sensitize to gender issues, she does not so much challenge the sexual politics of her source as recognize the emancipatory potential of Perrault's contes as useful "fables of the politics of experience".RésuméCet article vise à rendre compte de l'activité méconnue de traductrice déployée par l'auteure anglaise Angela Carter conjointement à son oeuvre de fiction, et à en reconnaître l'importance dans sa trajectoire d'écrivain. Une analyse de « Little Red Riding Hood », publié dans The Fairy Tales of Charles Perrault (1977), permet d'éclairer la poétique particulière qu'elle développera dans le recueil qui l'a rendue célèbre, The Bloody Chamber and Other Stories (1979), des « histoires sur des contes de fées » qui reflètent la perspective et les stratégies féministes de l'auteure. Carter a mené de front ses traductions et réécritures, envisagées ici comme deux formes du dialogue très riche et complexe qu'elle engage à cette période avec l'oeuvre de Perrault, plutôt qu'une subversion de celui-ci. Ainsi, sa traduction modernise et simplifie le texte des contes pour de jeunes lecteurs qu'elle cherche à sensibiliser à des problématiques de genre, en leur révélant la portée émancipatrice des contes de Perrault qu'elle envisage comme « des fables utiles sur la politique de l'expérience » plutôt qu'en contestant la politique sexuelle de sa source.
Resumo:
Une première étude menée par les auteures de cet article dans le cadre de l'Unité de médecine des violences du Centre hospitalier universitaire vaudois et de l'Institut universitaire romand de santé au travail avait montré que les conséquences à long terme d'une agression physique au travail pouvaient être sérieuses et le soutien de l'employeur était primordial pour surmonter les conséquences d'un tel événement. Une étude complémentaire, dont les résultats sont présentés ici, avait pour but de formuler des propositions concrètes de mesures de prévention de la violence physique au travail dans le contexte suisse. Les résultats sont présentés dans un «fil rouge» qui se présente sous forme de check-lists de recommandations concrètes. Ce travail s'appuie sur l'analyse et la synthèse d'une abondante documentation, ainsi que sur des entretiens auprès de personnes-ressource et des témoignages de victimes d'agressions physiques au travail. En conclusion, il apparaît que les mesures existantes en Suisse sont encore trop souvent partielles et fragmentées, et se limitent souvent à des offres de formation ou d'information ponctuelles. Alors même que les organisations sont de plus en plus confrontées aux agressions envers le personnel, il y a lieu de les sensibiliser à la nécessité d'instaurer de véritables dispositifs de prévention inscrits dans la durée et s'appuyant sur des modèles éprouvés, opérant aux trois niveaux de prévention primaire, secondaire et tertiaire.