5 resultados para Capital Structure

em Université de Lausanne, Switzerland


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The three essays constituting this thesis focus on financing and cash management policy. The first essay aims to shed light on why firms issue debt so conservatively. In particular, it examines the effects of shareholder and creditor protection on capital structure choices. It starts by building a contingent claims model where financing policy results from a trade-off between tax benefits, contracting costs and agency costs. In this setup, controlling shareholders can divert part of the firms' cash ows as private benefits at the expense of minority share- holders. In addition, shareholders as a class can behave strategically at the time of default leading to deviations from the absolute priority rule. The analysis demonstrates that investor protection is a first order determinant of firms' financing choices and that conflicts of interests between firm claimholders may help explain the level and cross-sectional variation of observed leverage ratios. The second essay focuses on the practical relevance of agency conflicts. De- spite the theoretical development of the literature on agency conflicts and firm policy choices, the magnitude of manager-shareholder conflicts is still an open question. This essay proposes a methodology for quantifying these agency conflicts. To do so, it examines the impact of managerial entrenchment on corporate financing decisions. It builds a dynamic contingent claims model in which managers do not act in the best interest of shareholders, but rather pursue private benefits at the expense of shareholders. Managers have discretion over financing and dividend policies. However, shareholders can remove the manager at a cost. The analysis demonstrates that entrenched managers restructure less frequently and issue less debt than optimal for shareholders. I take the model to the data and use observed financing choices to provide firm-specific estimates of the degree of managerial entrenchment. Using structural econometrics, I find costs of control challenges of 2-7% on average (.8-5% at median). The estimates of the agency costs vary with variables that one expects to determine managerial incentives. In addition, these costs are sufficient to resolve the low- and zero-leverage puzzles and explain the time series of observed leverage ratios. Finally, the analysis shows that governance mechanisms significantly affect the value of control and firms' financing decisions. The third essay is concerned with the documented time trend in corporate cash holdings by Bates, Kahle and Stulz (BKS,2003). BKS find that firms' cash holdings double from 10% to 20% over the 1980 to 2005 period. This essay provides an explanation of this phenomenon by examining the effects of product market competition on firms' cash holdings in the presence of financial constraints. It develops a real options model in which cash holdings may be used to cover unexpected operating losses and avoid inefficient closure. The model generates new predictions relating cash holdings to firm and industry characteristics such as the intensity of competition, cash flow volatility, or financing constraints. The empirical examination of the model shows strong support of model's predictions. In addition, it shows that the time trend in cash holdings documented by BKS can be at least partly attributed to a competition effect.

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Introduction générale : D'après une étude réalisée en Suisse en 2004, les entreprises de famille représentent 88,14% des entreprises, dont 80,2% sont constitués en sociétés anonymes. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : les sociétés anonymes de famille occupent une place considérable dans le paysage des entreprises suisses. Les sociétés anonymes de famille correspondent donc à une réalité pratique. Juridiquement, la notion de société de famille n'apparaît pas dans le Code des obligations ; les sociétés anonymes de famille revêtent la forme juridique de la société anonyme, qui représente l'entreprise commerciale la plus courante en pratique. Le Code des obligations, à ses art. 620 ss, se limite à donner un cadre général de réglementation, ce qui a notamment pour conséquence que la forme juridique de la société anonyme s'adapte à des entités très variées, dans toutes sortes de secteurs d'activité, que ce soient des petites et moyennes entreprises ou de grandes multinationales, des sociétés capitalistes et impersonnelles ou des sociétés purement privées. Selon la conception générale de la forme juridique de la société anonyme, celle-ci revêt en principe un caractère capitaliste. L'intérêt de l'actionnaire pour la société anonyme est normalement de nature financière. Le fait que la qualité d'actionnaire soit matérialisée dans un titre, l'action, implique tant une certaine liquidité de l'actionnariat qu'une dépersonnalisation des rapports entre les membres qui composent la société anonyme. A l'opposé, la famille repose sur des liens personnels particuliers, étroits, avec notamment des dimensions psychologiques, affectives, émotives. Au premier abord, société anonyme et famille semblent donc antinomiques. Cette dichotomie présente un intérêt dogmatique. Elle correspond en outre à l'un des principaux enjeux : comment tenir compte des intérêts d'une entité fortement personnalisée - la famille - dans une structure impersonnelle et de type capitaliste - la société anonyme ? Le fait que le Code des obligations se limite à donner un cadre général de réglementation prend alors ici toute son importance ; la marge de manoeuvre et la liberté d'aménagement que le législateur accorde aux sociétés anonymes r vont permettre - ou alors empêcher - d'adapter la forme juridique de la société anonyme aux besoins d'une entité personnalisée comme la famille. Cette liberté n'est donc pas sans limites et les membres de la famille devront peut-être aussi assumer les conséquences du choix de cette forme de société. Partant, le but de notre travail est d'étudier les raisons d'être, l'organisation et la pérennité des sociétés anonymes de famille, spécifiquement sous l'angle du maintien du caractère familial de la société. Nous nous concentrerons sur la détention du capital, mais aussi sur sa structure, son maintien et son optimisation ; nous aborderons ainsi notamment les questions relatives à la transmissibilité des actions. Au regard de l'ampleur du sujet, nous avons dû procéder à certains choix, parfois arbitraires, notamment en raison des implications presque infinies des règles avec d'autres domaines. Nous nous limiterons ainsi, dans la première partie, à exposer les notions de base employées dans la suite de notre travail et nous focaliserons sur l'élaboration des définitions d'entreprise, société et société anonyme de famille, prémisses non seulement essentielles sous l'angle théorique, mais aussi fondamentales pour nos développements ultérieurs. S'agissant ensuite de l'analyse des possibilités d'aménagement d'une société anonyme dans le cadre du maintien du caractère familial de la société, nous nous concentrerons sur les règles relatives à la société anonyme et étudierons les limites qu'elles imposent et la liberté qu'elles offrent aux actionnaires familiaux. Nous laisserons en revanche de côté les problématiques particulières de la protection des actionnaires minoritaires et des organes. Enfin, si nous traitons toutes les notions théoriques nécessaires à la compréhension de chaque thématique présentée, seules celles primordiales et déterminantes sous l'angle de la conservation de l'hégémonie familiale seront approfondies. Nous avons structuré notre étude en quatre titres. Dans un premier titre, nous développerons les notions et principes élémentaires de notre sujet. Nous rappellerons ainsi la définition et les particularités de la société anonyme en général, y compris les sources et les modifications législatives, et les conditions de la cotation en bourse. Au stade des notions introductives, nous devrons également définir la société anonyme de famille, en particulier en établissant les éléments de la définition. Qu'entend-on par famille ? Quels critères permettent de qualifier une société anonyme de « société anonyme de famille » ? La définition de la société anonyme de famille devra être à la fois suffisamment précise, afin que cette notion puisse être appréhendée de manière adéquate pour la suite de notre travail, et suffisamment large, pour qu'elle englobe toute la variété des sociétés anonymes de famille. Nous présenterons aussi les raisons du choix de la forme juridique de la société anonyme pour une société de famille. Nous terminerons nos développements introductifs par un exposé relatif à la notion d'action et à son transfert en sa qualité de papier-valeur, préalables nécessaires à nos développements sur la transmissibilité des actions. Nous mettrons ainsi en évidence les conditions de transfert des actions, en tenant compte de la tendance à la dématérialisation des titres. Une fois ces éléments mis en place, qui nous donneront une première idée de la structure du capital d'une société anonyme de famille, nous devrons préciser la manière dont le capital doit être structuré. Nous chercherons comment il peut être maintenu en mains de la famille et si d'autres moyens n'ayant pas directement trait au capital peuvent être mis en oeuvre. Ainsi, dans un deuxième titre, nous analyserons les dispositions statutaires relatives à la structure du capital et à son maintien en mains familiales, en particulier les restrictions au transfert des actions nominatives. Les dispositions statutaires constituent-elles un moyen adéquat pour maintenir le caractère familial de la société ? Quelles sont les conditions pour limiter le transfert des actions ? Le caractère familial de la société peut-il être utilisé afin de restreindre le transfert des actions ? Les solutions sont-elles différentes si les actions sont, en tout ou en partie, cotées en bourse ? Nous traiterons aussi, dans ce même titre, les modalités du droit de vote et déterminerons si des dispositions statutaires peuvent être aménagées afin de donner plus de voix aux actions des membres de la famille et ainsi d'optimiser la détention du capital. Nous examinerons, dans notre troisième titre, un acte qui a trait à la fois au droit des contrats et au droit de la société anonyme, la convention d'actionnaires. En quoi consistent ces contrats ? Quels engagements les actionnaires familiaux peuvent-ils et doivent-ils prendre ? Quelle est l'utilité de ces contrats dans les sociétés anonymes de famille ? Quelles en sont les limites ? Les clauses conventionnelles peuvent-elles être intégrées dans les statuts ? Comment combiner les différentes clauses de la convention entre elles ? Dans ce même titre, nous étudierons également la concrétisation et la mise en application des dispositions statutaires et des clauses conventionnelles, afin de déterminer si, combinées, elles constituent des moyens adéquats pour assurer la structure, le maintien et l'optimisation de la détention du capital. Enfin, dans le quatrième et dernier titre, qui est davantage conçu comme un excursus, nous nous éloignerons du domaine strict du droit des sociétés (et des contrats) pour envisager certains aspects matrimoniaux et d'ordre successoral. En effet, puisque la famille est à la base de la société, il convient de relever l'importance des règles matrimoniales et successorales pour les sociétés anonymes de famille et leur incidence sur la détention des actions et le maintien du caractère familial de la société. Nous examinerons en particulier comment ces instruments doivent être utilisés pour qu'ils n'annihilent pas les efforts entrepris pour conserver la société en mains familiales. Notre travail a pour but et pour innovation de présenter une analyse transversale aussi complète que possible du droit de la société anonyme et des instruments connexes en étudiant les moyens à disposition des actionnaires d'une société anonyme de type personnel, la société anonyme de famille. Il tentera ainsi d'apporter une approche théorique nouvelle de ces questions, de présenter certains aspects de manière pragmatique, d'analyser la mise en oeuvre des différents moyens étudiés et de discuter leur opportunité.

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Divorce and remarriage usually imply a redefinition of family boundaries, with consequences for the production and availability of social capital. This research shows that bonding and bridging social capitals are differentially made available by families. It first hypothesizes that bridging social capital is more likely to be developed in stepfamilies, and bonding social capital in first-time families. Second, the boundaries of family configurations are expected to vary within stepfamilies and within first-time families creating a diversity of family configurations within both structures. Third, in both cases, social capital is expected to depend on the ways in which their family boundaries are set up by individuals by including or excluding ex-partners, new partner's children, siblings, and other family ties. The study is based on a sample of 300 female respondents who have at least one child of their own between 5 and 13 years, 150 from a stepfamily structure and 150 from a first-time family structure. Social capital is empirically operationalized as perceived emotional support in family networks. The results show that individuals in first-time families more often develop bonding social capital and individuals in stepfamilies bridging social capital. In both cases, however, individuals in family configurations based on close blood and conjugal ties more frequently develop bonding social capital, whereas individuals in family configurations based on in-law, stepfamily or friendship ties are more likely to develop bridging social capital.

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The aim of this contribution is to explore how the recent internationalization and the increasing importance of 'cosmopolitan capital' has impacted on the structure and character of the field of the Swiss business elite. For this purpose we will develop the notion of cosmopolitan capital and comparatively investigate the field of the Swiss business elite in 1980, 2000 and 2010 with multiple correspondence analysis. We can show that in this period international managers with transnational careers and networks not only grow in number, but come to conquer the apex of the biggest and highest capitalized Swiss firms. At the same time, national forms of capital decline in importance and Swiss managers themselves are differentiated increasingly into national and international fractions.

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Structure of the Thesis This thesis consists of 5 sections. Section 1 starts with the problem definition and the presentation of the objectives of this thesis. Section 2 introduces a presentation of the theoretical foundations of Venture financing and a review of the main theories developed on Venture investing. It includes a taxonomy of contracting clauses relevant in venture contracting, the conflicts they address, and presents some general observations on contractual clauses. Section 3 presents the research findings on the analysis of a European VC's deal flow and investment screening linked to the prevailing market conditions. Section 4 focuses an empirical study of a European VC's investment process, the criteria it uses to make its investments. It presents empirical findings on the investment criteria over time, business cycles, and investment types. It also links these criteria to the VC's subsequent performance. Finally, section 5 presents an empirical research on the comparison of the legal contracts signed between European and United States Venture Capitalists and the companies they finance. This research highlights some of the contracting practices in Europe and the United States.