176 resultados para Cancer colorectal, Adénocarcinome colique T1, Métastases ganglionnaires coliques

em Université de Lausanne, Switzerland


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Introduction :¦Alors que le risque de métastases ganglionnaires est absent pour les adénomes coliques avec dysplasie de haut degré ou adénocarcinome intramuqueux limités à la muqueuse, ce risque existe à priori pour les adénomes avec transformation adénocarcinomateuse se définissant par l'envahissement de la sous-muqueuse (pT1). Néanmoins l'importance de leur potentiel à développer des métastases reste difficile à estimer posant un réel problème pour leur prise en charge. A ce jour, près de la moitié des adénocarcinomes débutants diagnostiqués sur des polypectomies est traitée par une résection colique chirurgicale complémentaire avec un curage ganglionnaire.¦Le but de cette étude est de quantifier le risque de développement de métastases ganglionnaires pour les adénocarcinomes pT1 et de définir les critères histologiques et macroscopiques utiles pour l'évaluation de ce risque.¦Méthode :¦Il s'agit d'une revue rétrospective de 32 cas d'adénocarcinomes colo-rectaux débutants chez 31 patients et recensés entre 2000 et 2010 à l'institut de pathologie du CHUV. Pour chaque tumeur nous avons procédé à une analyse macroscopique et histologique détaillée et nous l'avons corrélée à la rechercher de métastases ou de récidives lors du suivi. Enfin nous avons comparés nos résultats à une analyse de la littérature.¦Résultats et conclusion :¦Un seul adénocarcinome parmi les 32 adénocarcinomes recensés (3.13%) a présenté une métastase ganglionnaire avec 1 ganglion métastatique sur 21 ganglions prélevés. Aucune récidive n'a été mise en évidence lors du suivi des 32 adénocarcinomes. Ces résultats sont beaucoup plus optimistes que ceux de la littérature permettant de penser que la majorité de ces tumeurs peuvent être traités par polypectomie seule avec suivi endoscopique.¦Selon la littérature, les paramètres les plus significatifs pour la prédiction du risque métastatique sont un grade 3, une clearance inférieure à 2mm, un budding marqué (petits bourgeonnements de cellules tumorales éloignées de la masse tumorale principale), l'invasion du 3ème tiers de la sous-muqueuse (sm3) et l'invasion vasculaire. Notre étude confirme l'importance de la mise en évidence d'invasion lymphatique et montre un intérêt probable de la réaction de budding et de la taille du front d'invasion tumoral dans la prédiction du risque de développement de métastases ganglionnaires

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Les différentes méthodes de dépistage du cancer colorectal sont présentées et commentées. Nos recommandations restent inchangées : à partir de 50 ans, une coloscopie de dépistage est indiquée chez les personnes saines sans risque particulier de développer un cancer colorectal. Les acquisitions de 2007 : lors d'une conférence de consensus interdisciplinaire, de nouvelles recommandations suisses ont été élaborées pour le suivi de patients opérés d'un cancer colorectal ou après polypectomie colorectale. The different methods of colorectal cancer screening are discussed. Our recommendations had not changed: we recommend as colorectal cancer screening a colonoscopy at the age of 50 years in all healthy persons with average risk for colorectal cancer. A 2007 interdisciplinary consensus conference revised the Swiss recommendations for the follow-up of patients with operated colorectal cancer or after polypectomy

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Colorectal cancer is among the three most common and lethal neoplasms in Switzerland (about 4,000 new cases and 1,600 deaths per year, respectively). Several screening modalities are available. The effectiveness of colorectal cancer screening on mortality is established. The implementation of a successful screening intervention shall follow specified phases and conditions, and abide with global principles: pooling and coordinating efforts from all partners, setting goals and priorities, and identifying action plans. A feasibility (pilot) study is needed to verify requirements for quality, effectiveness, efficiency and innocuousness. Endeavours towards implementing a pilot programme for colorectal cancer screening in the Vaud canton (Switzerland) are presented and discussed.

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Entre 2006 et 2009, 774 cas de cancer colorectal in situ ou invasif ont été diagnostiqués en Valais. La proportion des hommes (59%) est plus élevée que celle des femmes (41%). L'âge moyen au diagnostic est de 70 ans. 79% des tumeurs sont invasives. Le côlon est la localisation la plus fréquente (71%). 20% des cas sont de stade 0, 36% de stade I et II, 18% de stade III et 22% de stade IV. Le mode de présentation le plus fréquent est de loin la consultation pour symptômes non urgents (75%). Toutefois, 9% des patients sont pris en charge en urgence. 95% des patients traités le sont par de la chirurgie seule ou en combinaison avec d'autres traitements. 82% des patients avec un cancer colorectal invasif ont été traités dans les 30 jours. En première intention, 95% des cancers du côlon invasifs ont un traitement chirurgical alors que 53% des cancers du rectum invasifs ont un traitement chirurgical et 36% une radio-chimiothérapie. La survie du cancer colorectal invasif est de 95% à 30 jours et de 79% à 1 an. La survie est plus basse chez les personnes de 70 ans et plus (à 30 jours: 92%; à 1 an: 70%) que chez les personnes de moins de 70 ans (à 30 jours: 99%; à 1 an: 90%). Elle est également moins bonne pour les stades IV de la maladie (à 30 jours: 91%; à 1 an: 54%) que pour les stades I-II (à 30 jours: 97%; à 1 an: 91%) ou III (à 30 jours: 98%; à 1 an: 92%). Ces observations indiquent que l'épidémiologie du cancer colorectal dans la population valaisanne est similaire à ce qui est décrit dans d'autres populations en Europe, que les modalités de prise en charge sont proches de celles proposées dans les guidelines et que la survie est similaire à celle observée en Suisse et dans d'autres pays européens.

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Introduction : Bien que rares chez l'adulte, les sarcomes des tissus mous restent une maladie au pronostic très sombre. En effet, leur survie globale à 5 ans est de 50 % chez la femme et de 41 % chez l'homme. De plus, ils sont particulièrement difficiles à traiter, en raison de leur agressivité, de leur résistance face aux chimiothérapies et à la radiothérapie et d'autre part leur localisation conduit souvent à des opérations mutilantes. Pour les sarcomes des membres, il existe une opération appelée perfusion isolée du membre (ILP). Cela consiste à réaliser une chimiothérapie par voie intra-artérielle, en isolant le membre qui est perfusé par une solution Melphalan et de Tumor Necrosis Factor α à l'aide d'une circulation extra-corporelle pour son oxygénation. Ce type de traitement est à visée palliative, évitant une amputation du membre atteint. Pour accéder aux vaisseaux permettant la canulation de la pompe, un curage ganglionnaire est généralement effectué. Patients et méthode : Pour cette étude rétrospective, nous avons analysé la base de données des 278 ILP réalisées au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) à Lausanne depuis mai 1988. Nous avons extrait et analysé de cette étude rétrospective 57 ILP réalisées pour des sarcomes. L'étude porte sur 52 patients traités entre le 19 février 1992 et le 14 décembre 2011, après avoir exclu les patients n'ayant pas bénéficié d'un curage ganglionnaire et la seconde ILP pour 4 patients qui en ont eu 2. Pour chacun de ces patients, les protocoles opératoires, les rapports d'examens radiologiques ainsi que les rapports de pathologies ont été revus et analysés. Nous avons également effectué une revue de la littérature sur PubMed. Résultats : Il y avait 28 hommes (53.8%) et 24 femmes (46.2 %). L'âge moyen au moment de l'ILP était de 56,7 ans (écart-type 16,8). Seul 3 patients sur les 52 avaient des métastases à distance au moment du diagnostic. Le curage ganglionnaire radical a montré que 13 patients (25 %) avaient une atteinte des ganglions lymphatiques (N+). Parmi les types histologiques qui ont présenté au moins une métastase ganglionnaire, on retrouve 2 léomyosarcomes, 2 sarcomes indifférenciés (anciennement MFH), 3 sarcomes épithélioïdes, 4 angiosarcomes et 2 synoviosarcomes. Pour les patients N0, la survie globale moyenne estimée par la méthode de Kaplan et Meier a été de 95,98 mois (CI 95% 66,72-125,23 mois). Pour les patients N1 la survie globale moyenne a chuté à 28,72 mois (CI 95% 6,48-50,97). Le test du Log Rank donne un Chi2 de 9,659 (P=0,002). La moyenne de survie sans maladie a été de 38,03 mois pour le groupe (N0) et de 10,87 mois pour le groupe N1, (CI 95 % 25,75-50,3 et 1,87-19,88 respectivement) et une valeur de P= 0.006. Nous n'avons pas mis en évidence de différence de survie statistiquement significative (P=0.946) entre les types ou les grades histologiques, en raison de la taille du collectif. Conclusion : Bien que rares, les métastases ganglionnaires des sarcomes des membres ont un impact négatif sur la survie à long terme du patient. Les résultats obtenus montrent qu'un curage peut participer au traitement régional et confirme la nécessité de pratiquer systématiquement une lymphadénectomie radicale en vue d'offrir les meilleures chances de survie au patient. Il faudrait donc se poser la question si la présence de métastases ganglionnaires ne devrait pas modifier la prise en charge pour tendre vers un traitement plus agressif chez de tels patients. Ce qui n'est pas le cas à l'heure actuelle.

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While for many years the diagnosis and therapy of colon cancer did not change drastically, recently new drugs (irinotecan and oxaliplatin, used in adjuvant or neo-adjuvant approaches) and even more recently the introduction of therapies targeting the epidermal growth factor receptor (EGFR) through the monoclonal antibodies cetuximab and panitumumab, are revolutionizing the field. The finding that only patients with a tumor with a wild type (non mutated) KRAS gene respond to anti-EGFR therapy has also affected the way pathologists address colorectal cancer. Molecular analysis of the KRAS gene has become almost a routine in a very short period of time. Pathologists will have to be prepared for a new era: from standard morphology based diagnostic procedures to the prediction of response to therapy using molecular tools.

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Le programme cantonal vaudois de dépistage du cancer colorectal vise à faciliter ce dépistage pour la population de 50 à 69 ans. Les deux modalités retenues sont la recherche immunologique de sang dans les selles (FIT) et la coloscopie. La décision de réaliser un test de dépistage et la modalité de dépistage s'appuient sur une consultation individuelle avec un médecin de famille. L'assurance de base prend en charge le remboursement. Le programme vaudois permet l'exemption de la franchise pour la consultation médicale d'information et les deux modalités de dépistage, ainsi que pour la coloscopie de confirmation en cas de test FIT positif. La quote-part de 10 % reste à charge des participants. Des outils de communication ont été développés pour faciliter un entretien de décision partagée dans le cadre d'une consultation médicale. The colorectal cancer screening program of the canton of Vaud aims to facilitate screening for this cancer for the population aged 50 to 69 years old. The two screening modalities offered are fecal immunochemical testing (FIT) and colonoscopy. The decision to undergo screening and the screening modality is based on an individual medical encounter with a primary care physician. Both screening modalities are reimbursed through basic health coverage in Switzerland. The participation to the screening program allows the exemption of the deductible for the medical encounter and the chosen screening modality. A copay of 10% is maintained for all costs. Communication tools were developed on the basis of recommendations in the literature to facilitate shared decision-making in a medical encounter.

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Initiation and progression of most colorectal cancers (CRCs) are driven by hyper-activation of the canonical Wnt/ß-catenin/TCF signaling pathway. However, a basal level of activation of this pathway is necessary for intestinal cell homeostasis; thus only CRC-specific effectors of this pathway could be exploited as potential clinical targets. PROX1 is an evolutionary conserved transcription factor with multiple roles in several tissues in embryogenesis, and increasing relevance in cancer. PROX1 is a colon cancer-specific Wnt target in the intestine, thus it might represent a therapeutic target. The role of PROX1 in promoting the transition from early to highly-dysplastic adenoma was previously described [1], Importantly, tumor metastasis is a leading cause of cancer-related mortality. Frequently, micrometastases are already present in patients at the time of diagnosis, therefore better understanding of the mechanisms regulating growth of macrometastatic lesions is important for the development of novel treatment approaches. In this study we showed that PROX1 is expressed in colon cancer stem cell and promotes the outgrowth of metastatic lesions. Firstly, we analyzed the expression of PROX1 in advanced CRCs and their metastases. We found that PROX1 over-expression is a feature of microsatellite stable tumors (~85% of microsatellite stable (MSS) CRCs), which generally have worse prognosis in comparison to microsatellite unstable CRCs. Analysis of primary CRCs and corresponding metastatic lesions showed that PROX1 expression is conserved, or increased in metastases. Further bioinformatics analysis of tumor and metastases gene expression profiles showed that PROX1 is co- expressed with stem cell and progenitor markers. Moreover, in inducible ApcmLgr5-EGFP-lres-CreERT2 model, Prox1+ cells marked a sub-population of Lgr5+ stem cells and subsequent transient amplifying cell population. Orthotopic model of CRC and lung colonization assays in mice demonstrated that PROX1 promotes tumor cell outgrowth in metastatic lesions, while it has no effect on primary tumor growth, invasion, and survival in circulation or cell extravasation. In vitro, PROX1 expressing tumor cells demonstrated strongly increased capacity to form spheroids, and increased survival and proliferation under hypoxic or nutrient-deprivation conditions. By monitoring cellular respiration under these conditions, we found that PROX1 expressing cells exhibit a better metabolic adaptation to changes in fuel source. Autophagy inhibitors, prevented growth both in vitro and in vivo of PROX1 expressing cells. Importantly, conditional inactivation of PROX1 after the establishment of metastases prevented further growth of macroscopic lesions resulting in stable disease. In summary, we identified a novel mechanism underlying the ability of metastatic colon cancer stem and progenitor cells to survive and grow in target organs through metabolic adaptation. Our results establish PROX1 as a key factor of CRC metastatic disease where it promotes survival of metastatic colon cancer stem-like cells, through their metabolic adaptation in sub-optimal microenvironments - L'initiation et la progression de la plupart des cancers colorectaux (CRC) sont entraînées par une hyper-activation de la voie métabolique Wnt/ß- caténine/TCF. Toutefois, un niveau d'activation minimal de Wnt est nécessaire pour l'homéostasie des cellules intestinales ; ainsi seuls des effecteurs spécifiques du CRC- de cette voie pourraient être exploités comme des cibles cliniques potentielles. PROX1 est un facteur de transcription évolutif conservé avec de multiples rôles dans plusieurs tissus durant l'embryogenèse et une pertinence croissante dans le cancer. PROX1 est une cible Wnt spécifique dans le cancer de l'intestin, donc il pourrait représenter une cible thérapeutique. Le rôle de PROX1 durant l'évolution de la maladie d'un stade précoce jusqu'à l'adénome hautement dysplasique a été décrit précédemment. Surtout, la métastase des tumeurs est une cause majeure de mortalité liée au cancer. Souvent, les micro-métastases sont déjà présentes chez les patients au moment du diagnostic, c'est pourquoi une meilleure compréhension des mécanismes régulant la croissance des lésions macrométastatiques est importante pour le développement de nouvelles approches thérapeutiques. Dans cette étude, nous avons prouvé que PROX1 est exprimé dans les cellules souches du cancer du côlon et favorise l'apparition de lésions métastatiques. Nous avons d'abord analysé l'expression de PROX1 dans des CRC avancés ainsi que dans leurs métastases. Nous avons constaté que la surexpression de PROX1 est une caractéristique des tumeurs stables microsatellites (~85% du MSS CRC), qui ont généralement un pronostic défavorable par rapport aux microsatellites CRC instables. L'analyse des CRC primaires et de leurs métastases liées a montré que l'expression de PROX1 est conservée, voire augmentée dans les métastases. A l'aide d'une base de données de tumeurs et métastases, nous avons observé une co- régulation de PROX1 entre cellules souches et marqueurs de progéniteurs mais pas avec des cellules différenciées. De plus, en utilisant un modèle Apcm Lgr5-EGFP-IRES-CreERT2 inductible, les cellules Prox1+ ont marqué une sous-population de cellules LGR& capable de produire une lignée. Un modèle orthotopique de cancer colorectal et des essais de colonisation du poumon chez la souris ont démontré que PROX1 favorise l'excroissance des cellules tumorales dans les lésions métastatiques, alors qu'il n'a aucun effet sur la croissance tumorale primaire, l'invasion ou une extravasation des cellules. In vitro, les cellules tumorales exprimant PROX1 ont démontré une forte augmentation de leur capacité à former des sphéroïdes, ainsi qu'une augmentation de la survie et de la prolifération dans des conditions hypoxiques ou lors de privation de nutriments. En contrôlant la respiration cellulaire dans ces conditions, nous avons constaté que les cellules exprimant PROX1 présentent une meilleure adaptation métabolique à l'évolution des sources de carburant. Des inhibiteurs de l'autophagie, suggérant une approche thérapeutique potentielle, ont tué à la fois in vitro et in vivo les cellules exprimant PROX1. Surtout, l'inactivation conditionnelle de PROX1 après l'apparition de métastases a empêché la croissance des lésions macroscopiques résultant en une maladie stable. En résumé, nous avons identifié un nouveau mécanisme mettant en évidence la capacité des cellules souches du cancer du côlon métastatique à survivre et à se développer dans les organes cibles grâce à l'adaptation métabolique. Nos résultats définissent PROX1 comme un facteur clé du cancer colorectal métastatique en favorisant la survie des cellules souches métastatiques apparentées au cancer du colon grâce à leur adaptation métabolique aux microenvironnements défavorables.

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Objectifs pédagogiques: Connaître les indications actuelles de la chimio -embolisation en dehors du CHC.Savoir quelles sont les drogues utilisables et leur mécanisme d 'action pour ces indications.Savoir quand proposer la chimio-embolisation aux malades porteurs de métastases hépatiques de tumeurs neuro-endocrines ou d'adénocarcinome colique.Messages à retenir: Le chimio-embolisation est efficace pour le traitement des métastases de de tumeur neuro-endocrine et de métastases d'adénocarcinome colo-rectal.Les drogues le plus utiliées sont l'adriamycine, la strétozotocine pour les métastases de tumeur neuro-endocrine et le campto pour les métastasesd'adénocarcinome digestif.Les billes d'embolisation chargeables sont un bon moyen de traitement dans ces indications.La chimio-embolisation peut être discutée en première ligne pour les malades porteurs de métastases hépatiques isolées de tumeur neuro-endocrine.La chimio-embolisation donne des résultats prometteurs chez les patients porteurs de métastases hépatiques de cancer du côlon, mais la place de ce traitementen combinaison ou non à la chimiothérapie systemique n'est pas définie.Résumé: Les deux indications principales de la chimio-embolisation en dehors du CHC sont les métastases hépatiques de cancer colique et de tumeur neuro-endocrines.Les résultats cliniques de la chimio-embolisation pour les malades atteints de tumeur neuro-endocrines sont bien connus et rendent possible, en raison de sonefficacité, une discussion en première ligne si le patient a une tumeur primaire résequée et une atteinte hépatique prédominante. Pour les métastases hépatiquesde cancer colique, la chimioembolisation utilisant des billes chargées à l 'irinotecan permet de sicuter ce traitement dans le même contexte oncologique (maladietumorale limitée au foie) en cas de résistance aux chimiothérapies standard.

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Nous rapportons ici le cas d'un adénocarcinome colique mucineux de découverte pre-mortem au stade multimétastatique chez un patient présentant un antécédent de myélome multiple. Ce cas permet de discuter la valeur pronostique du typage histo-pathologique du cancer colorectal et le développement des cancers secondaires à la chimiothérapie et/ou à l'immunodépression.

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Le but de cette étude rétrospective et descriptive était de déterminer les aspects cliniques et anatomopathologiques ainsi que les modes de presentation et de récidive des carcinomes adénosquameux de la sphere ORL, traités de manière curative, et recensés entre le 1er janvier 1989 et le 31 décembre 2010 au sein des Institutions du Rare Cancer Network. Nous avons retenu 20 cas de patients traités par chirurgie (S), et/ou radiothérapie (RT), avec ou sans chimiothérapie (CT) concomitante. L'âge médian était de 59.5 ans au moment du diagnostic (étendue, 48-73). La classification selon le TNM montrait des stades avancés pour la majorité des patients, avec un, deux, cinq et 11 patients présentant respectivement une Uimeur de stade I, II, III, et IVa. Les sites anatomiques incriminés étaient la cavité orale (n=4), l'oropharynx (n=5), Phypopharynx (n=2), le larynx (n2), les glandes salivaires (n=2), le vestibule nasal (n=2), les sinus maxillaires (n=2) et enfin le nasopharynx (n=l). Seize patients ont bénéficié d'une chirurgie, et 17 d'un traitement combiné (S+RT chez 13, RT+CT chez deux, et les trois modalités chez les deux derniers patients). Apres un suivi médian de 16 mois (étendue, 9-62), 3, 1, 1, 1,2 and 4 patients ont développé une récidive à distance, régionale, locale, locorégionale, locorégionale + à distance, et régionale + à distance. Toutes les récidives locales sont survenues dans le champ d'irradiation. Au dernier suivi, neuf patients étaient vivants sans maladie. La survie globale, la survie sans maladie, et le contrôle locorégional médians et à 3 ans étaient respectivement de 39 mois et 52% (95%[CI]:28-75%), 12 mois et 32% (95%[CI]: 11-54%) et enfin 33 mois et 47% (95%[CI]:20-74%). L'analyse multivariée a montré que la survie sans maladie était inversement corrélée à la présence d'effractions capsulaires (p=0.01) et aux stades avancés (IV versus I-III, p=0.002). D'une manière générale, nous avons confirmé que le pronostic global des carcinomes adénosquameux de la sphère ORL est sombre, ceci étant majoritairement dû à la survenue précoce de métastases ganglionnaires et à distance, lesquelles surviennent chez plus de la moitié des patients. En revanche, nous avons pu montrer que le contrôle local obtenu par un traitement combiné de radio-chimiothérapie permet aux patients diagnostiqués à un stade précoce de bénéficier d'une survie sans maladie tout à fait favorable.

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Résumé: Le traitement du cancer avancé de la tête et du cou nécessite souvent une approche multidisciplinaire associant la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie. Chacun de ces traitements présente des avantages, des limites et des inconvénients. En raison de la localisation de la tumeur primaire et/ou des métastases ganglionnaires, les glandes salivaires majeures sont fréquemment touchées par les traitements oncologiques. La salive joue un rôle déterminant dans la cavité buccale car elle lubrifie les tissus et facilite à la fois la déglutition et l'élocution. Son contenu en électrolytes et en protéines, dont certaines possèdent un effet antibactérien, protège les dents de la déminéralisation par l'acidité. Une fonction normale, liée autant à la quantité qu'à la qualité de la salive, reste indispensable pour le maintien d'une bonne santé buccale. L'objectif de cette étude prospective a été de déterminer, dans un groupe homogène de patients, l'influence d'un traitement de radiothérapie sur divers paramètres salivaires comme la sécrétion, le pH et l'effet tampon, avant, pendant et jusqu'à un an après la fin du traitement. L'étude a aussi examiné le comportement de ces paramètres salivaires après une intervention chirurgicale seule au niveau de la tête et du cou, avec ou sans exérèse d'une glande sous- maxillaire. L'étude s'est basée sur 54 patients (45 hommes et 9 femmes) atteints d'un carcinome épidermoïde avancé avec une localisation oro-pharyngée confirmée (n = 50) ou soupçonnée (n = 4), adressés et investigués dans le Centre Hospitalier Universitaire Vaudois de Lausanne, Suisse. Tous ces patients furent traités par radiothérapie seule ou en combinaison avec une chirurgie et/ou une chimiothérapie. Trente-neuf des 54 patients parvinrent à la fin de cette étude qui s'est étendue jusqu'à 12 mois au-delà de la radiothérapie. La chirurgie de la tête et cou, en particulier après ablation de la glande sous-maxillaire, a révélé un effet négatif sur la sécrétion salivaire. Elle n'influence en revanche ni le pH, ni l'effet tampon de la salive. Cependant, l'effet sur la sécrétion salivaire lié à la chirurgie est progressivement masqué par l'effet de la radiothérapie et n'est plus identifiable après 3-6 mois. Dès le début de la radiothérapie, la sécrétion salivaire chût très manifestement pour diminuer progressivement jusqu'à 1/3 de sa capacité à la fin du traitement actinique. Une année après la fin de cette radiothérapie, la dysfonction salivaire est caractérisée par une diminution moyenne de la sécrétion salivaire, de 93 % (p < 0,0001) pour la salive au repos et de 95 % (p < 0.0001) pour la salive stimulée, par rapport aux valeurs pré-thérapeutiques. Le pH salivaire ainsi que l'effet tampon furent également influencés par le traitement actinique. L'effet tampon a présenté une diminution à 67 % à une année post-traitement en comparaison de sa valeur pré-thérapeutique. Le pH de la salive stimulée présente une légère, mais significative, diminution par rapport à sa valeur antérieure à la radiothérapie. En conclusion, la chirurgie des cancers de l'oropharynx précédant une radiothérapie a une influence négative sur la sécrétion salivaire sans aggraver l'hyposialie consécutive aux radiations ionisantes. Cette étude confirme qu'un traitement oncologique comprenant une irradiation totale des glandes salivaires majeures chez des patients atteints d'un carcinome épidermoïde avancé de la région oro-pharyngée, induit une perte sévère et à long terme de la sécrétion salivaire avec une altération du pH et de l'effet tampon Abstract: Objective. We sought to investigate the impact of head and neck cancer treatment on salivary function. Study design. The study was conducted on 54 patients with advanced squamous cell carcinoma with confirmed (n =50) or suspected (n = 4) primary oropharyngeal localization who were treated with radiation alone or in combination with surgery or chemotherapy, or both. The following groups were considered in the evaluation: 1, the entire pool of patients; 2, those undergoing surgery and those not undergoing surgery before radiation; 3, those undergoing resection and those not undergoing resection of the submandibular gland. The flow rates, pH, and buffering capacity were determined before, during, and up to 12 months after the completion of radiation. Results. Head and neck surgery, particularly when submandibular gland resection was performed, had a negative impact on salivary flow rates but did not influence pH or buffering capacity. Nonetheless, the effect of surgery on salivary flow rates decreased progressively and disappeared at 3 to 6 months after radiotherapy. More than two thirds of the salivary output was lost during radiation treatment. All patients were experiencing salivary dysfunction at 1 year after completion of radiotherapy, with average decreases of 93% (P < .0001) and 95% (P < .0001) for whole resting salivary flow and whole stimulated salivary flow, respectively, compared with the preradiotherapy values. The buffering capacity decreased to 67% of its preradiotherapy value, and whole stimulated saliva became acidic. Conclusions. The result of this study confirms that cancer treatment involving full-dose radiotherapy (RTH) to all major salivary glands for locally advanced squamous cell carcinoma of the oropharynx induces severe hyposalivation with alteration of salivary pH and buffering capacity. Head and neck surgery has a negative impact on salivary flow rates, especially when the submandibular gland is removed. However, surgery before irradiation is not a factor aggravating hyposalivation when postoperative radiotherapy includes all the major salivary glands.