43 resultados para Canal lombaire étroit, Claudication neurogène
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
La sténose du canal médullaire lombaire peut aujourd'hui se traiter de deux façons différentes à savoir le traitement non- chirurgical (physiothérapie, AINS, infiltrations de corticostéroïdes) pour les patients souffrant de symptômes modérés et le traitement chirurgical (décompression canalaire) pour les patients avec des symptômes graves et des déficits fonctionnels. Plusieurs études ont tenté de comparer ces deux approches thérapeutiques. Pour ce faire, on se servit de questionnaires d'évaluation subjective des capacités fonctionnelles (Oswestry Disability Index) souvent associés à des mesures des capacités de marche en laboratoire.¦Notre étude utilise des capteurs gyroscopiques placés sur le corps des sujets afin de mesurer des paramètres de positions, de transferts de position et de la marche pendant 5 jours consécutifs. Cette méthode nous permet d'effectuer ces mesures objectives dans le cadre de vie des patients, dans leurs activités quotidiennes. Nous espérons ainsi obtenir des résultats qui soient plus représentatifs de leur mobilité.¦Dans le cadre de mon travail de master, je me suis concentré sur la phase pilote d'une étude du Dr Schizas. Cette phase ne regroupe qu'un nombre limité de sujets (14) répartis en deux groupes de 7 suivant le traitement reçu (chir. contre non-chir). Nous avons alors émis trois hypothèses. La première dit que, avant traitement, les patients non-opérés marchent mieux que les patients destinés à la chirurgie (symptômes moins intenses). La deuxième postule que le traitement chirurgical permet d'atténuer suffisamment les symptômes pour que les capacités de marche se rapprochent de celles des patients non opérés avant traitement (efficacité de la chirurgie). Pour finir, notre dernière hypothèse prétend que, après la chirurgie, les patients opérés voient une amélioration de leur capacité de marche par rapport à celles qu'ils avaient avant l'intervention. 4 paramètres ont été retenus afin de caractériser la marche: la longueur des pas, la vitesse, la cadence des pas et la distance parcourue. C'est à partir des moyennes et des coefficients de variabilité de ces paramètres que nous avons effectué nos comparaisons.¦Après l'analyse de nos résultats, il s'avère que nos valeurs tendent à valider nos trois hypothèses à quelques exceptions près. Hypothèse n°1: avant traitement, les patients non destinés à la chirurgie marchent plus vite (2.96 contre 2.87 P 0.84) et avec une cadence des pas plus importante (101.78 contre 94.59 P 0.047). Seule la longueur des pas est plus importante chez les futurs opérés (1.01 contre 0.96 P 0.72). Les coefficients de variabilité (CV) sont tous plus faibles chez les non-opérés (marche plus homogène). Concernant notre 2ème hypothèse, nous sommes plutôt satisfaits des résultats. A 3 mois après la chirurgie, les patients opérés, comparés aux non-opérés avant traitement ont une longueur de pas similaire (1.02 contre 0.96 P 0.70) et une vitesse plus importante (3.08 contre 2.96 P 0.83). Seule la cadence des pas est plus élevée chez les non-opérés (101.78 contre 100.23 P 0.72). Les CV confirment également un rapprochement des capacités de marche de nos patients opérés de celles des non-opérés. Pour la troisième hypothèse, nous sommes heureux de constater que les moyennes et les CV sont tous en accord avec l'idée de base. A trois mois post-traitement les patients opérés font des pas de longueur similaire (1.02 contre 1.01 P 0.93), marchent plus vite (3.08 contre 2.89 P 0.52) et à une cadence plus importante (100.23 contre 94.59 P 0.19).¦Avec seulement 14 patients, il est bien clair que ces résultats n'ont que peu de valeur statistique. Cependant, ces résultats nous encouragent à poursuivre cette étude sur un collectif de patients plus important dans le but de mieux comprendre les troubles de la mobilité des personnes atteintes de canal lombaire étroit.
Resumo:
Introduction Le canal lombaire étroit symptomatique est de plus en plus fréquent. Le traitement dépend des signes cliniques et des résultats radiologiques. Mais actuellement il n'y a pas de consensus concernant la classification radiologique. Le but de notre article est d'étudier la relation entre deux paramètres morphologiques radiologiques récemment décrits sur des examens par IRM. Le premier est le « signe de sédimentation » (Sedimentation Sign) et le second est le grade morphologique de la sténose lombaire (Morphological Grade), tous deux décrit en 2010. Matériel et méthode Nous avons étudié des examens IRM de 137 patients suivit dans notre établissement. De ces 137, 110 étaient issus d'une base de donnée de patients avec une sténose lombaire dont la Symptomatologie était typique. Dans ce groupe, 73 patients avaient été traité chirurgicalement et 37 conservativement, dépendant de la sévérité des symptômes. Un troisième groupe, le groupe contrôle, était formé de 27 patients ne présentant que des douleurs lombaires basses sans sciatalgie. La sévérité de la sténose a été évaluée sur les examens IRM au niveau du disque en utilisant les 4 grades de la classification morphologique, de A à D. La présence d'un signe de sédimentation a été, quand à lui, notée au niveau du pédicule, au-dessus et au-dessous du niveau présentant la sténose maximale, comme décrit dans l'article original. Résultat La présence d'un signe de sédimentation positif a été observée chez 58% des patients présentant un grade morphologique B, 69% chez les patients avec un grade C et 76% des patients avec un grade D. Dans le groupe de patient traité chirurgicalement pour une sténose canalaire, 67% des patients présentaient un signe de sédimentation positif, 35% dans le groupe du traitement conservateur, et 8 % dans le groupe contrôle. En ce qui concerne la classification du grade morphologique, nous avons regroupé les grade C et D. Il y avait 97% de patients avec un grade C et D dans le groupe du traitement chirurgical, 35 % dans le groupe du traitement conservateur et 18% dans le groupe contrôle. Nous avons donc calculé que la présence d'un signe de sédimentation positif chez les patients avec une sténose lombaire symptomatique augmente le risque d'avoir besoin d'une intervention de l'ordre de 3.5 fois (OR=3.5). En utilisant la classification du grade morphologique, nous avons calculé un risque encore plus élevé. Un patient avec une sténose canalaire de grade C ou D a 65 fois plus de risque d'avoir besoin d'une intervention (OR=65). Conclusion : Les résultats montrent une corrélation entre ces deux paramètres morphologiques. Mais la prédiction du besoin d'une intervention n'est pas équivalente. Un tiers des patients dans le groupe du traitement chirurgical n'avaient pas de signe de sédimentation positif. Ce signe apparaît donc comme un moins bon prédicteur pour le choix du traitement comparé à la sévérité de la sténose jugée avec le grade morphologique (OR 3.5 vs 65).
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Introduction: L'ossification du ligament commun vertébral postérieur (LCVP) est une hyperostose prédominant au rachis cervical, associée à différentes pathologies constructrices comme l'arthrose, la maladie de Forestier (ou DISH : Diffuse Idiopathic Squeletal Hyperostosis) ou les spondylarthrites (1). Nous rapportons le cas d'une patiente avec ossification cervicale du LCVP, avec coexistence de DISH et de spondylarthrite.Observation: Patiente de 55 ans, d'origine Irakienne, qui présente depuis l'âge de 40 ans des lombalgies et des talalgies attribuées initialement à un métier physique. En 2008, apparait une cervicobrachialgie C6 gauche. L'IRM cervicale retrouve plusieurs hernies discales (C5-C6 et C6-C7 gauches) avec un canal cervical étroit constitutionnel et une ossification du LCVP cervical. Cette ossification est attribuée à un DISH (Figure1). L'échec du traitement conservateur de la névralgie et la menace neurologique de l'ossification du LCVP conduisent en 2010 à une laminectomie C3-C6 avec fixation postérieure (figure 2). En 2011, la patiente consulte en raison de la persistance de cette névralgie, ainsi que pour des lombalgies inflammatoires. La coexistence de ces symptômes inflammatoires et de l'ossification du LCVP nous incite à réaliser une IRM des sacroiliaques qui retrouve une sacroiliite bilatérale (figure 3). Le diagnostic de spondylarthrite HLA B27 négative est retenu devant l'association des signes cliniques et radiologiques. L'étiologie précise quant à l'origine de l'ossification du LCVP reste incertaine, néanmoins un traitement spécifique de la spondylarthopathie est proposé.Discussion: L'ossification du ligament vertébral commun postérieur est une hyperostose dont les principales causes sont le DISH et les spondylarthrites. On retrouve une ossification du ligament commun vertébral, qu'il soit lombaire, cervical ou dorsal, dans 10 à 50 % des DISH, et 3.5 à 30% des spondylarthrites. 4 types d'ossification du LCVP sont décrites : continue, segmentaire, mixte ou circonscrite. Selon Resnick, le DISH se différencie de la spondylarthrite par la présence d'ossifications antérolatérales d'au moins 4 vertèbres contigües sans érosion des sacroiliaques. Cependant on retrouve dans la littérature quelques cas décrivant la coexistence des 2 pathologies. Récemment, Kim et al. Ont rapporté un cas similaire à notre patiente, avec ossification du LCVP cervical et coexistence de DISH et de spondylarthrite (2).Conclusion: Devant la présence d'une ossification du ligament vertébral commun postérieur cervical, il convient de rechercher des signes de DISH et de spondylarthrite, car leur coexistence est possible. La prévalence exacte de cette association reste encore à déterminer.
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Background: To report a single-center experience in 19 patients (pts) with anal canal cancer treated with helical tomotherapy (HT) and concurrent chemotherapy, and compare the dosimetric results with fixed-field intensitymodulated radiotherapy (IMRT) and 3D conformal radiotherapy (3D RT). Materials and Methods: Between 2007 and 2008, 19 consecutive pts were treated with HT and concurrent CT for anal canal cancer. Median age was 59 years (range, 38−83), and female/male ratio was 14/5. The majority of the pts had T2 or T3 tumours (68.4%), and 52.6% had positive lymph nodes. In all 19 pts, pelvic and inguinal nodes, and tumour irradiation was given using HT upto a median dose of 36 Gy (1.8 Gy/fr) followed by a 1-week gap. A boost dose of 23.4 Gy (1.8 Gy/fr) was delivered to the tumour and involved nodes using 3DRT (n = 12), HT (n = 6), or IMRT (n = 1). Simultaneous integrated boost was used in none of the pts. All but one patient with a T1N0 tumour received concomitant mitomycin/5- fluorouracil (n = 12) or mitomycin/capecitabin (n = 7) CT. Toxicity was scored according to the Common Terminology Criteria for Adverse Events (NCICTCAE v3.0). HT plans and treatments were generated using Tomotherapy, Inc., software and hardware; and 3D or IMRT boost plans with the CMS treatment planning system (TPS), using 6−18 MV photons from a Siemens Primus accelerator. For dosimetric comparison, computed tomography data sets of 10 pts were imported into the TPS, and 3D and 5-field step-andshoot IMRT plans were generated for each case. Plans were optimized with the aim of assessing organs at risk (OAR) and healthy-tissue sparing while enforcing highly conformal target coverage, and evaluated by dose-volume histograms (DVH) of planning target volumes (PTV) and OAR. Results: With a median follow-up of 13 months (range, 3−18), all pts are alive and well; except one patient developing local recurrence at 12 months. No patient developed grade 3 or more acute toxicity. No unplanned treatment interruption was necessary because of toxicity. With 360-degree-of-freedom beam projection, HT showed an advantage over 3D or IMRT plans in terms of dose conformity around the PTV, and dose gradients were steeper outside the PTV, resulting in reduced doses to OARs. Using HT, acute toxicity was acceptable, and seemed to be better than historical standards. Conclusion: We conclude that HT combined with concurrent chemotherapy for anal canal cancer is effective and tolerable. Compared to 3DRT or 5-field IMRT, there is better conformity around the PTV, and OAR sparing.
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Introduction La stabilisation dynamique de la colonne lombaire a été développée comme alternative à la spondylodèse pour les lombalgies chroniques dans l'optique de réduire le risque de dégénération du segment adjacent. Le système de neutralisation dynamique « Dynesys » produit par Zimmer (Suisse) est un des produits les plus populaires. Des études portant sur un suivi à moyen terme ont montré des taux de révision dans près de 30% des patients. Nous avons observé quelques cas d'infections tardives chez nos patients et avons décidé de les passer systématiquement en revue. La bactérie Propionibacterium acnés a été récemment identifiée comme cause d'infections à bas bruit de matériel prothétique. Matériels et méthodes Nous présentons une série consécutive de 50 implantations du système Dynesys. Les patients ont été suivis pendant une durée moyenne de 51 mois (0 - 91). Durant cette période, nous avons identifié 12 complications de type infectieuse et 11 complications de type mécanique nécessitant une ré-opération ou une ablation de matériel dans un collectif de 17 patients. Résultats Les infections de matériel se sont produites après une durée médiane de 52 mois (2-77). Les germes trouvés étaient Propionibacterium acnés dans 7 patients sur 11 (seul η = 4 ou en combinaison η = 3). La présentation clinique associe des douleurs nouvelles ou en augmentation et, à la radiologie conventionnelle, un descellement des vis. Cependant, 73.5% des patients présentent, à des degrés divers, des signes radiologiques de descellements sans avoir de symptômes d'infection. Conclusion Le haut taux d'infections tardives avec des germes peu virulents ainsi que la fréquence des signes de descellements de vis constatés nous amènent à suspecter un défaut d'intégration au niveau de l'interface entre l'os et les vis. Les chirurgiens devraient être attentifs à ces signes et exclure activement une infection chez les patients présentant des douleurs nouvelles (ou en augmentation) en combinaison de signes de descellement radiologiques. Une attitude agressive de révision chirurgicale est recommandée dans ces cas.
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The usual complications of total knee arthroplasty include thrombo-embolism, infection, and loosening. We report an unusual and potentially serious complication of an intramedullary guide lodging within the femoral canal during the procedure. Considering the risk of fracture and additional exposure, the guide was not removed and was cut in situ. The rest of the operation was completed successfully and the patient made an uneventfully recovery.
Resumo:
Two patients affected with a multiple sclerosis developed cerebral venous thrombosis after lumbar puncture and treatment with intravenous methylprednisolone. In one case, the course was favorable. The second patient died in spite of intracerebral thrombolysis. The autopsy confirmed the diagnosis of cerebral venous thrombosis and multiple sclerosis. We discuss the relationship between lumbar puncture, steroid treatment and cerebral venous thrombosis.
Resumo:
INTRODUCTION: The presence of a pre-existing narrow spinal canal may have an important place in the ethiopathogenesis of lumbar spinal stenosis. By consequence the study of the development of the spinal canal is crucial. The first goal of this work is to do a comprehensive literature search and to give an essential view on the development of spinal canal and its depending factors studied until now. The second goal is to give some considerations and hypothesize new leads for clinically useful researches. MATERIALS AND METHODS: A bibliographical research was executed using different search engines: PubMed, Google Schoolar ©, Ovid ® and Web Of Science ©. Free sources and avaible from the University of Lausanne (UNIL) and Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) were used. At the end of the bibliographic researches 114 references were found, 85 were free access and just 41 were cited in this work. Most of the found references are in English or in French. RESULTS AND DISCUSSION: The spinal canal is principally limited by the vertebrae which have a mesodermal origin. The nervous (ectodermal) tissue significantly influences the growth of the canal. The most important structure participating in the spinal canal growth is the neurocentral synchondrosis in almost the entire vertebral column. The fusion of the half posterior arches seems to have less importance for the canal size. The growth is not homogeneous but, depends on the vertebral level. Timing, rate and growth potentials differ by regions. Especially in the case of the lumbar segment, there is a craniocaudal tendency which entails a greater post-natal catch-up growth for distal vertebrae. Trefoil-shape of the L5 canal is the consequence of a sagittal growth deficiency. The spinal canal shares some developmental characteristics with different structures and systems, especially with the central nervous system. It may be the consequence of the embryological origin. It is supposed that not all the related structures would be affected by a growth impairment because of the different catch-up potentials. Studies found that narrower spinal canals might be related with cardiovascular and gastrointestinal symptoms, lower thymic function, bone mineral content, dental hypoplasia and Harris' lines. Anthropometric correlations found at birth disappear during the pediatric age. All factors which can affect bone and nervous growth might be relevant. Genetic predispositions are the only factors that can never be changed but the real impact is to ascertain. During the antenatal period, all the elements determining a good supply of blood and oxygen may influence the vertebral canal development, for example smoking during pregnancy. Diet is a crucial factor having an impact on both antenatal and postnatal growth. Proteins intake is the only proved dietetic relationship found in the bibliographic research of this work. The mechanical effects due to locomotion changes are unknown. Socioeconomic situation has an impact on several influencing factors and it is difficult to study it owing to numerous bias. CONCLUSIONS: A correct growth of spinal canal is evidently relevant to prevent not-degenerative stenotic conditions. But a "congenital" narrower canal may aggravate degenerative stenosis. This concerns specific groups of patient. If the size of the canal is highly involved in the pathogenesis of common back pains, a hypothetical measure to prevent developmental impairments could have a not- negligible impact on the society. It would be interesting to study more about dietetic necessities for a good spinal canal development. Understanding the relationship between nervous tissues and vertebra it might be useful in identifying what is needed for the ideal development. Genetic importance and the post-natal influences of upright standing on the canal growth remain unsolved questions. All these tracks may have a double purpose: knowing if it is possible to decrease the incidence of narrower spinal canal and consequently finding possible preventive measures. The development of vertebral canal is a complex subject which ranges over a wide variety of fields. The knowledge of this subject is an indispensable tool to understand and hypothesize the influencing factors that might lead to stenotic conditions. Unfortunately, a lack of information makes difficult to have a complete and satisfactory interdisciplinary vision.
Resumo:
Five to ten percent of benign paroxysmal positional vertigo are caused by the horizontal semi-circular variant (h-BPPV). In this study, we reviewed the efficacy of the Barbecue repositioning manoeuvre in h-BPPV, and we assessed the possible effect of different factors on the outcome. Barbecue manoeuvre consists in turning the supine patient around his longitudinal axis toward the unaffected side until 360 degrees are accomplished. After every 90 degrees step the patient is maintained in the new position for 30 s. We reviewed 46 patients with h-BPPV, treated by barbecue rotation from 2003 to 2005. After the first Barbecue manoeuvre, the patients were followed-up at intervals of approximately 1 week and the rotation was repeated if h-BPPV persisted (up to three rotations). Factors assessed were age, gender, duration of symptoms before treatment and type of h-BPPV (canalolithiasis vs. cupulolithiasis). Fisher's exact test was used for the analysis. Results: 85% of patients (39/46) were cured after a maximum of 3 rotations. 74% (34/46) were cured after the first manoeuvre and 80% (37/46) after the second one. None of the evaluated factors did significantly affect the efficacy (P > 0.05). The Barbecue manoeuvre is an efficient treatment of h-BPPV demonstrating 85% cure rate after a maximum of three sessions. 74% of the patients are healed after one manoeuvre. The efficacy is not affected by the evaluated factors.