7 resultados para Ann Arbor Community Center
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
RESUME Objectif : Les lymphomes épiduraux primaires représentent moins de 10% des tumeurs épidurales et de 0,1 à 3,3% de tous les lymphomes. Le but de cette étude a été d'évaluer le profil clinique de cette maladie rare, son traitement, ses résultats ainsi que ses facteurs de pronostic. Matériel et méthode : Entre 1982 et 2002, 52 patients présentant un lymphome épidural primaire ont été traités dans neuf institutions membres du Rare Cancer Network. Les critères d'inclusion comprenaient : une biopsie confirmant le lymphome non-hodgkinien, un stade IE et IIE selon la classification de Ann Arbor, un traitement à visée curative de radiothérapie combinée ou non à une chimiothérapie et un suivi d'au moins six mois. Selon la Working Formulation, 12 patients (23%) présentaient un lymphome de bas grade, 28 (54%) un grade intermédiaire et 12 (23%) un haut grade. Les hommes étaient atteints 1.9 fois plus fréquemment que les femmes. L'âge moyen était de 61 ans (intervalle : 21 à 96). Le bilan incluait un Ct-scan spinal (98%), une IRM (52%), un CT-scan thoraco-abdominal (77%) et une aspiration ou biopsie de moelle osseuse (96%). Les symptômes les plus fréquents comprenaient des douleurs dorsales (79% des patients), une faiblesse musculaire (92%) et des déficits sensoriels (71 %). Quarante-huit patients ont subi une laminectomie de décompression avec résection partielle ou complète (42% et 13% des cas respectivement), tous ont reçu une radiothérapie seule (20 patients) ou en combinaison avec une chimiothérapie (32 patients). La dose médiane totale était de 36 Gy (intervalle 6-50 Gy) avec une moyenne de 20 Gy par fraction (intervalle : 1-25). Le suivi moyen était de 71 mois (intervalle : 22-165 mois). Résultats : Suite au traitement, une progression locale a été observée chez 6 patients après un temps de latence moyen de 6 mois. Le taux de rechute systémique a été de 42% (22 patients) le plus souvent dans les ganglions lymphatiques (n=9) après un intervalle de temps moyen de 20 mois. Lors du dernier contrôle, 28 patients étaient vivants et 24 patients étaient décédés. Le taux de survie à 5 ans, le taux de survie sans maladie et le contrôle local étaient de 69%, 57% et 88% respectivement. En analyse univariée, les facteurs pronostics favorables statistiquement significatifs concernant la survie sans maladie étaient un âge inférieur à 63 ans, ainsi qu'une réponse neurologique complète. Pour la survie à 5 ans, les facteurs favorables étaient un âge inférieur à 63 ans. En analyse multivariée, les facteurs pronostics favorables pour la survie globale à 5 ans étaient une réponse neurologique complète, un traitement combiné, un volume de radiothérapie plus que focal, une dose totale de radiothérapie supérieure à 36 Gy et une résection partielle ou complète de la tumeur. En ce qui concerne la survie sans maladie, les facteurs pronostics favorables étáient un âge inférieur à 63 ans et un traitement combiné. Conclusion : Ce qui ressort de cette analyse est que le bilan diagnostic devrait inclure une IRM ou un CT-scan, un échantillon de tissu pour poser le diagnostic pathologique définitif de la lésion, une histoire médicale et un examen physique complet, une chimie sanguine, un CTscan thoraco-abdominal et une biopsie de la moelle osseuse, un PET-scan devrait également faire partie du bilan. Le traitement devrait consister, dans la phase aiguë, en une chirurgie de décompression avec ou sans résection, suivie d'une radiothérapie d'au moins 36Gy en 2 Gy par fraction et d'une chimiothérapie. Tous les patients présentant un lymphome de haut grade ou de grade intermédiaire devraient pouvoir bénéficier d'un traitement combiné.
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PURPOSE: To assess the outcome and patterns of failure in patients with testicular lymphoma treated by chemotherapy (CT) and/or radiation therapy (RT). METHODS AND MATERIALS: Data from a series of 36 adult patients with Ann Arbor Stage I (n = 21), II (n = 9), III (n = 3), or IV (n = 3) primary testicular lymphoma, consecutively treated between 1980 and 1999, were collected in a retrospective multicenter study by the Rare Cancer Network. Median age was 64 years (range: 21-91 years). Full staging workup (chest X-ray, testicular ultrasound, abdominal ultrasound, and/or thoracoabdominal computer tomography, bone marrow assessment, full blood count, lactate dehydrogenase, and cerebrospinal fluid evaluation) was completed in 18 (50%) patients. All but one patient underwent orchidectomy, and spermatic cord infiltration was found in 9 patients. Most patients (n = 29) had CT, consisting in most cases of cyclophosphamide, doxorubicin, vincristine, and prednisolone (CHOP) with (n = 17) or without intrathecal CT. External RT was delivered to scrotum alone (n = 12) or testicular, iliac, and para-aortic regions (n = 8). The median RT dose was 31 Gy (range: 20-44 Gy) in a median of 17 fractions (10-24), using a median of 1.8 Gy (range: 1.5-2.5 Gy) per fraction. The median follow-up period was 42 months (range: 6-138 months). RESULTS: After a median period of 11 months (range: 1-76 months), 14 patients presented lymphoma progression, mostly in the central nervous system (CNS) (n = 8). Among the 17 patients who received intrathecal CT, 4 had a CNS relapse (p = NS). No testicular, iliac, or para-aortic relapse was observed in patients receiving RT to these regions. The 5-year overall, lymphoma-specific, and disease-free survival was 47%, 66%, and 43%, respectively. In univariate analyses, statistically significant factors favorably influencing the outcome were early-stage and combined modality treatment. Neither RT technique nor total dose influenced the outcome. Multivariate analysis revealed that the most favorable independent factors predicting the outcome were younger age, early-stage disease, and combined modality treatment. CONCLUSIONS: In this multicenter retrospective study, CNS was found to be the principal site of relapse, and no extra-CNS lymphoma progression was observed in the irradiated volumes. More effective CNS prophylaxis, including combined modalities, should be prospectively explored in this uncommon site of extranodal lymphoma.
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BACKGROUND: To asses the clinical profile, treatment outcome and prognostic factors in primary breast lymphoma (PBL). METHODS: Between 1970 and 2000, 84 consecutive patients with PBL were treated in 20 institutions of the Rare Cancer Network. Forty-six patients had Ann Arbor stage IE, 33 stage IIE, 1 stage IIIE, 2 stage IVE and 2 an unknown stage. Twenty-one underwent a mastectomy, 39 conservative surgery and 23 biopsy; 51 received radiotherapy (RT) with (n = 37) or without (n = 14) chemotherapy. Median RT dose was 40 Gy (range 12-55 Gy). RESULTS: Ten (12%) patients progressed locally and 43 (55%) had a systemic relapse. Central nervous system (CNS) was the site of relapse in 12 (14%) cases. The 5-yr overall survival, lymphoma-specific survival, disease-free survival and local control rates were 53%, 59%, 41% and 87% respectively. In the univariate analyses, favorable prognostic factors were early stage, conservative surgery, RT administration and combined modality treatment. Multivariate analysis showed that early stage and the use of RT were favorable prognostic factors. CONCLUSION: The outcome of PBL is fair. Local control is excellent with RT or combined modality treatment but systemic relapses, including that in the CNS, occurs frequently.