4 resultados para Almost Hypercomplex Manifold
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
Background Morbidly obese patients are at high risk to develop gallstones, and rapid weight loss after bariatric surgery further enhances this risk. The concept of prophylactic cholecystectomy during gastric bypass has been challenged recently because the risk may be lower than reported earlier and because cholecystectomy during laparoscopic gastric bypass may be more difficult and risky. <p>Methods A review of prospectively collected data on 772 patients who underwent laparoscopic primary gastric bypass between January 2000 and August 2007 was performed. The charts of patients operated before 2004 were retrospectively reviewed regarding preoperative echography and histopathological findings.</p> <p>Results Fifty-eight (7.5%) patients had had previous cholecystectomy. In the remaining patients, echography showed gallstones or sludge in 81 (11.3%). Cholecystectomy was performed at the time of gastric bypass in 665 patients (91.7%). Gallstones were found intraoperatively in 25 patients (3.9%), for a total prevalence of gallstones of 21.2%. The age of patients with gallstones was higher than that of gallstone-free patients (43.5 vs 38.7 years, p < 0.0001). Of the removed specimens, 81.8% showed abnormal histologic findings, mainly chronic cholecystitis and cholesterolosis. Cholecystectomy was associated with no procedure-related complication, prolonged duration of surgery by a mean of 19 min (4-45), and had no effect on the duration of hospital stay. Cholecystectomy was deemed too risky in 59 patients (8.3%) who were prescribed a 6-month course of ursodeoxycolic acid.</p> <p>Conclusion Concomitant cholecystectomy can be performed safely in most patients during laparoscopic gastric bypass and does not prolong hospital stay. As such, it is an acceptable form of prophylaxis against stones forming during rapid weight loss. Whether it is superior to chemical prophylaxis remains to be demonstrated in a large prospective randomized study.</p>
Resumo:
RAPPORT DE SYNTHESE : Introduction : les patients obèses morbides présentent un risque majeur de développer des calculs biliaires en raison d'une sécrétion accrue de cholestérol dans la bile. Ce risque, davantage élevé dans la phase de perte pondérale rapide consécutive à la chirurgie bariatrique ou lors de régimes amaigrissants, est souvent la cause de nombreux symptômes, voire de complications biliaires. Aussi l'association d'une cholécystectomie à la chirurgie bariatrique, notamment le bypass gastrique laparoscopique a-t-elle été proposée afin d'éviter ces complications parfois redoutables dans cette population fragile. Ce concept a cependant fait l'objet de démentis dans de récentes études où ce risque apparaîtrait moins élevé, et la cholécystectomie durant le by- pris gastrique laparoscopique pourrait être grevée de difficultés et présenter des risques opératoires non négligeables pour le patient. Patients et méthodes : notre série comporte 772 patients opérés entre 2000 et 2007 par by-pass gastrique laparoscopique, avec montage d'une anse en Y selon Roux. Ces patients obèses morbides avaient été sélectionnés sur la base d'une anamnèse concluante, d'un examen anthropométrique, d'un bilan sanguin et d'un ultrason abdominal. Une analyse rétrospective des résultats d'ultrason abdominal préopératoire et des rapports histopathologiques des vésicules biliaires en postopératoire a été réalisée chez les patients opérés avant 2004. Résultats : 58 patients (7,5 %) avaient déjà eu une cholécystectomie. L'US abdominal a révélé des calculs ou de la boue biliaire chez 81 patients (11,3 %), un polype chez un patient et une vésicule biliaire normale chez les patients restants. La cholécystectomie a été réalisée concomitamment au by-pass gastrique chez 66S patients (91,7 %) et des calculs biliaires retrouvés à l'examen per-opératoire des vésicules biliaires chez 25 patients (3,9 %), rapportant alors la prévalence de la cholélithiase à 21,2 % dans cette population. L'âge des patients porteurs de calculs biliaires était significativement plus élevé que celui des patients sans calculs biliares (43,5 contre 38,7 ans, P < 0,0001). A l'examen histopathologique, des anomalies ont été décrites dans 81,8 % des vésicules biliaires, consistant pour la plupart en cholécystite chronique et cholestérolose. Aucune complication post-opératoire n'a été associée à la cholécystectomie et le prolongement du temps opératoire était en moyenne de 19 minutes (4 - 45 minutes) sans aucun impact sur le séjour hospitalier. La cholécystectomie n'a pas été réalisée chez 59 patients (8,3 %) en raison de conditions opératoires défavorables, notamment une exposition insuffisante. Un traitement d'acide ursodésoxycholique a été prescrit sur une période de 6 mois et aucun de ces patients n'a manifesté de symptômes biliaires. Conclusion : la cholécystectomie peut être réalisée à titre prophylactique et en toute sécurité au cours du by-pass gastrique laparoscopique. Cet acte opératoire supplémentaire sans conséquence sur le séjour hospitalier, constitue selon la présente étude une forme de prophylaxie recommandable dans la prévention de la formation des calculs biliaires dans la phase de perte pondérale post-opératoire. Sa supériorité ou non par rapport à la prophylaxie médicamenteuse à l'acide ursodésoxycholique n'a pas encore été établie. Des études prospectives randomisées seraient nécessaires afin de confirmer l'avantage de l'une ou l'autre de ces deux alternatives.