17 resultados para Adolescentes - Teenagers

em Université de Lausanne, Switzerland


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OBJECTIVE: To describe food habits and dietary intakes of athletic and non-athletic adolescents in Switzerland. SETTING: College, high schools and professional centers in the Swiss canton of Vaud. METHOD: A total of 3,540 subjects aged 9-19 y answered a self-reported anonymous questionnaire to assess lifestyles, physical plus sports activity and food habits. Within this sample, a subgroup of 246 subjects aged 11-15 also participated in an in-depth ancillary study including a 3 day dietary record completed by an interview with a dietician. RESULTS: More boys than girls reported engaging in regular sports activities (P<0.001). Adolescent food habits are quite traditional: up to 15 y, most of the respondents have a breakfast and eat at least two hot meals a day, the percentages decreasing thereafter. Snacking is widespread among adolescents (60-80% in the morning, 80-90% in the afternoon). Food habits among athletic adolescents are healthier and also are perceived as such in a higher proportion. Among athletic adolescents, consumption frequency is higher for dairy products and ready to eat (RTE) cereals, for fruit, fruit juices and salad (P<0.05 at least). Thus the athletic adolescent's food brings more micronutrients than the diet of their non-athletic counterparts. Within the subgroup (ancillary study), mean energy intake corresponds to requirements for age/gender group. CONCLUSIONS: Athletic adolescents display healthier food habits than non-athletic adolescents: this result supports the idea that healthy behavior tends to cluster and suggests that prevention programs among this age group should target simultaneously both sports activity and food habits.

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RESUMELes troubles des conduites alimentaires atypiques (TCAA) représentent une catégorie diagnostique émergente, relativement peu décrite. Ils regroupent des tableaux cliniques ne satisfaisant pas entièrement aux critères des troubles alimentaires typiques anorexie et boulimie. Désignés par le terme de EDNOS' dans le DSM-IV2 (American Psychiatrie Association, 1994), ils sont appelés troubles atypiques dans la CIM-103 (World Health Organization, 1993).Les TCAA représentent la majorité des demandes dans les consultations pour troubles alimentaires, concernent une grande proportion de la population non-consultante et constituent un enjeu de santé publique prioritaire.Cette étude se penche sur le parcours de 24 jeunes filles présentant de tels troubles, qui ont été suivies dans le cadre d'un groupe thérapeutique à l'UMSA (Unité Multidisciplinaire de Santé des Adolescents, CHUV, Lausanne). Elle a pour but de mieux connaître ces troubles alimentaires atypiques.Deux axes de questions de recherche organisent ce travail: le premier, orienté autour du trouble alimentaire atypique, de sa définition (avec les questions de classification diagnostique) et de son évolution (avec les questions de passages d'une catégorie à une autre), le second autour du groupe thérapeutique, de son utilité et de ses indications.1. Résultats cliniquesLes résultats de l'analyse thématique décrivent un trouble important, qui induit une souffrance plus intense que ne tendraient à le laisser penser la relative banalité de la présentation clinique en comparaison des troubles typiques ainsi que la catégorisation en tant que troubles résiduels. Des moyens compensatoires -qui visent au maintien d'un poids stable en dépit des crises alimentaires ainsi qu'à la perte de poids, soit par des méthodes non-purgatives (restrictions massives, diètes, jeûnes, pratique du sport à outrance), soit par des méthodes purgatives (vomissements auto-induits, usage de laxatifs, diurétiques) - sont présents chez 15 participantes, sous forme de vomissements chez 6 d'entre elles. Seize participantes ont présenté des troubles des menstruations. Des difficultés de la lignée anxio-dépressive sont relevées chez la moitié des participantes, alliées à un perfectionnisme important. L'estime de soi apparaît globalement basse, excessivement influencée par l'insatisfaction attachée au poids et aux formes corporelles. L'analyse fait clairement apparaître le lien complexe unissant les attitudes face à l'alimentation et le désir de maigrir aux crises de frénésie alimentaire. Les crises permettent aux patientes de moduler leurs émotions, tant .positives que négatives. Le vécu de la maladie et des préoccupations pour le corps et l'alimentation semble généralisable. et «transcatégorique», bien que les troubles alimentaires de l'ordre de l'anorexie atypique restrictive, du fait de l'absence de crises de frénésie, semblent appartenir à un registre différent des troubles avec perte de contrôle sur l'alimentation et crises, notamment en termes d'implications dans la vie quotidienne.Lorsque les participantes sont revues (au minimum un an après la sortie du groupe thérapeutique), 15 d'entre elles sont indemnes de tout symptôme, 5 présentent encore un TCAA type boulimie atypique, et 4 ont parfois des crises résiduelles. Des préoccupations pour l'alimentation et le poids subsistent. Le pronostic d'évolution n'apparaît lié ni à la durée de participation au groupe, ni uniquement à la catégorie diagnostique ou aux seuls éléments de co-morbidité, mais davantage à un investissement rapidement positif du groupe, ainsi qu'à la qualité des prises en charge parallèles en présence d'éléments de co-morbidité importants ou d'antécédents d'autres troubles alimentaires.Notre collectif atteste de passages d'une catégorie de trouble à une autre (anorexie puis boulimie, comme décrit dans la littérature) et de changements d'intensité (trouble typique puis atypique) au cours de la maladie, confirmant un continuum possible, tant entre les troubles typiques, qu'entre les troubles typiques et atypiques. Néanmoins, la multiplicité des parcours possibles dans la maladie, ainsi que l'existence de formes stables, sans passages d'une catégorie à une autre, incite à la prudence et ne permet pas de confirmer en tout point l'hypothèse de la nature dimensionnelle (même nature, intensité différente) des troubles alimentaires.Le trouble atypique représente parfois une étape dans l'évolution à partir d'un trouble typique, pouvant être envisagé comme moment sur le chemin de la guérison, ce qui pose la question des critères de guérison.2. Nature des troubles alimentaires atypiquesDu collectif émergent 4 catégories diagnostiques de troubles alimentaires atypiques: hyperphagie boulimique, boulimie atypique non-purgative, boulimie atypique purgative et anorexie atypique restrictive. Le tableau clinique.de l'hyperphagie boulimique comporte des crises de boulimie, mais peu de préoccupations concernant le poids et les formes corporelles en compá= raison des 3 autres catégories, et pas de moyens de compensation des crises, ce qui induit fréquemment un surpoids voire une obésité pour les patientes concernées. Les moyens de compensation des crises de boulimie demeurent non-purgatives (jeûne, sport) dans la boulimie atypique non-purgative, alors que vomissements et usage de laxatifs suite aux crises caractérisent la boulimie atypique purgative. Le tableau clinique de l'anorexie atypique restrictive ne présente ni crises de boulimie ni moyens de compensation purgatifs type vomissements. Ces catégories sont retrouvées dans la littérature.Nos résultats rejoignent la littérature actuelle qui envisage la nécessité d'une reclassification des troubles alimentaires en vue du DSM-V. Dans l'intervalle, adopter la classification de la CIM et parler d'anorexie atypique, de -type restrictif ou avec crises, de boulimie atypique, purgative ou non, et y ajouter l'hyperphagie boulimique, rendrait mieux compte de la réalité clinique des troubles alimentaires atypiques que ne le fait la classe des EDNOS du DSM, peu différenciée, mêlant des tableaux très divers et au final insatisfaisante.3. Utilité et indication du groupeLe groupe recèle un fort pouvoir thérapeutique pour les patientes qui s'y impliquent. L'étayage sur les autres émerge comme facteur thérapeutique principal, ainsi que le décrit la littérature. Cette prise en charge thérapeutique convient particulièrement à des patientes présentant un trouble alimentaire sur le versant boulimique, comprenant l'hyperphagie boulimique, la boulimie atypique, purgative ou non, ainsi que certaines boulimies de moyenne gravité. Les patientes du collectif qui présentent des difficultés de l'ordre de l'anorexie atypique restrictive bénéficient moins du groupe que les participantes qui expérimentent des pertes de contrôle sur la nourriture.4. ImplicationsL'intensité de la souffrance, la complexité des tableaux symptomatiques, la diversité des parcours et les multiples répercussions sur la vie sociale démontrent l'importance de repérer et prendre en charge ces troubles alimentaires qui demeurent souvent banalisés. Dans cette perspective, la formation au dépistage, à l'évaluation et à la prise en charge des divers intervenants confrontés à ces troubles représente un enjeu majeur. .Enfin, dénoncer les pressions socioculturelles à la minceur et le dictat des régimes, promouvoir une notion de bien-être et une bonne estime de soi qui ne soient pas liées à l'apparence contribuera à prévenir les troubles alimentaires atypiques.

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Les adolescentes souffrant de troubles du comportement alimentaireatypiques sont nombreuses, mais les soins qui leur sont offertsne sont pas toujours adaptés à leur âge et à leurs difficultés. Pourrépondre aux demandes de plus en plus fréquentes, un groupe thérapeutiquea été proposé aux jeunes filles présentant ces troubles dansle cadre de l'unité multidisciplinaire de santé des adolesents(UMSA), au centre hospitalier universitaire de Lausanne. Ce groupeétait animé par un psychologue et un médecin somaticien, représentantà la fois le fonctionnement interdisciplinaire du service et le passagedu soma au psyché que ces adolescentes doivent effectuer pours'extraire de l'emprise de leur corps et accéder à leur psychisme.La création du groupe et les étapes de son évolution montrentcomment ces jeunes filles ont bénéficié de cette double animationet des interactions avec les autres participantes pour progresser versune prise de conscience, une liberté de parole plus importante etune plus grande autonomie. La dynamique du groupe et la résonancedu travail thérapeutique avec les besoins propres à l'adolescencepermettent de discuter l'utilité de la thérapie de groupe pourles jeunes filles présentant des désordres alimentaires.

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Introduction: In 2012, a study by K. Chatziioannidou and S-C. Renteria showed that teenagers chose to undergo a surgical termination of pregnancy (TOP) more often than a medical TOP (mifepristone followed by misoprostol) when they decided to terminate a pregnancy. It also showed that the teenagers' choice for a medical versus surgical method is inversely proportional to the adults' choice although the efficiency of the medical method showed even better results for teenagers than for adults. According to the hypothesis made, the reasons for this choice might be influenced by the following facts: (i) the belated call to make an appointment, the medical procedure not being available after 9 weeks of gestation; (ii) the imperative request for confidentiality; (iii) the beliefs and subjective appreciation of the medical staff. Objectives: The aim of this retrospective and qualitative study is to analyse the reasons why, in case of a TOP, teenagers chose the surgical method more often than their adult counterparts. Material: (i) All teenagers who were admitted for an abortive procedure during 2011 in the in- or outpatient ward. (ii) The professional team (midwives and sexual and reproductive counsellors) in charge in the case of a TOP request. Methods: The information about the patient's history and the biopsycho- social data was retrieved from the patient files filled out by midwives and sexual and reproductive health counsellors during the first appointment for a TOP request or during its process. The professionals' appreciation was evaluated by means of a semi-structured questionnaire. Results: Concerning the choice of the method for a pregnancy termination, the results of our research show that: (i) Out of 47 teenagers, 27 chose the surgical method and 17 the medical method. (ii) Three had a second trimester abortion (which includes use of the medical method). (iii) Fifteen teenagers out of the 27 who chose a surgical method consulted between the 9th and 14th weeks of amenorrhoea and therefore did not have any other choice. The reasons for their 'late arrival' will be explained in detail. The 12 teenagers who arrived before the 8th week of amenorrhoea and chose to undertake abortion by suction & curettage under general anaesthesia did it for the following reasons: (i) Four were afraid of bleeding and pain. (ii) Five thought that the organisation of the surgical procedure was easier. (iii) Two did not trust the abortion pill. (iv) One was taken to her mother's gynaecologist where she had a D&C. Confidentiality was requested nine times out of 27 when choosing the surgical method, and six times out of 17 when choosing the medical method. Therefore, although confidentiality concerns a third of the teenagers' pregnancy termination requests, it does not seem to be a significant element for the choice of the method. As for the subjective appreciation of the professionals, the first results of the discussions seem to show that teenagers were reluctant or resistant towards the medical method. Conclusion: This study shows that the reasons why teenagers still prefer the use of the surgical over the medical method compared to adults, seem to include the late request for an appointment, fear of pain and bleeding and organisational issues. Confidentiality does not seem to greatly influence the teenagers' choice. Nonetheless, medical professionals seem to favour the suction curettage procedure performed under anesthesia because they associate young age with vulnerability and psychological frailty and consequently diminished ability to cope with pain and emotional distress during the medical procedures.

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The osteoporosis of the child and the teenager is a pathological reality; its multifactorial pathogenesis often requires a collaborative approach and multidisciplinary. The osteoporosis characterized by a reduction in the bone mineral density is not a uniform pathology; it must be dealt with on all the levels by analyzing the factors of risks, by giving itself the diagnostic means and while insisting on the importance of a preventive approach as well as therapeutic.

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Objectifs: Faire le point sur les connaissances concernant la contraception post-coïtale (CPC) et son utilisation par les adolescentes, et réunir les recommandations utiles aux médecins prescripteurs. Matériel et méthodes: La revue de littérature concernant la CPC et les résultats d'une enquête concernant les comportements sexuels des adolescents de 16-20 ans en Suisse sont utilisés. Résultats: Plusieurs méthodes peuvent être utilisées incluant les oestroprogestatifs et les progestatifs seuls. C'est surtout à l'occasion de rupture de préservatif, d'oubli de pilule ou d'absence de contraception que la CPC peut être utile. Les adolescents sexuellement actifs semblent connaître l'existence de la CPC et 20% des jeunes filles y ont eu recours en Suisse. Mais les obstacles qui limitent l'accès à la CPC sont nombreux au niveau de l'information et de la qualité des services dans cette situation d'urgence. Discussion et conclusion: La sensibilisation des adolescents et des jeunes aux conditions d'utilisation de la CPC est nécessaire, et doit être associée à un effort de formation des professionnels et de qualité des services pour faciliter l'accès à la CPC. Mots-clefs: contraception d?urgence, contraception post-coïtale, pilule du lendemain, adolescents.<br/><br/>Purpose: To describe and analyze emergency contraception (EC) awareness and use among sexually active Swiss teenagers. Methods: Anonymous computerized questionnaires were distributed to a national representative sample of 4283 in-school adolescents (aged 16 to 20 years) in high schools and professional centers. Young people who were sexually active (51.5% of the sample: 1058 girls and 1073 boys) responded to questions on EC awareness and use and on sexual perception, attitude and behaviors. Univariate analyses and multiple regression analyses were used to describe EC awareness and use and their correlates. Results: Most of the sexually active girls (89.3%) and boys (75.2%) knew of the existence of EC. Of girls, 20% reported having used EC, and the majority of them used it only once (64.1%) or twice (18.5%). EC awareness was positively associated with the father's level of education (girls: odds ratio:5.18), and the scholastic curriculum of the respondent. Gender differences in the correlates of EC awareness demonstrate that girls who had a confidant, or a group of friends or boys of Swiss nationality and those who have had the opportunity to discuss the issue of contraception declare greater awareness of EC. EC use was higher among girls who lived in urban areas (odds ratio: 1.91) and occasionally had unprotected intercourse. We did not find any significant difference in the profile of multiple vs. one-time users. Conclusion: EC awareness and use should be improved through better information and accessibility, especially among teenagers who place themselves in at-risk situations. Keywords: Adolescents, Emergency contraception, Gender differences, Teenage pregnancy prevention, Switzerland.