360 resultados para Activated T lymphocytes
em Université de Lausanne, Switzerland
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Fas ligand (FasL, Apo-1L) is a member of the tumor necrosis factor protein family and binding to its receptor (Fas, Apo-1, CD95) triggers cell death through apoptosis. Ligand expression is restricted to cells with known cytolytic activity and found on hematopoietic cells of the T cell and natural killer lineage. Here we provide evidence that B lymphocytes can express FasL. Flow cytometric analysis revealed that FasL is expressed on the surface of B cells upon stimulation with either lipopolysaccharide or phorbol 12-myristate 13-acetate/ionomycin. FasL expression on activated B cells was confirmed by western blot and reverse transcriptase polymerase chain reaction analysis. FasL on B cells is functional since lipopolysaccharide-activated B lymphocytes derived from wild type, but not from gld mutant mice, were able to kill Fas-sensitive target cells. Our data suggest that the Fas system may contribute to the control of B cell homeostasis.
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We purified from activated T lymphocytes a novel, highly conserved, 116-kDa, intracellular protein that occurred at high levels in the large, dividing cells of the thymus, was up-regulated when resting T or B lymphocytes or hemopoietic progenitors were activated, and was down-regulated when a monocytic leukemia, M1, was induced to differentiate. Expression of the protein was highest in the thymus and spleen and lowest in tissues with a low proportion of dividing cells such as kidney or muscle, although expression was high in the brain. The protein was localized to the cytosol and was phosphorylated, which is consistent with a previous report that the Xenopus laevis ortholog was phosphorylated by a mitotically activated kinase (1 ). The cDNA was previously mischaracterized as encoding p137, a 137-kDa GPI-linked membrane protein (2 ). We propose that the authentic protein encoded by this cDNA be called cytoplasmic activation/proliferation-associated protein-1 (caprin-1), and show that it is the prototype of a novel family of proteins characterized by two novel protein domains, termed homology regions-1 and -2 (HR-1, HR-2). Although we have found evidence for caprins only in urochordates and vertebrates, two insect proteins exhibit well-conserved HR-1 domains. The HR-1 and HR-2 domains have no known function, although the HR-1 of caprin-1 appeared necessary for formation of multimeric complexes of caprin-1. Overexpression of a fusion protein of enhanced green fluorescent protein and caprin-1 induced a specific, dose-dependent suppression of the proliferation of NIH-3T3 cells, consistent with the notion that caprin-1 plays a role in cellular activation or proliferation.
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ABSTRACT Allergic asthma is a major complication of atopy. Its severity correlates with the presence of activated T lymphocytes and eosinophils in the bronchoalveolar lavage fluid (BALF). Mechanisms that protect against asthma are poorly understood. Based on oral models of mucosal tolerance induction, models using the nasal route showed that uptake of important amounts of antigen can induce tolerance and reverse the allergic phenotype. 1L-10 producing regulatory T cells were proposed as key players in tolerance induction, but other players, e.g. dendritic cells (DC), B cells and epithelial cells may have to be taken into consideration. The objective of the present study is to characterize the effects of a therapeutic intranasal treatment (INT) in a murine model of asthma and to determine, in this model, the cellular and molecular mechanisms leading to protection against asthma. First, we established an asthma model by sensitizing the BALB/c mouse to ovalbumin (OVA) by two intraperitoneal injections of alum-adsorbed OVA and three inhalations of aerosolized OVA. Then OVA was applied to the nasal mucosa of OVA- sensitized mice. Mice were later re-exposed to OVA aerosols to assess the protection induced by OVA INT. OVA sensitization induced strong eosinophil recruitment, OVA-specific T cell proliferation and IgE production. Three intranasal treatments at 24-hour intervals with 1.5 mg OVA drastically reduced inflammatory cell recruitment into the BALF and inhibited OVA-specific IgE production upon allergen re-exposure. T cell proliferation in ex vivo bronchial lymph node (BLN) cells was inhibited, as well as TH2 cytokine production. Protection against OVA-induced bronchial inflammation was effective for an extended period of time and treated mice resisted a second re-exposure. Transfer of CD4+ cells from BLN and lungs of OVA-treated mice protected asthmatic recipient mice from subsequent aerosol challenge indicating an involvement of CD4+ T regulatory cells in this protection. RESUME L'asthme allergique est une manifestation clinique majeure de l'atopie. La sévérité de l'asthme est liée à la présence de lymphocytes T activés ainsi que d'éosinophiles dans le lavage broncho-alvéolaire (LBA). Les mécanismes permettant de se prémunir contre l'asthme sont mal connus. Basés sur des modèles muqueux d'induction de tolérance par la voie orale, des modèles utilisant la voie nasale ont montré que d'importantes quantités d'antigène peuvent induire une tolérance et ainsi reverser le phénotype allergique. Des cellules régulatrices produisant de l'IL-10 pourraient jouer un rôle clé dans l'induction de la tolérance mais d'autres acteurs tels que les cellules dendritiques, les cellules B et les cellules épithéliales doivent aussi être prises en compte. L'objectif de la présente étude est de caractériser les effets d'un traitement intranasal thérapeutique dans un modèle murin d'asthme et de déterminer dans ce modèle les mécanismes cellulaires et moléculaires conférant une protection contre l'asthme. En premier lieu, un modèle d'asthme allergique a été établi en sensibilisant des souris BALB/c à l'ovalbumine (OVA) par deux injections intraperitonéales d'OVA adsorbé sur de l'alum et trois séances d'OVA en aérosol. Dans un second temps, de l'OVA a été administrée sur la muqueuse nasale des souris sensibilisées à l'OVA. Les souris furent ensuite challengées par des aérosols d'OVA afin d'évaluer la protection conférée par le traitement intranasal à l'OVA. La sensibilisation à l'OVA a induit un fort recrutement d'éosinophiles, une réponse proliférative des cellules T à l'OVA ainsi qu'une production d'lgE spécifiques. Trois traitements intranasaux à 24 heures d'intervalle avec 1.5 mg d'OVA ont permis de réduire drastiquement le recrutement des cellules inflammatoires dans le LBA ainsi que d'inhiber la production d'lgE spécifiques à l'OVA produits lors d'une ré-exposition à l'OVA. La prolifération en réponse à l'OVA de cellules extraites ex vivo de ganglions bronchiques a, elle aussi, été inhibée de même que la production de cytokines TH2. La protection contre l'inflammation provoquée par l'aérosol est efficace pour une longue période et les souris traitées résistent à une seconde ré- exposition. Le transfert de cellules CD4+ issues de ganglions bronchiques et de poumons de souris traitées à l'OVA protège les souris asthmatiques receveuses contre les effets inflammatoires d'un aérosol, indiquant que des cellules T CD4+ régulatrices pourraient être impliquées dans cette protection. RESUME DESTINE A UN LARGE PUBLIC L'asthme est une affection des voies respiratoires qui se caractérise par une contraction de la musculature des voies aériennes, une production de mucus et d'anticorps de l'allergie (IgE). On parle d'asthme allergique lorsque les facteurs déclenchant l'asthme sont des allergènes inhalés tels que acariens, pollens ou poils d'animaux. Le système immunitaire des patients asthmatiques a un défaut de programmation qui le rend réactif à des substances qui sont normalement inoffensives. Le traitement actuel de l'asthme repose sur le soulagement des symptômes grâce à des produits à base de stéroïdes. Les techniques permettant de reprogrammer le système immunitaire (immunothérapie) ne sont pas efficaces pour tous les antigènes et prennent beaucoup de temps. En conséquence, il est nécessaire de mieux comprendre les mécanismes sous-tendant une telle reprogrammation afin d'en améliorer le rendement et l'efficacité. Dans ce but, des modèles d'immunothérapie ont été mis au point chez la souris. Ils permettent une plus grande liberté d'investigation. Dans cette étude, un modèle d'asthme allergique dans la souris a été établi par une sensibilisation à un antigène particulier : l'ovalbumine (OVA). Ce modèle présente les caractéristiques principales de l'asthme humain : recrutement de cellules inflammatoires dans les poumons, augmentation de la production d'anticorps et de la résistance des bronches aux flux respiratoires. Cette souris asthmatique a ensuite été traitée par application nasale d'OVA. Comparées aux souris non traitées, les souris traitées à l'OVA ont moins de cellules inflammatoires dans leurs poumons et produisent moins d'anticorps IgE. D'autres marqueurs inflammatoires sont aussi fortement diminués. Des cellules de poumons ou de ganglions bronchiques prélevées sur des souris traitées injectées dans des souris asthmatiques améliorent les symptômes de l'asthme. Ces cellules pourraient donc avoir un rôle régulateur dans l'asthme. Les caractériser et les étudier afin d'être capable de les générer est crucial pour les futures thérapies de l'asthme.
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ABSTRACT Asthma is a complex inflammatory syndrome caused by environmental factors in predisposed individuals (atopics). Its severity correlates with the presence of activated T lymphocytes and eosinophils in the bronchoalveolar lavage fluid (BALF). Induction of tolerance via the nasal route results in reduced recruitment of eosinophils into BALF upon challenge, inhibition of TH2 pro-inflammatory cytokine secretion and T cell hyporesponsiveness. Recently, CD4+CD25+ natural regulatory T cells (Treg) were proposed as key players in controlling the development of asthma and allergic disease. The objective of the present study is to investigate the role of CD4+CD25+ regulatory T cells in the mechanisms leading to tolerance in an established model of asthma. In this goal we depleted CD4+CD25+ T cells at different times during asthma and tolerance induction protocol in mice and looked at efficiency of tolerization (intranasal application of high dose of allergen) in the absence of natural Tregs. First, ovalbumin-sensitized mice were depleted of CD25+ T cells by intraperitoneal injection of anti-CD25 mAb (PC61) either for along-term (repeated injections of anti-CD25 from day 31 until the end of the protocol) or a short-term period (single injection of anti-CD25 before or after tolerance induction). We demonstrated that the long-term depletion of CD4+CD25+ T cells severely hampered tolerance induction (marked enhancement in eosinophil recruitment into BALF and a vigorous antigen specific T cell response to OVA upon allergen challenge) whereas transient depletions were not sufficient to do so. We then characterized T cell subsets by flow cytometry and observed that a large part of CD4+CD25+ T cells express Foxp3, an established marker of regulatory T cells. We also tested in-vitro suppressor activity of CD4+CD25+ T cells from tolerized mice by cell proliferation assay in coculture and observed a strong suppressive activity. Our data suggest that CD4+CD25+ T cells with regulatory properties play a crucial role in the induction of tolerance via the nasal route. The relationship between CD25+ natural Treg and inducible IL-10+ TRl-type Treg will have to be defined. RESUME L'asthme est un syndrome inflammatoire complexe provoqué par des facteurs environnementaux chez des individus génétiquement prédisposés (atopiques). Sa sévérité corrèle avec la présence des lymphocytes T activés et d'éosinophiles dans le lavage bronchoalvéolaire (BAL). L'induction de la tolérance par la voie nasale résulte en une diminution du recrutement des eosinophils dans le BAL, une inhibition de la sécrétion de cytokines pro-inflammatoires de type TH2 et de l'hypo-réponse des cellules T à l'allergène. Récemment, les cellules régulatrices «naturelles » de type CD4+CD25+ T (Tregs) ont été proposées comme acteurs essentiels dans le développement de l'asthme et de l'allergie. L'objectif de cette étude est d'étudier le rôle des cellules régulatrices CD4+CD25+ T dans les mécanismes menant à la tolérance dans un modèle établi d'asthme. Dans ce but nous avons déplété les cellules de CD4+CD25+ T à différents temps au cours du protocole d'induction d'asthme et de tolérance et nous avons regardé l'efficacité de l'induction de tolérance (application intranasale d'une dose importante d'allergène) en l'absence de Tregs. Dans un premier temps des souris sensibilisées à l'ovalbumine (OVA) ont été déplétées en cellules CD25+ T par l'injection intrapéritonéale d'anti-CD25 mAb (PC61) pour une longue période (injections répétées d'anti-CD25 du jour 31 jusqu'à la fin du protocole) ou pour une courte période (injection unique d'anti-CD25 avant ou après l'induction de tolérance). Nous avons démontré que la déplétion à long t erme des cellules de CD4+CD25+ T a empêché l'induction de tolérance (recrutement accru d'éosinophiles dans le BAL et une réponse vigoureuse des cellules T spécifiques de l'antigène après exposition à l'allergène) tandis des déplétions à court-terme n'ont pas cet effet. Nous avons ensuite caractérisé des sous-populations de cellules T par cytométrie de flux. Nous avons observé que la majorité des cellules CD4+CD25+ T expriment Foxp3, un marqueur établi des cellules régulatrices. Nous avons également examiné in vitro l'activité régulatrice des cellules T CD4+CD25+ issues de souris tolérisées. La prolifération de cellules T en coculture a démontré une forte activité suppressive des cellules CD4+CD25+. Nos données suggèrent que des cellules T CD4+CD25+ ayant des propriétés régulatrices jouent un rôle crucial dans l'induction de la tolérance par la voie nasale. Le rapport entre les cellules régulatrices naturelles CD4+CD25+ et les cellules régulatrices inductible de type TR1 I1-10+ devra être défini. RESUME DESTINE A UN LARGE PUBLIC L'asthme est une maladie inflammatoire des bronches, caractérisée par des crises de dyspnée (gêne respiratoire) témoignant d'une activation brutale des muscles bronchoconstricteurs, auxquelles s'associent un oedème et une hypersécrétion des muqueuses des voies aériennes ainsi qu'une importante production d'anticorps de l'allergie (IgE). Chez la plupart des enfants atteints et chez près de la moitié des adultes concernés par l'asthme, c'est une allergie à des substances présentes dans l'air environnant (acariens, pollens ou poils d'animaux) qui est à l'origine de la maladie. . Le traitement actuel de l'asthme repose d'une part sur le soulagement des symptômes grâce à des produits à base de stéroïdes ou des bronchodilatateurs. D'autre part, l'immunothérapie spécifique (aussi appelée désensibilisation) permet d'améliorer l'asthme et de «reprogrammer» le système immunitaire. C'est à ce jour, le seul moyen connu de faire régresser une allergie. Cependant l'immunothérapie prend beaucoup de temps (3 à 5 ans) et ne marche pas à tous les coups ni pour tous les antigènes. Il est donc important de mieux comprendre les mécanismes impliqués lors d'un tel traitement afin d'en améliorer l'efficacité. Af n de pouvoir investiguer en détail ces mécanismes des modèles d'immunothérapie ont été mis au point chez la souris. Notre étude se base sur un modèle d'asthme allergique chez la souris. Des souris sont rendues allergiques à l'ovalbumine (OVA) et présentent alors les caractéristiques majeures de l'asthme humain (recrutement de cellules inflammatoires dans les poumons, augmentation de la production d'IgE et de la résistance des bronches aux flux respiratoires). Ces souris asthmatiques une fois traitées par l'application nasale d'OVA (forme d'immunothérapie muqueuse) ne développent plus de réaction allergique lors d'une ré-exposition à l'allergène. Notre hypothèse est que cette «guérison» (tolérance) est liée à l'action de cellules (lymphocytes T CD4) dites «régulatrices» et caractérisées par le marqueur CD25. Pour le démontrer, nous avons éliminé ces cellules «régulatrices» CD25 de nos souris asthmatiques grâce à un anticorps monoclonal spécifique. Nous n'avons dès lors plus été en mesure d'induire une tolérance à l'allergène. Ceci suggère donc un rôle clé des cellules «régulatrices» T CD4+CD25+ dans la réussite de l'immunothérapie nasale dans notre modèle. Nos résultats n'excluent pas la participation d'autres cellules telles que les lymphocytes producteurs d'IL-10 (lymphocytes régulateurs induits). Le rôle respectif de ces sous-populations régulatrices devra être examiné dans les études à venir. Une meilleure maîtrise des mécanismes de régulation pourrait s'avérer cruciale pour améliorer les thérapies de l'asthme.
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IL-6 plays a central role in supporting pathological TH2 and TH17 cell development and inhibiting the protective T regulatory cells in allergic asthma. TH17 cells have been demonstrated to regulate allergic asthma in general and T-bet-deficiency-induced asthma in particular. Here we found an inverse correlation between T-bet and Il-6 mRNA expression in asthmatic children. Moreover, experimental subcutaneous immunotherapy (SIT) in T-bet((-/-)) mice inhibited IL-6, IL-21R and lung TH17 cells in a setting of asthma. Finally, local delivery of an anti-IL-6R antibody in T-bet((-/-)) mice resulted in the resolution of this allergic trait. Noteworthy, BATF, crucial for the immunoglobulin-class-switch and TH2,TH17 development, was found down-regulated in the lungs of T-bet((-/-)) mice after SIT and after treatment with anti-IL-6R antibody, indicating a critical role of IL-6 in controlling BATF/IRF4 integrated functions in TH2, TH17 cells and B cells also in a T-bet independent fashion in allergic asthma.
MALT1 auto-proteolysis is essential for NF-κB-dependent gene transcription in activated lymphocytes.
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Mucosa-associated lymphoid tissue 1 (MALT1) controls antigen receptor-mediated signalling to nuclear factor κB (NF-κB) through both its adaptor and protease function. Upon antigen stimulation, MALT1 forms a complex with BCL10 and CARMA1, which is essential for initial IκBα phosphorylation and NF-κB nuclear translocation. Parallel induction of MALT1 protease activity serves to inactivate negative regulators of NF-κB signalling, such as A20 and RELB. Here we demonstrate a key role for auto-proteolytic MALT1 cleavage in B- and T-cell receptor signalling. MALT1 cleavage occurred after Arginine 149, between the N-terminal death domain and the first immunoglobulin-like region, and did not affect its proteolytic activity. Jurkat T cells expressing an un-cleavable MALT1-R149A mutant showed unaltered initial IκBα phosphorylation and normal nuclear accumulation of NF-κB subunits. Nevertheless, MALT1 cleavage was required for optimal activation of NF-κB reporter genes and expression of the NF-κB targets IL-2 and CSF2. Transcriptome analysis confirmed that MALT1 cleavage after R149 was required to induce NF-κB transcriptional activity in Jurkat T cells. Collectively, these data demonstrate that auto-proteolytic MALT1 cleavage controls antigen receptor-induced expression of NF-κB target genes downstream of nuclear NF-κB accumulation.
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Adaptive immunity is initiated in T-cell zones of secondary lymphoid organs. These zones are organized in a rigid 3D network of fibroblastic reticular cells (FRCs) that are a rich cytokine source. In response to lymph-borne antigens, draining lymph nodes (LNs) expand several folds in size, but the fate and role of the FRC network during immune response is not fully understood. Here we show that T-cell responses are accompanied by the rapid activation and growth of FRCs, leading to an expanded but similarly organized network of T-zone FRCs that maintains its vital function for lymphocyte trafficking and survival. In addition, new FRC-rich environments were observed in the expanded medullary cords. FRCs are activated within hours after the onset of inflammation in the periphery. Surprisingly, FRC expansion depends mainly on trapping of naïve lymphocytes that is induced by both migratory and resident dendritic cells. Inflammatory signals are not required as homeostatic T-cell proliferation was sufficient to trigger FRC expansion. Activated lymphocytes are also dispensable for this process, but can enhance the later growth phase. Thus, this study documents the surprising plasticity as well as the complex regulation of FRC networks allowing the rapid LN hyperplasia that is critical for mounting efficient adaptive immunity.
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Rapport de synthèse : Le récepteur activé par protéase de type 2 (PAR2) intervient dans l'inflammation dans divers modèles expérimentaux de maladies inflammatoires et auto-immunes, mais le mécanisme par lequel il exerce cette fonction reste mal compris. PAR2 est exprimé sur des cellules endothéliales et immunitaires et a été impliqué dans la différentiation des cellules dendritiques (DC). Avec leur rôle central dans la réponse immune, les DC pourraient jouer un rôle clef, l'activation de PAR2 à leur surface modulant la réponse immune. Des recherches précédentes ont montré que PAR2 a un effet dans le développement et la maturation des DC de moelle osseuse in vitro, ainsi que dans la promotion de la réponse immune en allergie. Dans cette étude, nous avons évalué l'impact in vivo de l'activation de PAR2 sur les DC et les cellules T dans des souris déficientes en PAR2 (KO) en utilisant un peptide agoniste spécifique du PAR2 (AP2). L'activation de PAR2 a augmenté la fréquence de DC matures dans les ganglions lymphatiques 24 heures après l'administration d'AP2 d'une manière significative. En outre, ces DC avaient une expression augmentée des molécules de co-stimulation CD86 et du complexe majeur d'histocompatibilité type 2 (MHC-II). 48 heures après l'injection d'AP2, nous avons également observé une élévation significative des lymphocytes T CD4+ et CD8+ activés, (CD44+CD62-) dans ces ganglions. Des changements dans le profil d'activation des DC et des cellules T n'ont pas été observés au niveau de a rate. L'influence de la signalisation de PAR2 sur le transport d'antigène aux ganglions lymphatiques inguinaux a été évaluée dans le contexte d'hypersensibilité retardée de type IV. Les souris KO sensibilisées par peinture de la peau avec fluorescéine isothyocyanate (FITC) afin d'induire une hypersensibilité retardée avaient un pourcentage diminué de DC FITC+ dans les ganglions lymphatiques 24 heures après l'application du FITC en comparaison avec les souris sauvages avec le même fond génétique (0.47% vs 0.95% des cellules ganglionnaires totales). En conclusion, ces résultats démontrent que la signalisation de PAR2 favorise et renforce la maturation et le transport d'antigène par des DC .vers les ganglions lymphatiques ainsi que l'activation ultérieure des lymphocytes T, et de ce fait fournissent une explication pour l'effet pro inflammatoire de PAR2 dans les modèles animaux d'inflammation. Une meilleure compréhension de ce mécanisme de modulation du système immun via PAR2 peut s'avérer particulièrement utile pour le développement des vaccins, ainsi que pour la découverte de nouvelles cibles thérapeutiques dans le contexte de l'allergie, l'auto-immunité, et les maladies inflammatoires.
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The authors devised a cytotoxic assay based on cytofluorometric analysis of target surface markers in order to compare lysis exerted in vitro by cytotoxic T lymphocytes (CTLs) on different cell subsets in the context of a single lymphoid target cell population. Using this assay, the authors evaluated when oncorna virus-infected lymphocytes become a suitable target for virus-specific T cell effectors. A lymphocyte population from Moloney-murine leukaemia virus (M-MuLV)-infected (carrier) mice, in which the proliferation of selective V beta T-cell receptor (TCR) families was induced in response to Mlsa encoded antigens, was utilized as a target. The authors observed that a virus-specific T cell clone exerted lytic activity preferentially against activated cell subsets. Moreover, virus-specific CTLs generated in mixed leucocyte tumour cell cultures (MLTC) were also able to impair the concomitant anti-Mlsa response of lymphocytes from M-MuLV carrier mice. It was found that the proliferative status of oncorna virus-infected target cells played an important role in limiting the in vitro efficacy of the immune response, and it is speculated that this phenomenon might represent an in vivo escape mechanism from immunosurveillance.
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Staphylococcal enterotoxins are bacterial products that display superantigen activity in vitro as well as in vivo. For instance, staphylococcal enterotoxin B (SEB) polyclonally activates T cells that bear the Vbeta8 gene segment of the TCR. SEB-activated T cells undergo a burst of proliferation that is followed by apoptosis. Using an in vivo adaptation of a fluorescent cell division monitoring technique, we show here that SEB-activated T cells divide asynchronously, and that apoptosis of superantigen-activated T cells is preferentially restricted to cells which have undergone a discrete number of cell divisions. Collectively, our data suggest that superantigen-activated T cells are programmed to undergo a fixed number of cell divisions before undergoing apoptosis. A delayed death program may provide a mechanistic compromise between effector functions and homeostasis of activated T cells.
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NK T cells produce cytokines when their semi-invariant TCR engages glycolipids associated with CD1d. The physiological consequences of NKT cell activation remain controversial, although they have been implicated in control of autoimmunity, parasites and tumors. We show here that specific activation of NKT cells in liver and spleen leads to a rapid induction of extensive NK cell proliferation and cytotoxicity. This NK cell activation is dependent, at least in part, on IFN-gamma production by NKT cells and IL-12 production by antigen-presenting cells. Remarkably, activation of NK cells by NKT cells is highly selective, since bystander T and B lymphocytes show transient expression of activation markers but almost no proliferation. Collectively our data suggest that CD1d-dependent NKT cells regulate innate immunity by sampling blood-borne glycolipid antigens and rapidly activating NK cells.
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Recent studies have shown that CD4+ CD25+ T cells belong to two functionally different T lymphocytes, i.e. regulatory T cells (Treg) or activated T cells (Tact), which can be distinguished based on the expression of CD45RO and IL-7R: Treg (FoxP3+) are CD45RO+ IL-7R- , whereas Tact (FoxP3- ) are CD45RO+ IL- 7R+. In order to determine if a CD4+ CD25+ CD45RO+ IL-7R+ activated T cell population might be identified in kidney transplant recipients, we studied 27 healthy subjects (HS) and 23 kidney recipients, of whom 17 had stable graft function under standard immunosuppression (IS), 5 had biopsy-proven chronic humoral rejection (CHR), and one was a stable "tolerant" patient who had discontinued IS for more than 2 years. Phenotypical analysis by flow cytometry and functional assays by MLR were performed. Overall, the Tact population was found to be significantly increased in 87% of the transplant recipients (mean: 18.8±10.1% of CD4+ CD25+ T cells) compared to HS (mean: 4.5±2.0%; P<0.0001). In the 5 patients with CHR, this Tact population was highly expanded (31.3±9.3%; P<0.0001), whereas it was comparable to HS in the "tolerant" recipient (4.7%). Intermediate levels (16.0±6.9%; P<0.0001) were found in the 17 stable recipients. In CHR, the proliferative capacity of the Tact population was found to be 5-fold higher when stimulated by irradiated donor PBMC as compared to a stimulation by irradiated 3rd party PBMC. After kidney transplantation, an expanded circulating CD4+ CD25+ T cell population characterized by the expression of CD45RO and IL-7R was found in most recipients, particularly in those with CHR. In a patient with long-term operational tolerance, this Tact population was similar to HS. Measuring circulating Tact may become a useful monitoring tool after transplantation.
Deregulated MHC class II transactivator expression leads to a strong Th2 bias in CD4+ T lymphocytes.
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The MHC class II (MHC-II) transactivator (CIITA) is the master transcriptional regulator of genes involved in MHC-II-restricted Ag presentation. Fine tuning of CIITA gene expression determines the cell type-specific expression of MHC-II genes. This regulation is achieved by the selective usage of multiple CIITA promoters. It has recently been suggested that CIITA also contributes to Th cell differentiation by suppressing IL-4 expression in Th1 cells. In this study, we show that endogenous CIITA is expressed at low levels in activated mouse T cells. Importantly CIITA is not regulated differentially in murine and human Th1 and Th2 cells. Ectopic expression of a CIITA transgene in multiple mouse cell types including T cells, does not interfere with normal development of CD4(+) T cells. However, upon TCR activation the CIITA transgenic CD4(+) T cells preferentially differentiate into IL-4-secreting Th2-type cells. These results imply that CIITA is not a direct Th1-specific repressor of the IL-4 gene and that tight control over the expression of CIITA and MHC-II is required to maintain the normal balance between Th1 and Th2 responses.
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CD4(+)CD25(+)Foxp3(+) regulatory T cells (Treg) play an important role in the induction and maintenance of immune tolerance. Although adoptive transfer of bulk populations of Treg can prevent or treat T cell-mediated inflammatory diseases and transplant allograft rejection in animal models, optimal Treg immunotherapy in humans would ideally use antigen-specific rather than polyclonal Treg for greater specificity of regulation and avoidance of general suppression. However, no robust approaches have been reported for the generation of human antigen-specific Treg at a practical scale for clinical use. Here, we report a simple and cost-effective novel method to rapidly induce and expand large numbers of functional human alloantigen-specific Treg from antigenically naive precursors in vitro using allogeneic nontransformed B cells as stimulators. By this approach naive CD4(+)CD25(-) T cells could be expanded 8-fold into alloantigen-specific Treg after 3 weeks of culture without any exogenous cytokines. The induced alloantigen-specific Treg were CD45RO(+)CCR7(-) memory cells, and had a CD4(high), CD25(+), Foxp3(+), and CD62L (L-selectin)(+) phenotype. Although these CD4(high)CD25(+)Foxp3(+) alloantigen-specific Treg had no cytotoxic capacity, their suppressive function was cell-cell contact dependent and partially relied on cytotoxic T lymphocyte antigen-4 expression. This approach may accelerate the clinical application of Treg-based immunotherapy in transplantation and autoimmune diseases.
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Résumé : Le virus tumoral de la glande mammaire de la souris (MMTV) est un rétrovirus provoquant le développement de tumeurs dans les glandes mammaires des souris susceptibles femelles. Au cours de son évolution, le virus s'est adapté et s'exprime dans des cellules spécialisées. Les lymphocytes B sont les premières cellules infectées et elles sont essentielles pour la propagation de l'infection aux glandes mammaires. Dans notre étude, le virus MMTV a été utilisé afin d'examiner les voies de signalisation induites par les glucocorticoïdes (dexaméthasone (dex), une hormone stéroïdienne) et le transforming growth factor-f3 (TGF-P, une cytokine), deux molécules impliquées dans l'activation de la transcription à partir du promoteur du MMTV dans les cellules B. Le TGF-P seul n'influence pas l'activité du promoteur du MMTV. Par contre, en synergie avec dex, le TGF-P provoque une super-induction de l'expression du promoteur par rapport à une stimulation par le glucocorticoïde seul. Cette super-induction est régulée par une famille de protéines, les Smads. Ainsi, dans les lymphocytes B, l'utilisation du MMTV a permis de mettre en évidence une nouvelle synergie entre les glueocortieoïdes et le TGF-p. pans ce travail, l'utilisation d'inhibiteurs pharmacologiques et de mutants « dominant-négatifs » nous a pet mis de démontrer qu'une Protéine Kinase C delta (PKC5) active est impliquée dans la transduction du signal lors de la réponse au dex ainsi que celle au TGF-P. Néanmoins, la PKC5 est régulée différemment dans chaque voie spécifique : la voie du TGF-p nécessitait l'activation du PKC5 par diacylglycerol (DAG) et la phosphorylation de tyrosines spécifiques, alors que la voie impliquant les glucocorticoïdes ne le nécessitait pas. Nous avons aussi démontré qu'une tyrosine kinase de la famille Src est responsable de la phosphorylation des tyrosines sur la PKC5. Les essais de kinase in vitro nous ont permis de découvrir que plusieurs Src kinases peuvent phosphoryler la PKC6 dans les cellules B et qu'elles étaient constitutivement actives. Enfin, nous avons montré qu'il existe une interaction protéine - protéine induite par dex, entre le récepteur aux glucocorticoïdes (GR) et la PKC5 dans les cellules B, une association qui n'a pas été démontrée auparavant. Par ailleurs, nous avons analysé les domaines d'interactions entre PKC5 et GR en utilisant les essais de «GST pull-down». Nos résultats montrent que le domaine régulateur de la PKC5 et celui qui interagit avec l'ADN du GR sont impliqués. En résumé, nous avons trouvé que dans une lignée lymphocytaire B, le virus MMTV utilise des mécanismes pour réguler à la fois la transcription et la voie de signalisation qui sont différents de ceux utilisés dans les cellules mammaires épithéliales et les fibroblastes. Nos découvertes pourraient être utilisées comme modèles pour l'étude de gènes cellulaires impliqués dans des processus tels qu'inflammation, immunité ou cancérogénèse. Summary: Mouse Mammary Tumor Virus (MMTV) is a retrovirus that causes tumors in the mammary glands of susceptible female mice and has adapted evolutionarily to be expressed in specialized cells. The B lymphocytes are the first cells to be infected by the MMTV and are essential for the spread of infection to the mammary glands. Here, we used the MMTV as a model system to investigate the signalling cascade induced by giucocorticoids (dexamethasone, "dex", a steroid hormone), and by Transforming Growth Factor-beta (TGF-P, a cytokine) leading to its transcriptional activation in B lymphocytes. By itself, TGF-I3 does not affect the basal activity of the MMTV promoter. However, TGF-13 significantly increases glucocorticoid-induced expression, through its effectors, the Smad factors. Thus, MMTV in B cells demonstrates a novel synergism between glucocorticoids and TGF-16. In this thesis project, we present evidence, based on the use of pharmacological inhibitors and of dominant-negative mutants, that an active Protein Kinase C delta (PKC6) is required as a signal transducer for the dex response and for the TGF-P superinduction as well. The PKC6 is differentially regulated in each specific pathway: whereas the TGF-13 superinduction required PKC6 to be activated by diacylglycerol (DAG) and to be phosphorylated at specific tyrosine residues, the glueocorticoid-induced pathway did not. We also showed that a protein tyrosine kinase of the Src family is responsible for the phosphorylation of tyrosines on PKC6. By performing in vitro kinase assays, we found that several Src kinases of B cells were able to phosphorylate PKC6 and that they were constitutively active. Finally, we demonstrate a dex-dependent functional protein-protein interaction between the glucocorticoid receptor (GR) and PKC6 in B cells, an association that has not been previously described. We further analysed the interacting domains of PKG6 and GR using in vitro GST pull-down assays, whereby the regulatory domain of PKC6 and the extended DNA-binding domain of the GR were involved. In summary, we found that in B-lymphoid cell lines, MMTV uses novel mechanisms of transcriptional control and signal transduction that are different from those at work in mammary epithelial or fibroblastic cells. These findings will be used as model for cellular genes involved in cellular processes such as immune functions, inflammation, or oncogenic transformation that may have a similar pattern of regulation.