9 resultados para Abstention
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
A partir d'un terrain ethnographique réalisé au sein d'une équipe mobile de soins palliatifs d'un hôpital universitaire, cette thèse de doctorat porte sur les médicaments dans le contexte de la fin de vie. Au carrefour d'une socio-anthropologie de la maladie grave, du mourir et des médicaments, elle interroge les rapports à la morphine, ainsi qu'à certains psychotropes et sédatifs utilisés en soins palliatifs. Entre temporalité vécue et temporalité institutionnelle, les manières d'investir le temps lorsqu'il est compté, y sont centrales. Dans une dimension microsociale, les résultats montrent que l'introduction de certains médicaments comme la morphine et l'entrée en scène d'une équipe mobile de soins palliatifs sont des points de repère et peuvent sonner comme une annonce, sorte de sanction, dans la trajectoire incertaine de la personne malade. En outre, les médicaments permettent d'agir sur « le temps qui reste » en plus de soulager les symptômes lorsque la maladie grave bascule en maladie incurable. Ils font l'objet d'usages détournés du but initial de soulagement des symptômes pour repousser, altérer ou accélérer la mort dans une perspective de maîtrise de sa fin de vie. Dans une dimension mésosociale, ce travail considère les médicaments à la base d'échanges entre groupements professionnels sur fond d'institutionnalisation des soins palliatifs par rapport à d'autres segments de la médecine actifs dans la gestion de la fin de vie. Dans une médecine caractérisée par l'incertitude et les décisions -avec une teinte toute particulière en Suisse où le suicide assisté est toléré - les médicaments en soins palliatifs peuvent être considérés comme des instruments de mort, qu'ils soient redoutés ou recherchés. Interrogeant les risques de reproduire un certain nombre d'inégalités de traitements à l'approche de la mort, qui s'accentuent dans un contexte de plus en plus favorable aux pratiques euthanasiques, ce travail se propose, en définitive, de discuter le temps contraint de la mort dans les institutions hospitalo-universitaires, entre acharnement et abstention thérapeutique.¦-¦Based on ethnographie fieldwork conducted within a palliative care mobile team in an academic hospital, this doctoral thesis focuses on medicines used in end of life contexts. At the intersection of a socio-anthropology of illness, dying and pharmaceuticals, the relations to morphine, as well as to some psychotropic and sedative drugs used in palliative care are questioned. Between "lived" experiences of temporality and institutional temporality, the ways by which actors invest time when it is counted, appeared to be central. In a microsocial dimension, the results showed that introducing drugs such as morphine, as well as the arrival of a palliative care mobile team, are landmarks and sound like an announcement, a sort of sanction, during the uncertain trajectory of the ill person. In addition, medicines can act on "the remaining time" when severe illness shifts into incurable illness. Indeed, medicines are being diverted from the initial aim of symptom relief in order to defer, alter or hasten death in a perspective of control over one's death. In a mesosocial dimension, pharmaceuticals are seen as core to professional exchanges and to palliative care institutionalisation compared to other active medical segments in end of life care. In a medical context characterised by uncertainty and decision-taking-with a special shade in Switzerland where assisted suicide is tolerated - palliative medicines can be seen as instruments of death, whether sought or feared. Questioning the risks of reproducing treatment inequalities at the approach of death, which are accentuated in a context increasingly favorable to euthanasia practices, this study aims, ultimately, at discussing death's constrained time in academic hospitals, between therapeutic intervention and abstention.
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AIMS: To determine whether parental factors earlier in life (parenting, single parent family, parental substance use problem) are associated with patterns of alcohol consumption among young men in Switzerland. METHODS: This analysis of a population based sample from the Cohort Study on Substance Use Risk Factors (C-SURF) included 5,990 young men (mean age 19.51 years), all attending a mandatory recruitment process for the army. These conscripts reported on parental monitoring and rule-setting, parental behaviour and family structure. The alcohol use pattern was assessed through abstention, risky single occasion drinking (RSOD), volume drinking and dependence. Furthermore, the impact of age, family socio-economic status, educational level of the parents, language region and civil status was analysed. RESULTS: A parental substance use problem was positively associated with volume drinking and alcohol dependence in young Swiss men. Active parenting corresponded negatively with RSOD, volume drinking and alcohol dependence. Single parent family was not associated with a different alcohol consumption pattern compared to standard family. CONCLUSION: Parental influences earlier in life such as active parenting (monitoring, rule-setting and knowing the whereabouts) and perceived parental substance use problem are associated with alcohol drinking behaviour in young male adults. Therefore, health professionals should stress the importance of active parenting and parental substance use prevention in alcohol prevention strategies.
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AIMS: This study aimed to estimate the prevalence of life-time abstainers, former drinkers and current drinkers, adult per-capita consumption of alcohol and pattern of drinking scores, by country and Global Burden of Disease region for 2005, and to forecast these indicators for 2010. DESIGN: Statistical modelling based on survey data and routine statistics. SETTING AND PARTICIPANTS: A total of 241 countries and territories. MEASUREMENTS: Per-capita consumption data were obtained with the help of the World Health Organization's Global Information System on Alcohol and Health. Drinking status data were obtained from Gender, Alcohol and Culture: An International Study, the STEPwise approach to Surveillance study, the World Health Survey/Multi-Country Study and other surveys. Consumption and drinking status data were triangulated to estimate alcohol consumption across multiple categories. FINDINGS: In 2005 adult per-capita annual consumption of alcohol was 6.1 litres, with 1.7 litres stemming from unrecorded consumption; 17.1 litres of alcohol were consumed per drinker, 45.8% of all adults were life-time abstainers, 13.6% were former drinkers and 40.6% were current drinkers. Life-time abstention was most prevalent in North Africa/Middle East and South Asia. Eastern Europe and Southern sub-Saharan Africa had the most detrimental pattern of drinking scores, while drinkers in Europe (Eastern and Central) and sub-Saharan Africa (Southern and West) consumed the most alcohol. CONCLUSIONS: Just over 40% of the world's adult population consumes alcohol and the average consumption per drinker is 17.1 litres per year. However, the prevalence of abstention, level of alcohol consumption and patterns of drinking vary widely across regions of the world.
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Introduction: Le curage ganglionnaire axillaire (CA) complémentaire en cas de micrométastase dans les ganglions sentinelles (GS) des cancers du sein (CS) n'est plus systématique depuis 2011 (Goldhirsch et al. Ann Oncol 2011;22:1736-47). En parallèle, plus de CS sont diagnostiqués à un stade précoce (N0) ; et l'échographie et la cytoponction/biopsie de ganglions axillaires en détectant des métastases en préopératoire permettent une meilleure sélection des patientes pour la procédure du GS. Ces évolutions amènent à réévaluer le rôle de l'examen extemporané des GS (EE). Objectif: Notre but était d'observer l'évolution de la pratique du CA en lien avec les résultats des EE (par cytologie +/- coupe congelée) entre 2011 et 2012 dans notre Centre. Méthode: Pour les 79 patientes dont le CS invasif a été classé pN > 0 en 2011 et 2012 (38 et 41 cas, 25 et 35% des cancers invasifs), nous avons comparé 1/ les taux de CA réalisés : au total; d'emblée (sans GS) ; après résultat positif de l'EE en 1 temps ; et en 2 temps opératoires ; et 2/ les taux d'abstention de CA en cas de GS positif. Résultats: En 2012 par rapport à 2011, bien que les différences ne soient pas significatives, on observe une tendance à la baisse des taux de CA : au total (18,8 vs 26,8%, p=0,24) ; d'emblée (12,8 vs 16,7%, p=0,49) ; après GS (7,3 vs 12,1%, p=0,27) ; en 1 temps opératoire (6,3 vs 9,7%, p=0,46) ; en 2 temps 53 (1,0 vs 2,4%, p=0,63). Les taux d'abstention de CA en cas de GS positif (pN > 0) étaient de 63% en 2012 (12/19, dont 13 pN1mi) vs 0% en 2011(p=0.0001). Discussion : Les effets conjoints du diagnostic précoce des CS, des performances de l'imagerie du creux axillaire et de l'abstention de CA en cas de micrométastases résultent en une tendance à la réduction du nombre de CA réalisés après procédure du GS. Dans cette série, le défaut de sensibilité de l'EE (par une méthode morphologique) pour la détection des micrométastases a permis dans 12/13 cas en 2012 de décider d'une abstention de CA lors de la réunion de concertation pluridisciplinaire. Conclusion: Si les tendances observées sur ces deux années se confirment, le bénéfice de l'EE des GS devra à terme être ré-évalué.
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Les surdités cochléaires brusques et les déficits vestibulaire brusque idiopathiques constituent l'un des sujets les plus débattus en otologie. Ces deux pathologies naisse d'altération du labyrinthe de l'oreille interne, dont l'étiologie exacte reste aujourd'hui méconnue. Plusieurs hypothèses ont cependant été formulées. Parmi les plus discutées, on retient celle d'une atteinte virale, celle d'une altération de la vascularisation cochléaire ou encore celle d'une affection autoimmune.¦La méconnaissance des mécanismes physiopathologiques et l'importance clinique d'un traitement efficace contribuent à multiplier les études, malheureusement celles-ci manquent souvent de rigueur pour être exploitées. Ainsi plus de 1700 publication sur le sujet sont disponibles dans la littérature médicale. Malgré cette abondance , la pertinence du traitement médicamenteux reste controversée.¦Il s'est donc agit ici de faire une revue de la littérature, afin de tenter d'établir l'efficacité éventuelle des traitements selon les critères de l'Evidence-Based-Medecine (EBM). Etant donné le nombre de publications, nous nous sommes limités aux méta-analyses et aux revues systématisées.¦Nous avons sélectionné trois méta-analyses et quatre revues de littérature pour notre recherche. Elles évaluaient l'efficacité des traitements médicamenteux suivants ; corticostéroïdes, antithrombotique, vasodilatateurs, agents hémodiluants, antiviraux, anesthésiques locaux. Aucun de ceux-ci n'a démontré de preuves suffisantes, aussi bien pour les surdités brusques que pour les déficits vestibulaires brusques. Aussi, une abstention médicamenteuse se justifie à ce jour. Par contre, parmi les thérapies non médicamenteuses, la réhabilitation vestibulaire est conseillée après déficit vestibulaire brusque et se détache des autres prises en charge par son efficacité et sa sûreté.¦Notons que ces résultats se base sur un niveau de preuve faible. De nouvelles études cliniques sont indispensables. Nous avons tenté d'élaborer quelques pistes pour celles à venir, afin qu'elles soient utilisables dans un second temps par des méta-analyses. Cela permettrait une amélioration du niveau de preuve actuel.
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The diagnostics of focal nodular hyperplasia is reached through the use of imaging. When the diagnostic is certain, surgical abstention is the rule. Nevertheless, we were confronted with two cases of a rare complication; that of intraperitoneal rupture. In this situation, we suggest to first do an arteriography to control the bleeding, then to perform surgery when the patient has reached hemodynamic stability. Spontaneous rupture as a complication of benign nodular hyperplasia remains a rare event and only five cases were reported in litterature.