23 resultados para ARTE MEDIEVAL
em Université de Lausanne, Switzerland
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This doctoral dissertation aims at describing the representation of holy harlots (Mary Magdalene, Mary of Egypt, Pelagia, Thai's, Afra of Augsburg) in medieval English hagiography. These saints are unique representatives that combine both extremes of the feminine in the medieval imaginaire: she is both, as a saint, the Virgin Mary, the pure and virtuous woman, and, in her past as a prostitute, Eve, the evil female tempter who led all mankind to destruction. The initial question of this thesis is how did hagiographers negotiate the representation of a formerly sinful, sexually active, long- living woman as an authoritative saint? This thesis aims at finding elements of answer to this question, investigating the intersections between gender and authority in the saints' lives of repentant prostitutes in all the vernaculars of medieval England: Old English, Anglo-Norman, and Middle English. It posits that the portrayal of holy harlots' authority and gender is dependent upon social, religious and literary shifts during the medieval period. My contention is that the harlot's gender portrayal changes over the course of the eleventh and twelfth centuries, due notably to the rise of affective piety and the important influence of the romance genre over hagiography. In Anglo-Saxon England, the harlot's gender changes with the saint's conversion: a woman beforehand, her gender is portrayed after her repentance as ambiguous in order for her to become a saint. Her authority derives from her own sanctity in this case. From the twelfth century onward, however, the harlot, now often turned into a beautiful and landed romance lady, is more and more represented as a woman throughout her life, and becomes after her conversion a Bride of Christ. In this way, the dangerously free woman who roamed the streets and prostituted her body becomes less threatening after her conversion, being (re-)inscribed within the male dominated institution of marriage. She now draws her authoritative stance from her gendered intimacy with Christ: although she submits to Christ as his bride, she also gains greater authority than before by way of her privileged relationship with the Savior.
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Da Bisanzio alla Santa Russia Résumé Ivan Foletti Le texte du premier volume de YIkonografija Bogomatri (Iconographie de la mère de Dieu), publié en 1914 à Saint Pétersbourg par Nikodim Kondakov et traduit dans le cadre de ce travail, soulève chez le lecteur contemporain de nombreuses questions quant au développement des études byzantines, entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle. Il s'agit, avant tout, de comprendre les enjeux fondamentaux de la naissance de cette discipline, dans le cadre de l'Europe romantique et plus particulièrement de son acculturation à la réalité russe. En se concentrant sur le personnage de Nikodim Kondakov, considéré par ses contemporains comme le patriarche des études byzantines, ce travail propose d'articuler la réflexion autour de deux axes principaux. Il s'agit d'une part de la relation entre histoire de l'art et société : dans le contexte russe et plus largement dans celui de l'Europe, la recherche semble se développer en étroite relation avec les tendances politiques et sociales de ces années. C'est probablement la raison du choix pour Nikodim Kondakov de se dédier aux études de Byzance, dans les années où la Russie prépare sa guerre contre la Turquie (1877-1878), tandis que l'opinion publique est martelée avec un revival de l'ancienne idéologie de Moscou comme « troisième Rome » et héritière de Byzance. Un autre aspect significatif est la décision de ce même chercheur d'étudier les antiquités russes sous le règne de Alexandre III, le tzar « contre-réformateur », quand la Russie se replie sur elle même autour de trois mots d'ordre: Orthodoxie, autocratie, et nationalité. D'autre part, la réception de Kondakov en Occident, semble aussi dépendre de questions politiques. Son accueil très favorable en France et en Angleterre contraste avec une perception bien plus négative en Autriche et en Allemagne ; il s'agit là d'une position en étonnante harmonie avec les traités politiques - l'alliance franco-russe de 1891 et la triple entente de 1911 qui opposent les pays membres aux empires centraux. Le deuxième axe considéré est celui d'une analyse systématique de la naissance des études sur les images cultuelles russes, les icônes. Les pages dédiées à ce phénomène dans Γ Ikonograflja Bogomatri, mais également dans les autres ouvrages de Kondakov, posent clairement la question des raisons nationalistes et populistes de la redécouverte, autour de 1900, en Russie et en Europe de cette expression visuelle. Conclusion logique de la tradition historiographique du XIXe siècle - qui s'est préoccupé des icônes perçues comme documents historiques - cette nouvelle vague d'intérêt pose la question de l'icône commé"oeuvre d'art. C'est autour de ce débat, alimenté également par l'apparition des avant-gardes, que se situent les plus importants savants russes de ces années en opposant deux manières radicalement différentes de percevoir l'art : à l'approche positiviste s'oppose celle d'un renouveau d'Hegel. Ce débat sera brusquement interrompu par la révolution, suivie par les années staliniennes qui vont définitivement « discerner » laquelle des deux méthodes et approches est la « juste », en congelant de fait, pour des décennies, toute possibilité de discussion. Cette thèse souhaiterait donc ouvrir en Occident un débat pour l'instant marginal dans les études : celui de la naissance d'une histoire de l'art moderne en Russie, mais également de l'émergence d'une nouvelle Europe savante autour de 1900 où l'histoire de l'art byzantin s'affirme comme un domaine émergent.
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The Minutarium Majus, a register dating from the 13th and 14th centuries, was transferred by the paleographers responsible for its transcription to the Institute of Forensic Science of the University of Lausanne with the aim of enhancing portions of text that had become worn away and illegible. The manuscript had suffered from deterioration and damage for different unknown reasons, but most likely because of the colour instability of the ink, contaminations, storage conditions and repeated human manipulation. A total of 69 areas of text, ranging in size from just a few words to full pages, were photographically recorded under both white and ultraviolet (UV) light illumination. UV illumination observed in the visible range proved to be efficient in detecting the writings. Most of the texts could thus be successfully transcribed by the paleographers. The technique proved to be extremely useful for the exposure of damaged medieval writings.
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This volume reflects a variegated and fruitful dialogue between classical and medieval philologists and historians of science, philosophy, literature and language as well as of medicine - the diverse range of interests that the history of medicine in the Graeco-Roman world and the medieval West continues to stimulate and draw on. A recurrent theme is the transformation of medical knowledge in different languages, literary forms and cultural milieux. Several papers concern editorial work in progress on unpublished texts, available only in manuscript or early printed editions. Ce recueil met en dialogue des spécialistes des textes médicaux latins de l'Antiquité et du Moyen Âge. Certaines analyses adoptent une approche sociolinguistique, d'autres s'intéressent à des questions de transmission et de réception, d'autres enfin livrent des études sur le lexique médical. Mais toutes concourent à éclairer une histoire culturelle de la médecine qui s'inscrit dans un monde en mutation. With a preface by D. R. Langslow, and contributions by M. Baldin, J. P. Barragán Nieto, P. P. Conde Parrado, D. Crismani, M. Cronier, C. de la Rosa Cubo, A. Ferraces Rodríguez, K.-D. Fischer, P. Gaillard-Seux, A. García González, V. Gitton-Ripoll, G. Haverling, F. Le Blay, B. Maire, G. Marasco, A. I. Martín Ferreira, I. Mazzini, F. Messina, Ph. Mudry, V. Nutton, M. Pardon-Labonnelie, R. Passarella, M. J. Pérez Ibáñez, S. Sconocchia, A. M. Urso, M. E. Vázquez Buján, and H. von Staden.