3 resultados para 228-3

em Université de Lausanne, Switzerland


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RAPPORT DE SYNTHESE : L'hirsutisme, l'acné et l'alopécie chez la femme sont souvent associés à des troubles menstruels et à une production excessive d'androgènes, raison pour laquelle ces symptômes cutanés font l'objet d'évaluation endocrinienne. L'hyperandrogénie affecte 5 à 10 % des femmes en âge de reproduction et constitue un motif fréquent de consultation. Récemment, les sociétés d'endocrinologie ont émis des recommandations sur l'investigation et le traitement de l'hyperandrogénie. Longtemps confrontés à la demande de patientes souffrant d'hirsutisme, d'acné ou d'alopécie, nous avons décidé d'effectuer une approche diagnostique et thérapeutique comportant des dosages hormonaux et un traitement antiandrogénique. Un grand nombre de patientes a été ainsi étudié au fil des années. Les paramètres mesurés incluaient la testostérone plasmatique totale, l'androstènedione, le sulfate de déhydroépiandrostérone (DHEAS), la sex hormone-binding globulin (SHBG) et la testostérone salivaire. Cette dernière est considérée comme un bon reflet de la testostérone libre plasmatique, indépendamment des protéines de liaison. L'analyse rétrospective des dossiers nous a permis de comparer nos données avec celles de la littérature. Des 318 dossiers de patientes ayant consulté notre Service pour hirsutisme, acné ou alopécie pendant 6 ans, 228 ont pu être retenus pour une évaluation adéquate. Chez les patientes présentant ces symptômes de façon isolée, les taux d'androgènes et la prévalence de l'oligo-aménorhée étaient plus élevés en cas d'hirsutisme qu'en cas d'alopécie, avec des valeurs intermédiaires en cas d'acné. Aucun des androgènes mesurés ne permettait, à lui seul, d'identifier tous les cas d'hyperandrogénie, mais la testostérone salivaire a montré la meilleure corrélation positive avec l'hirsutisme, alors que la testostérone plasmatique totale montrait la moins bonne corrélation, et l'androstènedione, le DHEAS et la SHBG des corrélations intermédiaires (corrélation négative pour la SHBG). De plus, au cours du traitement antiandrogénique, la testostérone salivaire a montré l'abaissement proportionnel le plus marqué de tous les androgénes mesurés. Comparées aux patientes originaires d'Europe centrale, les patientes originaires d'Europe du sud consultaient avec des degrés d'hirsutisme supérieurs, mais aucune différence n'a été observée dans les corrélations entre l'hirsutisme et les taux hormonaux de ces deux groupes. En l'absence d'un nombre suffisant d'échographies ovariennes, .la prévalence du syndrome des ovaires polykystiques a été probablement sous-estimée (63 patientes, 27.6 % des cas), au bénéfice du diagnostic d'hyperandrogénie avec euménorrhée (101, 44.3 %); les autres diagnostics étaient: androgénes normaux (51, 22.4%), SHBG basse isolée (7, 3.1%), hyperplasie surrénalienne congénitale non-classique (4, 1.8%), et tumeur ovarienne (2, 0.9%). Nous avons comparé les divers traitements médicaux de l'hirsutisme publiés au cours des 25 dernières années, quant à leur efficacité et leur coût. La sensibilisation à l'insuline avec metformin est moins efficace, mais aussi moins chère. L'anti-androgène flutamide et l'inhibiteur de la 5-α reductase finastéride figurent parmi les traitements les plus performants, mais ils sont aussi les plus chers. Le traitement anti-androgénique et de suppression hormonale avec acétate de cyprotérone et éthinyloestradiol, utilisé dans cette étude, est également parmi les plus efficaces, tout en étant nettement moins cher. Cette étude est la première comparant directement les taux d'androgènes et la prévalence de l'oligoaménorrhée dans les 3 symptômes cutanés d'hyperandrogénie, hirsutisme, acné et alopécie, et elle démontre leur différente dépendance aux androgènes. La salive apparait comme un milieu de choix pour identifier ces patientes et la recommandation actuelle de doser la testostérone plasmatique totale en premier, pour distinguer l'hyperandrogénie de l'hirsutisme idiopathique, nous paraît inadéquate. Nous proposons, au contraire, d'abandonner ce dosage au profit de celui de la testostérone salivaire. Par ailleurs, notre étude infirme l'hypothèse d'une sensibilité cutanée accrue aux androgènes chez les femmes originaires du sud de l'Europe. Finalement, elle est la seule à comparer les effets cliniques, les changements biologiques et le coût annuel des traitements publiés de l'hirsutisme.

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To test the hypothesis that 3,5,3'-triiodothyroacetic acid (Triac) is more active as a TSH suppressor than on peripheral parameters of thyroid hormone action, the following parameters were studied: basal metabolic rate, sleeping energy expenditure (SEE), sex hormone-binding globulin, and cholesterol. In a double blind trial, 14 subjects received during 3 weeks (phase 1) 180 micrograms T4 or 1700 micrograms Triac daily, divided into 3 doses, to suppress thyroidal secretion. The dosage was doubled for the next 3 weeks (phase 2). Under T4 treatment, TSH reached 0.11 mU/L during phase 1 and less than 0.03 mU/L during phase 2. With Triac, a marked TSH inhibition occurred after 1 week (0.17 mU/L), followed by an escape during the following 2 weeks (0.63 mU/L). During phase 2, an almost complete TSH suppression was obtained (0.03 mU/L). Both Triac doses suppressed endogenous thyroid hormone secretion, as evidenced by T4 and rT3 levels. Both substances induced a 2-fold stimulation of sex hormone-binding globulin during phase 2. Serum cholesterol decreased similarly, without affecting the high/low density lipoprotein ratio. T4 increased SEE by 4.1% and 8.5% during phases 1 and 2. Triac failed to induce the expected peripheral metabolic responses of the thyroid hormones, as demonstrated by an unchanged SEE and basal metabolic rate. These results clearly show a preferential action of Triac on TSH suppression.

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Hirsutism, acne, alopecia, and oligo-amenorrhea are clinical expressions of hyperandrogenism, one of the most frequent endocrine disorders in women of reproductive age. Women referred to our endocrine clinics for skin symptoms of hyperandrogenism underwent a laboratory workup to evaluate hormone measurements and received antiandrogen therapy. We retrospectively analyzed the outcome of 228 consecutive patients investigated over 6 years.Patients with hirsutism had higher levels of androstenedione, dehydroepiandrosterone sulfate (DHEAS), and salivary testosterone; lower levels of sex hormone-binding globulin (SHBG); and a higher prevalence of oligo-amenorrhea than patients with alopecia, while patients with acne showed intermediate values. Hirsutism score correlated positively with androstenedione, DHEAS, and salivary testosterone, and correlated negatively with SHBG; salivary testosterone showed the highest correlation coefficient. Total testosterone was not significantly different among patients with hirsutism, alopecia, or acne, and did not significantly correlate with hirsutism score. Hirsutism and oligo-amenorrhea were the most sensitive symptoms of hyperandrogenism, and no androgenic parameter alone allowed us to identify all cases of hyperandrogenism.Patients of central European origin sought consultation with milder hirsutism scores than patients of southern European origin. There was, however, no difference in the clinical-biological correlation between these groups, arguing against differences in skin sensitivity to androgens.Polycystic ovary syndrome, defined as hyperandrogenism (hirsutism or elevated androgens) and oligo-amenorrhea, was diagnosed in 63 patients (27.6%), an underestimate compared with other reports that include systematic ovarian ultrasound studies. Neither pelvic ultrasound, used in a limited number of cases, nor the luteinizing hormone/follicle-stimulating hormone ratio helped to distinguish patients with polycystic ovary syndrome from the other diagnostic groups. These included hyperandrogenism (hirsutism or elevated androgens) and eumenorrhea (101 patients; 44.3%); normal androgens (acne or alopecia and eumenorrhea) (51 patients; 22.4%); isolated low SHBG (7 patients; 3.1%); nonclassical congenital adrenal hyperplasia (4 patients; 1.8% of total, 4.9% of patients undergoing cosyntropin stimulation tests); and ovarian tumor (2 patients; 0.9%).Ethinylestradiol and high-dose cyproterone acetate treatment lowered the hirsutism score to 53.5% of baseline at 1 year, and was also effective in treating acne and alopecia. The clinical benefit is ascribed to the peripheral antiandrogenic effect of cyproterone acetate as well as the hormone-suppressive effect of this combination. Salivary testosterone showed the most marked proportional decrease of all the androgens under treatment. Cost-effectiveness and tolerance of ethinylestradiol and high-dose cyproterone acetate compared well with other antiandrogenic drug therapies for hirsutism. The less potent therapy with spironolactone only, a peripheral antiandrogen without hormone-suppressive effect, was effective in treating isolated alopecia in patients with normal androgens.