9 resultados para 20-202
em Université de Lausanne, Switzerland
Resumo:
Rapport de Synthése : Introducfíon : la maladie diverticulaire est devenue un problème majeur de santé communautaire et occupe la cinquième place en termes de coûts des maladies digestives. La diverticulite représente sa complication la plus fréquente chez environ 20-25% des patients avec une maladie diverticulaire. Son taux de récidive après un premier épisode de diverticulite est estimé à 20%. Historiquement, il était accepté que le taux de complications et d'échec du traitement conservateur de la diverticulite soient plus élevés lors de récidive qu'après un épisode initial. Ceci a amené la communauté médicale ä un consensus qui est de proposer une sigmoidectomie élective suite à un 2ème épisode de diverticulite. De nouvelles données et réinterprétations de travaux antérieurs ont remis en question ce consensus. Par ces faits, les dernières recommandations de la société américaine de chirurgie colorectale restent encore évasives dues au manque d'évidence. Le but de cette thèse est de déterminer si la récidive de diverticulite a une présentation clinique et radiologique différente d'un épisode initiale et si le risque d'échec du traitement est réellement plus élevé. Méthode : étude rétrospective .de 271 patients consécutifs admis dans le service. de chirurgie viscérale CHUV pour diverticulite, confirmée par CT-scan, de 2001 à 2004. 202 patients présentaient un épisode initial (groupe I), et 69 une récidive (groupe R). Au total 20 paramètres cliniques et 15 radiologiques ont été analysés et comparés entre les 2 groupes, dont le taux de prise en charge chirurgicale, la présentation clinique initiale, la réponse au traitement, les complications, les paramètres de laboratoires, la présence de liquide libre, d'abcès ou de pneumopéritoine au scanner. Une analyse statistique univariée a été effectuée. Résultats : aucun des paramètres cliniques ou radiologiques n'étaient différents entre les deux groupes. Concernant la chirurgie, 15.8% des patients dans le groupe I ont nécessité une prise en charge chirurgicale à l'admission comparé à 5.8% dans le groupe R (p=0.04). Le taux d'échec du traitement conservateur dans les deux groupes était similaire (10.7% vs 10.0% ; p=0.84). Le taux de mortalité à 30 jours était de 3% dans le groupe I et 0% dans le groupe R (p= 0.34). Conclusion : selon les résultats de cette étude, la récidive de diverticulite n'entraîne pas plus de complications ni d'échec du traitement conservateur. De plus, le taux de prise en charge chirurgicale à l'admission du patient est moins fréquent en cas de récidive. Ces résultats remettent en questions le consensus actuel de prise en charge chirurgicale élective.
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L'objectif de cette étude est d'examiner la structure factorielle et la consistance interne de la TAS-20 sur un échantillon d'adolescents (n = 264), ainsi que de décrire la distribution des caractéristiques alexithymiques dans cet échantillon. La structure à trois facteurs de la TAS-20 a été confirmée par notre analyse factorielle confirmatoire. La consistance interne, mesurée à l'aide d'alpha de Cronbach, est acceptable pour le premier facteur (difficulté à identifier les sentiments (DIF)), bonne pour le second (difficulté à verbaliser les sentiments (DDF)), mais en revanche, faible pour le troisième facteur (pensées orientées vers l'extérieur (EOT)). Les résultats d'une Anova mettent en évidence une tendance linéaire indiquant que plus l'âge augmente plus le niveau d'alexithymie (score total TAS-20), la difficulté à identifier les sentiments et les pensées orientées vers l'extérieur diminuent. En ce qui concerne la prévalence de l'alexithymie, on remarque en effet que 38,5 % des adolescents de moins de 16 ans sont considérés comme alexithymiques, contre 30,1 % des 16-17 ans et 22 % des plus de 17 ans. Notre étude indique donc que la TAS-20 est un instrument adéquat pour évaluer l'alexithymie à l'adolescence, tout en suggérant quelques précautions étant donné l'aspect développemental de cette période.
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Adult height is a model polygenic trait, but there has been limited success in identifying the genes underlying its normal variation. To identify genetic variants influencing adult human height, we used genome-wide association data from 13,665 individuals and genotyped 39 variants in an additional 16,482 samples. We identified 20 variants associated with adult height (P < 5 x 10(-7), with 10 reaching P < 1 x 10(-10)). Combined, the 20 SNPs explain approximately 3% of height variation, with a approximately 5 cm difference between the 6.2% of people with 17 or fewer 'tall' alleles compared to the 5.5% with 27 or more 'tall' alleles. The loci we identified implicate genes in Hedgehog signaling (IHH, HHIP, PTCH1), extracellular matrix (EFEMP1, ADAMTSL3, ACAN) and cancer (CDK6, HMGA2, DLEU7) pathways, and provide new insights into human growth and developmental processes. Finally, our results provide insights into the genetic architecture of a classic quantitative trait.
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BACKGROUND: Data targeting trends in legal and illegal substance use by adolescents are scarce. Using the data from two similar large national surveys run in 1993 and 2002, this paper assesses secular trends in rates of substance use among 16-20-year-old Swiss adolescents. METHODS: Self-reported regular use of tobacco, alcohol misuse, regular cannabis use (01 occasion over last 30 days) and lifetime use of psychoactive medication, LSD, ecstasy, cocaine and heroine were assessed through identical questions using an anonymous self-administered questionnaire. 9268 (1993) and 7428 (2002) high school students and apprentices were included in the analyses. RESULTS: There is a higher proportion of regular smokers among apprentices than among students (p <0.001). Between 1993 and 2002 the increase in regular tobacco consumption was significant among both female and male apprentices (p <0.001) but not among students. Between 1993 and 2002 alcohol misuse significantly increased in all four groups (p <0.001). It is more prevalent among males than among females (p <0.001) and higher among apprentices than among students (p <0.001). Regular use of cannabis has increased in the four groups (p <0.0001). It is higher among males than among females (p <0.001), while it is largely the same among students and apprentices. While the increase in ecstasy use is highly significant in all four groups (p <0.001), the increase in LSD and cocaine use is significant among apprentices only (p <0.001). Use of LSD, ecstasy and cocaine is more prevalent among males than among females (<0.001) and higher among apprentices than among students (p <0.001). CONCLUSION: The secular increase in psychoactive substance use among older Swiss adolescents calls for the implementation of effective strategies both from individual and public health viewpoints.
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PURPOSE: To evaluate the long-term outcome (up to 7 years) of presumed ocular tuberculosis (TB) when the therapeutic decision was based on WHO guidelines. METHODS: Twelve out of 654 new uveitic patients (1998-2004) presented with choroiditis and positive tuberculosis skin test (TST) (skin lesion diameter >15 mm). Therapy was administered according to WHO recommendations after ophthalmic and systemic investigation. The area size of ocular lesions at presentation and after therapy, measured on fluorescein and indocyanine green angiographies, was considered the primary outcome. Relapse of choroiditis was considered a secondary outcome. The T-SPOT TB test was performed when it became available. RESULTS: Visual acuity significantly improved after therapy (p=0.0357). The mean total surface of fluorescein lesions at entry was 44.8 ± 20.9 (arbitrary units) and decreased to 32.5 ± 16.9 after therapy (p=0.0165). The mean total surface of indocyanine green lesions at entry was 24.5 ± 13.3 and decreased to 10.8 ± 5.4 after therapy (p=0.0631). The T-SPOT TB revealed 2 false TST-positive results. The mean follow-up was 4.5 ± 1.5 years. Two relapses out of 10 confirmed ocular TB was observed after complete lesion healing, 2.5 years and 4.5 years after therapy, respectively. CONCLUSIONS: A decrease of ocular lesion mean size and a mean improvement of VA were observed after antituberculous therapy. Our long-term follow-up of chorioretinal lesions demonstrated relapse of ocular tuberculosis in 10% of patients with confirmed ocular TB, despite complete initial retinal scarring.