Earthquake impacts in old-growth Nothofagus forests in New Zealand

Six stands located on different land forms in mixed old-growth Nothofagus forests in the Matiri Valley (northwest of South Island. New Zealand) were sampled to examine the effects of two recent large earthquakes on tree establishment and tree-ring growth, and how these varied across land forms. 50 trees were cor ed in each stand to determine age structure and the cores were cross-dated to precisely date unusual periods of radial growth. The 1968 earthquake (M = 7.1, epicentre 35 km from the study area) had no discernible impact on the sampled stands. The impact of the 1929 earthquake (M = 7.7, epicentre 20 kin from the study area) varied between stands, depending on whether or not they had been damaged by soil or rock movement. In all stands, the age structures showed a pulse of N. fusca establishment following the 1929 earthquake, with this species dominating establishment in large gaps created by landslides. Smaller gaps, created by branch or tree death, were closed by both N. fusca and N. menziesii. The long period of releases (1929-1945) indicates that direct earthquake damage was not the only cause of tree death, and that many trees died subsequently most likely of pathogen attack or a drought in the early 1930s. The impacts of the 1929 earthquake are compared to a storm in 1905 and a drought in 1974-1978 which also affected forests in the region. Our results confirm that earthquakes are an important factor driving forest dynamics in this tectonically active region, and that the diversity of earthquake impacts is a major source of heterogeneity in forest structure and regeneration.

La Suisse en crise (1929-1936) : les politiques monétaire, financière, économique et sociale de la Confédération helvétique

La crise économique et financière des années 1930 a profondément marqué la Suisse. Les exportations s'effondrent. Une des huit grandes banques du pays fait faillite. En hiver 1935, plus de 8% de la population active est touchée par le chômage. La pauvreté frappe près d'un habitant sur cinq. Contrairement à la plupart des pays, la Suisse ne change pas de politique monétaire jusqu'en septembre 1936. La politique du franc fort constitue pour les dirigeants helvétiques l'épine dorsale de leur politique de crise. La politique financière fédérale traduit le souci de la majorité bourgeoise de défendre l'équilibre budgétaire coûte que coûte et d'imposer les charges de la crise sur la majorité populaire. Enfin, les interventions de l'État dans l'économie illustrent la sélectivité de l'action fédérale. D'un côté, on retrouve une injection massive d'argent public, par exemple dans les sauvetages bancaires; de l'autre côté, la politique de lutte contre le chômage reste rachitique et discriminatoire. Quant au combat contre la pauvreté, il est inexistant. Les politiques de crise poursuivies par la Confédération sont principalement orientées en fonction des intérêts des dirigeants de l'industrie d'exportation et de la place financière. Le présent ouvrage vise à mettre en évidence ces politiques et à en discuter les fondements.