193 resultados para Évaluation pré-thérapeutique
em Université de Lausanne, Switzerland
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Messages à retenir: Le scanner peut aider au diagnostic et la caractérisation des valvulopathies et des lésions associées (aorte, coronaires). Le scanner est un examen incontournable pour l'évaluation pré-thérapeutique des procédures TAVI (transfémorale ou transapicale). Le scanner peut être utile pour caractériser les insuffisances aortiques. Grâce aux développements récents dans les thérapies peu invasives et au progrès du CT, le rôle du radiologue est redevenu central dans la prise en charge de certaines valvulopathies aortiques. Résumé: Les valvulopathies aortiques sont des maladies fréquentes. Leur exploration repose largement sur l'échocardiographie et sur l'IRM. Les progrès technologiques en scanner cardiaque ont permis à ce dernier d'explorer la valve aortique et ses pathologies. Ce cours est principalement consacré aux méthodes d'acquisition et de traitement des images dédiées à l'exploration de la valve aortique (plan de coupes, planimétrie, scores...). Une attention particulière est réservée aux considérations anatomiques spécifiques à celle-ci (variantes anatomiques). Les indications du scanner cardiaque dans les valvulopathies seront résumées (sténoses, insuffisances, pathologie tumorale et pathologies inflammatoires). Dans la sténose de la valve, outre ses performances diagnostiques, le scanner plus ou moins couplé à l'exploration des vaisseaux périphériques, est devenu une méthode intournable dans le bilan pré-thérapeutique. La connaissance des paramètres à évaluer (taille de l'anneau, position des coronaires, orientation du plan de la valve...) et la standardisation des mesures sont un élément clé pour une prise en charge optimale. Dans les insuffisances aortiques, les méthodes de quantification (planimétrie) peuvent être utilisées pour les caractériser avec des performances comparables à celles obtenues par d'autres techniques.
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Objectifs: Comparer le CT et l'échocardiographie cardiaques pour l'évaluation pré-interventionnelle des patients éligibles pour un remplacement aortique percutané (TAVI). Matériels et méthodes: Trente patients (15F/15H, âge 84±7y) éligibles pour un TAVI par voie transfémorale (n=15) ou transapicale (n=15) ont bénéficié d'un CT pré-procédural pour évaluer le diamètre (DCT) valvulaire aortique. Une échographie trans-thoracique pré et post-TAVI a été effectuée pour évaluer le gradient trans-valvulaire (Gmax) et la différence (ΔGmax), et une échographie trans-oesophagienne (ETO) pour confirmer le diamètre valvulaire (DUS). Le test-t de Student, le test de Lin (ρc) et le test de Bland-Altman (LOA) ont été utilisés pour les comparaisons. Résultats: Le DCT était similaire chez les patients bénéficiant d'un TAVI transfémoral ou transapical (22.9±3.0mm vs. 21.2±1.5mm,p=0.06). Le DCT était plus bas que le DUS (22.2±2.6mm vs. 23.3±2.1mm,p=0.017) et l'agrément entre DCT et DUS était modéré (ρc=0.62,différence moyenne=-1.1±1.9mm, 95%LOA:-4.8-2.6). Le Gmax pré-TAVI était similaire chez les patients ayant un TAVI transfémoral ou transapical (70.8±33.7 vs. 86.3±24.0mmHg,p=0.17). Le Gmax post-TAVI était plus bas que le Gmax pré-TAVI (78.5±29.7 vs. 16.8±5.1mmHg,p<0.001). Le ΔGmax était similaire pour les TAVI transfémoraux ou transapicaux (46.3±28.6 vs. 70.4±25.1 mmHg,p=0.05). Conclusion: Le CT cardiaque représente une alternative non-invasive à l'ETO pour l'évaluation pré-TAVI du diamètre valvulaire aortique.
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INTRODUCTION. Une augmentation de l'incidence du carcinome hépatocellulaire (CHC) a été constatée dans les pays occidentaux ces dernières années. Il fait parti des cinq premières causes de mortalité dans le monde. Il se développe généralement sur une cirrhose, moins fréquemment sur une hépatopathie non cirrhotique et plus rarement sur un foie sain. La gravité de la cirrhose est évaluée notamment par le score de Child-‐Pugh, puis le traitement adéquat est défini selon la classification du Barcelona Clinical Liver Cancer (BCLC). Depuis 2008, le service de chirurgie viscérale du CHUV a introduit un nouveau test quantitatif et qualitatif d'évaluation hépatique pré-‐opératoire qui comprend une clairance au vert d'indocyanine (ICG), agent biologique qui ne change pas lors de son métabolisme hépatique. C'est un test de rétention qui nous permet de mieux évaluer les réserves hépatiques chez les patients cirrhotiques. OBJECTIF. L'objectif de ce travail est d'évaluer rétrospectivement sur la base de dossiers médicaux de malades tous les cas opérés de CHC dans le service entre 2008 et 2012, qui ont eu une évaluation pré-‐opératoire selon le score de Child-‐Turcotte-‐Pugh (CTP) et de Barcelona Clinical Liver Cancer (BCLC)) en les comparant avec l'ICG test et les critères de Makuuchi. METHODE. Analyse statistique de la mortalité et de la morbidité de ces 2 groupes de patients. RESULTATS ESCOMPTES. Comparer nos résultats avec ceux publiés dans la littérature récente par les centres spécialisés pour la chirurgie hépatobiliaire. CONCLUSION. La chirurgie hépatique chez les patients cirrhotiques ne se limite plus à la chirurgie d'hypertension portale. L'amélioration des tests pré-‐opératoires nous a permis de mieux choisir les patients accessibles à une chirurgie de résection, vu que la mortalité sur la liste d'attente de transplantation hépatique pour les patients atteints de CHC avoisine 8% par année.
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Contexte : Depuis les années 60, en lien avec la vague de désinstitutionalisation, un peu partout dans le monde, des équipes mobiles ont vu le jour. L'Antenne d'Intervention dans le Milieu pour Adolescents (AIMA) a été fondée en 2005, elle est destinée aux adolescents à haut risque psychopathologique qui échappent au système classique des soins pédopsychiatriques. Etant donné que ce dispositif est amené à se développer, il est souhaitable d'évaluer les résultats obtenus. Méthode : Etude ouverte prospective sur un échantillon comprenant 20 adolescents de 13 à 18 ans suivis par l'AIMA. Des données cliniques et sociodémographiques ont été collectées, différentes échelles ont été utilisées, dont l' « Health of Nation Outcome Scale for Children and Adolescents » (HoNOSCA) et la « Crisis Triage Rating Scale » en évaluation pré-‐ et post-‐suivi dans le milieu. L'effet de l'intervention est évalué à travers les données de l'HoNOSCA et de la « Crisis Triage Rating Scale » et nous avons également étudié l'effet dose-‐réponse. Nous nous sommes intéressés à l'effet des événements de vie indésirables dans l'enfance sur les changements des scores de l'HoNOSCA. Résultats : On retrouve une nette amélioration clinique évaluée par l'HoNOSCA et de certains de ses sous-‐scores (symptômes et contexte social). Par contre nous n'avons pas observé d'effet dose-‐ réponse de l'intervention AIMA. L'amélioration de l'HoNOSCA est corrélée avec la diminution de la dangerosité et l'amélioration du réseau de soutien, mais pas avec la capacité à coopérer de l'adolescent. Les adolescents ayant subi plusieurs événements de vie indésirables pendant l'enfance bénéficient de manière significative de l'intervention de l'AIMA. Conclusion : Cette étude est en faveur de l'efficacité clinique de la prise en charge pédopsychiatrique par l'AIMA. Elle suggère que les adolescents ayant été confrontés à des événements de vie indésirables bénéficient grandement de ce type d'intervention. Ces conclusions mériteraient d'être confirmées par d'autres études (plus puissantes) et avec plus de sujets.
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Résumé: Le traitement du cancer avancé de la tête et du cou nécessite souvent une approche multidisciplinaire associant la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie. Chacun de ces traitements présente des avantages, des limites et des inconvénients. En raison de la localisation de la tumeur primaire et/ou des métastases ganglionnaires, les glandes salivaires majeures sont fréquemment touchées par les traitements oncologiques. La salive joue un rôle déterminant dans la cavité buccale car elle lubrifie les tissus et facilite à la fois la déglutition et l'élocution. Son contenu en électrolytes et en protéines, dont certaines possèdent un effet antibactérien, protège les dents de la déminéralisation par l'acidité. Une fonction normale, liée autant à la quantité qu'à la qualité de la salive, reste indispensable pour le maintien d'une bonne santé buccale. L'objectif de cette étude prospective a été de déterminer, dans un groupe homogène de patients, l'influence d'un traitement de radiothérapie sur divers paramètres salivaires comme la sécrétion, le pH et l'effet tampon, avant, pendant et jusqu'à un an après la fin du traitement. L'étude a aussi examiné le comportement de ces paramètres salivaires après une intervention chirurgicale seule au niveau de la tête et du cou, avec ou sans exérèse d'une glande sous- maxillaire. L'étude s'est basée sur 54 patients (45 hommes et 9 femmes) atteints d'un carcinome épidermoïde avancé avec une localisation oro-pharyngée confirmée (n = 50) ou soupçonnée (n = 4), adressés et investigués dans le Centre Hospitalier Universitaire Vaudois de Lausanne, Suisse. Tous ces patients furent traités par radiothérapie seule ou en combinaison avec une chirurgie et/ou une chimiothérapie. Trente-neuf des 54 patients parvinrent à la fin de cette étude qui s'est étendue jusqu'à 12 mois au-delà de la radiothérapie. La chirurgie de la tête et cou, en particulier après ablation de la glande sous-maxillaire, a révélé un effet négatif sur la sécrétion salivaire. Elle n'influence en revanche ni le pH, ni l'effet tampon de la salive. Cependant, l'effet sur la sécrétion salivaire lié à la chirurgie est progressivement masqué par l'effet de la radiothérapie et n'est plus identifiable après 3-6 mois. Dès le début de la radiothérapie, la sécrétion salivaire chût très manifestement pour diminuer progressivement jusqu'à 1/3 de sa capacité à la fin du traitement actinique. Une année après la fin de cette radiothérapie, la dysfonction salivaire est caractérisée par une diminution moyenne de la sécrétion salivaire, de 93 % (p < 0,0001) pour la salive au repos et de 95 % (p < 0.0001) pour la salive stimulée, par rapport aux valeurs pré-thérapeutiques. Le pH salivaire ainsi que l'effet tampon furent également influencés par le traitement actinique. L'effet tampon a présenté une diminution à 67 % à une année post-traitement en comparaison de sa valeur pré-thérapeutique. Le pH de la salive stimulée présente une légère, mais significative, diminution par rapport à sa valeur antérieure à la radiothérapie. En conclusion, la chirurgie des cancers de l'oropharynx précédant une radiothérapie a une influence négative sur la sécrétion salivaire sans aggraver l'hyposialie consécutive aux radiations ionisantes. Cette étude confirme qu'un traitement oncologique comprenant une irradiation totale des glandes salivaires majeures chez des patients atteints d'un carcinome épidermoïde avancé de la région oro-pharyngée, induit une perte sévère et à long terme de la sécrétion salivaire avec une altération du pH et de l'effet tampon Abstract: Objective. We sought to investigate the impact of head and neck cancer treatment on salivary function. Study design. The study was conducted on 54 patients with advanced squamous cell carcinoma with confirmed (n =50) or suspected (n = 4) primary oropharyngeal localization who were treated with radiation alone or in combination with surgery or chemotherapy, or both. The following groups were considered in the evaluation: 1, the entire pool of patients; 2, those undergoing surgery and those not undergoing surgery before radiation; 3, those undergoing resection and those not undergoing resection of the submandibular gland. The flow rates, pH, and buffering capacity were determined before, during, and up to 12 months after the completion of radiation. Results. Head and neck surgery, particularly when submandibular gland resection was performed, had a negative impact on salivary flow rates but did not influence pH or buffering capacity. Nonetheless, the effect of surgery on salivary flow rates decreased progressively and disappeared at 3 to 6 months after radiotherapy. More than two thirds of the salivary output was lost during radiation treatment. All patients were experiencing salivary dysfunction at 1 year after completion of radiotherapy, with average decreases of 93% (P < .0001) and 95% (P < .0001) for whole resting salivary flow and whole stimulated salivary flow, respectively, compared with the preradiotherapy values. The buffering capacity decreased to 67% of its preradiotherapy value, and whole stimulated saliva became acidic. Conclusions. The result of this study confirms that cancer treatment involving full-dose radiotherapy (RTH) to all major salivary glands for locally advanced squamous cell carcinoma of the oropharynx induces severe hyposalivation with alteration of salivary pH and buffering capacity. Head and neck surgery has a negative impact on salivary flow rates, especially when the submandibular gland is removed. However, surgery before irradiation is not a factor aggravating hyposalivation when postoperative radiotherapy includes all the major salivary glands.
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La fibroscopie oesophagienne n'est pas sans poser quelques problèmes : pouvoir optique limité, examen insuffisant de l'hypopharynx et des zones sphinctériennes, manque de sélectivité des biopsies en muqueuse plane, possibilités instrumentales insuffisantes pour la désobstruction alimentaire et l'hémostase. Bien que le fibroscope reste l'instrument de choix pour les examens de routine, l'oesophagoscope rigide doit jouer un rôle déterminant dans le bilan pré-thérapeutique des patients porteurs d'un carcinome epidermoïde « précoce », dans l'extraction des corps étrangers, et dans toutes les situations complexes où l'instrument flexible se révèle insuffisant pour des raisons techniques (biopsie, coloration vitale, désobstruction alimentaire, etc.).
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L'adhérence au traitement pour des enfants atteints de maladies chroniques est un vrai challenge. En effet, une mauvaise adhérence peut compromettre l'efficacité des médicaments amenant à de moins bons résultats de santé. Une consultation téléphonique infirmière, appelé Télénursing (TN), a démontré être un moyen améliorant l'adhérence. Á ce jour, peu d'études ont testé cette intervention en pédiatrie et spécifiquement chez des enfants atteints de maladies rhumatismales inflammatoires. Cette étude pilote s'insère dans un large essai randomisé et financé à la fois par le Fonds national suisse de la recherche scientifique et par le Réseau d'Etudes aux Confins de la Santé et du Social. Le but de cette étude est d'évaluer l'impact du TN sur l'adhérence des enfants atteints de maladies rhumatismales inflammatoires et leur famille ainsi que d'effectuer une analyse de puissance pour déterminer la taille de l'échantillon pour l'étude principale concernant l'adhérence. Cette étude pilote randomisée, pré-post test en simple aveugle, a été réalisée dans le cadre de la Consultation Multisite Romande de Rhumatologie Pédiatrique sur les sites de Lausanne principalement, mais aussi Sion, Neuchâtel et Aigle, sur une période de trois mois. Au total, 24 patients ont été recrutés. L'adhérence a été mesurée auprès d'un des parents et d'un enfant en utilisant deux questionnaires autoadministrés, le Parent Adherence Report Questionnaire et le Children Adherence Report Questionnaire. Les résultats des parents démontrent une tendance en faveur du TN, notamment concernant les items suivants : « le niveau de difficulté à suivre le traitement », « la fidélité au traitement » et « les rendez-vous de suivi trop espacés ». Les résultats des enfants ne permettent pas d'identifier une tendance en faveur du TN. Il ressort aussi qu'un manque d'accord entre les parents et les enfants sur l'évaluation de l'adhérence persiste. De par le devis de cette étude, les marges d'erreurs d'interprétation des résultats sont augmentées. Néanmoins, les résultats des parents indiquent qu'une intervention téléphonique infirmière permet d'avoir un impact sur l'adhérence des enfants à leur traitement et d'assurer le suivi des patients et de leur famille. Les résultats de l'étude mettent en évidence l'importance de mesurer l'adhérence dans les deux populations afin d'adapter au mieux les interventions infirmières.
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Dans le cadre d'une consultation thérapeutique où nous recevons des familles cliniques et non-cliniques, nous observons les interactions triadiques père-mère-bébé avec des nourrissons de 8 semaines à 1 an, dans une situation de jeu semi-standardisé, le jeu triade Lausanne. Cette situation, révélatrice des modes de communication dans la famille, constitue un outil clinique d'évaluation. Après avoir décrit ce jeu à trois et notre analyse de la situation, nous présentons un exemple d'observation d'une famille où la mère a été hospitalisée, avec son enfant alors âgé de 6 mois, pour une psychose du post-partum. Nous décrivons comment la consultante, par les moyens non-verbaux, encadre cette famille pour organiser le jeu à trois. Cette expérience positive va donner des indications précieuses pour la suite du traitement.